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- Invité31Sage
Voilà, je suis prof principal et depuis le début de l'année, les gamins se plaignent d'un certain cours: il y aurait trop de chahut, ils n'entendraient même pas la prof
C'est une classe qui a commencé en étant difficile et qu'on a calmée à grands coups d'engueulées, de plan de classe, de punitions, etc. Rien laissé passer pendant deux mois, mais maintenant nous avons la paix. Sauf cette collègue.
Depuis le début de l'année elle se plaint également beaucoup des élèves. Elle s'est même à une époque un peu reposée sur moi pour que je règle, en tant que PP, ses problèmes de gestion de classe. J'en étais à ne pas avoir envie d'aller en salle des profs. Néanmoins j'ai engueulé ces gamins sans relâche.
Je pensais que ça allait mieux.
Et là, réunion parents-profs, les parents me parlent du problème. Evidemment j'ai coupé court, leur disant qu'ils pouvaient en parler directement avec la prof concernée et ajoutant que la classe pouvait être difficile, mais je ne sais pas quoi faire. Je lui ai déjà suggéré d'adopter un plan de classe, mais elle ne l'a pas fait.
Je n'ose tout de même pas aller lui dire que les enfants et les parents se plaignent... D'autant qu'elle est beaucoup plus âgée que moi.
Comment faire ?
Merci d'avance.
C'est une classe qui a commencé en étant difficile et qu'on a calmée à grands coups d'engueulées, de plan de classe, de punitions, etc. Rien laissé passer pendant deux mois, mais maintenant nous avons la paix. Sauf cette collègue.
Depuis le début de l'année elle se plaint également beaucoup des élèves. Elle s'est même à une époque un peu reposée sur moi pour que je règle, en tant que PP, ses problèmes de gestion de classe. J'en étais à ne pas avoir envie d'aller en salle des profs. Néanmoins j'ai engueulé ces gamins sans relâche.
Je pensais que ça allait mieux.
Et là, réunion parents-profs, les parents me parlent du problème. Evidemment j'ai coupé court, leur disant qu'ils pouvaient en parler directement avec la prof concernée et ajoutant que la classe pouvait être difficile, mais je ne sais pas quoi faire. Je lui ai déjà suggéré d'adopter un plan de classe, mais elle ne l'a pas fait.
Je n'ose tout de même pas aller lui dire que les enfants et les parents se plaignent... D'autant qu'elle est beaucoup plus âgée que moi.
Comment faire ?
Merci d'avance.
- La voyanteNiveau 2
C'est difficile pour toi d'agir, tu ne peux en effet pas lui dire les choses franchement...
Tu ne peux pas non plus résoudre les problèmes à sa place.
Le plan de classe est, à mon avis, la première mesure qui s'impose, mais si elle ne l'a pas fait...Tu peux peut-être lui montrer le tien , voire même lui en donner une copie, en prétextant qu'il est important de travailler en équipe et qu'avoir un plan de classe identique dans plusieurs matières fera comprendre aux élèves que les profs sont solidaires et communiquent entre eux.
Sinon, il faudrait faire intervenir le CPE, mettre en place des fiches de suivi, convoquer les parents des pires élèves...
Tu ne peux pas non plus résoudre les problèmes à sa place.
Le plan de classe est, à mon avis, la première mesure qui s'impose, mais si elle ne l'a pas fait...Tu peux peut-être lui montrer le tien , voire même lui en donner une copie, en prétextant qu'il est important de travailler en équipe et qu'avoir un plan de classe identique dans plusieurs matières fera comprendre aux élèves que les profs sont solidaires et communiquent entre eux.
Sinon, il faudrait faire intervenir le CPE, mettre en place des fiches de suivi, convoquer les parents des pires élèves...
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«La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.»
Jacques Prévert
- MSFidèle du forum
Tout dépend de son investissement et de sa capacité à se remettre en question. J'ai un peu le même problème dans la classe de 6° où je suis PP, la collègue m'a même un jour envoyé l'élève qui chahutait. Je lui a nettement fait sentir que l'on ne réglait pas les problèmes ainsi. Elle refuse de se remettre en question, je ne peux quand même pas lui dire que si elle arrêtait de parler d'autre chose que de sa matière les choses s'arrangeraient peut-être.
