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- proustinetteNiveau 5
bonjour, je connais quelques ficelles de l'enseignement public, mais je ne sais pas grand chose de mes collègues du privé, alors je vais vous poser les questions que je me pose:
- comment sont-ils formés?
- comment sont-ils recrutés?
- sont-ils inspectés "comme les collègues du public?
- comment peuvent ils se justifier face aux parents (par ex, moi, je dis aux parents non satisfaits de mes choix: "je suis désolée, mais j'applique le PROGRAMME ,je suis payée pour appliquer le programme, ou ce ne sont pas totalement mes choix mais c'est le programme, etc) subissent ils des pressions de la part des parents?
- par ex: une insitutrice peut elle librement apprendre à lire avec la méthode globale alors que ça ne se fait plus comme ça depuis longtemps? la hiérarche la défend elle si les parents ne sont pas d'accord ou se fait elle "remonter les bretelles" si les parents se plaignent?
- un chef d'établissement peut -il, s'il le juge bon, faire faire davantage d'heures de cours (rémunérées évidemment) à ses enseignants si les parents veulent des enseignements plus approfondis que dans le public?
voilà pour une première salve, merci beaucoup à ceux qui me répondront.
- comment sont-ils formés?
- comment sont-ils recrutés?
- sont-ils inspectés "comme les collègues du public?
- comment peuvent ils se justifier face aux parents (par ex, moi, je dis aux parents non satisfaits de mes choix: "je suis désolée, mais j'applique le PROGRAMME ,je suis payée pour appliquer le programme, ou ce ne sont pas totalement mes choix mais c'est le programme, etc) subissent ils des pressions de la part des parents?
- par ex: une insitutrice peut elle librement apprendre à lire avec la méthode globale alors que ça ne se fait plus comme ça depuis longtemps? la hiérarche la défend elle si les parents ne sont pas d'accord ou se fait elle "remonter les bretelles" si les parents se plaignent?
- un chef d'établissement peut -il, s'il le juge bon, faire faire davantage d'heures de cours (rémunérées évidemment) à ses enseignants si les parents veulent des enseignements plus approfondis que dans le public?
voilà pour une première salve, merci beaucoup à ceux qui me répondront.
- WladBanni
J'enseigne dans un lycée privé et je peux répondre à une partie de tes questions, dans l'ordre :
- les professeurs du privé sont des contractuels de l'Etat, nommés sur concours (CAFEP, CAER etc.) ; les épreuves du CAFEP sont les mêmes que celles du CAPES, par exemple, avec le même niveau d'exigence. La différence est que tous les postes à pourvoir ne sont pas automatiquement pourvus ; les salaires ont été alignés tardivement sur ceux du public (et encore) et la retraite ne se calcule pas sur les six derniers mois de travail. Bref, le recrutement est aussi sélectif et les avantages sont moins nombreux, à moins qu'on considère comme un avantage de travailler avec des crucifix dans les salles de classe (crucifix qui ont essentiellement une fonction ornementale sauf cas particulier et rarissime de professeur invitant ses ouailles à la prière avant de débuter l'heure de cours).
- Il y a par ailleurs des inspections comme dans le public
- Les parents d'élèves ont parfois une mentalité clientéliste, spécialement parce qu'ils imaginent que l'écot versé en début d'année sert à payer les professeurs... ce qui n'est évidemment pas le cas, l'argent sert à entretenir ou à rénover les infrastructures intra muros et les professeurs sont assimilés à des fonctionnaires de l'Etat.
- les professeurs du privé sont des contractuels de l'Etat, nommés sur concours (CAFEP, CAER etc.) ; les épreuves du CAFEP sont les mêmes que celles du CAPES, par exemple, avec le même niveau d'exigence. La différence est que tous les postes à pourvoir ne sont pas automatiquement pourvus ; les salaires ont été alignés tardivement sur ceux du public (et encore) et la retraite ne se calcule pas sur les six derniers mois de travail. Bref, le recrutement est aussi sélectif et les avantages sont moins nombreux, à moins qu'on considère comme un avantage de travailler avec des crucifix dans les salles de classe (crucifix qui ont essentiellement une fonction ornementale sauf cas particulier et rarissime de professeur invitant ses ouailles à la prière avant de débuter l'heure de cours).
- Il y a par ailleurs des inspections comme dans le public
- Les parents d'élèves ont parfois une mentalité clientéliste, spécialement parce qu'ils imaginent que l'écot versé en début d'année sert à payer les professeurs... ce qui n'est évidemment pas le cas, l'argent sert à entretenir ou à rénover les infrastructures intra muros et les professeurs sont assimilés à des fonctionnaires de l'Etat.
