- JacqGuide spirituel
Désolé.
Deuxième fois en deux années.
Un mouvement de grève lancé à l'origine pour les LP et on va se faire bouffer sur un nouveau mot d'ordre plus général (ou des mots d'ordre).
Ok, s'il peut y avoir une mobilisation massive (il n'y aura pas sans doute), mais mordouillon ! Nous pourrions avoir une grève où l'on parle de nous et pas seulement de "tout le reste" ?
Deuxième fois en deux années.
Un mouvement de grève lancé à l'origine pour les LP et on va se faire bouffer sur un nouveau mot d'ordre plus général (ou des mots d'ordre).
Ok, s'il peut y avoir une mobilisation massive (il n'y aura pas sans doute), mais mordouillon ! Nous pourrions avoir une grève où l'on parle de nous et pas seulement de "tout le reste" ?
- henrietteMédiateur
Donc si je résume : les perdirs ne peuvent rien faire, et ce que font les profs est naze. Il faudrait faire autre chose mais quoi, on ne sait pas. Ça va vachement faire bouger les choses.Ganbatte a écrit:gluche a écrit:Ce que les professeurs et les parents peuvent faire, je le vois bien: c'est beaucoup d'énergie pour un piètre résultat. Mais ça m'intéresserait sincèrement de savoir ce qui peut être fait comme actions dépassant le symbole par nos chefs d'établissement.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Si on se résigne on n'a rien. Si on proteste, parfois ça marche un peu. Alors entre "assurément rien" et "peut-être un peu", pour moi il n'y a pas d'hésitation.
Et justement, mon propos n'est pas un appel à la résignation, mais à des actions qui dépassent le symbole, réconfortant pour soi-même, mais sans effet tangible, problème commun à un vote qui se limite à lui-même, et à une grève d'un jour de temps en temps.
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Donc en attendant le grand soir, ben je ferai ce que je peux faire à mon niveau plutôt que rien du tout. #colibri (sans aucune référence à un DJ d'Ibiza).
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JacqGuide spirituel
Ganbatte a écrit:gluche a écrit:Ce que les professeurs et les parents peuvent faire, je le vois bien: c'est beaucoup d'énergie pour un piètre résultat. Mais ça m'intéresserait sincèrement de savoir ce qui peut être fait comme actions dépassant le symbole par nos chefs d'établissement.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Si on se résigne on n'a rien. Si on proteste, parfois ça marche un peu. Alors entre "assurément rien" et "peut-être un peu", pour moi il n'y a pas d'hésitation.
Et justement, mon propos n'est pas un appel à la résignation, mais à des actions qui dépassent le symbole, réconfortant pour soi-même, mais sans effet tangible, problème commun à un vote qui se limite à lui-même, et à une grève d'un jour de temps en temps.
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Le SNPDEN (entre autre, tous les CDE n'étant pas syndiqués au SNPDEN) a une influence et un réel impact, une influence. Qu'il commence par rendre public ses prises de positions, souvent très construites. C'est un syndicat qui n'est pas capable de rendre publiques ses opinions (pour des raisons qu'il vaut parfois mieux taire). C'est véritablement regrettable. Cela ne met pas en cause la neutralité ou la continuité du service public. Non, un syndicat a un simple moyen d'action, valable pour tous les corps des métiers, c'est la représentation syndicale qui n'implique donc aucun de ses membres. Je ne parle pas de toi, de tes collègues, de mes CDE, mais c'est trop facile de se réfugier derrière la représentation de l'Etat ou la continuité du service public pour ne pas exprimer publiquement son opinion par le biais d'un syndicat dont c'est justement le rôle ! Trop facile !
- GanbatteHabitué du forum
Jacq a écrit:Ganbatte a écrit:gluche a écrit:Ce que les professeurs et les parents peuvent faire, je le vois bien: c'est beaucoup d'énergie pour un piètre résultat. Mais ça m'intéresserait sincèrement de savoir ce qui peut être fait comme actions dépassant le symbole par nos chefs d'établissement.Ganbatte a écrit:
Et justement, mon propos n'est pas un appel à la résignation, mais à des actions qui dépassent le symbole, réconfortant pour soi-même, mais sans effet tangible, problème commun à un vote qui se limite à lui-même, et à une grève d'un jour de temps en temps.
