- Werther66Je viens de m'inscrire !
Bonsoir à toutes et tous,
Après quelques réflexions, je me suis résolu à écrire ce topic afin de recueillir vos avis ; brève mise en situation :
J’ai 20 ans, je suis en troisième année d’une licence en lettres modernes (donc à la fin de mon diplôme), et très rapidement dans mon cursus, je me suis intéressé aux métiers de l’enseignement. Ce faisant, le chemin le plus naturel reste pour moi de suivre un master de lettres ou un master MEEF, puis de concourir au CAPES.
Cela étant dit, depuis quelques semaines, à l’approche de l’obtention de ma licence, j’étudie la possibilité de m’inscrire en master l’année prochaine, en commençant ce diplôme par une année de césure durant laquelle je serais enseignant contractuel de lettres modernes. Ce projet est selon moi envisageable, à deux éléments près qui me freinent et sur lesquels je vous sollicite :
- Premièrement, je me pose la question de l’âge ; Bien que titulaire d’une licence, est-ce qu’il est vraiment possible d’être enseignant à 20 ans ? De mon côté, je me sens prêt à enseigner et à être face à des élèves.
- En second, l’élément qui me freine est mon diplôme d’origine. Certes, j’ai sauté une classe (CM2), ce qui explique que je suis en troisième année de licence à seulement 20 ans, mais pour tout un tas de raisons après mes années de collège, j’ai suivi un baccalauréat mention électrotechnique (le diplôme pour être électricien). Après mon bac, j’ai fait le choix de m’orienter vers l’université et les lettres modernes. Rapidement, j’ai pris conscience du retard en français que j’avais accumulé au lycée, mais cela ne m’a pas empêché de réussir mes semestres : j’obtiens de bonnes notes, je me plais dans les enseignements académiques de la licence et je suis un élément moteur dans ma promotion. Pour autant, est-il envisageable d’être enseignant dans un lycée général, alors qu’il y a trois ans, j’étais élève dans un lycée professionnel ? Je n’ai jamais vu un cas ou une question similaire sur un autre forum, ni même auprès des enseignants que je fréquente, ce qui conforte d’autant plus mon interrogation.
Face à ces deux questions qui habillent mon futur d’un doute que j'aimerais lever, je vous remercie toutes et tous pour vos réponses éventuelles.
Après quelques réflexions, je me suis résolu à écrire ce topic afin de recueillir vos avis ; brève mise en situation :
J’ai 20 ans, je suis en troisième année d’une licence en lettres modernes (donc à la fin de mon diplôme), et très rapidement dans mon cursus, je me suis intéressé aux métiers de l’enseignement. Ce faisant, le chemin le plus naturel reste pour moi de suivre un master de lettres ou un master MEEF, puis de concourir au CAPES.
Cela étant dit, depuis quelques semaines, à l’approche de l’obtention de ma licence, j’étudie la possibilité de m’inscrire en master l’année prochaine, en commençant ce diplôme par une année de césure durant laquelle je serais enseignant contractuel de lettres modernes. Ce projet est selon moi envisageable, à deux éléments près qui me freinent et sur lesquels je vous sollicite :
- Premièrement, je me pose la question de l’âge ; Bien que titulaire d’une licence, est-ce qu’il est vraiment possible d’être enseignant à 20 ans ? De mon côté, je me sens prêt à enseigner et à être face à des élèves.
- En second, l’élément qui me freine est mon diplôme d’origine. Certes, j’ai sauté une classe (CM2), ce qui explique que je suis en troisième année de licence à seulement 20 ans, mais pour tout un tas de raisons après mes années de collège, j’ai suivi un baccalauréat mention électrotechnique (le diplôme pour être électricien). Après mon bac, j’ai fait le choix de m’orienter vers l’université et les lettres modernes. Rapidement, j’ai pris conscience du retard en français que j’avais accumulé au lycée, mais cela ne m’a pas empêché de réussir mes semestres : j’obtiens de bonnes notes, je me plais dans les enseignements académiques de la licence et je suis un élément moteur dans ma promotion. Pour autant, est-il envisageable d’être enseignant dans un lycée général, alors qu’il y a trois ans, j’étais élève dans un lycée professionnel ? Je n’ai jamais vu un cas ou une question similaire sur un autre forum, ni même auprès des enseignants que je fréquente, ce qui conforte d’autant plus mon interrogation.
