- nonoHabitué du forum
Stel6584
A peu près les mêmes grèves et les mêmes manifestations que toi.
J'ai décidé de ne pas faire grève mardi et c'est une décision très difficile.
Je pense toutefois rejoindre le rassemblement en début d'après-midi (pas de cours).
A peu près les mêmes grèves et les mêmes manifestations que toi.
J'ai décidé de ne pas faire grève mardi et c'est une décision très difficile.
Je pense toutefois rejoindre le rassemblement en début d'après-midi (pas de cours).
- Flo44Érudit
LadyOlenna a écrit:Je viens de trouver ça sur le site du SNPDEN (HS mais cela répond à des discussions de la semaine dernière sur le droit de grève ou non des perdirs, et sur la possibilité de fermer un établissement) :
1. Le droit de grève est un droit constitutionnel.
2. Les personnels de direction ont le droit de grève.
3. Lors d’une journée de grève, ils doivent s’assurer que la sécurité reste assurée dans l’EPLE.
4. Rappel : si un chef d’établissement n’a pas autorité à fermer « son » EPLE (seul le préfet peut le faire), il peut, après en avoir avisé son DASEN, « suspendre les cours » (article R. 421-12 du Code de l’Éducation). Il l’informe par écrit et prévient évidemment les familles.
Sa décision doit être motivée pour des raisons de sécurité : aucun surveillant, pas de CPE, impossibilité d’assurer seul la sécurité de l’établissement…
En pratique, l’équipe de direction s’arrange pour que, si les cours ne sont pas suspendus, un ou deux des membres puissent aller manifester, l’autre restant aux manettes.
5. Le personnel de direction n’a pas à se déclarer gréviste si on ne le lui demande pas !
Ça pose quand même le problème du droit de grève lorsqu'il n'y a pas d'adjoint... (à moins que le/la CPE soit condidéré comme faisant partie de l'équipe de direction?)
- GanbatteHabitué du forum
Flo44 a écrit:LadyOlenna a écrit:Je viens de trouver ça sur le site du SNPDEN (HS mais cela répond à des discussions de la semaine dernière sur le droit de grève ou non des perdirs, et sur la possibilité de fermer un établissement) :
1. Le droit de grève est un droit constitutionnel.
2. Les personnels de direction ont le droit de grève.
3. Lors d’une journée de grève, ils doivent s’assurer que la sécurité reste assurée dans l’EPLE.
4. Rappel : si un chef d’établissement n’a pas autorité à fermer « son » EPLE (seul le préfet peut le faire), il peut, après en avoir avisé son DASEN, « suspendre les cours » (article R. 421-12 du Code de l’Éducation). Il l’informe par écrit et prévient évidemment les familles.
Sa décision doit être motivée pour des raisons de sécurité : aucun surveillant, pas de CPE, impossibilité d’assurer seul la sécurité de l’établissement…
En pratique, l’équipe de direction s’arrange pour que, si les cours ne sont pas suspendus, un ou deux des membres puissent aller manifester, l’autre restant aux manettes.
5. Le personnel de direction n’a pas à se déclarer gréviste si on ne le lui demande pas !
Ça pose quand même le problème du droit de grève lorsqu'il n'y a pas d'adjoint... (à moins que le/la CPE soit condidéré comme faisant partie de l'équipe de direction?)
Nous avons le droit de grève mais pas de vraie possibilité de l'exercer... C'est paradoxal, mais pas étonnant : en représentant l'Etat, on endosse une responsabilité qui est permanente. Un enseignant est responsable de sa classe pendant son cours, ni avant ni après (même s'il a toujours le travail hors cours qui l'attend, et faire grève ne fait que reporter ce travail puisqu'il n'est pas lié à un temps défini) ; un CdE est responsable de l'établissement tout le temps (et il peut refuser de travailler mais là aussi c'est du report).
- Flo44Érudit
Ganbatte a écrit:Flo44 a écrit:LadyOlenna a écrit:Je viens de trouver ça sur le site du SNPDEN (HS mais cela répond à des discussions de la semaine dernière sur le droit de grève ou non des perdirs, et sur la possibilité de fermer un établissement) :
1. Le droit de grève est un droit constitutionnel.
2. Les personnels de direction ont le droit de grève.
3. Lors d’une journée de grève, ils doivent s’assurer que la sécurité reste assurée dans l’EPLE.
4. Rappel : si un chef d’établissement n’a pas autorité à fermer « son » EPLE (seul le préfet peut le faire), il peut, après en avoir avisé son DASEN, « suspendre les cours » (article R. 421-12 du Code de l’Éducation). Il l’informe par écrit et prévient évidemment les familles.