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Le SNPDEN (entre autre, tous les CDE n'étant pas syndiqués au SNPDEN) a une influence et un réel impact, une influence. Qu'il commence par rendre public ses prises de positions, souvent très construites. C'est un syndicat qui n'est pas capable de rendre publiques ses opinions (pour des raisons qu'il vaut parfois mieux taire). C'est véritablement regrettable. Cela ne met pas en cause la neutralité ou la continuité du service public. Non, un syndicat a un simple moyen d'action, valable pour tous les corps des métiers, c'est la représentation syndicale qui n'implique donc aucun de ses membres. Je ne parle pas de toi, de tes collègues, de mes CDE, mais c'est trop facile de se réfugier derrière la représentation de l'Etat ou la continuité du service public pour ne pas exprimer publiquement son opinion par le biais d'un syndicat dont c'est justement le rôle ! Trop facile !
Il publie ses tracts, ses membres sont assez souvent interrogés par les chaînes d'info, je ne sais pas trop ce à quoi tu fais référence.
- GanbatteHabitué du forum
henriette a écrit:Donc si je résume : les perdirs ne peuvent rien faire, et ce que font les profs est naze. Il faudrait faire autre chose mais quoi, on ne sait pas. Ça va vachement faire bouger les choses.Ganbatte a écrit:gluche a écrit:Ce que les professeurs et les parents peuvent faire, je le vois bien: c'est beaucoup d'énergie pour un piètre résultat. Mais ça m'intéresserait sincèrement de savoir ce qui peut être fait comme actions dépassant le symbole par nos chefs d'établissement.Ganbatte a écrit:
Et justement, mon propos n'est pas un appel à la résignation, mais à des actions qui dépassent le symbole, réconfortant pour soi-même, mais sans effet tangible, problème commun à un vote qui se limite à lui-même, et à une grève d'un jour de temps en temps.
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Donc en attendant le grand soir, ben je ferai ce que je peux faire à mon niveau plutôt que rien du tout. #colibri (sans aucune référence à un DJ d'Ibiza).
J'ai peur que ton résumé ne soit empreint de mauvaise humeur.
- JacqGuide spirituel
Ganbatte a écrit:Jacq a écrit:Ganbatte a écrit:gluche a écrit:
Ce que les professeurs et les parents peuvent faire, je le vois bien: c'est beaucoup d'énergie pour un piètre résultat. Mais ça m'intéresserait sincèrement de savoir ce qui peut être fait comme actions dépassant le symbole par nos chefs d'établissement.
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Le SNPDEN (entre autre, tous les CDE n'étant pas syndiqués au SNPDEN) a une influence et un réel impact, une influence. Qu'il commence par rendre public ses prises de positions, souvent très construites. C'est un syndicat qui n'est pas capable de rendre publiques ses opinions (pour des raisons qu'il vaut parfois mieux taire). C'est véritablement regrettable. Cela ne met pas en cause la neutralité ou la continuité du service public. Non, un syndicat a un simple moyen d'action, valable pour tous les corps des métiers, c'est la représentation syndicale qui n'implique donc aucun de ses membres. Je ne parle pas de toi, de tes collègues, de mes CDE, mais c'est trop facile de se réfugier derrière la représentation de l'Etat ou la continuité du service public pour ne pas exprimer publiquement son opinion par le biais d'un syndicat dont c'est justement le rôle ! Trop facile !
Il publie ses tracts, ses membres sont assez souvent interrogés par les chaînes d'info, je ne sais pas trop ce à quoi tu fais référence.
Allons sur le site, voir ce qui est public...