Face à ces deux questions qui habillent mon futur d’un doute que j'aimerais lever, je vous remercie toutes et tous pour vos réponses éventuelles.
- MathadorEmpereur
Oui c'est possible. Pour le caractère raisonnable ou non, cela dépend de ta maturité plus que de ton âge physique lui-même.Werther66 a écrit:- Premièrement, je me pose la question de l’âge ; Bien que titulaire d’une licence, est-ce qu’il est vraiment possible d’être enseignant à 20 ans ? De mon côté, je me sens prêt à enseigner et à être face à des élèves.
Ça dépend, te sens-tu capable d'expliquer comme faire une dissertation ou un commentaire de texte à ces lycéens ?Werther66 a écrit:- En second, l’élément qui me freine est mon diplôme d’origine. Certes, j’ai sauté une classe (CM2), ce qui explique que je suis en troisième année de licence à seulement 20 ans, mais pour tout un tas de raisons après mes années de collège, j’ai suivi un baccalauréat mention électrotechnique (le diplôme pour être électricien). Après mon bac, j’ai fait le choix de m’orienter vers l’université et les lettres modernes. Rapidement, j’ai pris conscience du retard en français que j’avais accumulé au lycée, mais cela ne m’a pas empêché de réussir mes semestres : j’obtiens de bonnes notes, je me plais dans les enseignements académiques de la licence et je suis un élément moteur dans ma promotion. Pour autant, est-il envisageable d’être enseignant dans un lycée général, alors qu’il y a trois ans, j’étais élève dans un lycée professionnel ? Je n’ai jamais vu un cas ou une question similaire sur un autre forum, ni même auprès des enseignants que je fréquente, ce qui conforte d’autant plus mon interrogation.
Ou encore la grammaire formelle ? (tu sembles la maîtriser, mais l'expliquer est une autre affaire)
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Werther66Je viens de m'inscrire !
De ce point de vue, je pense que ça devrait allerMathador a écrit: Oui c'est possible. Pour le caractère raisonnable ou non, cela dépend de ta maturité plus que de ton âge physique lui-même.
Je ne suis pas naïf, avec une simple licence je pense qu'il n'y a pas de miracle et que le métier d'enseignant nécessite une véritable formation, mais je suis assez à l'aise avec les exercices académiques (commentaire ou dissertation), et dans le cadre de mes engagements je suis régulièrement amené à parler dans un format "classe", donc je ne vois pas pourquoi certains pourraient être de bons contractuels et non moi.Mathador a écrit: Ça dépend, te sens-tu capable d'expliquer comme faire une dissertation ou un commentaire de texte à ces lycéens ?
Ou encore la grammaire formelle ? (tu sembles la maîtriser, mais l'expliquer est une autre affaire)
- JennyMédiateur
Le baccalauréat a peu d’importance, c’est ta licence qui compte. Joli parcours.
- SallustiusNiveau 9
J'ai commencé à vingt ans, en lycée, pour mon stage. Pas de souci avec les élèves, quelques remarques des parents mais qui se sont vite arrêtées après les premières semaines. J'ai eu des difficultés avec quelques enseignants mais rien d'insurmontable. J'ai seulement trouvé étrange d'avoir des élèves presque de mon âge en classe mais c'est tout à fait possible de gérer cela et tu n'es pas le seul.
- HansNiveau 7
Si tu te retrouves en BTS en culture générale, les étudiants auront ton âge.
Est ce que tu fais jeune ou plutôt trente ans (barbe) ?
Il faudra ne pas avoir de BTS, étudiant fainéant dans les matières du tronc commun, issu du lycée pro ou le français a tjs été vécu comme une souffrance. Tu auras des "ennemis" face à toi.
Vraiment pas agréable pour commencer comme contractuel.
Je crois que désormais il y a des stages dans le master MEEF, une collègue de français a une stagiaire pendant 2 ans, elle assiste et elle a fait une séquence en fin d année (sous la supervision de l enseignante titulaire).
Cela pourrait être un compromis.
Pour la question du bac, on s en fiche. C est ton diplôme universitaire qui compte.
J ai un collège de sti qui a fait bac pro, BTS, licence pro, école d ingénieur puis capet.