Sa décision doit être motivée pour des raisons de sécurité : aucun surveillant, pas de CPE, impossibilité d’assurer seul la sécurité de l’établissement…
En pratique, l’équipe de direction s’arrange pour que, si les cours ne sont pas suspendus, un ou deux des membres puissent aller manifester, l’autre restant aux manettes.
5. Le personnel de direction n’a pas à se déclarer gréviste si on ne le lui demande pas !
Ça pose quand même le problème du droit de grève lorsqu'il n'y a pas d'adjoint... (à moins que le/la CPE soit condidéré comme faisant partie de l'équipe de direction?)
Nous avons le droit de grève mais pas de vraie possibilité de l'exercer... C'est paradoxal, mais pas étonnant : en représentant l'Etat, on endosse une responsabilité qui est permanente. Un enseignant est responsable de sa classe pendant son cours, ni avant ni après (même s'il a toujours le travail hors cours qui l'attend, et faire grève ne fait que reporter ce travail puisqu'il n'est pas lié à un temps défini) ; un CdE est responsable de l'établissement tout le temps (et il peut refuser de travailler mais là aussi c'est du report).
Dans ce cas, est-ce que vous avez le droit de venir travailler avec un brassard "en grève" comme font les médecins et infirmières à l'hôpital, quand ils sont réquisitionnés (c'est-à-dire quasiment tout le temps vu le manque de personnel).
- MyrrhaNiveau 9
C'est ce qu'on fait mes cheffes jeudi dernier.Flo44 a écrit:Ganbatte a écrit:Flo44 a écrit:LadyOlenna a écrit:Je viens de trouver ça sur le site du SNPDEN (HS mais cela répond à des discussions de la semaine dernière sur le droit de grève ou non des perdirs, et sur la possibilité de fermer un établissement) :
1. Le droit de grève est un droit constitutionnel.
2. Les personnels de direction ont le droit de grève.
3. Lors d’une journée de grève, ils doivent s’assurer que la sécurité reste assurée dans l’EPLE.
4. Rappel : si un chef d’établissement n’a pas autorité à fermer « son » EPLE (seul le préfet peut le faire), il peut, après en avoir avisé son DASEN, « suspendre les cours » (article R. 421-12 du Code de l’Éducation). Il l’informe par écrit et prévient évidemment les familles.
Sa décision doit être motivée pour des raisons de sécurité : aucun surveillant, pas de CPE, impossibilité d’assurer seul la sécurité de l’établissement…
En pratique, l’équipe de direction s’arrange pour que, si les cours ne sont pas suspendus, un ou deux des membres puissent aller manifester, l’autre restant aux manettes.
5. Le personnel de direction n’a pas à se déclarer gréviste si on ne le lui demande pas !
Ça pose quand même le problème du droit de grève lorsqu'il n'y a pas d'adjoint... (à moins que le/la CPE soit condidéré comme faisant partie de l'équipe de direction?)
Nous avons le droit de grève mais pas de vraie possibilité de l'exercer... C'est paradoxal, mais pas étonnant : en représentant l'Etat, on endosse une responsabilité qui est permanente. Un enseignant est responsable de sa classe pendant son cours, ni avant ni après (même s'il a toujours le travail hors cours qui l'attend, et faire grève ne fait que reporter ce travail puisqu'il n'est pas lié à un temps défini) ; un CdE est responsable de l'établissement tout le temps (et il peut refuser de travailler mais là aussi c'est du report).
Dans ce cas, est-ce que vous avez le droit de venir travailler avec un brassard "en grève" comme font les médecins et infirmières à l'hôpital, quand ils sont réquisitionnés (c'est-à-dire quasiment tout le temps vu le manque de personnel).