C'est vraiment un sujet délicat car j'ai l'impression que l'on ne peut pas faire grand chose si la personne concernée demeure passive, en attendant que le miracle ait lieu.
C'est vraiment un sujet délicat car j'ai l'impression que l'on ne peut pas faire grand chose si la personne concernée demeure passive, en attendant que le miracle ait lieu.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- Invité31Sage
En effet elle ne se remet pas en question. Et pour la fiche de suivi, je ne pense pas que ce soit envisageable dans la mesure où ces enfants se tiennent bien dans les autres cours...
Lui donner copie de mon plan de classe peut être une bonne idée en effet
Merci de vos réponses
Lui donner copie de mon plan de classe peut être une bonne idée en effet
Merci de vos réponses
- roxanneOracle
Mais est_ce un problème uniquement dans cette classe ou dans toutes ? On demande aux gens de se remettre en question , mais quand on dit qu'on a un problème dans une classe , on se fait regarder de travers (je ne parle pas de toi ).Moi , je suis pour la franchise, va la voir , fais une heure de vdc avec elle ...
- Invité31Sage
Je ne sais pas. Bon en tout cas moi je ne l'ai jamais regardée de travers, je pense seulement qu'elle laisse trop passer de choses. D'ailleurs nous avions tous des problèmes avec cette classe, mais c'est à peu près rentré dans l'ordre avec un plan de classe.
Je crois que je vais lui reparler de cette proposition.
Je crois que je vais lui reparler de cette proposition.
- CarabasVénérable
+1roxanne a écrit:Mais est_ce un problème uniquement dans cette classe ou dans toutes ? On demande aux gens de se remettre en question , mais quand on dit qu'on a un problème dans une classe , on se fait regarder de travers (je ne parle pas de toi ).
Je l'avais dit à mes collègues que je n'y arrivais pas. Ils ont peut-être pensé que c'était à moi de me remettre en question mais ils ne m'ont pas aidée. Ca donnait : "Ah bon, ils te font ça? Ben ma pauvre... t'as essayé le plan de classe"? Oui, je l'avais essayé et ça n'avait rien changé. On ne m'a rien proposé d'autre alors que j'étais demandeuse de conseils et d'aide.
- MSFidèle du forum
Oui mais toi Carabas, tu étais demandeuse, tu voulais que la situation s'arrange, la collègue dont je parle attend en espérant que le PP ( moi en l'occurence) fasse les choses à sa place et que les élèves deviennent du jour au lendemain de petits anges. On doit être acteur de sa gestion de classe.
Je ne regarde personne de travers mais j'aimerais bien que les collègues se bougent un peu quand ça ne va pas. Pour l'instant chez certains, c'est le degré zéro de la remise en question.
Je ne regarde personne de travers mais j'aimerais bien que les collègues se bougent un peu quand ça ne va pas. Pour l'instant chez certains, c'est le degré zéro de la remise en question.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- JohnMédiateur
MS, à mon avis, personne n'est heureux quand c'est le bazar.
Lynette, je pense que tu devrais aller voir ta collègue, lui dire gentiment que des élèves et parents se sont plaints, que tu sais que c'est une classe difficile, et tu devrais à ce moment-là lui donner ton plan de classe en lui disant que ce serait bien que vous ayez toutes les deux le même plan de classe.
Après, si elle te répond de manière désagréable, tu n'y peux plus rien.
Lynette, je pense que tu devrais aller voir ta collègue, lui dire gentiment que des élèves et parents se sont plaints, que tu sais que c'est une classe difficile, et tu devrais à ce moment-là lui donner ton plan de classe en lui disant que ce serait bien que vous ayez toutes les deux le même plan de classe.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- roxanneOracle
Mais faire une heure de VDC avec elle , ça marche aussi...
- Invité31Sage
Merci beaucoup. Vous avez raison, je vais lui en parler avec douceur et lui reproposer le plan de classe, ainsi que l'heure de vie de classe.
Ces gamins sont quand même de vrais démons, ça me démonte tiens...
