- nad'Expert spécialisé
Je ne sais quelle nouvelle prendre pour la seconde évaluation de mes 4°. Auriez-vous des idées, s'il vous plait ?
Merci d'avance !
Merci d'avance !
- CelebornEsprit sacré
Le Portrait ovale ? C'est court et bien !
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- ArtémisHabitué du forum
L'an dernier, j'avais deux classes de 4e ; j'avais pris pour l'une Qui sait ? de Maupassant en enlevant la partie centrale, et pour l'autre (plus faible) Le Veston ensorcelé de Buzatti, en la tronquant aussi un peu.
- nad'Expert spécialisé
Celeborn a écrit:Le Portrait ovale ? C'est court et bien !
Ce texte est tellement bien qu'il fait déjà l'objet de l'évaluation de ma première classe :lol: Merci Celeborn
- nad'Expert spécialisé
Artémis a écrit:L'an dernier, j'avais deux classes de 4e ; j'avais pris pour l'une Qui sait ? de Maupassant en enlevant la partie centrale, et pour l'autre (plus faible) Le Veston ensorcelé de Buzatti, en la tronquant aussi un peu.
Oui, voilà mon problème : la longueur. Il faut tronquer une partie, et j'ai peur de faire perdre le sens de l'histoire. Mais je crois que je suis bien obligée de faire cela.
Merci Artémis !
- ArtémisHabitué du forum
Si tu veux que je t'envoies les textes (tronqués par mes soins !), donne moi ton mail en mp !
- papillonbleuEsprit éclairé
Théophile Gautier, Le pied de momie (extrait)
Je bus bientôt à pleines gorgées dans la coupe noire du sommeil; pendant une heure ou deux tout resta opaque, l'oubli et le néant m'inondaient de leurs vagues sombres.
Cependant mon obscurité intellectuelle s'éclaira, les songes commencèrent à m'effleurer de leur vol silencieux.
Les yeux de mon âme s'ouvrirent, et je vis ma chambre telle qu'elle était effectivement : j'aurais pu me croire éveillé, mais une vague perception me disait que je dormais et qu'il allait se passer quelque chose de bizarre.
L'odeur de la myrrhe avait augmenté d'intensité, et je sentais un léger mal de tête que j'attribuais fort raisonnablement à quelques verres de vin de Champagne que nous avions bus aux dieux inconnus et à nos succès futurs.
Je regardais dans ma chambre avec un sentiment d'attente que rien ne justifiait; les meubles étaient parfaitement en place, la lampe brûlait sur la console, doucement estampée par la blancheur laiteuse de son globe de cristal dépoli; les aquarelles miroitaient sous leur verre de Bohême; les rideaux pendaient languissamment : tout avait l'air endormi et tranquille.
Cependant, au bout de quelques instants, cet intérieur si calme parut se troubler, les boiseries craquaient furtivement; la bûche enfouie sous la cendre lançait tout à coup un jet de gaz bleu, et les disques des patères semblaient des yeux de métal attentifs comme moi aux choses qui allaient se passer.
Ma vue se porta par hasard vers la table sur laquelle j'avais posé le pied de la princesse Hermonthis.
Au lieu d'être immobile comme il convient à un pied embaumé depuis quatre mille ans, il s'agitait, se contractait et sautillait sur les papiers comme une grenouille effarée : on l'aurait cru en contact avec une pile voltaïque; j'entendais fort distinctement le bruit sec que produisait son petit talon, dur comme un sabot de gazelle.
J'étais assez mécontent de mon acquisition, aimant les serre-papiers sédentaires et trouvant peu naturel de voir les pieds se promener sans jambes, et je commençais à éprouver quelque chose qui ressemblait fort à de la frayeur.
Tout à coup je vis remuer le pli d'un de mes rideaux, et j'entendis un piétinement comme d'une personne qui sauterait à cloche-pied. Je dois avouer que j'eus chaud et froid alternativement; que je sentis un vent inconnu me souffler dans le dos, et que mes cheveux firent sauter, en se redressant, ma coiffure de nuit à deux ou trois pas.
Les rideaux s'entr'ouvrirent, et je vis s'avancer la figure la plus étrange qu'on puisse imaginer.
(il faut ajouter en italiques un résumé de ce qui précède)
Je bus bientôt à pleines gorgées dans la coupe noire du sommeil; pendant une heure ou deux tout resta opaque, l'oubli et le néant m'inondaient de leurs vagues sombres.