- TFSFidèle du forum
L'intersyndicale est constituée et annonce la suite:
https://twitter.com/SNESFSU/status/1754221680967266679?t=lsy1R7TF_mVirL3ikVKsWQ&s=19
https://twitter.com/SNESFSU/status/1754221680967266679?t=lsy1R7TF_mVirL3ikVKsWQ&s=19
- GanbatteHabitué du forum
Flo44 a écrit:Ganbatte a écrit:Flo44 a écrit:LadyOlenna a écrit:Je viens de trouver ça sur le site du SNPDEN (HS mais cela répond à des discussions de la semaine dernière sur le droit de grève ou non des perdirs, et sur la possibilité de fermer un établissement) :
1. Le droit de grève est un droit constitutionnel.
2. Les personnels de direction ont le droit de grève.
3. Lors d’une journée de grève, ils doivent s’assurer que la sécurité reste assurée dans l’EPLE.
4. Rappel : si un chef d’établissement n’a pas autorité à fermer « son » EPLE (seul le préfet peut le faire), il peut, après en avoir avisé son DASEN, « suspendre les cours » (article R. 421-12 du Code de l’Éducation). Il l’informe par écrit et prévient évidemment les familles.
Sa décision doit être motivée pour des raisons de sécurité : aucun surveillant, pas de CPE, impossibilité d’assurer seul la sécurité de l’établissement…
En pratique, l’équipe de direction s’arrange pour que, si les cours ne sont pas suspendus, un ou deux des membres puissent aller manifester, l’autre restant aux manettes.
5. Le personnel de direction n’a pas à se déclarer gréviste si on ne le lui demande pas !
Ça pose quand même le problème du droit de grève lorsqu'il n'y a pas d'adjoint... (à moins que le/la CPE soit condidéré comme faisant partie de l'équipe de direction?)
Nous avons le droit de grève mais pas de vraie possibilité de l'exercer... C'est paradoxal, mais pas étonnant : en représentant l'Etat, on endosse une responsabilité qui est permanente. Un enseignant est responsable de sa classe pendant son cours, ni avant ni après (même s'il a toujours le travail hors cours qui l'attend, et faire grève ne fait que reporter ce travail puisqu'il n'est pas lié à un temps défini) ; un CdE est responsable de l'établissement tout le temps (et il peut refuser de travailler mais là aussi c'est du report).
Dans ce cas, est-ce que vous avez le droit de venir travailler avec un brassard "en grève" comme font les médecins et infirmières à l'hôpital, quand ils sont réquisitionnés (c'est-à-dire quasiment tout le temps vu le manque de personnel).
Je ne suis pas certain, c'est limite. Un représentant de l'Etat doit conserver sa neutralité, si je suis effectivement en grève je cesse de représenter, mais dans ce cas je ne reçois pas par exemple. Les élèves ne sont pas censés le voir non plus. De fait, c'est ok si personne ne le voit... mais c'est fait pour être vu.
En tout cas c'est très différent d'un personnel réquisitionné, dont le droit de grève est suspendu, mais qui n'a pas la même charge de représentation. Pour nous, c'est l'inverse d'une certaine manière.
Après, je doute qu'on me dise quoi que ce soit si je le fais. Nous ne sommes pas préfets ou Dasen.
Et je ne le ferai pas parce que je trouve ça un peu vain. Perdre une journée de salaire en restant travailler, mettre un brassard mais ne pas le montrer, je préfère donner à une caisse de grève.
- Pontorson50Fidèle du forum
TFS a écrit:L'intersyndicale est constituée et annonce la suite:
https://twitter.com/SNESFSU/status/1754221680967266679?t=lsy1R7TF_mVirL3ikVKsWQ&s=19
La grève y devient "par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes", ça donne envie... Le Snes semble avoir du mal, même dans une intersyndicale sans le Snalc, avec cette grève du 6 juste après le 1er et juste avant le tunnel de congés.
- Melyne5Fidèle du forum
Sans le Snalc et sans Fo ?Pontorson50 a écrit:TFS a écrit:L'intersyndicale est constituée et annonce la suite:
https://twitter.com/SNESFSU/status/1754221680967266679?t=lsy1R7TF_mVirL3ikVKsWQ&s=19
La grève y devient "par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes", ça donne envie... Le Snes semble avoir du mal, même dans une intersyndicale sans le Snalc, avec cette grève du 6 juste après le 1er et juste avant le tunnel de congés.
