Ecoles et amiante

Tout est dans le titre.  
https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/on-sengage/vert-de-rage-amiante-nos-ecoles-malades-26754

Ce soir sur France 5.

https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/on-sengage/vert-de-rage-amiante-nos-ecoles-malades-26754

Une enquête édifiante.
En suivant un lien dans l'article ci-dessus, on peut savoir si notre école est concernée ou pas.
Encore une situation de mépris total pour les personnels (et les élèves !).

somac a écrit:https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/on-sengage/vert-de-rage-amiante-nos-ecoles-malades-26754

Une enquête édifiante.
En suivant un lien dans l'article ci-dessus, on peut savoir si notre école est concernée ou pas.
Encore une situation de mépris total pour les personnels (et les élèves !).

Certes mais la dangerosité n'est pas la même si le matériau est dégradé ou non. Dans la la plupart des écoles anciennes il y a de l'amiante (comme dans les maisons et les appartements). La réaction n'est pas la même selon s''il s'agit d'amiante qui s'effrite ou si on prévoie des travaux et dans ce cas il faut intervenir en connaissance de causes, ou s'il s'agit d'amiante dans de vieux lino que l'on ne perce pas ou que l'on ne recherche pas à retirer.

Justement, les prélèvements faits dans les écoles à l’occasion du reportage montrent qu’on trouve de l’amiante sur le sol des classes, sous un préau et même sur un bureau d’élève... On voit des murs dégradés, signalés dans des diagnostics amiante, mais pour lesquels rien n’a été fait.

La partie tournée au Kazakhstan est édifiante et les exemples de professeurs malades (en France) sont inquiétants. À un moment, quelqu’un dit que l’employeur doit protéger la santé des travailleurs. Mais ce sont les collectivités locales qui sont responsables de l’entretien des bâtiments tandis que c’est l’Etat qui emploie les professeurs...

En visionnant, je me suis toutefois demandé quelle est la valeur du sondage fait auprès des écoles : sur quelle base les écoles ont-elles répondu ? Des diagnostics amiante ? Des matériaux dégradés ou bien simplement la présence d’amiante dans les murs etc. ?
Si l’on m’interrogeait sur la présence d’amiante dans mon immeuble, je devrais dire qu’il y en a. Seulement, elle est dans la machinerie d’ascenseur, sans "sortie" possible. C’est intéressant de savoir qu’elle est là pour prendre des précautions en cas de travaux, mais elle n’est pas un danger quotidien pour les habitants...

Aucune information sur les écoles de mes enfants.

Kea a écrit:
En visionnant, je me suis toutefois demandé quelle est la valeur du sondage fait auprès des écoles : sur quelle base les écoles ont-elles répondu ? Des diagnostics amiante ? Des matériaux dégradés ou bien simplement la présence d’amiante dans les murs etc. ?
Si l’on m’interrogeait sur la présence d’amiante dans mon immeuble, je devrais dire qu’il y en a. Seulement, elle est dans la machinerie d’ascenseur, sans "sortie" possible. C’est intéressant de savoir qu’elle est là pour prendre des précautions en cas de travaux, mais elle n’est pas un danger quotidien pour les habitants...

Je pense qu'ils se sont basés sur le DTA (Diagnostic Technique Amiante) dont ils ont pas mal parlé. Et sur les prélèvements que eux-mêmes ont fait.
Etant donné l'état du bâti des écoles, collèges, lycées et facs, on peut s'inquiéter.

On trouve de l'amiante dans le fibrociment et dans certaines colles : tant que les matériaux sont en bon état de cohésion, pas trop de soucis même si c'est loin d'être idéal. En revanche, dès qu'ils s'effritent, les fibres se libèrent. Mais le pire du pire c'est le flocage qui est dangereux même en bon état.
Dans les deux écoles où je suis restée dans les Yvelines, on savait qu'il y avait de l'amiante par le DTA.

Dans mon lycée, interdiction de mettre une punaise aux murs à cause de l'amiante... Le lycée fête ses 50 ans cette année, il a été construit avec beaucoup d'amiante.

Les écoles ont connaissance du DTA. Je n'ai pas vu le reportage mais je voulais juste indiquer qu'il ne faut pas faire exagérément peur par la seule présence de l'amiante (pas géniale d'accord) mais pas forcément hyper dangereuse tant qu'elle est en bon état. Je rejoins Verdurette.
Dans presque toutes les écoles où je suis passée il y a de l'amiante dans les sols (les anciens lino). Ils ne sont pas dégradés donc pour moi (je ne suis pas spécialiste non plus) je ne m'alarme pas. Je le précise s'il y a des travaux afin d'éviter que l'on perce le revêtement par exemple. Le décoller serait autrement plus dangereux car mettrait à jour les fibres.
Beaucoup de toits du coin sont en plaques de fibrociment amianté (vous savez les losanges des bâtiments de montagne). Tant qu'ils ne sont pas abimés il n'y a pas de danger. En revanche la dépose est compliquée avec nécessité de les laisser intacts. On a appris par des amis charpentiers qu'après des soins minutieux d'empaquetage des "tuiles" dans des doubles sacs hermétiques, ceux-ci étaient déversés au bulldozer, eventrés, dans des sites dédiés...

D'accord mais étant donné l'état de délabrement du bâti scolaire et universitaire (voir en ce moment le mouvement de grève dans le 93, notamment lié à cela), on peut s'interroger...

Je voudrais pas paraitre alarmiste mais l'année dernière, j'étais inscrite dans un cursus universitaire (DU de patient expert / patient formateur) et nous n'étions que des malades chroniques. Il y avait avec moi une femme atteinte d'un mésothéliome (c'est à dire un cancer de l'amiante). C'est le cancer le plus agressif et l'espoir de survie est infime, on en meurt très rapidement après sa découverte.
Cette personne a survécu et vit avec ce cancer depuis 10 ans (ce qui est complètement inexplicable!) avec tjs cette épée de Damoclès autour de la tête.
Elle n'a jamais travaillé dans le bâtiment puisqu'en poste dans des grosses sociétés commerciales.
Après recherches sur son cas, la seule possibilité pour avoir été être contaminée, c'est pendant ces études. Elle est américaine, mariée à un français aujourd'hui.
Selon ses médecins, elle aurait été exposée pendant toute sa scolarité à cause des bâtiments dans lesquels elle a étudié depuis l'enfance. Avec un risque plus élevé dans les locaux universitaires.