- lilith888Grand sage
proustinette a écrit:bonjour, je connais quelques ficelles de l'enseignement public, mais je ne sais pas grand chose de mes collègues du privé, alors je vais vous poser les questions que je me pose:
- comment sont-ils formés?
- comment sont-ils recrutés?
- sont-ils inspectés "comme les collègues du public?
- comment peuvent ils se justifier face aux parents (par ex, moi, je dis aux parents non satisfaits de mes choix: "je suis désolée, mais j'applique le PROGRAMME ,je suis payée pour appliquer le programme, ou ce ne sont pas totalement mes choix mais c'est le programme, etc) subissent ils des pressions de la part des parents?
- par ex: une insitutrice peut elle librement apprendre à lire avec la méthode globale alors que ça ne se fait plus comme ça depuis longtemps? la hiérarche la défend elle si les parents ne sont pas d'accord ou se fait elle "remonter les bretelles" si les parents se plaignent?
- un chef d'établissement peut -il, s'il le juge bon, faire faire davantage d'heures de cours (rémunérées évidemment) à ses enseignants si les parents veulent des enseignements plus approfondis que dans le public?
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1/ Mêmes concours, capes et agreg, mêmes dates, mêmes épreuves mais avec un autre nom
2/ Année de stage entre l'IUFM et FORMIRIS (le c** entre deux chaises en somme)
3/ A l'issu de l'année de stage, les listes de postes à pourvoir dans l'académie sont publiés. Pas de système de points ni de TZR. Aux professeurs de rencontrer les chefs d'établissement avec CV + lettre de motivation. La seule chose garantie est un mi-temps (9h payées 9h), dans l'académie la plupart du temps.
C'est le chef qui, ensuite, choisit ses enseignants.
4/ Inspection par les mêmes inspecteurs que ceux du public
5/ Même justifications, applications des programmes nationaux, et même exigences de neutralité et de laïcité durant les heures de cours
6/ La hiérarchie n'a rien à dire sur la liberté pédagogique des enseignants : seul un inspecteur y est abilité
7/ Non, quota d'heures données par le rectorat en début d'année
- proustinetteNiveau 5
merci beaucoup pour la clarté de vos réponses (nb: je ne pensais pas à l'exigence de neutralité et de laïcité" pendant les heures de cours.) je me disais que ça se faisait, mais pas que c'était une exigence.
en tout cas, je serai plus à même de ne pas laisser dire n'importe quoi !
en tout cas, je serai plus à même de ne pas laisser dire n'importe quoi !
- MusyneNiveau 10
lilith888 a écrit:3/ A l'issu de l'année de stage, les listes de postes à pourvoir dans l'académie sont publiés. Pas de système de points ni de TZR. Aux professeurs de rencontrer les chefs d'établissement avec CV + lettre de motivation. La seule chose garantie est un mi-temps (9h payées 9h), dans l'académie la plupart du temps.
C'est le chef qui, ensuite, choisit ses enseignants.
Je corrige un peu le point n°3 :
Nous avons un ordre de priorités, mais sans points. Une commission (la CAE, commission académique de l'emploi) se réunit pour affecter les candidats sur les postes (lauréats de concours, stagiaires, pertes d'heures, demandes de mut', etc.). Les CdE peuvent choisir leurs enseignants dans la mesure où ils sont proposés par la commission de l'emploi, dans la même "case" de priorité. Les enseignants leur sont donc au final imposés par la CAE ; cela est, ceci dit, assez récent.
Concernant la laïcité, les établissements privés proposent aux élèves (dans leur emploi du temps) des heures de pastorale, effectuées souvent par les enseignants bénévolement. Ces heures constituent de plus en plus un enseignement sur la culture religieuse. Nous conservons un aspect catholique aussi du fait que nous proposons aux élèves des temps forts religieux : messe de Noël, de Pâques, actions caritatives, témoignages, etc.
Rien de plus à ajouter au reste, tout a été dit
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Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- lilith888Grand sage
Musyne a écrit:
Concernant la laïcité, les établissements privés proposent aux élèves (dans leur emploi du temps) des heures de pastorale, effectuées souvent par les enseignants bénévolement. Ces heures constituent de plus en plus un enseignement sur la culture religieuse. Nous conservons un aspect catholique aussi du fait que nous proposons aux élèves des temps forts religieux : messe de Noël, de Pâques, actions caritatives, témoignages, etc.
Concernant la laïcité, je parlais pendant les heures de cours. J'ai moi-même une double casquette : prof de français à l'enseignement laïque et bénévole préparant les gamins à la confirmation sur mon temps libre.