- GanbatteHabitué du forum
Jacq a écrit:Ganbatte a écrit:Jacq a écrit:Ganbatte a écrit:
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Le SNPDEN (entre autre, tous les CDE n'étant pas syndiqués au SNPDEN) a une influence et un réel impact, une influence. Qu'il commence par rendre public ses prises de positions, souvent très construites. C'est un syndicat qui n'est pas capable de rendre publiques ses opinions (pour des raisons qu'il vaut parfois mieux taire). C'est véritablement regrettable. Cela ne met pas en cause la neutralité ou la continuité du service public. Non, un syndicat a un simple moyen d'action, valable pour tous les corps des métiers, c'est la représentation syndicale qui n'implique donc aucun de ses membres. Je ne parle pas de toi, de tes collègues, de mes CDE, mais c'est trop facile de se réfugier derrière la représentation de l'Etat ou la continuité du service public pour ne pas exprimer publiquement son opinion par le biais d'un syndicat dont c'est justement le rôle ! Trop facile !
Il publie ses tracts, ses membres sont assez souvent interrogés par les chaînes d'info, je ne sais pas trop ce à quoi tu fais référence.
Allons sur le site, voir ce qui est public...
C'est sûr qu'on a déjà lu plus vigoureux. Perso je n'irai pas les défendre, je n'y suis pas et ne les porte pas dans mon coeur pour de nombreuses raisons qui ne sont pas le sujet, mais le plus vigoureux que j'aimerais voir, ce n'est pas non plus chez les concurrents qu'on le trouve.
- henrietteMédiateur
Un tantinet. Cela me désespère de voir tant de gens remettre en cause l'action syndicale "ça marche pas ça sert à rien", mais ne rien proposer d'autre, affirmer "sans moi parce que blablabla", et donc au final ne rien faire, ni de concret ni de symbolique, ce qui revient à donner un blanc seing au MEN.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Donc si je résume : les perdirs ne peuvent rien faire, et ce que font les profs est naze. Il faudrait faire autre chose mais quoi, on ne sait pas. Ça va vachement faire bouger les choses.Ganbatte a écrit:gluche a écrit:Ce que les professeurs et les parents peuvent faire, je le vois bien: c'est beaucoup d'énergie pour un piètre résultat. Mais ça m'intéresserait sincèrement de savoir ce qui peut être fait comme actions dépassant le symbole par nos chefs d'établissement.Ganbatte a écrit:
Et justement, mon propos n'est pas un appel à la résignation, mais à des actions qui dépassent le symbole, réconfortant pour soi-même, mais sans effet tangible, problème commun à un vote qui se limite à lui-même, et à une grève d'un jour de temps en temps.
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Donc en attendant le grand soir, ben je ferai ce que je peux faire à mon niveau plutôt que rien du tout. #colibri (sans aucune référence à un DJ d'Ibiza).
J'ai peur que ton résumé ne soit empreint de mauvaise humeur.
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- EnaecoVénérable
Ganbatte a écrit:bohu a écrit:Après, est-ce que les CDE ne pourraient pas signifier leur désaccord face aux dotations? (Le font-ils déjà?)
Par de multiples communiqués syndicaux à l'effet très relatif.
Ganbatte a écrit:mafalda16 a écrit:Ben tiens
En tout cas, permets nous de nous sentir méprisés. Merci.
Si ça peut donner envie d'envisager des actions qui aient un sens et qui tapent sur les bonnes personnes plutôt que les secrétaires, je n'aurai pas perdu ma soirée.
Tu nous as expliqué pourquoi ça ne servait à rien mais tu ne nous as pas fait entrevoir la moindre action qui ait un sens. Les communiqués syndicaux étant aussi efficaces qu'un vote et les perdirs se contentant de laisser leur personnel se faire maltraiter par l'institution (parce que le perdir à part ses 2 soirées de perdues, il ne la subit pas plus que ça la DHG finalement) en disant qu'ils ne peuvent rien faire
- JacqGuide spirituel
Sur le site du syndicat en question il n'y a aucune "publication publique" (pas beau comme enchaînement). Rien. Tout est réservé aux adhérents , donc rien pour quelqu'un qui voudrait une info sur l'opinion des CDE. C'est véritablement dommageable. Y-a-t-il d'autres syndicats qui ne rendent pas publiques leur opinion ? Pas l'opinion d'un CDE mais d'un ensemble.
