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- VittorioNiveau 1
Bonjour, comment noter cette erreur à une dictée : "longtemps je me suis couché de bonheur".
Mon barème etant -1 faute grammaticale, -0,5 faute lexicale.
Merci et joyeux Noël !
Mon barème etant -1 faute grammaticale, -0,5 faute lexicale.
Merci et joyeux Noël !
- KihyaNiveau 6
Peut-on le voir comme une faute ?
Je penche pour une faute lexicale, non ?
Je trouve cette perle très mignonne
Je penche pour une faute lexicale, non ?
Je trouve cette perle très mignonne
- MoyenCrocoNiveau 10
J'ai du le lire plusieurs fois pour trouver la faute...
Je ne peux pas répondre à ta question sur le barème mais on ne peut pas dire cette phrase avec bonheur dans la langue française ? (Vraie question)
Je ne peux pas répondre à ta question sur le barème mais on ne peut pas dire cette phrase avec bonheur dans la langue française ? (Vraie question)
- MeddheaNiveau 3
Bonjour, je compterai une faute lexicale. C'est très poétique comme faute, Proust aurait sans doute apprécié
- AsarteLilithBon génie
Je compterai '' diverses '' donc -0,5pt.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- VittorioNiveau 1
AsarteLilith a écrit:Je compterai '' diverses '' donc -0,5pt.
J'aurais mis -1 plutôt parce que ça porte sur deux mots.
- *Ombre*Grand sage
Ce qu'a écrit l'élève ne veut rien dire parce qu'il a écrit sans réfléchir, et n'a pas bien découpé les mots. C'est une erreur syntaxique donc grammaticale.
- SergeMédiateur
C'est quand même un jeu de mots bien connu.
J'ai déjà vu écrit "se lever de bonheur" sur des t-shirts, des mugs, etc.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=593414016&sxsrf=AM9HkKmFpR-Klle4mY22hG8AqRoeLEs5Jw:1703419002415&q=se+lever+de+bonheur&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwimlqukgqiDAxVuUaQEHZroBuUQ0pQJegQIChAB&biw=1280&bih=637&dpr=1.5
J'ai déjà vu écrit "se lever de bonheur" sur des t-shirts, des mugs, etc.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=593414016&sxsrf=AM9HkKmFpR-Klle4mY22hG8AqRoeLEs5Jw:1703419002415&q=se+lever+de+bonheur&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwimlqukgqiDAxVuUaQEHZroBuUQ0pQJegQIChAB&biw=1280&bih=637&dpr=1.5
- SergeMédiateur
L'élève l'a possiblement vu quelque part ainsi.
Je précisais cela pour ceux qui semblaient y voir une perle poétique particulièrement créatrice, elle est devenue depuis longtemps de l'ordre du cliché.
Quoi qu'il en soit, on se doute que ce n'est pas ce qu'a écrit Proust.
Je précisais cela pour ceux qui semblaient y voir une perle poétique particulièrement créatrice, elle est devenue depuis longtemps de l'ordre du cliché.
Quoi qu'il en soit, on se doute que ce n'est pas ce qu'a écrit Proust.
- egometDoyen
Si l'on s'en tient strictement au barème, c'est 1 point. Mais l'élégance de la faute m'incite à l'indulgence. Si une graphie trouve une justification qui se tient, le bénéfice du doute doit profiter à l'élève.
Je pars du principe que la dictée n'était pas préparée, bien sûr. Dans le cas contraire, le barème doit s'appliquer dans toute sa rigueur.
Je pars du principe que la dictée n'était pas préparée, bien sûr. Dans le cas contraire, le barème doit s'appliquer dans toute sa rigueur.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- *Ombre*Grand sage
Je ne suis pas d'accord. À force de tolérer tout et n'importe quoi, nous contribuons nous aussi à cette absence d'effort et de réflexion qui caractérise trop souvent nos élèves. Au-delà du calembour, que diable pourrait signifier la phrase écrite par l'élève ? L'enjeu n'est pas un pauvre point, mais l'enseignement de la rigueur et de la pensée.
- liskayaNeoprof expérimenté
*Ombre* a écrit:Je ne suis pas d'accord. À force de tolérer tout et n'importe quoi, nous contribuons nous aussi à cette absence d'effort et de réflexion qui caractérise trop souvent nos élèves. Au-delà du calembour, que diable pourrait signifier la phrase écrite par l'élève ? L'enjeu n'est pas un pauvre point, mais l'enseignement de la rigueur et de la pensée.