Les élèves savent donc que je suis croyante, mais en aucun cas nous n'abordons des questions de croyance en classe, je ne suis pas là pour faire du prosélytisme.
D'ailleurs, j'axe ma séquence sur le 18ème en 4ème autour du problème posé par la religion catholique à cette époque, sans jamais parler de foi, mais bien d'institution.
- fgersNiveau 9
Est-il vrai que le chef d'établissement peut réduire le service d'un enseignant déjà recruté et lui donner, par exemple 15 h payées 15h?
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- MusyneNiveau 10
Nous sommes payés aux heures effectuées : un enseignant effectuant 15H sera payé 15H, s'il en fait 9, il sera payé pour 9, ainsi de suite.
Je comprends mal ce que tu veux dire par "réduire le service d'un enseignant déjà recruté" par contre.
Je comprends mal ce que tu veux dire par "réduire le service d'un enseignant déjà recruté" par contre.
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Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- fgersNiveau 9
Un certifié a un service de 18 h, il est payé quoi qu'il arrive sur cette base dans le public.
Par réduire je pensais à un certifié faisant ses 18 h et à qui le CDE dit "l'an prochain vous aurez 15, 14 h", et non à quelqu'un qui a été recruté à temps partiel. Mais je reconnais que ma formulation n'était pas claire.
J'ai compris, merci.
Par réduire je pensais à un certifié faisant ses 18 h et à qui le CDE dit "l'an prochain vous aurez 15, 14 h", et non à quelqu'un qui a été recruté à temps partiel. Mais je reconnais que ma formulation n'était pas claire.
J'ai compris, merci.
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- FourseasonsGrand sage
Wlad a écrit:J'enseigne dans un lycée privé et je peux répondre à une partie de tes questions, dans l'ordre :
- les professeurs du privé sont des contractuels de l'Etat, nommés sur concours (CAFEP, CAER etc.) ; les épreuves du CAFEP sont les mêmes que celles du CAPES, par exemple, avec le même niveau d'exigence. La différence est que tous les postes à pourvoir ne sont pas automatiquement pourvus ; les salaires ont été alignés tardivement sur ceux du public (et encore) et la retraite ne se calcule pas sur les six derniers mois de travail. Bref, le recrutement est aussi sélectif et les avantages sont moins nombreux, à moins qu'on considère comme un avantage de travailler avec des crucifix dans les salles de classe (crucifix qui ont essentiellement une fonction ornementale sauf cas particulier et rarissime de professeur invitant ses ouailles à la prière avant de débuter l'heure de cours).
- Il y a par ailleurs des inspections comme dans le public
- Les parents d'élèves ont parfois une mentalité clientéliste, spécialement parce qu'ils imaginent que l'écot versé en début d'année sert à payer les professeurs... ce qui n'est évidemment pas le cas, l'argent sert à entretenir ou à rénover les infrastructures intra muros et les professeurs sont assimilés à des fonctionnaires de l'Etat.
Les professeurs du public sont donc des fonctionnaires et les enseignants du privé des assimilés fonctionnaires ? Quelqu'un aurait un document ou un lien qui développerait un peu la réponse à la première question de Proustinette ?
- lilith888Grand sage
fgers a écrit:Est-il vrai que le chef d'établissement peut réduire le service d'un enseignant déjà recruté et lui donner, par exemple 15 h payées 15h?
non, s'il y a 18h, il ne peut pas enlever 3h pour les donner à un autre.
- cristalExpert spécialisé
Wlad a écrit:et la retraite ne se calcule pas sur les six derniers mois de travail.
Qu'en est-il pour le privé?
- totoroMonarque
Le principal avantage du privé en début de carrière, du moins à mes yeux (mais je crois aux yeux de beaucoup), c'est d'être en poste relativement près de chez soi, c'est-à-dire dans les limites du diocèse (= le département, sauf qq exceptions).
- MusyneNiveau 10
fgers a écrit:J'ai compris, merci.
Moi aussi, merci
Sinon pour les enseignants du privé et textes officiels, j'ai trouvé ceci :
http://sitecoles.formiris.org/document/document/0/811
Concernant l'avantage d'être nommé près de chez soi en début de carrière, c'est malheureusement de moins en moins vrai, mais c'est certes, pour l'instant encore, mieux que dans le public. Par contre, il nous est plus difficile de changer d'académie (d'après ce qu'il se dit, si je parviens à muter, je changerais peut-être d'avis ^^).
