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- PlumeNiveau 6
Bon, je me lance, même si j'ai un peu honte !
Je crois que je suis "trop gentille" (je reprends une expression que j'ai déjà entendue)... Ce qui fait que les élèves semblent très à l'aise dans mes cours...
Lorsque la classe est sympa, et travailleuse, ça passe bien ; mais très souvent j'ai trop de bavardages.
Je suis un peu déçue parce que je suis dans un nouveau collège cette année, moins dur que le précédent, et je dois bien reconnaître que même si les "gros problèmes "ont disparu, la gestion de classe ne me satisfait pas.
Je pense qu'en cinq ans d'enseignement, j'ai progressé tout de même, mais pas suffisamment : je dois répéter certaines erreurs.
Après mûre réflexion , je me dis que le problème principal c'est que je ne suis pas assez ferme : peut-être que je ne suis pas assez sûre de moi ; et puis j'ai un côté naïf qui me pousse à croire que les élèves veulent bien faire, je leur laisse des "chances", ce qui est parfaitement idiot le plus souvent car cela passe pour de la faiblesse de ma part.
Bref... J'aimerais bien être plus ferme, afin que ma parole ait plus de poids.
J'aimerais donc recevoir vos conseils !
Par exemple : j'ai une classe de bons élèves, qui sont tout à fait gérables, à part UN élève... qui contamine les autres, forcément !
J'évite d'exclure cet élève, mais je ne sais pas comment me positionner par rapport à ça : on m'a dit qu'il était comme ça depuis longtemps, et qu'il ne changerait pas, donc je "tolère" ses bavardages incessants (il parle même tout seul). Mais c'est injuste pour les autres qui sont punis s'ils parlent, n'est-ce pas ? Donc quelque part, ça autorise la classe à se montrer bavarde... Que feriez-vous, vous ?
Et qu'imposez-vous en général comme règles absolues ? Comment les faites-vous respecter ?
Enfin, j'ai remarqué que punir, râler... Tout ça n'est pas forcément efficace.
Par contre, lorsque je suis réellement en colère, mais que je ne crie pas et ne m'agite pas, les élèves se calment tout de suite.
Malheureusement, il m'en faut beaucoup pour me mettre en colère !
Je crois que je suis "trop gentille" (je reprends une expression que j'ai déjà entendue)... Ce qui fait que les élèves semblent très à l'aise dans mes cours...
Lorsque la classe est sympa, et travailleuse, ça passe bien ; mais très souvent j'ai trop de bavardages.
Je suis un peu déçue parce que je suis dans un nouveau collège cette année, moins dur que le précédent, et je dois bien reconnaître que même si les "gros problèmes "ont disparu, la gestion de classe ne me satisfait pas.
Je pense qu'en cinq ans d'enseignement, j'ai progressé tout de même, mais pas suffisamment : je dois répéter certaines erreurs.
Après mûre réflexion , je me dis que le problème principal c'est que je ne suis pas assez ferme : peut-être que je ne suis pas assez sûre de moi ; et puis j'ai un côté naïf qui me pousse à croire que les élèves veulent bien faire, je leur laisse des "chances", ce qui est parfaitement idiot le plus souvent car cela passe pour de la faiblesse de ma part.
Bref... J'aimerais bien être plus ferme, afin que ma parole ait plus de poids.
J'aimerais donc recevoir vos conseils !
Par exemple : j'ai une classe de bons élèves, qui sont tout à fait gérables, à part UN élève... qui contamine les autres, forcément !
J'évite d'exclure cet élève, mais je ne sais pas comment me positionner par rapport à ça : on m'a dit qu'il était comme ça depuis longtemps, et qu'il ne changerait pas, donc je "tolère" ses bavardages incessants (il parle même tout seul). Mais c'est injuste pour les autres qui sont punis s'ils parlent, n'est-ce pas ? Donc quelque part, ça autorise la classe à se montrer bavarde... Que feriez-vous, vous ?
Et qu'imposez-vous en général comme règles absolues ? Comment les faites-vous respecter ?
Enfin, j'ai remarqué que punir, râler... Tout ça n'est pas forcément efficace.
Par contre, lorsque je suis réellement en colère, mais que je ne crie pas et ne m'agite pas, les élèves se calment tout de suite.