- henrietteMédiateur
Le SNALC n'y était déjà pas pour jeudi dernier.
Concernant FO, il a été déclaré qu'il "soutiendra toutes les initiatives décidées en assemblée générale, dont la grève".
Concernant FO, il a été déclaré qu'il "soutiendra toutes les initiatives décidées en assemblée générale, dont la grève".
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Les syndicats ne peuvent pas lancer seuls une grève reconductible. Il faut que la base pousse, déborde, qu'elle soit chauffée à blanc.
L'intersyndicale appelle à préparer mars comme un mois de mobilisation.
À tous ceux qui veulent une grève reconductible, vous savez ce qui vous reste à faire.
Syndiquez-vous.
Économisez.
Constituez des caisses de grève.
Affichez en salle de professeurs.
Tractez.
Parlez.
Mobilisez.
L'intersyndicale appelle à préparer mars comme un mois de mobilisation.
À tous ceux qui veulent une grève reconductible, vous savez ce qui vous reste à faire.
Syndiquez-vous.
Économisez.
Constituez des caisses de grève.
Affichez en salle de professeurs.
Tractez.
Parlez.
Mobilisez.
- MyrrhaNiveau 9
Je ne saurais mieux dire.
La grève du 6 est qualifiée par les syndicats eux-mêmes de grève militante (elle n’a pas vocation à être massivement suivie).
Ce qui se prépare, c’est la rentrée des vacances de février.
La semaine du 11 mars sera une semaine de mobilisation et celle du 19 mars pourrait être celle d’une grève reconduite…donc oui c’est le moment de tracter, afficher, économiser, etc.
Je comprends l’idée de refuser les grèves perlées mais on peut manifester, participer à des AG, des HMIS, tracter, etc sans perdre un sou.
La grève du 6 est qualifiée par les syndicats eux-mêmes de grève militante (elle n’a pas vocation à être massivement suivie).
Ce qui se prépare, c’est la rentrée des vacances de février.
La semaine du 11 mars sera une semaine de mobilisation et celle du 19 mars pourrait être celle d’une grève reconduite…donc oui c’est le moment de tracter, afficher, économiser, etc.
Je comprends l’idée de refuser les grèves perlées mais on peut manifester, participer à des AG, des HMIS, tracter, etc sans perdre un sou.
- GanbatteHabitué du forum
Myrrha a écrit:Je ne saurais mieux dire.
La grève du 6 est qualifiée par les syndicats eux-mêmes de grève militante (elle n’a pas vocation à être massivement suivie).
Ce qui se prépare, c’est la rentrée des vacances de février.
La semaine du 11 mars sera une semaine de mobilisation et celle du 19 mars pourrait être celle d’une grève reconduite…donc oui c’est le moment de tracter, afficher, économiser, etc.
Je comprends l’idée de refuser les grèves perlées mais on peut manifester, participer à des AG, des HMIS, tracter, etc sans perdre un sou.
Ce qu'on entend par "grève militante", c'est une grève uniquement suivie par les plus engagés ?
Cela s'inscrit dans un rapport de force ou c'est juste pour rester motivés ?
- Clecle78Bon génie
Pourquoi le Snalc n'y est pas ? Ils approuvent la réforme ?
- MathadorEmpereur
Ils se sont déjà exprimés sur le sujet: https://snalc.fr/choc-des-savoirs-les-annonces-se-heurtent-au-reel/ et ce n'est pas franchement une approbation de la réforme.
D'un autre côté, difficile de rejoindre l'appel à la grève des camarades rouges qui refusent par principe les groupes de niveau alors que le Snalc en a proposé une version convenablement organisée et mieux financée dans son projet de collège modulaire.
D'un autre côté, difficile de rejoindre l'appel à la grève des camarades rouges qui refusent par principe les groupes de niveau alors que le Snalc en a proposé une version convenablement organisée et mieux financée dans son projet de collège modulaire.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PrezboGrand Maître
Pontorson50 a écrit:TFS a écrit:L'intersyndicale est constituée et annonce la suite:
https://twitter.com/SNESFSU/status/1754221680967266679?t=lsy1R7TF_mVirL3ikVKsWQ&s=19
La grève y devient "par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes", ça donne envie... Le Snes semble avoir du mal, même dans une intersyndicale sans le Snalc, avec cette grève du 6 juste après le 1er et juste avant le tunnel de congés.