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Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- xavaudNiveau 8
Le CDE peut réduire le temps de travail. Je suis maitre auxiliaire, j'étais engagée jusqu'à l'année dernière pour un temps complet. Le poste est proposé à chaque mouvement pour 18 h. Sauf que cette année, monsieur a décidé de le partager, il me reste donc un 77%. Je précise que les 33% n'ont pas été attribués à un titulaire.
- WladBanni
xavaud a écrit:Le CDE peut réduire le temps de travail. Je suis maitre auxiliaire, j'étais engagée jusqu'à l'année dernière pour un temps complet. Le poste est proposé à chaque mouvement pour 18 h. Sauf que cette année, monsieur a décidé de le partager, il me reste donc un 77%. Je précise que les 33% n'ont pas été attribués à un titulaire.
C'est un établissement catholique peut-être : alors il s'agit d'humanité, de partage, d'amour des pauvres peut-être, de charité bien entendue etc. Ce n'est tout de même pas un moyen de créer une concurrence ! Impossible.
- lilith888Grand sage
xavaud a écrit:Le CDE peut réduire le temps de travail. Je suis maitre auxiliaire, j'étais engagée jusqu'à l'année dernière pour un temps complet. Le poste est proposé à chaque mouvement pour 18 h. Sauf que cette année, monsieur a décidé de le partager, il me reste donc un 77%. Je précise que les 33% n'ont pas été attribués à un titulaire.
en fait, je parlais pour les titulaires du poste. Le reste, je me doute que ça ne doit pas être rose.
- mel93Grand sage
Une question sans arrière pensée polémique (si je vous jure !), qu'est-ce qui vous a orienté vers le privé ?
Moi, le public s'est imposé parce-que j'y ai fait toute ma scolarité et que c'est en accord avec mon côté républicaine laïcarde, je me retrouve dans les valeurs d'éducation gratuite et laïque. J'ai aussi l'impression qu'on est plus à l'abri dans le public : par rapport à ces histoires d'heures et de recrutement, moins sous pression des chefs et des parents, est-ce que je me trompe ? (ceci n'est ni une question rhétorique, ni une question polémique)
Moi, le public s'est imposé parce-que j'y ai fait toute ma scolarité et que c'est en accord avec mon côté républicaine laïcarde, je me retrouve dans les valeurs d'éducation gratuite et laïque. J'ai aussi l'impression qu'on est plus à l'abri dans le public : par rapport à ces histoires d'heures et de recrutement, moins sous pression des chefs et des parents, est-ce que je me trompe ? (ceci n'est ni une question rhétorique, ni une question polémique)
- lilith888Grand sage
mel93 a écrit:Une question sans arrière pensée polémique (si je vous jure !), qu'est-ce qui vous a orienté vers le privé ?
Moi, le public s'est imposé parce-que j'y ai fait toute ma scolarité et que c'est en accord avec mon côté républicaine laïcarde, je me retrouve dans les valeurs d'éducation gratuite et laïque. J'ai aussi l'impression qu'on est plus à l'abri dans le public : par rapport à ces histoires d'heures et de recrutement, moins sous pression des chefs et des parents, est-ce que je me trompe ? (ceci n'est ni une question rhétorique, ni une question polémique)
Chez nous, aucune pression des chefs et des parents : mon employeur c'est l'Etat et le rectorat, mon juge l'IPR. Point barre.
Sinon, j'ai fais le choix du privé car je suis catholique, je pouvais donc être totalement à l'aise et moi-même dans les établissements (et faire, comme je l'ai dis, de la catéchèse). Je trouve aussi que, en règle générale, la figure du professeur est (un peu) mieux considérée que dans le public.
- mel93Grand sage
Merci Lilith888 pour ta réponse claire et rapide !
C'est quoi de la catéchèse ? J'ai dit plus haut que j'étais une laïcarde, j'ai oublié de préciser une laïcarde inculte !
C'est quoi de la catéchèse ? J'ai dit plus haut que j'étais une laïcarde, j'ai oublié de préciser une laïcarde inculte !
- xavaudNiveau 8
C'est un établissement catholique peut-être : alors il s'agit d'humanité, de partage, d'amour des pauvres peut-être, de charité bien entendue etc. Ce n'est tout de même pas un moyen de créer une concurrence ! Impossible.
Non bien entendu, pas de concurrence, jamais!!! Non, l'enseignement catholique a des valeurs...dont la famille et il s'avère qu'en 2009 je suis devenue maman. Comme dit mon CDE "être maman, ça prend du temps!" donc je n'ai pas eu d'autre choix que d'accepter, ce temps partiel imposé!!!