Ces gamins sont quand même de vrais démons, ça me démonte tiens...
- EmeraldiaÉrudit
D'accord, on doit être acteur de sa gestion de classe mais qd on est PP, on a plus de pouvoir sur la classe et on est payé aussi pour réagir. Certains PP profitent allègrement d'avoir davantage le calme que les autres et n'essaient pas d'aider les collègues. Cette année, j'ai une 3è difficile, le PP est un vrai mur, j'ai bien compris que ça n'est même pas la peine de lui demander quoi que ce soit. L'année dernière, j'étais PP d'une 4è difficile, ss que ça devienne parfait, j'ai pas mal calmé le jeu avec la plupart des collègues en ne lâchant rien. Par ex, les fiches de suivi, c'est au PP d'agir pour ça...MS a écrit:Oui mais toi Carabas, tu étais demandeuse, tu voulais que la situation s'arrange, la collègue dont je parle attend en espérant que le PP ( moi en l'occurence) fasse les choses à sa place et que les élèves deviennent du jour au lendemain de petits anges. On doit être acteur de sa gestion de classe.
Je ne regarde personne de travers mais j'aimerais bien que les collègues se bougent un peu quand ça ne va pas. Pour l'instant chez certains, c'est le degré zéro de la remise en question.
- JohnMédiateur
D'accord, on doit être acteur de sa gestion de classe mais qd on est PP, on a plus de pouvoir sur la classe et on est payé aussi pour réagir.
Le rôle de PP est délicat. Je pense que l'influence du PP sur une classe dépend vraiment des classes et du PP. J'ai vu des classes menées et portées au meilleur d'elles-mêmes par leur PP, et d'autres classes qui au contraire détestaient leur PP. Certes, les PP étaient différents, mais les profils de classes différaient aussi.
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- MSFidèle du forum
Je n'ai pas plus de difficultés à gérer les classes où je ne suis pas PP.
En disant cela je ne me surestime pas, il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
En disant cela je ne me surestime pas, il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- Camélity JaneBanni
Moi j'ai deux collègues tellement chahutées que je ne comprends pas comment elles tiennent, et je vous assure qu'un plan de classe ne suffirait pas à régler le problème.
L'une d'elles s'est un jour fait enfermer dans le placard de son labo!!!
Pour l'autre, c'étaient des pots de peinture que les élèves jetaient par les fenêtres de la salle d'arts plastiques...
Et en tant que prof principale, j'ai bien souvent entendu le type de doléances que tu rapportes, Lynette.
Quand ça venait des élèves, je leur rentrais dans le lard : le bazar, c'est quand même eux qui le font!!!! C'est quand même facile de s'en plaindre!!!
Pour ce qui est des parents, je pouvais difficilement faire l'étonnée ou nier ; je répondais que je comprenais leur requête, qu'il n'était toutefois pas de mon ressort de gérer ce problème et qu'il fallait en référer au directeur. (facile, mais bon...)
Quant aux collègues, quand on leur tend la perche, l'une affirme que tout va très bien, madame la marquise...
Et l'autre ne demande qu'une chose, c'est que tu ailles régulièrement dans SON cours engueuler ceux qui sont indisciplinés. Une seule fois, je suis entrée dans la salle au prétexte que j'avais des circulaires à distribuer. Il y avait une ambiance proprement indescriptible. J'ai poussé une bonne gueulante, mis quatre heures de colle à quatre élèves pris en flagrant délit, et ça n'a plus moufté pendant quinze jours. Mais ensuite, je n'ai plus voulu réitérer l'expérience : ça aurait été vraiment saper le peu d'autorité que ma collègue pouvait avoir.
Cette situation est très inconfortable pour le professeur principal.
L'une d'elles s'est un jour fait enfermer dans le placard de son labo!!!
Pour l'autre, c'étaient des pots de peinture que les élèves jetaient par les fenêtres de la salle d'arts plastiques...
Et en tant que prof principale, j'ai bien souvent entendu le type de doléances que tu rapportes, Lynette.
Quand ça venait des élèves, je leur rentrais dans le lard : le bazar, c'est quand même eux qui le font!!!! C'est quand même facile de s'en plaindre!!!
