- MaissaHabitué du forum
Un article intéressant à lire ici :
http://www.creteil.snes.edu/spip.php?article2251
Et ceci :
"Une constante se dégage avec des
difficultés pour comprendre, analyser et interpréter un texte. Plus
précisément les élèves ont des difficultés pour :
L’identification des substituts
Se situer dans le temps et dans l’espace
La construction d’une chaine référentielle
La connection logique"
Etonnant... Comment peut-on réduire les difficultés des élèves aux "substituts" ?
Ce n'est pas la première fois que j'entends cela (et c'est même repris désormais par certains chefs d'établissement). Je ne sais pas ce que vous en pensez....
http://www.creteil.snes.edu/spip.php?article2251
Et ceci :
"Une constante se dégage avec des
difficultés pour comprendre, analyser et interpréter un texte. Plus
précisément les élèves ont des difficultés pour :
L’identification des substituts
Se situer dans le temps et dans l’espace
La construction d’une chaine référentielle
La connection logique"
Etonnant... Comment peut-on réduire les difficultés des élèves aux "substituts" ?
Ce n'est pas la première fois que j'entends cela (et c'est même repris désormais par certains chefs d'établissement). Je ne sais pas ce que vous en pensez....
- AmaliahEmpereur
Ce que tu cites ne réduit pas les difficultés en lecture à l'identification des substituts puisque ce critère est suivi d'autres.
Je ne trouve pas ça étonnant, les élèves mauvais lecteurs sont souvent bloqués parce qu'ils ne comprennent plus qui est qui effectivement.
Je ne trouve pas ça étonnant, les élèves mauvais lecteurs sont souvent bloqués parce qu'ils ne comprennent plus qui est qui effectivement.
- doctor whoDoyen
Ce qui me frappe, c'est la tendance à fragmenter les difficultés, en opposant par exemple la compréhension d'un texte à l'oral et sa "restitution" à l'écrit.
Dans le même ordre d'idée, cette illusion qu'il y a à diagnostiquer des lacunes sur des points aussi précis que les "substituts", et naturellement à proposer dans la ligne qui suit des "remédiations" ciblées.
A mon avis, en matière d'éducation, tout se tient. Le gamin qui a des problèmes avec les "substituts" (pourquoi ne pas dire "pronoms", comme tout le monde) aura aussi des problèmes ailleurs. Et ce n'est pas une séance d'AI ou même un PPRE qui règlera le problème.
Dans le même ordre d'idée, cette illusion qu'il y a à diagnostiquer des lacunes sur des points aussi précis que les "substituts", et naturellement à proposer dans la ligne qui suit des "remédiations" ciblées.
A mon avis, en matière d'éducation, tout se tient. Le gamin qui a des problèmes avec les "substituts" (pourquoi ne pas dire "pronoms", comme tout le monde) aura aussi des problèmes ailleurs. Et ce n'est pas une séance d'AI ou même un PPRE qui règlera le problème.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- AmaliahEmpereur
Pourquoi dire seulement pronoms alors que les substituts ne sont pas forcément des pronoms?
- doctor whoDoyen
Oui, j'y ai réfléchi après.
Mais un bon cours de grammaire bien cohérent sur les pronoms, des exercices fréquents de rédaction, bien calibrés, avec interdiction des répétitions, une acquisition progressive d'un maximum de vocabulaire, et ce dès les petites classes de primaire, voilà ce qu'il faudrait vraiment pour qu'un élève arrive à maîtriser la pratique des "substituts".
Mais un bon cours de grammaire bien cohérent sur les pronoms, des exercices fréquents de rédaction, bien calibrés, avec interdiction des répétitions, une acquisition progressive d'un maximum de vocabulaire, et ce dès les petites classes de primaire, voilà ce qu'il faudrait vraiment pour qu'un élève arrive à maîtriser la pratique des "substituts".
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- MaissaHabitué du forum
C@ro a écrit:Ce que tu cites ne réduit pas les difficultés en lecture à l'identification des substituts puisque ce critère est suivi d'autres.
Je ne trouve pas ça étonnant, les élèves mauvais lecteurs sont souvent bloqués parce qu'ils ne comprennent plus qui est qui effectivement.
Je trouve très réducteur ce qui est indiqué (d'où le mot "substituts" que je cite).
L'article évoque, à juste titre, la culture mais pourquoi ne pas relier les difficultés aux lacunes grammaticales (et je parle de la grammaire de la phrase) ?
Exemple : un élève qui lit une phrase "Au milieu du champ coule une rivière" et qui comprend que c'est le champ qui coule....
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