Malheureusement, il m'en faut beaucoup pour me mettre en colère !
- HamletteFidèle du forum
Plume a écrit:
Par contre, lorsque je suis réellement en colère, mais que je ne crie pas et ne m'agite pas, les élèves se calment tout de suite.
Eh ben c'est déjà pas mal !
Pour le reste, ton positionnement n'est pas très clair pour moi : es-tu satisfaite de ce qui se passe en classe dans tes cours ? Où est-ce plus un jugement que tu t'imposes ? On a tous dans la tête une image de cours idéal où les élèves ne moufteraient jamais, mais on ne peut/veut pas tous arriver à ça. Cela dépend beaucoup de notre façon d'être, et de notre façon de penser. Si tu crois (encore) que les élèves sont de bonne volonté, alors tu agiras en tant que tel, tu ne pourras jamais singer un comportement qui irait à l'encontre de tes convictions. C'est pour cela qu'on nous dit souvent "il n'y a pas de recettes" : cette phrase qui passe aux yeux de beaucoup pour une fumisterie de l'IUFM, veut dire pour moi que je pourrais toujours te faire part d'une méthode concrète pour les empêcher de bavarder, tu ne parviendras jamais à l'appliquer si tu n'as pas la même vision des élèves que moi. Au mieux ce sera inefficace, au pire tu te ridiculiseras (car quand on fait semblant, ça se voit).
Lorsque tu écris "qu'il en faut beaucoup pour te mettre en colère", moi je comprends que la plupart du temps, ça va, et que tu es contente ! Alors, que demande le peuple ? Tu as le DROIT d'être une prof cool qui tolère certaines choses, du moment que tu parviens à faire cours.
Après, tu te dis peut-être que ce sera plus dur si un jour tu tombes sur des élèves plus difficiles : c'est vrai, mais alors tu changeras car ta vision des élèves changera.
- PlumeNiveau 6
Je te remercie Hamlet pour ce message, et j'apprécie le "ton" mesuré que tu emploies !
Tu soulignes une chose importante :
Tu as tout à fait raison : je crois que j'ai du mal à me positionner moi-même !
Je pense que la plupart du temps, je tolère beaucoup de choses. Et effectivement les cours me conviennent.
Mais cela ne veut pas dire que cela convient aux élèves : un cours où l'on peut travailler est un cours où il n'y a pas de bavardages.
C'est vrai que c'est avant tout une idée reçue, et je ne l'ai peut-être pas "intégrée".
Mais je me suis souvent trouvée dans des positions gênantes :
là, par exemple, le compte-rendu d'un PP d'une classe que j'ai montre que pour le premier trimestre, les élèves ont "du mal à suivre en français" (bon, c'est dû en partie au refus des élèves de lire l'œuvre que nous étudions...), et aussi que l'ambiance en français est "moyenne" (contre deux "mauvaise" et beaucoup de "bonne")...
Cette classe vient de me faire passer une heure affreuse : j'ai eu le calme mais après avoir puni, au bout d'une demi-heure ; j'ai un collègue qui est venu dans mon cours pour remettre des documents aux élèves, et j'ai eu honte...
J'aimerais avoir des élèves plus calmes.
Tu soulignes une chose importante :
Pour le reste, ton positionnement n'est pas très clair pour moi : es-tu
satisfaite de ce qui se passe en classe dans tes cours ? Où est-ce plus
un jugement que tu t'imposes ? On a tous dans la tête une image de
cours idéal où les élèves ne moufteraient jamais, mais on ne peut/veut
pas tous arriver à ça. Cela dépend beaucoup de notre façon d'être, et
de notre façon de penser.
Tu as tout à fait raison : je crois que j'ai du mal à me positionner moi-même !
Je pense que la plupart du temps, je tolère beaucoup de choses. Et effectivement les cours me conviennent.
Mais cela ne veut pas dire que cela convient aux élèves : un cours où l'on peut travailler est un cours où il n'y a pas de bavardages.
C'est vrai que c'est avant tout une idée reçue, et je ne l'ai peut-être pas "intégrée".
Mais je me suis souvent trouvée dans des positions gênantes :
là, par exemple, le compte-rendu d'un PP d'une classe que j'ai montre que pour le premier trimestre, les élèves ont "du mal à suivre en français" (bon, c'est dû en partie au refus des élèves de lire l'œuvre que nous étudions...), et aussi que l'ambiance en français est "moyenne" (contre deux "mauvaise" et beaucoup de "bonne")...