Est ce que tu fais jeune ou plutôt trente ans (barbe) ?
Il faudra ne pas avoir de BTS, étudiant fainéant dans les matières du tronc commun, issu du lycée pro ou le français a tjs été vécu comme une souffrance. Tu auras des "ennemis" face à toi.
Vraiment pas agréable pour commencer comme contractuel.
Je crois que désormais il y a des stages dans le master MEEF, une collègue de français a une stagiaire pendant 2 ans, elle assiste et elle a fait une séquence en fin d année (sous la supervision de l enseignante titulaire).
Cela pourrait être un compromis.
Pour la question du bac, on s en fiche. C est ton diplôme universitaire qui compte.
J ai un collège de sti qui a fait bac pro, BTS, licence pro, école d ingénieur puis capet.
- JennyMédiateur
Pour le MEEF, ça va changer. Il faut attendre les textes.
- scot69Modérateur
Je pense que c'est une bonne idée, tu verras ainsi si tu es ou non fait pour le métier, avant de te lancer dans la préparation du concours.
Tu sembles avoir de bonne prédispositions à l'adaptabilité, ce qui devrait beaucoup t'aider.
Par contre, habille-toi assez formel, vouvoie les élèves et ne révèle jamais ton âge (ou alors mens!).
Tu sembles avoir de bonne prédispositions à l'adaptabilité, ce qui devrait beaucoup t'aider.
Par contre, habille-toi assez formel, vouvoie les élèves et ne révèle jamais ton âge (ou alors mens!).
- JacqGuide spirituel
L'âge.
Il y a d'autres enseignants qui, brillants dans leurs études, ont commencé à enseigner assez tôt. Serais-tu plus "apte" à 22-23 qu'à 20 ans ?
La perception de notre âge par les élèves est très variable. Lors de ma première année les élèves m'ont demandé qu'elle âge j'avais et j'ai répondu : "d'après-vous ?". Pour les uns j'avais 22 ans, pour les autres 40 et j'ai même eu un "50" (j'avais 28 ans).
Le physique peut jouer (joue) mais c'est la posture et la distance mise avec les élèves qui importent (et ta posture dans la vie privée, disons qu'il faut éviter d'aller faire la java dans les mêmes bars et les mêmes boites que tes élèves, surtout en "local"). Il y a quelques années j'ai failli virer une collègue contractuelle (ce n'est pas le statut qui importe, mais parce qu'en contractuelle elle est arrivée en cours d'année sans nous être présentée) de la salle des prof où elle se promenait car je l'avais prise pour une élève. Et franchement, au milieu de ses élèves, on lui donnait le même âge.
Mais, cette année, je tente un peu d'aiguiller un "jeune" (la jeunesse est relative) contractuel qui n'arrive pas à se démarquer d'une posture ado-estutiantine alors qu'il a 26 ou 28 ans (je ne sais plus).
Donc, l'âge peut-être un problème, mais c'est ta posture qui importe.
Des collègues évoquaient la difficulté, éventuellement, en BTS, de se retrouver avec des élèves aussi âgés. Oui. Mais il y a aussi le collège et là l'écart d'âge serait totalement différent.
Pour ton parcours, félicitations ! Tu as visiblement fait un petit détour dans la linéarité de ton parcours scolaire. C'est parfois à cela que servent le LP et le Techno. J'ai fait un petit détour par le bac G3 (cela date, donc, STMG) avant d'entrer en fac d'histoire. C'est certain que la première année j'avais un bon retard en histoire contemporaine, mais quand on aime on rattrape. A priori c'est ce que tu as fait. Il est clair qu'il y a un abîme entre ce que j'ai fait en français en Bac G3 il y a plus de 30 ans et ce que tu as eu comme cours en terminale pro il y a trois ans (je suis enseignant en lettres-histoire en LP, donc je connais le niveau) mais il semble que tu réussisses en licence... donc ? Si tu es passionné de littérature tu rattraperas (si tu ne l'as pas déjà fait en dehors même de tes cours de fac) tes trois années de français manquées au lycée général (les lectures en moins, quand je vois le programme de LP).
La seule chose qui m'ennuierait (m'inquiéterait plutôt, dans MON cas, fac d'histoire et pas de lettres) c'est l'enseignement au collège car là on apprend encore à lire et écrire (au lycée général, techno ou pro, ce n'est plus la même pédagogie).
