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- JennyMédiateur
Elyas a raison, ça peut être un engrenage qui dure longtemps.
Quelque soit la raison, l’appui et les conseils d’un syndicat sont toujours bon à prendre. Seul, c’est compliqué à gérer et on peut faire des erreurs pendant l’entretien. Autant préparer au mieux ce genre de visites.
On peut effectivement aussi bien tomber, mais on ne le sait pas à l’avance.
Quelque soit la raison, l’appui et les conseils d’un syndicat sont toujours bon à prendre. Seul, c’est compliqué à gérer et on peut faire des erreurs pendant l’entretien. Autant préparer au mieux ce genre de visites.
On peut effectivement aussi bien tomber, mais on ne le sait pas à l’avance.
- GanbatteHabitué du forum
Jenny a écrit:Fabrice25 a écrit:Je suis assez surpris quand on voit le nombre d'enseignants volontairement défaillants encore en poste (attitude "je m'en foutiste" complètement assumée)
Je me demande bien à qui tu peux penser.
Mais sérieusement, c'est ça le pire. On laisse en poste des collègues qui ne devraient pas approcher des élèves...
D'expérience, c'est particulièrement compliqué, ardu, et laborieux de parvenir à protéger les élèves d'enseignants problématiques, qui même à Stanislas seraient regardés d'un oeil dubitatif. Ils trouveront toujours beaucoup de spécialistes dans la défense de l'indéfendable.
Et toujours d'expérience, ça coûte cher au CdE qui doit s'apprêter à subir un véritable harcèlement des dits spécialistes.
- JennyMédiateur
Effectivement, je ne comprends pas certains collègues, qui défendent l’indéfendable. Là, on ne connaît pas le fond de l’affaire, consulter un syndicat n’est pas une mauvaise idée.
- PrezboGrand Maître
lene75 a écrit:On a fait le coup à un de mes collègues à un an de la retraite. Inspection sanction demandée par la CDE, puis formations obligatoires sur son temps libre et tutorat obligatoire humiliant comme décrit plus haut : obligé d'aller très régulièrement assister sur son temps libre aux cours d'un très jeune prof "innovant" après plus de 40 ans de carrière... Ça l'a complètement détruit pour aborder sa retraite. Si on peut faire subir ça à un collègue l'année de sa retraite, donc sans aucune justification possible en termes de bénéfices pour la suite de sa carrière, j'imagine que ça ne doit pas être si rare que ça en cours de carrière.
C'est évidement simplement mesquin, mais à un an de la retraite, quel risque y aurait-il eu à ne pas aller aux formations imposées ?
- Fabrice25Habitué du forum
Elyas a écrit:
Première visite-conseil qui aboutit à l'énumération d'axes d'amélioration à l'échelon 3 (quand tu es T1)
Il y'a une visite-conseil automatique quand on est T1 ?
- lene75Prophète
Prezbo a écrit:lene75 a écrit:On a fait le coup à un de mes collègues à un an de la retraite. Inspection sanction demandée par la CDE, puis formations obligatoires sur son temps libre et tutorat obligatoire humiliant comme décrit plus haut : obligé d'aller très régulièrement assister sur son temps libre aux cours d'un très jeune prof "innovant" après plus de 40 ans de carrière... Ça l'a complètement détruit pour aborder sa retraite. Si on peut faire subir ça à un collègue l'année de sa retraite, donc sans aucune justification possible en termes de bénéfices pour la suite de sa carrière, j'imagine que ça ne doit pas être si rare que ça en cours de carrière.
C'est évidement simplement mesquin, mais à un an de la retraite, quel risque y aurait-il eu à ne pas aller aux formations imposées ?
On s'est tous demandé pourquoi il n'était pas au moins allé voir un médecin, qui, vu l'état dans lequel cette histoire l'a plongé, n'aurait sûrement eu aucun mal à l'arrêter jusqu'à la retraite. Ça lui a été conseillé, comme de ne pas aller aux fameuses formations.
Je crois que la réponse est que les gens malveillants savent choisir leur cible : un gentil, consciencieux, discret, pas du genre à faire du bruit pour défendre sa petite personne, qui a toujours fait son boulot du mieux qu'il pouvait. Le bon élève bien bête qui fait ses heures de colle. La cible idéale, en somme.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- valleExpert spécialisé
Est-ce interdit qu'il y ait une première visite conseil quand quelqu'un est T1 (c'est le cas hypothétique exposé par @Elyas et auquel tu réponds) ?Fabrice25 a écrit:Elyas a écrit:
Première visite-conseil qui aboutit à l'énumération d'axes d'amélioration à l'échelon 3 (quand tu es T1)
Il y'a une visite-conseil automatique quand on est T1 ?
Ou alors tu veux dire que, puisque cette visite de T1 n'est pas automatique, il doit bien y avoir une raison pour qu'elle ait lieu et que le collègue ne peut donc qu'être quelqu'un qui ne fait pas bien son travail ?
- JennyMédiateur
Dans certaines académies, c’est systématique, oui.
- valleExpert spécialisé
Mais en fait je ne comprends pas bien la question.Jenny a écrit:Dans certaines académies, c’est systématique, oui.
Qu'est-ce que ça change, dans l'exemple hypothétique donné, que cette visite conseil soit automatique ou non ? Surtout que, dans le déroulé des faits, on pourrait remplacer T1 par n'importe quoi.
- Fabrice25Habitué du forum
Ah non mais ça n’a rien à voir avec la situation présentée par Élyas.
J’ai simplement eu l’impression, à le lire, qu’il y’avait une visite conseil automatique quand on est T1, j’ai donc rebondi là-dessus pour poser une question généraliste qui n’avait pas grand chose à voir avec son propos !