Cette classe vient de me faire passer une heure affreuse : j'ai eu le calme mais après avoir puni, au bout d'une demi-heure ; j'ai un collègue qui est venu dans mon cours pour remettre des documents aux élèves, et j'ai eu honte...
J'aimerais avoir des élèves plus calmes.
- totoroMonarque
J'ai un peu de le même problème que toi. Je suis assez tolérante et du coup je peux me laisser déborder. La limite est mince entre le bruit qui est acceptable et ce lui qui ne l'est plus et qui perturbe la classe.
Je n'ai pas de recettes non plus et comme jusqu'à présent, je faisais essentiellement des remplacements, s'imposer était plus difficile.
Mais je me dis que ça fait partie de l'apprentissage du métier et que je vais continuer à améliorer la situation. Ou pas d'ailleurs, que ça fait partie de ma façon d'être, que ça marche avec certaines classes (et pas du tout avec d'autres).
Je n'ai pas de recettes non plus et comme jusqu'à présent, je faisais essentiellement des remplacements, s'imposer était plus difficile.
Mais je me dis que ça fait partie de l'apprentissage du métier et que je vais continuer à améliorer la situation. Ou pas d'ailleurs, que ça fait partie de ma façon d'être, que ça marche avec certaines classes (et pas du tout avec d'autres).
- InvitéNGrand sage
Moi aussi je suis une ancienne "gentille" , ce qui m'a parfaitement réussi pendant 8 ans ( de poste fixe ) , puis mutation et arrivée comme nouvelle dans un nouveau collège avec des classes difficiles ...Ma vision des élèves a changé , je me suis endurcie mais je dois dire que mon plaisir à faire cours aussi ...Un seul élève anomique peut t'obliger à adopter un système de guidage très étroit et très strict pour toute la classe . Je reste une "prof debout" mais c'est épuisant ! Il faut faire avec sa personnalité et un travail d'équipe qui légitime toute sanction et tout rappel à la loi aide vraiment .
Bon courage !
Bon courage !
- PlumeNiveau 6
C'est vrai qu'on ne change pas sa personnalité...
Mais je pense qu'il est possible d'être gentille ET ferme, de sorte de n'être pas "trop gentille" mais peut-être juste "gentille " !
Et ainsi conserver une bonne ambiance de travail.
Mais je pense qu'il est possible d'être gentille ET ferme, de sorte de n'être pas "trop gentille" mais peut-être juste "gentille " !
Et ainsi conserver une bonne ambiance de travail.
- AnguaGrand sage
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis... mais je m'améliore au fil des années!
Il y a de moins en moins de bruit dans mes cours (même si toujours, parfois trop), et je me dis de plus en plus que ma façon d'être est aussi une qualité. Il y a 3-4 ans de cela, je me souviens d'un CDE qui m'expliquait qu'un élève (un cas lourd) changeait de classe pour diverses raisons, entre autre un énorme conflit avec son prof de français d'alors, entre autre parce qu'elle savait qu'il n'y aurait pas de clash avec moi car je l'avais l'année précédente... et que contrairement à ce que je pensais, je ne m'en sortais pas si mal. :shock:
Pis un de mes objectifs de cette année est de devenir moins "gueularde"... sinistre habitude prise l'an dernier dans un collège ZEP et Cie. Je découvre cette année que j'impressionne des élèves émotifs et me retrouve à soigner de gros chagrins parce que je fais peur... :shock: ... la gentillesse n'est donc pas une fatalité!
Il y a de moins en moins de bruit dans mes cours (même si toujours, parfois trop), et je me dis de plus en plus que ma façon d'être est aussi une qualité. Il y a 3-4 ans de cela, je me souviens d'un CDE qui m'expliquait qu'un élève (un cas lourd) changeait de classe pour diverses raisons, entre autre un énorme conflit avec son prof de français d'alors, entre autre parce qu'elle savait qu'il n'y aurait pas de clash avec moi car je l'avais l'année précédente... et que contrairement à ce que je pensais, je ne m'en sortais pas si mal. :shock:
Pis un de mes objectifs de cette année est de devenir moins "gueularde"... sinistre habitude prise l'an dernier dans un collège ZEP et Cie. Je découvre cette année que j'impressionne des élèves émotifs et me retrouve à soigner de gros chagrins parce que je fais peur... :shock: ... la gentillesse n'est donc pas une fatalité!