Bien d'accord !
- slynopHabitué du forum
Bien d'accord aussi. Seulement, cette rigueur que l'on cherche à leur inculquer donne des moyennes catastrophiques avec des enchaînements de zéros. Je ne fais que des dictées non préparées et dernièrement pour mes deux 5e, cela a donné 0.6/10 pour l'une et 2.3/10 pour l'autre. Mais maintenant ils font plus attention car ils savent que je ne passe rien. Par contre, les parents ont du mal à comprendre.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- AsarteLilithBon génie
+1. Et ce, malgré du temps de relecture avec une grille.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- slynopHabitué du forum
Idem avec 5 étapes de relecture.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- henrietteMédiateur
Il me semble qu'il y a, dans ce cas, une réflexion à mener autour de la dictée,de ses objectifs et de ses formes possibles, en tout cas au moins jusqu'en 4e : un exercice qui aboutit à des moyennes de classe pareilles apprend-il réellement quelque chose aux élèves ? Comment un élève avec toujours 0 peut-il avoir l'espoir de progresser ?
En tout cas, pour ma part, cette erreur, si rigolote soit-elle, serait sanctionnée d'un point.
En tout cas, pour ma part, cette erreur, si rigolote soit-elle, serait sanctionnée d'un point.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AmaliahEmpereur
Je te rejoins, Henriette, et j'irais même plus loin : y compris en 3e qui est la dernière année où on peut progresser en orthographe.
Enchaîner les 0 en dictée revient à mesurer la température du malade sans essayer de le soigner. C'est désespérant pour les élèves comme pour le professeur.
Après des années de réflexion, voici ma manière de procéder cette année.
En 6e, je donne une dictée préparée (orthographe lexicale, mots à copier cinq fois, verbes à conjuguer, homophones grammaticaux avec petits exercices ou points particuliers comme l'accord de "tout"). On corrige la préparation avant de faire la dictée.
On fait ensuite la dictée où tout est explicite : groupe de mots par groupe de mots, je raisonne à voix haute pour leur montrer comment faire, je leur pose des questions, on écrit le début du verbe, on lève le stylo et on s'aide des panneaux au mur pour trouver la bonne réponse, j'interroge quelqu'un qui récapitule les astuces ou j'écris, sous leur dictée, toutes les possibilités au tableau et on rappelle comment utiliser telle ou telle forme (les [se] par exemple). Ensuite ils écrivent et en dessous du mot je leur demande parfois d'écrire le "vendre" / "vendu" / "vendait" par exemple. Je n'ai plus qu'un élève maximum qui fait la faute sur les [e] à la fin des verbes en dictée. Parfois je mets 0,5 en bonus à ceux qui savent nommer certaines choses, comme le participe présent par exemple lors de la dernière dictée. La dictée prend donc toute l'heure. La relecture n'occupe qu'un temps réduit car je suis convaincue qu'il faut écrire juste du premier coup. Je crois que c'est NLM76 qui avait énoncé cette idée et j'y ai beaucoup réfléchi. Il faut que la réflexion devienne automatisme, on prend donc le temps d'instaurer des automatismes. Ce n'est pas à la fin de la dictée qu'on corrige des erreurs, à part les erreurs d'étourderie, sinon ça me semble illusoire. Ils ont le droit de me poser une question sur un mot : si l'on peut rappeler une règle ou une astuce, on le fait.
A la fin de la dictée, je suis le fonctionnement qu'Henriette avait donné il y a des années, je leur fais souligner dix mots empruntés à la préparation et je note sur 10 ces dix mots, puis je mets une note sur 20 pour le reste de la dictée, ce qui donne une note sur 30 que je ramène sur 20.
Je donne ensuite à chacun une correction personnalisée à faire : tel ou tel mot à copier 10 fois, tel verbe à conjuguer, des fiches de remédiation que j'ai tapées moi-même ou type Bled ou ORTH en fonction des erreurs grammaticales qu'ils ont faites. Je relève les corrections pour les vérifier.
Et enfin, dernier round de la dictée, depuis l'an dernier, je leur fais faire une dictée bis : même thème, même lexique, mêmes difficultés mais pas les mêmes phrases et dictée deux fois plus courte afin de leur montrer qu'ils sont capables de progresser. Je la note sur 20 directement sans correction. On vient de faire la dictée 3 bis.