- GanbatteHabitué du forum
henriette a écrit:Un tantinet. Cela me désespère de voir tant de gens remettre en cause l'action syndicale "ça marche pas ça sert à rien", mais ne rien proposer d'autre, affirmer "sans moi parce que blablabla", et donc au final ne rien faire, ni de concret ni de symbolique, ce qui revient à donner un blanc seing au MEN.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Donc si je résume : les perdirs ne peuvent rien faire, et ce que font les profs est naze. Il faudrait faire autre chose mais quoi, on ne sait pas. Ça va vachement faire bouger les choses.Ganbatte a écrit:
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Donc en attendant le grand soir, ben je ferai ce que je peux faire à mon niveau plutôt que rien du tout. #colibri (sans aucune référence à un DJ d'Ibiza).
J'ai peur que ton résumé ne soit empreint de mauvaise humeur.
Tout comme cela me désespère de voir des syndicats faire la même chose depuis trente ans, constater que ça ne fonctionne pas depuis trente ans, et déplorer que l'adhésion aux actions s'effrite chaque année, que les gens ici même disent plus les faire par sens d'un certain devoir que par conviction que ça peut servir à quelque chose : et je me dis que si, pauvre quidam que je suis, je n'ai pas d'alternative à proposer, tout de même on pourrait espérer que des professionnels de l'action militante puissent, eux, envisager quelque chose.
Parce que moi non plus, ça ne me satisfait pas de voir les moyens se réduire tandis que croissent les ambitions déconnectées et les déclarations martiales à base de "réarmement du continuum des savoirs du territoires du possible" (ou quelque chose comme ça).
- GanbatteHabitué du forum
Jacq a écrit:Sur le site du syndicat en question il n'y a aucune "publication publique" (pas beau comme enchaînement). Rien. Tout est réservé aux adhérents , donc rien pour quelqu'un qui voudrait une info sur l'opinion des CDE. C'est véritablement dommageable. Y-a-t-il d'autres syndicats qui ne rendent pas publiques leur opinion ? Pas l'opinion d'un CDE mais d'un ensemble.
Je regarde leurs publis sur twitter ou dans ma boîte mail donc je ne m'en étais pas aperçu, mais il est vrai que c'est étonnant et regrettable.
- henrietteMédiateur
Un syndicat est avant tout l'émanation de ceux qui s'y syndiquent.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Un tantinet. Cela me désespère de voir tant de gens remettre en cause l'action syndicale "ça marche pas ça sert à rien", mais ne rien proposer d'autre, affirmer "sans moi parce que blablabla", et donc au final ne rien faire, ni de concret ni de symbolique, ce qui revient à donner un blanc seing au MEN.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Donc si je résume : les perdirs ne peuvent rien faire, et ce que font les profs est naze. Il faudrait faire autre chose mais quoi, on ne sait pas. Ça va vachement faire bouger les choses.Ganbatte a écrit:
Côté chefs d'établissement il ne faut rien attendre qui dépasse le symbole, ou les négociations dans certains bureaux. Quelle que soit la situation, on représente l'Etat et la continuité du service public, le répertoire d'actions légales est donc très réduit.
Donc en attendant le grand soir, ben je ferai ce que je peux faire à mon niveau plutôt que rien du tout. #colibri (sans aucune référence à un DJ d'Ibiza).
J'ai peur que ton résumé ne soit empreint de mauvaise humeur.
Tout comme cela me désespère de voir des syndicats faire la même chose depuis trente ans, constater que ça ne fonctionne pas depuis trente ans, et déplorer que l'adhésion aux actions s'effrite chaque année, que les gens ici même disent plus les faire par sens d'un certain devoir que par conviction que ça peut servir à quelque chose : et je me dis que si, pauvre quidam que je suis, je n'ai pas d'alternative à proposer, tout de même on pourrait espérer que des professionnels de l'action militante puissent, eux, envisager quelque chose.
Parce que moi non plus, ça ne me satisfait pas de voir les moyens se réduire tandis que croissent les ambitions déconnectées et les déclarations martiales à base de "réarmement du continuum des savoirs du territoires du possible" (ou quelque chose comme ça).
Il me semble que le souci vient plutôt de la perte de conscience politique, qu'on observe massivement dans la société et donc aussi dans les EPLE.