- InvitéInvité
j'ai fait 13 ans de LP dans l'académie de Créteil où mon seul objectif était que tous les élèves recopient le tableau (peu importe le niveau sonore) et ne m'insultent pas. ce n'est donc pas là que j'ai appris à gérer des classes; j'ai plutôt appris à accepter et à me résigner.
Maintenant je suis dans un collège de base en Province et le premier mois est impressionnant de calme. Aucune discipline à faire. Donc la première année je n'ai fixé aucune règle et je me suis retrouvée débordée au cours du 1er trimestre. Maintenant ça va mieux, mais ce n'est pas encore comme je voudrais. Et il y a des jours c'est assez le bazar (bavardages), sans atteindre ce que j'ai pu vivre à Créteil (là, ils se parlent, s'engueulent, crient par les fenêtres, se cassent du cours, t'insultent, te jettent des trucs à la gueule...)
Maintenant je suis dans un collège de base en Province et le premier mois est impressionnant de calme. Aucune discipline à faire. Donc la première année je n'ai fixé aucune règle et je me suis retrouvée débordée au cours du 1er trimestre. Maintenant ça va mieux, mais ce n'est pas encore comme je voudrais. Et il y a des jours c'est assez le bazar (bavardages), sans atteindre ce que j'ai pu vivre à Créteil (là, ils se parlent, s'engueulent, crient par les fenêtres, se cassent du cours, t'insultent, te jettent des trucs à la gueule...)
- CelebornEsprit sacré
Plume a écrit:là, par exemple, le compte-rendu d'un PP d'une classe que j'ai montre que pour le premier trimestre, les élèves ont "du mal à suivre en français" (bon, c'est dû en partie au refus des élèves de lire l'œuvre que nous étudions...), et aussi que l'ambiance en français est "moyenne" (contre deux "mauvaise" et beaucoup de "bonne")...
Je ne SUPPORTE pas ces comptes-rendus d'heures de vie de classe... Je trouve ça insultant. Que le PP fasse un bilan avec les élèves et signale AUX ELEVES ce qu'ils doivent changer, oui. Mais venir voir le collègue pour lui dire "ah ! au fait, l'ambiance est moyenne en français", ça me donne des envies de meurtre...
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- PlumeNiveau 6
Et il y a des jours c'est assez le bazar (bavardages), sans atteindre
ce que j'ai pu vivre à Créteil (là, ils se parlent, s'engueulent,
crient par les fenêtres, se cassent du cours, t'insultent, te jettent
des trucs à la gueule...)
Oui, moi c'est ça aussi...
Quant au compte-rendu, je traduis par moyen, mais c'était un signe : =
Bon, ça ne change pas grand chose...
Mais ça renvoie à la question : pourquoi ça ne fonctionne pas chez moi ? Et : que faire pour que cela fonctionne ?
L'année précédente, je me suis trouvée en position de ME justifier auprès d'un parent et de la CPE : le gamin se tenait bien dans certains cours, mais "il savait avec qui il pouvait se permettre"... Le gamin "ne se tiendrait jamais bien avec moi" (malgré mes punitions, heures de colle) car j'avais l'air trop "douce" (c'est un peu le délit de sale gueule à l'envers).
Il se trouve que le gamin a été exclu définitivement suite à des débordements dans d'autres cours que le mien... Mais malgré tout, ce genre de propos fait mal quelque part...
On dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et j'aimerais m'améliorer.
- InvitéInvité
il faut être très "con" et systématique. Il faut montrer qu'on veut sérieusement ce qu'on désire.
Moi, c'est mon principal problème: je suis très désinvolte, je prends sur moi pour punir
Je devrais aller encore plus loin.
me dire que je ne dois me laisser faire par des petits cons.
Mai là, à l'approche des vacances, je suis naze... alors je remets à plus tard.
Moi, c'est mon principal problème: je suis très désinvolte, je prends sur moi pour punir
Je devrais aller encore plus loin.
me dire que je ne dois me laisser faire par des petits cons.