Intersyndicale a écrit:Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Education mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif : absence de revalorisation salariales, choc des savoirs qui symbolise une modèle d’Ecole passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires mais aussi à exclure des classes les élèves en situation de handicap et les élèves allophones.
Je suis contre les groupes de niveau en sixième, mais ce passage par exemple est bien caractéristique de la façon de systématiquement brouiller le message en mettant en avant les convictions pédagogiques avant les revendications syndicales (et salariales), tout en réagissant au projet d'Attal de façon si prévisible, avec un vocabulaire si usé, que la prise de position ne peut que conforter les discours antisyndicaux, sans pour autant répondre aux difficultés des collègues (qu'admettent parfois même ceux qui sont syndiqués et/ou politiquement situés très à gauche) face à l'hétérogénéité des classes ou la chute du niveau. Attal, qui connait les règles de la communication, même vide, a appelé sa réforme "choc des savoirs" : il faudrait aussi expliquer pourquoi être contre la réforme n'est pas être contre le savoir.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Les réponses syndicales sont fourre tout car l'attaque gouvernementale est tout azimut.
Les traitements sont marginalement augmentés, il faut donc argumenter contre.
Les groupes de niveau sont organisés de la façon la plus rétrograde qui soit, il faut pouvoir dire non.
Etc.
Le style syndical compte moins que le rapport de force et la mobilisation.
Les agriculteurs ont d'abord bloqué avant d'écrire leurs 143 revendications.
Les traitements sont marginalement augmentés, il faut donc argumenter contre.
Les groupes de niveau sont organisés de la façon la plus rétrograde qui soit, il faut pouvoir dire non.
Etc.
Le style syndical compte moins que le rapport de force et la mobilisation.
Les agriculteurs ont d'abord bloqué avant d'écrire leurs 143 revendications.
- henrietteMédiateur
Le 6 c'est l'occasion de faire des AG dans les EPLE, de rédiger des motions pour les CA, des tracts pour informer les parents, de mettre en place une caisse de grève, de discuter de la suite et de décider comment l'impulsion locale va s'inscrire dans le mouvement général.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Melyne5Fidèle du forum
Myrrha a écrit:Je ne saurais mieux dire.
La grève du 6 est qualifiée par les syndicats eux-mêmes de grève militante (elle n’a pas vocation à être massivement suivie).
Ce qui se prépare, c’est la rentrée des vacances de février.
La semaine du 11 mars sera une semaine de mobilisation et celle du 19 mars pourrait être celle d’une grève reconduite…donc oui c’est le moment de tracter, afficher, économiser, etc.
Je comprends l’idée de refuser les grèves perlées mais on peut manifester, participer à des AG, des HMIS, tracter, etc sans perdre un sou.
J'avoue de.pas comprendre ce report à après les vacances , c'est à dire dans plus d'un mois.Ca avait été le cas aussi pour les retraites me semble t'il.alors que les textes seront parus , qu'on aura repris notre routine et que l'énergie combattante qui a émergé aux 1eres annonces sera retombée. Cela se voit dans les salles de profs : beaucoup en colère à l'annonce des mesures et de la dhg et ces derniers jours on en parle moins, on commence à réfléchir à ce qu on fera, on prépare les brevets blancs et autres réjouissances à venir. Pas du tout certaine que les gens se remobilisent dans 1 mois; une petite vingtaine de grévistes la semaine dernière alors que je n'en ai jamais vu plus de 4 et qu'il n'y aura quasiment personne demain.
- Madame_ProfEsprit sacré
Melyne5 a écrit:Myrrha a écrit:Je ne saurais mieux dire.
La grève du 6 est qualifiée par les syndicats eux-mêmes de grève militante (elle n’a pas vocation à être massivement suivie).
Ce qui se prépare, c’est la rentrée des vacances de février.
La semaine du 11 mars sera une semaine de mobilisation et celle du 19 mars pourrait être celle d’une grève reconduite…donc oui c’est le moment de tracter, afficher, économiser, etc.
Je comprends l’idée de refuser les grèves perlées mais on peut manifester, participer à des AG, des HMIS, tracter, etc sans perdre un sou.
