- PasseroseNeoprof expérimenté
La question est dans le titre. Je démarre le fabliau maintenant pour une courte séquence avant Noël. Il y a matière à trouver des textes (j'aime bien Estula, notamment), mais je me demande si j'ai bien fait de désolidariser le fabliau de la séquence sur le roman de Renart... Comment procédez-vous ?
- alinetteNeoprof expérimenté
Oui je l'ai fait une fois mais pas satisfaite. Maintenant je fais une séquence qui s'appelle rire et se moquer au Moyen-Age. J'englobe les fabliaux, Renart.
- SteredDoyen
Moi je fais les fabliaux dans une séquence complète et Renart ensuite. Ça passe bien
- PasseroseNeoprof expérimenté
C'est ce que je me disais, que cela risquait de faire double emploi avec Renart. En même temps, ce sera une courte séquence.
- Invité24Vénérable
je fais toujours une sequence entière sur les fabliaux!
environs 7 8 séances... dont une d'écriture
environs 7 8 séances... dont une d'écriture
- AnguaGrand sage
Je commence toujours par une séquence sur fabliaux en 5e. J'avoue que j'adore et en général ça passe plutôt bien! J'en profite pour revoir le récit et (re)poser des bases en grammaire.
- alinetteNeoprof expérimenté
Bon j'avoue que ça vient aussi de moi. Ces textes ne sont pas trop ma tasse de thé.
- frimoussette77Guide spirituel
oui je faisais transposer des fabliaux en farce.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Ah oui ! Avant je faisais ça, avec le livre de l'école des loisirs. Estula en pièce de théâtre, ça marchait super bien, ou Le Vilain mire. Mais comme maintenant je fais la Farce de Maître Pathelin, je ne m'en sers plus. Dommage.
- klaraNiveau 5
Je suis en train de le faire, avec une classe de 5ème plutôt faible, et ça marche super bien! J'ai deux objectifs: le fabliau et le dialogue. Du coup on voit rapidement le comique et on y reviendra plus tard dans l'année. Tant pis si ça fait un peu redite, il vaut mieux revoir des éléments plusieurs fois, les élèves s'en souviennent mieux ensuite.
- clmangenotNiveau 1
J'ai commencé cette année avec le fabliau. Cela m'a permis de revoir les caractéristiques du récit et les bases en grammaire.
- sandGuide spirituel
La dernière fois que j'ai eu des 5èmes, j'ai fait trois séquences successives : les fabliaux (rappels sur le récit - les ressorts comiques) - Yvain (le récit de chevalerie - la description) - Renart (le dialogue - la parodie)
- V.MarchaisEmpereur
C'est une très bonne idée d'associer le travail sur les fabliaux et celui sur la farce. D'abord parce qu'on n'a pas le temps de consacrer une séquence à chaque genre médiéval (qui pourtant le mériterait). Et puis, Renart n'est déjà plus un fabliau, même si certains épisodes empruntent à ce fonds. Et puis cette oeuvre est si riche, c'est dommage de ne pas la faire en OI, ou du moins en lecture suivie.
Farces et fabliaux puisent aux mêmes sources - bien des auteurs, comme Jean Bodel, se sont d'ailleurs illustrés dans les deux genres - utilisent les mêmes ressorts (satire, comique burlesque), les mêmes motifs (le mari trompé, le marchand cupide, le prêtre imbécile) ; les esthétiques sont très proches :intrigue simple, personnages réduits et assez archétypiques, motif structurant du retournement de situation et morale clairement énoncée (cette dimension morale disparaît avec Renart : gare aux rapprochements purement formels qui feraient passer à côté de l'enjeu de l'oeuvre). Par ailleurs, les conditions de diffusion, sur lesquelles il est intéressant de réfléchir avec les élèves, expliquent en partie cette parenté des deux genres : les jongleurs qui racontaient les fabliaux n'hésitaient pas, pour capter l'attention du public, à mimer les personnage ; ils travaillaient parfois par deux en se donnant la réplique : la filiation avec le théâtre est évidente.
Aussi, pour le travail d'écriture, la transposition d'un genre à l'autre marche très bien. C'est d'ailleurs ce que faisaient les auteurs médiévaux, qui transposaient volontiers d'un genre à l'autre.
Farces et fabliaux puisent aux mêmes sources - bien des auteurs, comme Jean Bodel, se sont d'ailleurs illustrés dans les deux genres - utilisent les mêmes ressorts (satire, comique burlesque), les mêmes motifs (le mari trompé, le marchand cupide, le prêtre imbécile) ; les esthétiques sont très proches :intrigue simple, personnages réduits et assez archétypiques, motif structurant du retournement de situation et morale clairement énoncée (cette dimension morale disparaît avec Renart : gare aux rapprochements purement formels qui feraient passer à côté de l'enjeu de l'oeuvre). Par ailleurs, les conditions de diffusion, sur lesquelles il est intéressant de réfléchir avec les élèves, expliquent en partie cette parenté des deux genres : les jongleurs qui racontaient les fabliaux n'hésitaient pas, pour capter l'attention du public, à mimer les personnage ; ils travaillaient parfois par deux en se donnant la réplique : la filiation avec le théâtre est évidente.
Aussi, pour le travail d'écriture, la transposition d'un genre à l'autre marche très bien. C'est d'ailleurs ce que faisaient les auteurs médiévaux, qui transposaient volontiers d'un genre à l'autre.
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