C'est cette absence de conscience politique, de culture politique, qui à mon avis fait perdre de vue le sens de l'intérêt général au profit de l'intérêt perso, et qui conduit aussi à une sorte d'inertie, de paresse intellectuelle qui empêche de sortir de sa zone de confort.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JacqGuide spirituel
Ganbatte a écrit:Jacq a écrit:Sur le site du syndicat en question il n'y a aucune "publication publique" (pas beau comme enchaînement). Rien. Tout est réservé aux adhérents , donc rien pour quelqu'un qui voudrait une info sur l'opinion des CDE. C'est véritablement dommageable. Y-a-t-il d'autres syndicats qui ne rendent pas publiques leur opinion ? Pas l'opinion d'un CDE mais d'un ensemble.
Je regarde leurs publis sur twitter ou dans ma boîte mail donc je ne m'en étais pas aperçu, mais il est vrai que c'est étonnant et regrettable.
Ah oui, c'est vraiment dommage. Ce sont souvent, pour celles que j'ai pu récupérer, ces contributions sont bien construites. C'est vraiment dommage ce décalage. En plus la parole serait entendue, réellement. Parfois même je me suis inspiré des rares textes que j'ai pu obtenir pour des motions que les CDE n'auraient pu présenter en CA. C'est vraiment dommage. Alors que nous sommes souvent d'accord, la parole de l'un ne peut s'appuyer sur celle de l'autre. C'est un vrai manque dont profite le MEN.
Combien de fois votons nous contre la proposition de répartition horaire du CDE alors que nous approuvons ce qu'il a fait (en terme de répartition) mais pas en terme de dotation ? Mais si nous pouvions avoir les publications du syndicat majoritaire nous, enseignants, pourrions relayer des inquiétudes qui souvent sont communes. Mais là nous ne pouvons rien. J'imagine un journaliste (qui ferait réellement son travail ) et bien les publications du syndicat ne sont pas publiques. Pourtant la parole des CDE est essentielle, mais il n'y a rien de public.
- Anne_68Niveau 10
https://m.youtube.com/watch?v=mPcGYHxITis
Organisation des JO de Paris : Les policiers en colère
Grève du zèle hier. Au motif que la préparation des JO ne tient pas compte de la vie privée des policiers et que le travail supplémentaire doit être rémunéré en heures sup'. Toute ressemblance avec la situation des enseignants serait purement fortuite...
Organisation des JO de Paris : Les policiers en colère
Grève du zèle hier. Au motif que la préparation des JO ne tient pas compte de la vie privée des policiers et que le travail supplémentaire doit être rémunéré en heures sup'. Toute ressemblance avec la situation des enseignants serait purement fortuite...
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- Flo44Érudit
On a assez peu de poids dans le secondaire, mais une grève massive dans le primaire a plus d'effet, car elle gêne vraiment les parents.
Je ne sais pas encore si je ferais grève, mais 3 choses me posent problème dans les grèves des enseignants :
1) Elles ont l'air d'être décidées coup par coup, au lieu de les prévoir longtemps à l'avance, de laisser le temps de s'organiser (mettre des sous de côté, caisses de grèves...)
2) trop de revendications en même temps, mot d'ordre pas assez clair. Pour moi la priorité ce sont les salaires, parce que les conditions de travail, c'est bien plus compliqué, et si elles se dégradent (multiplication des postes partagés...) c'est aussi parce qu'on manque d'enseignants, qu'on ne recrute pas à cause des salaires trop bas... Mais on pourrait aussi faire grève pour la taille des classes, ou pour annuler la dernière réforme, mais pas tout à la fois.
3) Quand on parle salaire, la focalisation sur le point d'indice, qui touche tous les fonctionnaires. Alors qu'une bonne partie des fonctionnaires cadre de la fonction publique d'état touche une prime de technicité d'environ 1000 € par mois, inconditionnelle. Pourquoi n'avons-nous pas la même chose ? Enseigner, ce n'est pas technique ? Exigeons la même prime !
Je ne sais pas encore si je ferais grève, mais 3 choses me posent problème dans les grèves des enseignants :
1) Elles ont l'air d'être décidées coup par coup, au lieu de les prévoir longtemps à l'avance, de laisser le temps de s'organiser (mettre des sous de côté, caisses de grèves...)