J’ai simplement eu l’impression, à le lire, qu’il y’avait une visite conseil automatique quand on est T1, j’ai donc rebondi là-dessus pour poser une question généraliste qui n’avait pas grand chose à voir avec son propos !
- valleExpert spécialisé
Oui, c'est généralisé. Les IPR aiment en général les visites, en plus des RDV, dans quelques situations particulières :Fabrice25 a écrit:Ah non mais ça n’a rien à voir avec la situation présentée par Élyas.
J’ai simplement eu l’impression, à le lire, qu’il y’avait une visite conseil automatique quand on est T1, j’ai donc rebondi là-dessus pour poser une question généraliste qui n’avait pas grand chose à voir avec son propos !
- en année de T1 / T2,
- lors de l'entrée dans une académie,
- lors d'une première affectation en REP,
Il doit y en avoir d'autres. Ça ne veut pas dire que, faute de moyens (temps des IPR et des chargés de mission disponible pour visites, ce qui peut aussi beaucoup changer selon la discipline / académie), ce soit toujours le cas.
- LemmyKHabitué du forum
Grave erreur, hélas.(Ce que j'ai graissé).Fabrice25 a écrit:Elyas a écrit:Fabrice25 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:
Non, on ne peut pas dire qu'une visite-conseil est sans enjeu
Et pourtant, si. Il n'y a pas spécialement d'enjeux concrets sur la carrière. Pas de licenciement, pas de diminution de salaire.
Pour le coup du tutorat imposé, ma foi, à moins de tomber sur quelqu'un de franchement incompétent, il y'a quand même peu de chances que cela arrive. Donc oui, je maintiens qu'il n'y a pas spécialement d'enjeux, surtout quand on est prêt à démissionner.
Je suis désolé mais une visite-conseil a de grands enjeux et peut poser de sérieux soucis. Elle entre dans le volet accompagnements du PPCR. Si, lors d'une visite-conseil, on notifie des manques, tout un ensemble de mesures peut être pris : tutorat, stage obligatoire etc. Une visite-conseil peut aussi aboutir à des conseils et des axes d'amélioration qui, s'ils ne sont pas remplis lors du rendez-vous de carrière, peuvent aboutir à un dossier à la SAPAP ou une procédure de licenciement. La visite-conseil et ses conseils/axes d'amélioration/mesures pour "aider" attestant que l'institution a tout fait pour aider un collègue considéré comme défaillant.
Cela arrive tous les jours. C'est assez navrant de constater que tant de collègues ne connaissent pas la réalité des actes administratifs quotidiens.
Mais très concrètement, combien de visites conseils débouchent sur tout cela ? Quand on a affaire à un enseignant qui fait correctement et simplement son job (le programme est respecté et les élèves ne sont pas en danger), il ne se passe rien. J'aime à croire que cela concerne la majorité des enseignants.
Quand tu évoques des "manques notifiés", tu fais référence à quoi exactement ?
Je suis assez surpris quand on voit le nombre d'enseignants volontairement défaillants encore en poste (attitude "je m'en foutiste" complètement assumée)
Et bien ça, je ne l'ai JAMAIS vu.(Et j'ai 38 ans de métier).Ganbatte a écrit:Considérer qu'une visite conseil est forcément une mauvaise nouvelle, une punition, un outil de harcèlement, c'est une vision très particulière... Ce n'est parce qu'une visite conseil peut être dévoyée ainsi, que c'est sa raison première. Au contraire, elle est là pour aider quelqu'un qui semble en avoir besoin : le fait qu'elle soit souvent déclenchée parce qu'il y a une inquiétude est regrettable, cela devrait être plus courant, rares sont ceux qui peuvent se passer de conseils.
Quoi qu'on en pense, affirmer qu'elle doit être rejetée, comme toute proposition d'accompagnement, c'est le pire conseil de la journée.
En effet, il y a deux grandes possibilités :
- un enseignant qui est effectivement en difficulté, dépassé, sous la vague, peut en tirer profit : refuser, c'est dire qu'on veut se noyer dans son coin, et il ne peut rien se passer de bien ensuite.
- un enseignant qui travaille bien au quotidien et pour qui l'inquiétude n'est pas légitime a l'occasion de montrer que ça va : refuser, c'est laisser entendre qu'on a quelque chose à cacher, ou se mettre dans le collimateur.
Je rappelle qu'ici, l'OP se dit victime de harcèlement sans citer de faits, et ne répond pas à la question posée plusieurs fois sur ce en quoi il consiste, ni ce qu'on peut lui reprocher pour dépêcher un IPR. C'est donc tirer une conclusion hâtive que partir du principe que tout va bien et que c'est forcément sa hiérarchie qui lui cherche des noises injustement, tout comme l'exclure a priori.
- glucheNiveau 10
Il y a des grandes gueules qui s'y laissent prendre aussi. Quel que soit son tempérament, on n'est jamais vraiment préparé à subir la violence.lene75 a écrit:
Je crois que la réponse est que les gens malveillants savent choisir leur cible : un gentil, consciencieux, discret, pas du genre à faire du bruit pour défendre sa petite personne, qui a toujours fait son boulot du mieux qu'il pouvait. Le bon élève bien bête qui fait ses heures de colle. La cible idéale, en somme.
- Clecle78Bon génie
Oui et il faut se méfier des apparences, les soit disant grandes gueules sont parfois très fragiles et les petites choses "hypersensibles" d'une résistance à toute épreuve. En tout cas tout le monde peut être la cible de méchanceté et de harcèlement, c'est un fait.
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