Mai là, à l'approche des vacances, je suis naze... alors je remets à plus tard.
- JohnMédiateur
La devise du jour :
"La meilleure manière d'être gentil avec les élèves, aujourd'hui, c'est de ne pas être gentil avec eux. "
Le préchi-précha à la mode "les élèves sont de pauvres êtres qui souffrent", ça a été juste durant un temps. Mais maintenant, franchement, les élèves sont les premiers à demander à être recadrés.
"La meilleure manière d'être gentil avec les élèves, aujourd'hui, c'est de ne pas être gentil avec eux. "
Le préchi-précha à la mode "les élèves sont de pauvres êtres qui souffrent", ça a été juste durant un temps. Mais maintenant, franchement, les élèves sont les premiers à demander à être recadrés.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéNGrand sage
Assez d'accord avec toi John...mais il faut reconnaître que tous les élèves n'ont pas le même rapport aux règles et que l'on peut différencier un peu sa pédagogie . CertainES élèves à défaut de souffrir manquent sérieusement de confiance en eux : leur "gueuler " dessus à tout bout de champ n'améliorera pas la situation ...Si ?
Etre gentil-le ne signifie pas non plus être naive ...juste à l'écoute et attentive . Il ya le négociable et le non négociable ...et celà est indépendant de la personnalité .
C
Etre gentil-le ne signifie pas non plus être naive ...juste à l'écoute et attentive . Il ya le négociable et le non négociable ...et celà est indépendant de la personnalité .
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- JohnMédiateur
Ah je suis d'accord, c'est même là toute la difficulté.
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- PlumeNiveau 6
"La meilleure manière d'être gentil avec les élèves, aujourd'hui, c'est de ne pas être gentil avec eux. "
Je suis d'accord en théorie ; mais comment mettre en pratique ?
- JohnMédiateur
Ben déjà, pas d'exceptions. Rien que de s'en tenir à la règle, ça les rassure, car ils se disent que si on ne fait pas d'exception pour eux, on n'en fera pas pour d'autres.
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- Reine MargotDemi-dieu
Les élèves, même "grands" ont besoin d'adultes qui posent des règles et les font respecter. Ils essaient de passer entre les mailles du filet, de te raconter des bobards, etc, pour voir si "ça marche", bref ils testent jusqu'où ils peuvent aller. Donc croire qu'ils sont "gentils" c'est une vision déformée des choses, ils ne sont ni "gentils" ni "méchants", ce sont des enfants qui aiment qu'on les félicite quand ils font bien, et qu'on les punisse quand ils font mal.
Après, les bavaradages: on ne peut pas avoir un silence absolu à chaque cours pendant 10 mois de l'année. Mais il y a un moment où le bruit ne devient plus gérable car ça enfle, il faut réussir à sentir le "point critique", le seuil où le bruit ne sera plus contrôlable. Et le baromètre c'est entre autres le fait que le bruit ne gêne pas le déroulement du cours.
Après, les bavaradages: on ne peut pas avoir un silence absolu à chaque cours pendant 10 mois de l'année. Mais il y a un moment où le bruit ne devient plus gérable car ça enfle, il faut réussir à sentir le "point critique", le seuil où le bruit ne sera plus contrôlable. Et le baromètre c'est entre autres le fait que le bruit ne gêne pas le déroulement du cours.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EmeraldiaÉrudit
Avec mes 3è, je pousse des gueulantes qd il y a trop de bruit, j'ai déjà exclu, fais des rapports, mis des heures de colle et ils me trouvent encore trop gentille ! :shock:
Ca dépend à qui on a affaire, d'autres sur qui je m'énerverais comme ça ne moufteraient pas, eux sont de mauvaise foi...
Et il paraît que c'est surtt avec moi que c'est bruyant...allez comprendre.
Ca dépend à qui on a affaire, d'autres sur qui je m'énerverais comme ça ne moufteraient pas, eux sont de mauvaise foi...
Et il paraît que c'est surtt avec moi que c'est bruyant...allez comprendre.
- anthinéaGuide spirituel
Je suis reconnue par mes élèves comme la prof sympa trop sympa meme trop ... parce que je punis rarement et que je pratique beaucoup la dérision et l autodérision à la place
Je me sens assez bien dans ce role d'ailleurs cela ne pourrait en etre autrement ...
je précise que je suis dans un collége de campagne hein ....
par contre je suis aussi une gueularde et une boudeuse ....