Pour ce qui est des parents, je pouvais difficilement faire l'étonnée ou nier ; je répondais que je comprenais leur requête, qu'il n'était toutefois pas de mon ressort de gérer ce problème et qu'il fallait en référer au directeur. (facile, mais bon...)
Quant aux collègues, quand on leur tend la perche, l'une affirme que tout va très bien, madame la marquise...
Et l'autre ne demande qu'une chose, c'est que tu ailles régulièrement dans SON cours engueuler ceux qui sont indisciplinés. Une seule fois, je suis entrée dans la salle au prétexte que j'avais des circulaires à distribuer. Il y avait une ambiance proprement indescriptible. J'ai poussé une bonne gueulante, mis quatre heures de colle à quatre élèves pris en flagrant délit, et ça n'a plus moufté pendant quinze jours. Mais ensuite, je n'ai plus voulu réitérer l'expérience : ça aurait été vraiment saper le peu d'autorité que ma collègue pouvait avoir.
Cette situation est très inconfortable pour le professeur principal.
- PlumeNiveau 6
Je suis assez d'accord avec Roxanne...
Autant être franc, tout en restant bienveillant (je crois que c'est important de ne pas accabler quelqu'un qui se trouve déjà en difficulté, sans quoi le dialogue ne peut pas avoir lieu).
Mais faire comme si tout allait bien, le nier, ne pas en parler... je crois que c'est pire que tout.
Et ça n'aide pas les élèves à comprendre qu'ils doivent le respect à tous les adultes.
Pour les solutions, à mon avis elles doivent venir du / de la collègue en difficulté : c'est à cette personne de les appliquer; mais elle a sans doute besoin de conseils sans quoi elle aurait déjà agi.
Maintenant, si c'est une personne qui fait l'autruche...
Ma foi, il n'y a pas grand chose à faire !
Autant être franc, tout en restant bienveillant (je crois que c'est important de ne pas accabler quelqu'un qui se trouve déjà en difficulté, sans quoi le dialogue ne peut pas avoir lieu).
Mais faire comme si tout allait bien, le nier, ne pas en parler... je crois que c'est pire que tout.
Et ça n'aide pas les élèves à comprendre qu'ils doivent le respect à tous les adultes.
Pour les solutions, à mon avis elles doivent venir du / de la collègue en difficulté : c'est à cette personne de les appliquer; mais elle a sans doute besoin de conseils sans quoi elle aurait déjà agi.
Maintenant, si c'est une personne qui fait l'autruche...
Ma foi, il n'y a pas grand chose à faire !
- EmeraldiaÉrudit
C'est juste : rappelle-lui une fois qu'elle doit faire un plan de classe, c'est le B.A.BA. Après, si elle ne réagit pas du tout, tu n'y peux rien.
On peut tous avoir des problèmes selon les classes et les établissements mais il y a des collègues qui ont le chahut avec tous et qui, c'est malheureux à dire, le créent même par leur comportement...
On peut tous avoir des problèmes selon les classes et les établissements mais il y a des collègues qui ont le chahut avec tous et qui, c'est malheureux à dire, le créent même par leur comportement...
- HarukiNiveau 3
MS a écrit: il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
C'est très culpabilisant de dire cela pour le collègue qui n'y arrive pas... M'étonne pas que personne ne parle, après ça.
- lilith888Grand sage
MS a écrit:Je n'ai pas plus de difficultés à gérer les classes où je ne suis pas PP.
En disant cela je ne me surestime pas, il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
je ne suis pas trop d'accord avec toi.
Je suis moi aussi dans un collège facile, eh bien c'est quand même des gamins qui sont au nombre de 32 en face de toi et qui, pour la plupart, ne connaissent ni le respect à l'adulte (respect tout court en fait) ni le goût de l'effort ou du travail, ni quoi que ce soit d'ailleurs.
Sur une classe, il y en a 10 "parfaits". Les 20 autres sont à canaliser constamment.
Et quand tu es épuisée et que tu as des soucis personnels, ou des problêmes de confiance en toi, c'est tout de suite beaucoup, beaucoup moins évident.