Cependant mon obscurité intellectuelle s'éclaira, les songes commencèrent à m'effleurer de leur vol silencieux.
Les yeux de mon âme s'ouvrirent, et je vis ma chambre telle qu'elle était effectivement : j'aurais pu me croire éveillé, mais une vague perception me disait que je dormais et qu'il allait se passer quelque chose de bizarre.
L'odeur de la myrrhe avait augmenté d'intensité, et je sentais un léger mal de tête que j'attribuais fort raisonnablement à quelques verres de vin de Champagne que nous avions bus aux dieux inconnus et à nos succès futurs.
Je regardais dans ma chambre avec un sentiment d'attente que rien ne justifiait; les meubles étaient parfaitement en place, la lampe brûlait sur la console, doucement estampée par la blancheur laiteuse de son globe de cristal dépoli; les aquarelles miroitaient sous leur verre de Bohême; les rideaux pendaient languissamment : tout avait l'air endormi et tranquille.
Cependant, au bout de quelques instants, cet intérieur si calme parut se troubler, les boiseries craquaient furtivement; la bûche enfouie sous la cendre lançait tout à coup un jet de gaz bleu, et les disques des patères semblaient des yeux de métal attentifs comme moi aux choses qui allaient se passer.
Ma vue se porta par hasard vers la table sur laquelle j'avais posé le pied de la princesse Hermonthis.
Au lieu d'être immobile comme il convient à un pied embaumé depuis quatre mille ans, il s'agitait, se contractait et sautillait sur les papiers comme une grenouille effarée : on l'aurait cru en contact avec une pile voltaïque; j'entendais fort distinctement le bruit sec que produisait son petit talon, dur comme un sabot de gazelle.
J'étais assez mécontent de mon acquisition, aimant les serre-papiers sédentaires et trouvant peu naturel de voir les pieds se promener sans jambes, et je commençais à éprouver quelque chose qui ressemblait fort à de la frayeur.
Tout à coup je vis remuer le pli d'un de mes rideaux, et j'entendis un piétinement comme d'une personne qui sauterait à cloche-pied. Je dois avouer que j'eus chaud et froid alternativement; que je sentis un vent inconnu me souffler dans le dos, et que mes cheveux firent sauter, en se redressant, ma coiffure de nuit à deux ou trois pas.
Les rideaux s'entr'ouvrirent, et je vis s'avancer la figure la plus étrange qu'on puisse imaginer.
(il faut ajouter en italiques un résumé de ce qui précède)
- nad'Expert spécialisé
Artémis a écrit:Si tu veux que je t'envoies les textes (tronqués par mes soins !), donne moi ton mail en mp !
Oui, je veux bien. Mon mail est en dessous de mon pseudo. MERCI !
- ArtémisHabitué du forum
Désolée, je n'avais pas vu ! Je t'envoie les deux ; ils sont encore longs car j'avais fait des devoirs de fin de séquence de 2h.
- nad'Expert spécialisé
myfarenier a écrit:Théophile Gautier, Le pied de momie (extrait)
Je bus bientôt à pleines gorgées dans la coupe noire du sommeil; pendant une heure ou deux tout resta opaque, l'oubli et le néant m'inondaient de leurs vagues sombres.
Cependant mon obscurité intellectuelle s'éclaira, les songes commencèrent à m'effleurer de leur vol silencieux.
Les yeux de mon âme s'ouvrirent, et je vis ma chambre telle qu'elle était effectivement : j'aurais pu me croire éveillé, mais une vague perception me disait que je dormais et qu'il allait se passer quelque chose de bizarre.
L'odeur de la myrrhe avait augmenté d'intensité, et je sentais un léger mal de tête que j'attribuais fort raisonnablement à quelques verres de vin de Champagne que nous avions bus aux dieux inconnus et à nos succès futurs.
Je regardais dans ma chambre avec un sentiment d'attente que rien ne justifiait; les meubles étaient parfaitement en place, la lampe brûlait sur la console, doucement estampée par la blancheur laiteuse de son globe de cristal dépoli; les aquarelles miroitaient sous leur verre de Bohême; les rideaux pendaient languissamment : tout avait l'air endormi et tranquille.