Comme indiqué, attendre les textes.
Et de nouveau, félicitations pour ton parcours.
Un élève de LP qui semble bien réussir en licence de lettres, cela n'est pas courant (il suffit de constater le taux d'échec des élèves de LP dans le supérieur).
Tu ne perds rien à essayer.
Il y a d'autres enseignants qui, brillants dans leurs études, ont commencé à enseigner assez tôt. Serais-tu plus "apte" à 22-23 qu'à 20 ans ?
La perception de notre âge par les élèves est très variable. Lors de ma première année les élèves m'ont demandé qu'elle âge j'avais et j'ai répondu : "d'après-vous ?". Pour les uns j'avais 22 ans, pour les autres 40 et j'ai même eu un "50" (j'avais 28 ans).
Le physique peut jouer (joue) mais c'est la posture et la distance mise avec les élèves qui importent (et ta posture dans la vie privée, disons qu'il faut éviter d'aller faire la java dans les mêmes bars et les mêmes boites que tes élèves, surtout en "local"). Il y a quelques années j'ai failli virer une collègue contractuelle (ce n'est pas le statut qui importe, mais parce qu'en contractuelle elle est arrivée en cours d'année sans nous être présentée) de la salle des prof où elle se promenait car je l'avais prise pour une élève. Et franchement, au milieu de ses élèves, on lui donnait le même âge.
Mais, cette année, je tente un peu d'aiguiller un "jeune" (la jeunesse est relative) contractuel qui n'arrive pas à se démarquer d'une posture ado-estutiantine alors qu'il a 26 ou 28 ans (je ne sais plus).
Donc, l'âge peut-être un problème, mais c'est ta posture qui importe.
Des collègues évoquaient la difficulté, éventuellement, en BTS, de se retrouver avec des élèves aussi âgés. Oui. Mais il y a aussi le collège et là l'écart d'âge serait totalement différent.
Pour ton parcours, félicitations ! Tu as visiblement fait un petit détour dans la linéarité de ton parcours scolaire. C'est parfois à cela que servent le LP et le Techno. J'ai fait un petit détour par le bac G3 (cela date, donc, STMG) avant d'entrer en fac d'histoire. C'est certain que la première année j'avais un bon retard en histoire contemporaine, mais quand on aime on rattrape. A priori c'est ce que tu as fait. Il est clair qu'il y a un abîme entre ce que j'ai fait en français en Bac G3 il y a plus de 30 ans et ce que tu as eu comme cours en terminale pro il y a trois ans (je suis enseignant en lettres-histoire en LP, donc je connais le niveau) mais il semble que tu réussisses en licence... donc ? Si tu es passionné de littérature tu rattraperas (si tu ne l'as pas déjà fait en dehors même de tes cours de fac) tes trois années de français manquées au lycée général (les lectures en moins, quand je vois le programme de LP).
La seule chose qui m'ennuierait (m'inquiéterait plutôt, dans MON cas, fac d'histoire et pas de lettres) c'est l'enseignement au collège car là on apprend encore à lire et écrire (au lycée général, techno ou pro, ce n'est plus la même pédagogie).
Comme indiqué, attendre les textes.
Et de nouveau, félicitations pour ton parcours.
Un élève de LP qui semble bien réussir en licence de lettres, cela n'est pas courant (il suffit de constater le taux d'échec des élèves de LP dans le supérieur).
Tu ne perds rien à essayer.
- JacqGuide spirituel
Hans a écrit:Si tu te retrouves en BTS en culture générale, les étudiants auront ton âge.
Est ce que tu fais jeune ou plutôt trente ans (barbe) ?
Il faudra ne pas avoir de BTS, étudiant fainéant dans les matières du tronc commun, issu du lycée pro ou le français a tjs été vécu comme une souffrance. Tu auras des "ennemis" face à toi.
Vraiment pas agréable pour commencer comme contractuel.
Je crois que désormais il y a des stages dans le master MEEF, une collègue de français a une stagiaire pendant 2 ans, elle assiste et elle a fait une séquence en fin d année (sous la supervision de l enseignante titulaire).
Cela pourrait être un compromis.
Pour la question du bac, on s en fiche. C est ton diplôme universitaire qui compte.
J ai un collège de sti qui a fait bac pro, BTS, licence pro, école d ingénieur puis capet.