Et je pensais, naïvement certainement, qu'un bon prof était avant tout un prof qui maîtrise sa matière, pas un dresseur de fauves
- Invité14Expert
[quote="lilith888"]
Même dans un établissement réputé "facile"(j'aime pas du tout cette expression), il peut y avoir des classes difficiles à gérer. Ce ne sont pas les élèves individuellement qui peuvent poser problème mais l'effet de groupe.
Il faut toujours se méfier des petits agneaux.
Et même un prof qui a de l'autorité et est réputé pour ça peut se trouver en grosses difficultés avec une classe.
Dans aucun établissement scolaire, on ne peut affirmer qu'il n'y aura jamais de problèmes et aucun prof ne peut dire qu'il n'a ou n'aura aucun problème.
MS a écrit:Je n'ai pas plus de difficultés à gérer les classes où je ne suis pas PP.
En disant cela je ne me surestime pas, il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
Même dans un établissement réputé "facile"(j'aime pas du tout cette expression), il peut y avoir des classes difficiles à gérer. Ce ne sont pas les élèves individuellement qui peuvent poser problème mais l'effet de groupe.
Il faut toujours se méfier des petits agneaux.
Et même un prof qui a de l'autorité et est réputé pour ça peut se trouver en grosses difficultés avec une classe.
Dans aucun établissement scolaire, on ne peut affirmer qu'il n'y aura jamais de problèmes et aucun prof ne peut dire qu'il n'a ou n'aura aucun problème.
- JohnMédiateur
je ne suis pas trop d'accord avec toi.
Je suis moi aussi dans un collège facile, eh bien c'est quand même des gamins qui sont au nombre de 32 en face de toi et qui, pour la plupart, ne connaissent ni le respect à l'adulte (respect tout court en fait) ni le goût de l'effort ou du travail, ni quoi que ce soit d'ailleurs.
Sur une classe, il y en a 10 "parfaits". Les 20 autres sont à canaliser constamment.
Et quand tu es épuisée et que tu as des soucis personnels, ou des problêmes de confiance en toi, c'est tout de suite beaucoup, beaucoup moins évident.
J'acquiesce entièrement.
Pour la dernière phrase du message, que je ne cite pas ici, je crois que MS n'a pas abordé la problématique du "bon" ou du "mauvais" prof, donc c'est un autre débat.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- MSFidèle du forum
Je n'ai jamais dit que je n'avais jamais de problèmes! Cette année un petit 6° me casse les pieds, mais je cherche des solutions, en collaboration avec la CPE.
Dans mon collège, les élèves sont en moyenne 23 par classe.
Et en ce qui concerne mes collègues, vous ne les connaissez pas, donc vous ne pouvez pas vraiment juger de ce que je dis.
Et je réitère: la collègue en question n'attend qu'une chose, que le miracle vienne des élèves, comme si, un beau jour, ils allaient tous devenir de petits anges sages! A aucun moment dans son discours, elle n'émet l'hypothèse qu'elle, elle pourrait tenter quelque chose.
Je sais que certains peuvent se sentir un peu agressés par mes propos parce qu'ils se reconnaissent peut-être un peu dans cette collègue, mais je parle vraiment d'un cas particulier que je connais à présent assez bien. Je ne donnerais pas plus d'exemples sur ce forum, mais je sais quand même de quoi je parle.
Dans mon collège, les élèves sont en moyenne 23 par classe.
Et en ce qui concerne mes collègues, vous ne les connaissez pas, donc vous ne pouvez pas vraiment juger de ce que je dis.
Et je réitère: la collègue en question n'attend qu'une chose, que le miracle vienne des élèves, comme si, un beau jour, ils allaient tous devenir de petits anges sages! A aucun moment dans son discours, elle n'émet l'hypothèse qu'elle, elle pourrait tenter quelque chose.
Je sais que certains peuvent se sentir un peu agressés par mes propos parce qu'ils se reconnaissent peut-être un peu dans cette collègue, mais je parle vraiment d'un cas particulier que je connais à présent assez bien. Je ne donnerais pas plus d'exemples sur ce forum, mais je sais quand même de quoi je parle.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- EvaristeNiveau 7
MS a écrit:Je n'ai pas plus de difficultés à gérer les classes où je ne suis pas PP.