- Invité14Expert
je suis dans le privé par choix :
- mes parents étaient profs dans le privé
-j'ai fait ma scolarité dans le privé
-à l'époque , le privé avait bonne réputation : des valeurs morales, de la discipline,de la rigueur et des élèves sans problème.
Eh bien ce n'est plus le cas maintenant!
Je suis dans un établissement où il y a un règlement qui n'est pas appliqué et qui n'est pas connu de ma CDE.
-Etant en Bretagne et enseignant les maths, avec mon CAFEP , je restais en Bretagne et je n'étais pas mutée en banlieue.
- mes parents étaient profs dans le privé
-j'ai fait ma scolarité dans le privé
-à l'époque , le privé avait bonne réputation : des valeurs morales, de la discipline,de la rigueur et des élèves sans problème.
Eh bien ce n'est plus le cas maintenant!
Je suis dans un établissement où il y a un règlement qui n'est pas appliqué et qui n'est pas connu de ma CDE.
-Etant en Bretagne et enseignant les maths, avec mon CAFEP , je restais en Bretagne et je n'étais pas mutée en banlieue.
- zabriskieÉrudit
Maintes fois j'ai eu l'occasion d'étaler le conflit interne qui me tiraille depuis quelques mois que je suis (presque) titulaire dans le privé, mais je ne peux pas m'empêcher de m'y coller à nouveau.
Pour moi le PUBLIC était une évidence : j'y ai fait toute ma scolarité, ma mère y était prof, et je voulais travailler dans le service public, ce avant même de faire le choix d'être prof.
J'ai passé 4 fois le CAPES de philo ; durant la 3è année, l'inspecteur d'académie m'a appelée chez moi pour prendre un poste de philo dans un lycée privé. J'ai failli refuser (le privé, pouahh !). Puis je me suis dit que c'était trop bête de passer à côté d'une expérience d'enseignement. Puis j'avais un boulot de merde, alors j'ai accepté.
Après le 3è échec au CAPES de philo, j'avais l'ancienneté suffisante pour passer l'interne de Lettres - en philo, il est fermé. Et là, je n'ai pas eu d'autre choix que de le passer dans le privé, soit de passer le CAER, puisque c'est le lieu où l'on est en poste qui décide de cela.
Ca a été une terrible décision, et aujourd'hui encore, un an après avoir été reçue, j'espère ne pas regretter cruellement ce choix ; je pense même à repasser un concours pour regagner l'enseignement public.
Voilà, je m'étale, mais je tiens vraiment à ce qu'il soit bien clair que tous les profs de l'enseignement privé n'ont pas réellement fait le choix du privé. Je rencontre très fréquemment des personnes dans mon cas, et c'est très dommageable, y compris pour l'enseignement privé !
Et qu'on ne vienne pas me dire que l'on a toujours le choix. On va là où les portes s'ouvrent quand on a besoin de bosser.
Pour moi le PUBLIC était une évidence : j'y ai fait toute ma scolarité, ma mère y était prof, et je voulais travailler dans le service public, ce avant même de faire le choix d'être prof.
J'ai passé 4 fois le CAPES de philo ; durant la 3è année, l'inspecteur d'académie m'a appelée chez moi pour prendre un poste de philo dans un lycée privé. J'ai failli refuser (le privé, pouahh !). Puis je me suis dit que c'était trop bête de passer à côté d'une expérience d'enseignement. Puis j'avais un boulot de merde, alors j'ai accepté.
Après le 3è échec au CAPES de philo, j'avais l'ancienneté suffisante pour passer l'interne de Lettres - en philo, il est fermé. Et là, je n'ai pas eu d'autre choix que de le passer dans le privé, soit de passer le CAER, puisque c'est le lieu où l'on est en poste qui décide de cela.
Ca a été une terrible décision, et aujourd'hui encore, un an après avoir été reçue, j'espère ne pas regretter cruellement ce choix ; je pense même à repasser un concours pour regagner l'enseignement public.
Voilà, je m'étale, mais je tiens vraiment à ce qu'il soit bien clair que tous les profs de l'enseignement privé n'ont pas réellement fait le choix du privé. Je rencontre très fréquemment des personnes dans mon cas, et c'est très dommageable, y compris pour l'enseignement privé !
Et qu'on ne vienne pas me dire que l'on a toujours le choix. On va là où les portes s'ouvrent quand on a besoin de bosser.
- xavaudNiveau 8
julie3 a écrit:Mais qui a eu les heures qu'on t'a retirées?
Un collègue qui n'enseigne pas le français habituellement!
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- Education : le privé de plus en plus prisé:les réformes de la gauche ont-elles fait le jeu du privé? (Le Monde)
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
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