2) trop de revendications en même temps, mot d'ordre pas assez clair. Pour moi la priorité ce sont les salaires, parce que les conditions de travail, c'est bien plus compliqué, et si elles se dégradent (multiplication des postes partagés...) c'est aussi parce qu'on manque d'enseignants, qu'on ne recrute pas à cause des salaires trop bas... Mais on pourrait aussi faire grève pour la taille des classes, ou pour annuler la dernière réforme, mais pas tout à la fois.
3) Quand on parle salaire, la focalisation sur le point d'indice, qui touche tous les fonctionnaires. Alors qu'une bonne partie des fonctionnaires cadre de la fonction publique d'état touche une prime de technicité d'environ 1000 € par mois, inconditionnelle. Pourquoi n'avons-nous pas la même chose ? Enseigner, ce n'est pas technique ? Exigeons la même prime !
- SoiréeHabitué du forum
Le mot d'ordre est simple :
_ du fric pour mieux nous rémunérer et résoudre la crise du recrutement
_ du fric dans les dhg pour améliorer les conditions de travail et d'étude
Accessoirement le projet de réforme du collège est contesté à juste titre.
Mais l'essentiel est ailleurs : qu'ont fait les pleurnichards pour accroître le rapport de force dans leur établissement en prenant appui sur cet appel intersyndical ?
Si vous n'avez rien fait c'est le moment de se taire sur ce forum, de l'ouvrir en SDP et bosser à accroître le rapport de force.
_ du fric pour mieux nous rémunérer et résoudre la crise du recrutement
_ du fric dans les dhg pour améliorer les conditions de travail et d'étude
Accessoirement le projet de réforme du collège est contesté à juste titre.
Mais l'essentiel est ailleurs : qu'ont fait les pleurnichards pour accroître le rapport de force dans leur établissement en prenant appui sur cet appel intersyndical ?
Si vous n'avez rien fait c'est le moment de se taire sur ce forum, de l'ouvrir en SDP et bosser à accroître le rapport de force.
- InvitéInvité
Je ferai grève, je les fais toutes, quasiment par principe, mais il est vrai que l'amertume et un début de résignation m'envahissent.
- SophiathenaNiveau 5
Comme certains intervenants sur ce fil, je m'interroge sur de nouvelles modalités d'action qui seraient plus efficaces mais je ne vois pas lesquelles. Est-ce que certains d'entre vous ont des idées ?
- PrezboGrand Maître
Soirée a écrit:Le mot d'ordre est simple :
_ du fric pour mieux nous rémunérer et résoudre la crise du recrutement
_ du fric dans les dhg pour améliorer les conditions de travail et d'étude
Accessoirement le projet de réforme du collège est contesté à juste titre.
Mais l'essentiel est ailleurs : qu'ont fait les pleurnichards pour accroître le rapport de force dans leur établissement en prenant appui sur cet appel intersyndical ?
Si vous n'avez rien fait c'est le moment de se taire sur ce forum, de l'ouvrir en SDP et bosser à accroître le rapport de force.
C'est sûr qu'en traitant se pleurnichards ceux qui essayent d'exprimer leurs doutes quant à la tactique suivie, vous allez convaincre. Et la paresse intellectuelle, pour reprendre l'expression citée plus haut, je la trouve plutôt du côté des tracts syndicaux.
- Stel6584Niveau 7
Je trouve dommage que la grève du 1er février, qui est unitaire, tombe une semaine après une autre journée de grève, le jeudi 25 janvier, contre l'acte II de l'école inclusive (dont aucun média ne parle). C'est dommage que les syndicats n'aient pas pu s'entendre sur cette question et qu'un seul syndicat se mobilise pour organiser une manifestation à Paris le 25. J'ai lu plus haut que la grève du 1er février appelait aussi à se mobiliser contre cette réforme. Y a-t-il espoir d'une grève reconductible à partir du 25 ? On risque de ne pas être nombreux... Honnêtement, je trouve que le timing n'est pas bon. La grève du 25 est prévue depuis des mois sur un motif bien précis. Il y a des bus qui partent de toute la France pour la manifestation à Paris devant le ministère.