J'avoue de.pas comprendre ce report à après les vacances , c'est à dire dans plus d'un mois.Ca avait été le cas aussi pour les retraites me semble t'il.alors que les textes seront parus , qu'on aura repris notre routine et que l'énergie combattante qui a émergé aux 1eres annonces sera retombée. Cela se voit dans les salles de profs : beaucoup en colère à l'annonce des mesures et de la dhg et ces derniers jours on en parle moins, on commence à réfléchir à ce qu on fera, on prépare les brevets blancs et autres réjouissances à venir. Pas du tout certaine que les gens se remobilisent dans 1 mois; une petite vingtaine de grévistes la semaine dernière alors que je n'en ai jamais vu plus de 4 et qu'il n'y aura quasiment personne demain.
Une grève reconductible à la veille des vacances de la zone C n'a aucune chance de réussite...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- DicloniaExpert
Dans mon bahut, avant ou après les vacances, cela ne change rien...
personne ne fait grève... j'ai laissé tomber...
edit :
A mon sens, ce qui ferait bouger un peu plus les choses, c'est d'ouvrir les yeux aux parents sur ce qui attend leurs enfants dans les prochaines années.
personne ne fait grève... j'ai laissé tomber...
edit :
A mon sens, ce qui ferait bouger un peu plus les choses, c'est d'ouvrir les yeux aux parents sur ce qui attend leurs enfants dans les prochaines années.
- stanleymilgramNiveau 9
Ils s'en moquent : nous sommes une garderie.
Les parents des "bons" se réjouiront.
Les parents des "bons" se réjouiront.
- henrietteMédiateur
En fait FO aussi appelle à la grève.
Voici le tract :
Grève le 6 février et AG partout pour décider des suites
Voici le tract :
Grève le 6 février et AG partout pour décider des suites
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MyrrhaNiveau 9
Oui, c’est les vacances pour la zone C à la fin de la semaine.
Je pense qu’échanger davantage avec les parents est indispensable. Ils s’en foutent ? Certains peut-être. D’autres ne comprennent pas l’enjeu. C’est sûr que pour bcp les gpes de niveau, sur le papier, c’est bien, mais s’ils comprennent qu’ils seront financés sur la marge, que le reste des enseignements sera dégradé, que la désorganisation à la rentrée sera encore pire que pour l’heure de sixième de cette année… ils peuvent comprendre ça si on prend la peine de leur expliquer.
Chez nous, certains parents sont déjà inquiets de voir leur enfant dans le groupe faible. Car oui, les parents avec qui on peut parler, ne sont pas que les parents des « bons ». Les parents, enfin, ont connu, pour certains, les groupes de niveau, et savent que ce n’était pas une réussite.
Quand on voit la représentation médiocre qu’on a dans les media, je me dis qu’il est plus intéressant de s’adresser directement aux parents… qui représentent quand même une part non négligeable de la population !
Je pense qu’échanger davantage avec les parents est indispensable. Ils s’en foutent ? Certains peut-être. D’autres ne comprennent pas l’enjeu. C’est sûr que pour bcp les gpes de niveau, sur le papier, c’est bien, mais s’ils comprennent qu’ils seront financés sur la marge, que le reste des enseignements sera dégradé, que la désorganisation à la rentrée sera encore pire que pour l’heure de sixième de cette année… ils peuvent comprendre ça si on prend la peine de leur expliquer.
Chez nous, certains parents sont déjà inquiets de voir leur enfant dans le groupe faible. Car oui, les parents avec qui on peut parler, ne sont pas que les parents des « bons ». Les parents, enfin, ont connu, pour certains, les groupes de niveau, et savent que ce n’était pas une réussite.
Quand on voit la représentation médiocre qu’on a dans les media, je me dis qu’il est plus intéressant de s’adresser directement aux parents… qui représentent quand même une part non négligeable de la population !
- GaliNéoFidèle du forum
Myrrha a écrit:D’autres ne comprennent pas l’enjeu.
Le voilà le coeur du problème ! Tant qu'ils ne sont pas concernés (directement ou indirectement), rien ne bougera ! Je le vois bien dans l'école de mon fils : quand il était évoqué la fermeture d'une classe, personne ne bougeait. Maintenant qu'on sait que la classe sera fermée officiellement demain en vue de la rentrée de septembre 2024, là bizarrement ça bouge...
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
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