Cependant, au bout de quelques instants, cet intérieur si calme parut se troubler, les boiseries craquaient furtivement; la bûche enfouie sous la cendre lançait tout à coup un jet de gaz bleu, et les disques des patères semblaient des yeux de métal attentifs comme moi aux choses qui allaient se passer.
Ma vue se porta par hasard vers la table sur laquelle j'avais posé le pied de la princesse Hermonthis.
Au lieu d'être immobile comme il convient à un pied embaumé depuis quatre mille ans, il s'agitait, se contractait et sautillait sur les papiers comme une grenouille effarée : on l'aurait cru en contact avec une pile voltaïque; j'entendais fort distinctement le bruit sec que produisait son petit talon, dur comme un sabot de gazelle.
J'étais assez mécontent de mon acquisition, aimant les serre-papiers sédentaires et trouvant peu naturel de voir les pieds se promener sans jambes, et je commençais à éprouver quelque chose qui ressemblait fort à de la frayeur.
Tout à coup je vis remuer le pli d'un de mes rideaux, et j'entendis un piétinement comme d'une personne qui sauterait à cloche-pied. Je dois avouer que j'eus chaud et froid alternativement; que je sentis un vent inconnu me souffler dans le dos, et que mes cheveux firent sauter, en se redressant, ma coiffure de nuit à deux ou trois pas.
Les rideaux s'entr'ouvrirent, et je vis s'avancer la figure la plus étrange qu'on puisse imaginer.
(il faut ajouter en italiques un résumé de ce qui précède)
Merci Myfa.
- henrietteMédiateur
Qui tient sur un A4, une des versions de La Peur de Maupassant. Je l'ai dans mon PC si tu veux.
Sinon, en rédac, je donne souvent un extrait d'Omphale de Gautier.
Sinon, en rédac, je donne souvent un extrait d'Omphale de Gautier.
- cathemisNiveau 10
Et la Photographie de Sternberg, c'est vraiment très court.
La main d'écorché de Maupassant aussi.
La main d'écorché de Maupassant aussi.
- nad'Expert spécialisé
henriette a écrit:Qui tient sur un A4, une des versions de La Peur de Maupassant. Je l'ai dans mon PC si tu veux.
Sinon, en rédac, je donne souvent un extrait d'Omphale de Gautier.
Je te remercie pour ta proposition Henriette. J'ai finalement choisi Qui sait ? !
- nad'Expert spécialisé
cathemis a écrit:Et la Photographie de Sternberg, c'est vraiment très court.
La main d'écorché de Maupassant aussi.
J'aime beaucoup la première nouvelle que tu proposes. Nous l'avons analysée en classe.
Merci Cathemis !
- DwarfVénérable
J'ai une version du portrait ovale qui tient sur une feuille (questionnaire compris), mais ce n'est pas un devoir d'évaluation mais un texte de travail. Pour l'évaluation, je leur donne "Le Coeur révélateur" (deux pages, questions comprises).
- henrietteMédiateur
Dwarf, les deux m'intéressent bien :
- nad'Expert spécialisé
Dwarf a écrit:J'ai une version du portrait ovale qui tient sur une feuille (questionnaire compris), mais ce n'est pas un devoir d'évaluation mais un texte de travail. Pour l'évaluation, je leur donne "Le Cœur révélateur" (deux pages, questions comprises).
Comment tu arrives à faire rentrer tout cela en une page ? Moi je suis obligée de le faire sur deux pages, puis de l'imprimer et de le réduire Mais bon ça marche !
Pour le cœur révélateur, nous l'avons aussi étudié en classe Merci !
- DwarfVénérable
Bah, pour le portrait ovale, j'avais photocopié en réduction la version pléiade en paysage, et j'avais même de le place pour les questions.
Pour le Coeur, en revanche, comme il s'agit de mon texte d'évaluation, je prends deux pages, histoire que les petits aient bien la place d'annoter leur texte, qu'ils doivent abondamment citer...
Pour le Coeur, en revanche, comme il s'agit de mon texte d'évaluation, je prends deux pages, histoire que les petits aient bien la place d'annoter leur texte, qu'ils doivent abondamment citer...
- nad'Expert spécialisé
Ah oui voila, tu as fait une réduction
- DwarfVénérable
Ben oui, forcément... Ce qui n'a pas été sans m'enquiquiner cette année puisque j'ai des Déficients Visuels dans l'une de mes deux quatrièmes... Mais bon, le A3 et même le A2, ça du bon dans ces cas là!
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