Jacq parlait aussi de la grève contre la réforme du LP qui est désormais noyée par les autres revendications. Pour le coup, notre liste de revendications aura du mal à être entendue le 1er février et j'ai bien peur que ce jour-là, les collègues vont se dire : "À quoi bon, encore une grève fourre-tout".
Il y a deux ans, on avait réussi à faire peur au ministère lors de la grève du 13 janvier. On avait demandé des masques et des tests et on les a eus. Par contre, on n'a rien eu pour les salaires alors que c'était l'un des gros mots d'ordre et on est revenus au travail le 14 janvier comme si on était satisfaits d'avoir eu nos protections malgré nos conditions de travail. On aurait reconduit le 14, peut-être qu'on aurait pu avoir plus.
Je fais quasiment toutes les grèves mais je commence à être lasse de faire grève, d'aller manifester, de retourner le lendemain au collège et de recommencer 6 mois après pour rien puisque c'est le même rituel.
Jacq parlait aussi de la grève contre la réforme du LP qui est désormais noyée par les autres revendications. Pour le coup, notre liste de revendications aura du mal à être entendue le 1er février et j'ai bien peur que ce jour-là, les collègues vont se dire : "À quoi bon, encore une grève fourre-tout".
Il y a deux ans, on avait réussi à faire peur au ministère lors de la grève du 13 janvier. On avait demandé des masques et des tests et on les a eus. Par contre, on n'a rien eu pour les salaires alors que c'était l'un des gros mots d'ordre et on est revenus au travail le 14 janvier comme si on était satisfaits d'avoir eu nos protections malgré nos conditions de travail. On aurait reconduit le 14, peut-être qu'on aurait pu avoir plus.
Je fais quasiment toutes les grèves mais je commence à être lasse de faire grève, d'aller manifester, de retourner le lendemain au collège et de recommencer 6 mois après pour rien puisque c'est le même rituel.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Sophiathena a écrit: Comme certains intervenants sur ce fil, je m'interroge sur de nouvelles modalités d'action qui seraient plus efficaces mais je ne vois pas lesquelles. Est-ce que certains d'entre vous ont des idées ?
Je ne suis pas sûr que la question soit celle des modalités d'action. Je pense que notre problème est l'atomisation : nous sommes nombreux, nous jouissons encore d'un cadre protecteur, mais nous sommes isolés les uns des autres. Nous connaissons nos collègues ; au-delà, il n'y a pas grand chose, ce forum pour certains, des syndicats désertés pour d'autres. Si nous inventions des dispositifs et des espaces pour nous mettre en relation, le vent d'idées qui soufflerait sur chacun d'entre nous, la conscience de notre nombre et le sentiment de pouvoir s'appuyer les uns sur les autres ferait peut-être naître un vrai désir de se battre, et un nouvel état d'esprit. J'ai déjà pu voir certains changements quand un établissement qui ne fait pas d'heures syndicales commence à en poser régulièrement. C'est aussi une leçon que je tire de l'épisode des gilets jaunes. Que se passerait-il si, par exemple, dans une même ville, tous les collèges et lycées mettaient en place des rencontres et une communication régulière ?
- Choup90Niveau 10
Et écoles. On est encore plus isolés... Ici, petites écoles, on est maximum 5 ou 6 collègues. Souvent entre 1 et 3...Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Sophiathena a écrit: Comme certains intervenants sur ce fil, je m'interroge sur de nouvelles modalités d'action qui seraient plus efficaces mais je ne vois pas lesquelles. Est-ce que certains d'entre vous ont des idées ?
Je ne suis pas sûr que la question soit celle des modalités d'action. Je pense que notre problème est l'atomisation : nous sommes nombreux, nous jouissons encore d'un cadre protecteur, mais nous sommes isolés les uns des autres. Nous connaissons nos collègues ; au-delà, il n'y a pas grand chose, ce forum pour certains, des syndicats désertés pour d'autres. Si nous inventions des dispositifs et des espaces pour nous mettre en relation, le vent d'idées qui soufflerait sur chacun d'entre nous, la conscience de notre nombre et le sentiment de pouvoir s'appuyer les uns sur les autres ferait peut-être naître un vrai désir de se battre, et un nouvel état d'esprit. J'ai déjà pu voir certains changements quand un établissement qui ne fait pas d'heures syndicales commence à en poser régulièrement. C'est aussi une leçon que je tire de l'épisode des gilets jaunes. Que se passerait-il si, par exemple, dans une même ville, tous les collèges et lycées mettaient en place des rencontres et une communication régulière ?