Quand je stoppe net c'est que ça va ch*************
par contre j'ai parfois honte du joyeux bordel de mes 4 emes aux interclasses ...
ou quand ils essaient de me chahuter en dehors des cours .... Comme se réfugier au fond de ma classe au lieu d'aller en histoire parce que leur prof est super con...
J'ai pas peur de mon autorité car mes 5 emes je fronce les sourcils ils se tiennent à carreau mais mes 4 emes ils sont 30 et le vendredi soir c'est l'enfer ....
Je me sens assez bien dans ce role d'ailleurs cela ne pourrait en etre autrement ...
je précise que je suis dans un collége de campagne hein ....
par contre je suis aussi une gueularde et une boudeuse ....
Quand je stoppe net c'est que ça va ch*************
par contre j'ai parfois honte du joyeux bordel de mes 4 emes aux interclasses ...
ou quand ils essaient de me chahuter en dehors des cours .... Comme se réfugier au fond de ma classe au lieu d'aller en histoire parce que leur prof est super con...
J'ai pas peur de mon autorité car mes 5 emes je fronce les sourcils ils se tiennent à carreau mais mes 4 emes ils sont 30 et le vendredi soir c'est l'enfer ....
- EvaristeNiveau 7
Pour la pratique Plume, ça va pas être facile !
J’ai mis des années à être satisfait du niveau sonore des mes cours et je suis resté sur cette autosatisfaction bien des années encore (ce qui est très confortable par rapport à ta situation).
Un jour, une première fissure qui conforte mes certitudes : « Vous êtes notre prof le plus sévère mais on vous aime bien ! »
Un peu (??) plus tard, une autre fissure qui ébranle mes certitudes « Tu sais M… ne vas pas bien du tout : il lui est arrivé ceci.. cela … (musée des horreurs de la misère de l’humanité) il ne t’en a pas parlé, t’es pourtant son prof principal, non ? »
Trop de sévérité, de distance, tue le contact, pas assez interdit d’enseigner. L’équilibre n’est pas simple et il change constamment.
Une seule règle : Enseigne comme tu le sens.
Une seule limite : N’oublie surtout pas de les écouter
J’ai mis des années à être satisfait du niveau sonore des mes cours et je suis resté sur cette autosatisfaction bien des années encore (ce qui est très confortable par rapport à ta situation).
Un jour, une première fissure qui conforte mes certitudes : « Vous êtes notre prof le plus sévère mais on vous aime bien ! »
Un peu (??) plus tard, une autre fissure qui ébranle mes certitudes « Tu sais M… ne vas pas bien du tout : il lui est arrivé ceci.. cela … (musée des horreurs de la misère de l’humanité) il ne t’en a pas parlé, t’es pourtant son prof principal, non ? »
Trop de sévérité, de distance, tue le contact, pas assez interdit d’enseigner. L’équilibre n’est pas simple et il change constamment.
Une seule règle : Enseigne comme tu le sens.
Une seule limite : N’oublie surtout pas de les écouter
- KilmenyEmpereur
Il ne faut pas être trop gentil, mais quand même, je préfère une classe qui fonctionne bien et dans le bruit qu'une classe silencieuse et terrorisée qui ne travaille pas ou fait semblant.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- EmeraldiaÉrudit
Oui et puis, ils fonctionnent à l'affectif comme nous finalement : va-ton préférer en stage un formateur froid ou un autre souriant et qui aime plaisanter ?
Un jour, j'ai demandé à des élèves un retour sur mes cours, un élève m'a dit : "Moi je n'aime pas le français, j'aime bien parce que c'est vous."
Ca m'a fait plaisir, j'ai trouvé que j'avais réussi à bien faire mon métier avec cette classe là.
Un jour, j'ai demandé à des élèves un retour sur mes cours, un élève m'a dit : "Moi je n'aime pas le français, j'aime bien parce que c'est vous."
Ca m'a fait plaisir, j'ai trouvé que j'avais réussi à bien faire mon métier avec cette classe là.
- MSFidèle du forum
Etre ferme et autoritaire n'empêche pas de sourire et de faire parfois quelques blagues quand on sent que la classe ne partira pas en live.
