- AponieNiveau 6
Bonjour à tous,
Le titre est sans doute assez intrigant. Je l'explique : j'enseigne dans le réseau de l'AEFE (où mon contrat n'expire que dans 5 ans) et où je me considère comme privilégié avec un salaire gonflé par la prime d'éloignement. Par ailleurs, j'aurai achevé d'ici un ou deux ans une thèse, et envisage de poursuivre dans le supérieur, en France ou dans le pays dans lequel je vis, où les salaires sont là encore avantageux dans le supérieur.
Toute la question est donc de savoir s'il vaut la peine que je candidate pour un poste d'ATER (perdant près de la moitié de mon salaire actuel), pour obtenir une première expérience universitaire, renonçant de ce fait à mon salaire de détaché ? Je suis en effet séduit par l'idée d'obtenir cette première expérience en France (dans l'hypothèse où aucun post-doc ne serait disponible dans mon pays d'affectation), mais il va sans dire que je ne suis pas sûr, disons, que le jeu en vaille la chandelle. Le discours porté sur l'Université en France m'incline en effet à "jouer la carte" de l'internationalisation, et donc à ne pas forcément opter pour la voie du poste d'ATER.
Certains se sont-ils retrouvés dans un cas similaire ?
Un grand merci d'avance pour vos conseils !
Le titre est sans doute assez intrigant. Je l'explique : j'enseigne dans le réseau de l'AEFE (où mon contrat n'expire que dans 5 ans) et où je me considère comme privilégié avec un salaire gonflé par la prime d'éloignement. Par ailleurs, j'aurai achevé d'ici un ou deux ans une thèse, et envisage de poursuivre dans le supérieur, en France ou dans le pays dans lequel je vis, où les salaires sont là encore avantageux dans le supérieur.
Toute la question est donc de savoir s'il vaut la peine que je candidate pour un poste d'ATER (perdant près de la moitié de mon salaire actuel), pour obtenir une première expérience universitaire, renonçant de ce fait à mon salaire de détaché ? Je suis en effet séduit par l'idée d'obtenir cette première expérience en France (dans l'hypothèse où aucun post-doc ne serait disponible dans mon pays d'affectation), mais il va sans dire que je ne suis pas sûr, disons, que le jeu en vaille la chandelle. Le discours porté sur l'Université en France m'incline en effet à "jouer la carte" de l'internationalisation, et donc à ne pas forcément opter pour la voie du poste d'ATER.
Certains se sont-ils retrouvés dans un cas similaire ?
Un grand merci d'avance pour vos conseils !
- MathadorEmpereur
La situation de la recherche publique en France n'envoie effectivement pas du rêve, j'ai déserté le milieu il y a déjà 10 ans…
Sinon, si tu es prêt à gagner moins, est-il envisageable que lâches les HS, voire que tu passes à temps partiel ? (je ne connais pas le milieu AEFE)
L'avantage serait que tu aurais plus de temps pour tes travaux de recherche et/ou pour enseigner dans les universités proches de ton lycée, tout en gardant ton poste actuel.
Sinon, si tu es prêt à gagner moins, est-il envisageable que lâches les HS, voire que tu passes à temps partiel ? (je ne connais pas le milieu AEFE)
L'avantage serait que tu aurais plus de temps pour tes travaux de recherche et/ou pour enseigner dans les universités proches de ton lycée, tout en gardant ton poste actuel.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Pierre23Je viens de m'inscrire !
Tu peux aussi éventuellement postuler sur un poste de PRCE/PRAG à la rentrée prochaine (1ère vague, par exemple), si tu enseignes une discipline du secondaire et que tu es titulaire.
- IridianeFidèle du forum
Aponie a écrit:Bonjour à tous,
Le titre est sans doute assez intrigant. Je l'explique : j'enseigne dans le réseau de l'AEFE (où mon contrat n'expire que dans 5 ans) et où je me considère comme privilégié avec un salaire gonflé par la prime d'éloignement. Par ailleurs, j'aurai achevé d'ici un ou deux ans une thèse, et envisage de poursuivre dans le supérieur, en France ou dans le pays dans lequel je vis, où les salaires sont là encore avantageux dans le supérieur.
Toute la question est donc de savoir s'il vaut la peine que je candidate pour un poste d'ATER (perdant près de la moitié de mon salaire actuel), pour obtenir une première expérience universitaire, renonçant de ce fait à mon salaire de détaché ? Je suis en effet séduit par l'idée d'obtenir cette première expérience en France (dans l'hypothèse où aucun post-doc ne serait disponible dans mon pays d'affectation), mais il va sans dire que je ne suis pas sûr, disons, que le jeu en vaille la chandelle. Le discours porté sur l'Université en France m'incline en effet à "jouer la carte" de l'internationalisation, et donc à ne pas forcément opter pour la voie du poste d'ATER.
Certains se sont-ils retrouvés dans un cas similaire ?
Un grand merci d'avance pour vos conseils !
Sans expérience universitaire en France, tu n’as aucune chance d’y obtenir un poste de titulaire, et avec un seul ATER, c’est très peu probable. À ta place, je miserais tout sur le pays dans lequel tu es, surtout si la situation y est plus favorable.
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