En disant cela je ne me surestime pas, il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
Trop facile MS. C’est vrai qu’avec les années l’armure du preux chevalier prof est beaucoup plus performante et le dresseur de fauves fait très bien claquer son fouet mais à l’impossible nul n’est tenu.
J’ai eu, il y 3 ou 4 ans une quatrième qui ressemblait à celle de notre Marquise : rien n’y a fait, ni les punitions, ni les heures de colle, ni les coups de gueule, ni les plans de classe (faut dire que 30 chaises pour 30 élèves, ça ne facilite rien !). J’ai tout juste réussi à limiter le niveau sonore pour assurer la quiétude de l’environnement. Et cette même classe était calme et studieuse en Français ??
Trop facile aussi de taper sur les collègues, de plus la direction n’attend que ça : « Ha bon, vous avez des problèmes avec la 4eme 5 ?? C’est bizarre, vos collègues ne m’en ont pas parlé ? Vous devriez leur demander des conseils… » Exit le pb, affaire classé, mon collège est bien tenu (et mon avancement n’est donc pas compromis !).
Maintenant il est vrai aussi que l’on croise des personnes qui ne sont visiblement pas faites pour l’enseignement… Souvenir d’une prof ( ?) d’Anglais qui s’était fait piqué ses chaussures (si, si, ses chaussures !!) par ses élèves de 5ème..
- MSFidèle du forum
Non ce n'est pas trop facile. Les classes de mon collège n'ont absolument rien à voir avec celle de Marquise. Et je commence à être fatiguée de cette solidarité entre profs qui fait que sur ce forum vous défendez spontanément les collègues "attaqués" sans rien connaître de la situation.
Allez, pour moi, ce sujet est clos.
Allez, pour moi, ce sujet est clos.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- EmeraldiaÉrudit
Tu as raison : dans un collège "étiqueté" facile, on peut tt de même avoir des élèves pénibles, tout comme l'inverse en ZEP. Ca dépend des établissements. Après, je suis passée dans un collège où les élèves étaient vraiment très gentils, même ceux en difficulté et il n'y en avait qu'un ou deux à canaliser. Là, je me disais aussi que les collègues qui se plaignaient ou avaient des soucis devaient se remettre en question.lilith888 a écrit:MS a écrit:Je n'ai pas plus de difficultés à gérer les classes où je ne suis pas PP.
En disant cela je ne me surestime pas, il est très facile dans mon collège de gérer ses classes, d'où mon incompréhension face à mes collègues qui n'y arrivent pas.
je ne suis pas trop d'accord avec toi.
Je suis moi aussi dans un collège facile, eh bien c'est quand même des gamins qui sont au nombre de 32 en face de toi et qui, pour la plupart, ne connaissent ni le respect à l'adulte (respect tout court en fait) ni le goût de l'effort ou du travail, ni quoi que ce soit d'ailleurs.
Sur une classe, il y en a 10 "parfaits". Les 20 autres sont à canaliser constamment.
Et quand tu es épuisée et que tu as des soucis personnels, ou des problêmes de confiance en toi, c'est tout de suite beaucoup, beaucoup moins évident.
Et je pensais, naïvement certainement, qu'un bon prof était avant tout un prof qui maîtrise sa matière, pas un dresseur de fauves
Mais moi aussi, ça me saoûle de tjs devoir faire de la discipline, c'est la part que j'aime le moins. Avoir à faire à des ados et les cadrer OK, mettre plein de stratégies en oeuvre, me battre ss arrêt pour faire cours, je ne trouve pas ça normal. C'est un problème de société et avec certaines classes, personne ne s'en sort vraiment.
On ne peut pas clamer qu'on n'a jamais de problème avec les élèves : on n'en a pas dans un endroit donné, avec telle classe, à tel moment. Enlevez un prof qui enseigne depuis 20 ans endroit ss trop de soucis et placez-le en ZEP, il aura du mal.
Voyez que même les TZR comme moi, qui ont fréquenté 20 établissements, ne se permettent aucune généralisation, bien au contraire.
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