L'an dernier j'ai eu une 6° assez difficile, j'ai mis deux mois à les cadrer au lieu du mois habituel. J'ai été absente tout le mois de juin, je les ai retrouvés en septembre et je n'ai pas de souci de discipline avec eux. Ils ont fini par comprendre.
L'an dernier j'ai eu une 6° assez difficile, j'ai mis deux mois à les cadrer au lieu du mois habituel. J'ai été absente tout le mois de juin, je les ai retrouvés en septembre et je n'ai pas de souci de discipline avec eux. Ils ont fini par comprendre.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- AndmaExpert spécialisé
J'aurai pu écrire ton témoignage il y a quelques années en arrière.
Nous avons chacun notre personnalité, et nous évoluons aussi.
Il faut savoir qui on est, ce qu'on veut et surtout, ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas faire, en fonction de notre tempérament..
J'ai vécu des moments difficiles, à vouloir faire l'autoritaire, et je ne savais pas comment me défaire de certaines situations.
Un élève a bavardé, une fois, très chiant, le gamin, je lui ai mis une punition, qu'il a refusé en bloc, sa mère a contesté. Le chef s'en est mêlé, m'a soutenue, aidé...j'ai pas lâché, mais
ensuite, j'étais mal...mal dans cette classe, mal avec ces gamins...puis je pensais qu'à partir car j'étais enceinte.
Je suis devenue autoritaire, dans le sens où j'ai moi même pris de l'assurance, où je maitrise mon sujet, où je leur autorise qques libertés ( échanges limite travaux de groupe lors de recherche d'exercices ) mais en contrepartie j'ai des exigences de silence quand j'explique ou corrige quelque chose.
je ne mets quasi jamais de punition, je suis arrivée à instaurer une relation de respect mutuel et maintenant que je suis depuis longtemps dans mon bahut je n'ai pas trop de soucis à régler...Je me remets aussi souvent en question, et les élèves connaissent mes règles, que je répète assez souvent, d'ailleurs.
on dit de moi que je suis gentille, aussi,et dans ton cas comme dans tous, je pense que cette étiquette de "gentille" vient peut etre du fait qu'ils ressentent ta disponibilité, ton implication, l'amour de ton métier...c'est important , ça aussi...
Nous avons chacun notre personnalité, et nous évoluons aussi.
Il faut savoir qui on est, ce qu'on veut et surtout, ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas faire, en fonction de notre tempérament..
J'ai vécu des moments difficiles, à vouloir faire l'autoritaire, et je ne savais pas comment me défaire de certaines situations.
Un élève a bavardé, une fois, très chiant, le gamin, je lui ai mis une punition, qu'il a refusé en bloc, sa mère a contesté. Le chef s'en est mêlé, m'a soutenue, aidé...j'ai pas lâché, mais
ensuite, j'étais mal...mal dans cette classe, mal avec ces gamins...puis je pensais qu'à partir car j'étais enceinte.
Je suis devenue autoritaire, dans le sens où j'ai moi même pris de l'assurance, où je maitrise mon sujet, où je leur autorise qques libertés ( échanges limite travaux de groupe lors de recherche d'exercices ) mais en contrepartie j'ai des exigences de silence quand j'explique ou corrige quelque chose.
je ne mets quasi jamais de punition, je suis arrivée à instaurer une relation de respect mutuel et maintenant que je suis depuis longtemps dans mon bahut je n'ai pas trop de soucis à régler...Je me remets aussi souvent en question, et les élèves connaissent mes règles, que je répète assez souvent, d'ailleurs.
on dit de moi que je suis gentille, aussi,et dans ton cas comme dans tous, je pense que cette étiquette de "gentille" vient peut etre du fait qu'ils ressentent ta disponibilité, ton implication, l'amour de ton métier...c'est important , ça aussi...
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- Classe difficile et prof "trop gentille" (sic)
- stratégie à tenir avec des 3e "trop bons élèves" ?
- Nos évaluations sont "trop systématiques et suspicieuses" !
- Eviter de répéter "être", "avoir", "il y a", "faire", "dire"
- Manuel Valls sur les rythmes scolaires : La réforme est "bonne", mais le cadre réglementaire sera "assoupli"
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