J'ai une collègue de lettres-histoire dont le premier diplôme avait été un CAP carrosserie.
- RavenNevermoreNiveau 2
Tous les meilleurs conseils ont déjà été donnés, mais effectivement c'est un beau parcours que le tien et je trouve que ton projet de valider ton envie de devenir prof par une année passée en tant que contractuel prouve ta maturité et ton sérieux.
- JennyMédiateur
Jacq a écrit:Hans a écrit:Si tu te retrouves en BTS en culture générale, les étudiants auront ton âge.
Est ce que tu fais jeune ou plutôt trente ans (barbe) ?
Il faudra ne pas avoir de BTS, étudiant fainéant dans les matières du tronc commun, issu du lycée pro ou le français a tjs été vécu comme une souffrance. Tu auras des "ennemis" face à toi.
Vraiment pas agréable pour commencer comme contractuel.
Je crois que désormais il y a des stages dans le master MEEF, une collègue de français a une stagiaire pendant 2 ans, elle assiste et elle a fait une séquence en fin d année (sous la supervision de l enseignante titulaire).
Cela pourrait être un compromis.
Pour la question du bac, on s en fiche. C est ton diplôme universitaire qui compte.
J ai un collège de sti qui a fait bac pro, BTS, licence pro, école d ingénieur puis capet.
J'ai une collègue de lettres-histoire dont le premier diplôme avait été un CAP carrosserie.
Et moi un proviseur, qui avait été chauffagiste avant d'être PE et CPE, puis Perdir.
Ce genre de très beaux parcours existe aussi.
- RavenNevermoreNiveau 2
Jenny a écrit:Jacq a écrit:Hans a écrit:Si tu te retrouves en BTS en culture générale, les étudiants auront ton âge.
Est ce que tu fais jeune ou plutôt trente ans (barbe) ?
Il faudra ne pas avoir de BTS, étudiant fainéant dans les matières du tronc commun, issu du lycée pro ou le français a tjs été vécu comme une souffrance. Tu auras des "ennemis" face à toi.
Vraiment pas agréable pour commencer comme contractuel.
Je crois que désormais il y a des stages dans le master MEEF, une collègue de français a une stagiaire pendant 2 ans, elle assiste et elle a fait une séquence en fin d année (sous la supervision de l enseignante titulaire).
Cela pourrait être un compromis.
Pour la question du bac, on s en fiche. C est ton diplôme universitaire qui compte.
J ai un collège de sti qui a fait bac pro, BTS, licence pro, école d ingénieur puis capet.
J'ai une collègue de lettres-histoire dont le premier diplôme avait été un CAP carrosserie.
Et moi un proviseur, qui avait été chauffagiste avant d'être PE et CPE, puis Perdir.
Ce genre de très beaux parcours existe aussi.
Très chouette parcours, en effet !
- roxanneOracle
Très beau parcours. Tu pourrais ronger un peu ton frein et rentrer par la très grande porte en visant l'agrégation. Le problème si tu commences à enseigner maintenant, c'est qu'il sera peut-être compliqué de retourner étudier après. Tu peux donner des cours particuliers pour commencer.
- lene75Prophète
L'âge n'est en effet pas un problème. Bien que beaucoup plus âgée que toi, je faisais très jeune quand j'ai commencé, au point que le jour de la rentrée le surveillant m'a demandé ma carte (de lycéenne, donc) à l'entrée du lycée. Pourtant j'avais tout fait pour m'habiller de façon très formelle, avec en prime sacoche de prof plutôt que sac à dos. Je n'avais pas du tout un look de lycéenne (c'était une erreur, d'ailleurs : les élèves sentent quand on est "déguisé"). Le proviseur m'avait soulagée sur la question en me disant que je ferais jeune encore 5 ans plus tard. Il avait raison : les élèves m'ont crue plus jeune que je n'étais jusqu'à presque 40 ans. Maintenant c'est le contraire, ou c'est que 40 ans c'est vraiment très vieux pour eux. Ils ont de toute façon une idée assez folklorique de la temporalité. Il n'est pas rare qu'il y en ait un qui me demande si j'ai fait mai 68... c'est la génération de mes parents... En collège la question ne se pose même pas : pour un collégien, 20 ans, c'est vieux.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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