- LadyOlennaModérateur
@Jacq n'a pas tort, c'est vrai que les communications du SNPDEN sont peu relayées auprès du public. En voici une, reçue ce matin :
Les annonces du président de la République, lors de la conférence de presse du 16 janvier, ont gravité, pour beaucoup d’entre elles, autour de l’École. Nos collègues ont eu de quoi être surpris par ces annonces qui, pour l’instant, ne sont pas financées, en termes de mise en œuvre pour la prochaine rentrée.
Pire encore : à l’heure où nous écrivons ces lignes, les textes sur les groupes de niveau en collège ou ceux sur la mise en œuvre de la réforme horaire du bac professionnel en LP ne sont toujours pas publiés !
Alors que, dans le même temps, nous avons reçu nos dotations horaires pour l’an prochain, elles ne couvrent souvent pas l’ensemble des dispositifs à mettre en place. Donc, très concrètement, la mise en œuvre des groupes de niveau en collège absorbera la quasi-totalité des marges horaires, et il ne restera évidemment plus rien pour faire vivre du théâtre, de l’histoire de l’art, et de l’instruction civique ! Il est même à parier que dans certains collèges, il ne restera plus suffisamment d’heures pour financer des groupes de latin, de grec et certaines autres langues vivantes.
Une fois de plus, démonstration est faite que le temps des annonces politiques n’est toujours pas celui de la réalité de l’École !
Cette distorsion, qui s’accentue au fil des mois, met en péril nos fonctionnements et, pire encore, érode gravement la confiance de la profession dans l’Institution !
Les annonces du président de la République, lors de la conférence de presse du 16 janvier, ont gravité, pour beaucoup d’entre elles, autour de l’École. Nos collègues ont eu de quoi être surpris par ces annonces qui, pour l’instant, ne sont pas financées, en termes de mise en œuvre pour la prochaine rentrée.
Pire encore : à l’heure où nous écrivons ces lignes, les textes sur les groupes de niveau en collège ou ceux sur la mise en œuvre de la réforme horaire du bac professionnel en LP ne sont toujours pas publiés !
Alors que, dans le même temps, nous avons reçu nos dotations horaires pour l’an prochain, elles ne couvrent souvent pas l’ensemble des dispositifs à mettre en place. Donc, très concrètement, la mise en œuvre des groupes de niveau en collège absorbera la quasi-totalité des marges horaires, et il ne restera évidemment plus rien pour faire vivre du théâtre, de l’histoire de l’art, et de l’instruction civique ! Il est même à parier que dans certains collèges, il ne restera plus suffisamment d’heures pour financer des groupes de latin, de grec et certaines autres langues vivantes.
Une fois de plus, démonstration est faite que le temps des annonces politiques n’est toujours pas celui de la réalité de l’École !
Cette distorsion, qui s’accentue au fil des mois, met en péril nos fonctionnements et, pire encore, érode gravement la confiance de la profession dans l’Institution !
- henrietteMédiateur
Merci, LadyOlenna.
Le SNPDEN devrait vraiment donner plus de visibilité à ses analyses et communications.
Je pense que l'opinion publique et les journalistes doutent souvent de la parole des profs et de leurs syndicats (en mode "ils noircissent le tableau, ils sont jamais contents...") mais que celle des perdirs serait perçue comme plus fortement crédible.
Le SNPDEN devrait vraiment donner plus de visibilité à ses analyses et communications.
Je pense que l'opinion publique et les journalistes doutent souvent de la parole des profs et de leurs syndicats (en mode "ils noircissent le tableau, ils sont jamais contents...") mais que celle des perdirs serait perçue comme plus fortement crédible.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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