Quand je rends les copies de dictées et de dictées bis, on explicite à l'oral chaque difficulté en répétant les astuces, c'est une séance très vivante où chacun participe.
En 3e, je donne une petite préparation et on fait la dictée exactement comme les 6e, très lentement, en explicitant toutes les difficultés : je n'ai plus d'élève désespéré par la dictée. J'ai des élèves qui ont eu 0 à la toute première de l'année et qui ont eu d'excellentes notes ensuite. Les élèves à 70 points-fautes sont toujours à 0 mais entre 20 et 30 points-fautes, j'ai espoir pour l'immense majorité d'entre eux, à part élève segpa, qu'ils dépassent le 0 d'ici la fin de l'année. (Oui, je suis de nature optimiste!)
A la différence des 6e, je note sur 20 directement. Je leur donne ensuite une correction personnalisée comme aux 6e. Dans ma 3e faible, j'ai collé plus de 60 fiches lors de la première dictée! Je relève la correction et leur rajoute à la note de dictée entre 0,5 et 3 points selon le travail à effectuer. Si la correction n'est pas rendue ou rendue avec beaucoup de fautes (j'accepte évidemment quelques erreurs), c'est un 0/5 de travail non rendu en plus.
Ensuite je leur ai donné dès le début de l'année un grand post-it à chacun sur lequel ils notent les erreurs grammaticales de la dictée précédente. On fait ça juste avant la dictée : ils reportent leurs erreurs grammaticales avec s'ils le souhaitent l'astuce pour l'éviter. S'ils réussissent à éviter leurs erreurs, je mets un bonus (+0,5 à +2). Ils se rendent compte qu'ils font toujours les mêmes erreurs.
Le bonus des erreurs évitées et de la correction leur permet de gagner quelques points et surtout de mettre en place certains automatismes de sorte qu'il y a certaines erreurs qui sont définitivement éradiquées. Mais cela prend du temps.
On fait une dictée par mois, j'aimerais arriver à plus mais c'est impossible. On a fait la 4e en décembre.
Enchaîner les 0 en dictée revient à mesurer la température du malade sans essayer de le soigner. C'est désespérant pour les élèves comme pour le professeur.
Après des années de réflexion, voici ma manière de procéder cette année.
En 6e, je donne une dictée préparée (orthographe lexicale, mots à copier cinq fois, verbes à conjuguer, homophones grammaticaux avec petits exercices ou points particuliers comme l'accord de "tout"). On corrige la préparation avant de faire la dictée.
On fait ensuite la dictée où tout est explicite : groupe de mots par groupe de mots, je raisonne à voix haute pour leur montrer comment faire, je leur pose des questions, on écrit le début du verbe, on lève le stylo et on s'aide des panneaux au mur pour trouver la bonne réponse, j'interroge quelqu'un qui récapitule les astuces ou j'écris, sous leur dictée, toutes les possibilités au tableau et on rappelle comment utiliser telle ou telle forme (les [se] par exemple). Ensuite ils écrivent et en dessous du mot je leur demande parfois d'écrire le "vendre" / "vendu" / "vendait" par exemple. Je n'ai plus qu'un élève maximum qui fait la faute sur les [e] à la fin des verbes en dictée. Parfois je mets 0,5 en bonus à ceux qui savent nommer certaines choses, comme le participe présent par exemple lors de la dernière dictée. La dictée prend donc toute l'heure. La relecture n'occupe qu'un temps réduit car je suis convaincue qu'il faut écrire juste du premier coup. Je crois que c'est NLM76 qui avait énoncé cette idée et j'y ai beaucoup réfléchi. Il faut que la réflexion devienne automatisme, on prend donc le temps d'instaurer des automatismes. Ce n'est pas à la fin de la dictée qu'on corrige des erreurs, à part les erreurs d'étourderie, sinon ça me semble illusoire. Ils ont le droit de me poser une question sur un mot : si l'on peut rappeler une règle ou une astuce, on le fait.
A la fin de la dictée, je suis le fonctionnement qu'Henriette avait donné il y a des années, je leur fais souligner dix mots empruntés à la préparation et je note sur 10 ces dix mots, puis je mets une note sur 20 pour le reste de la dictée, ce qui donne une note sur 30 que je ramène sur 20.
Je donne ensuite à chacun une correction personnalisée à faire : tel ou tel mot à copier 10 fois, tel verbe à conjuguer, des fiches de remédiation que j'ai tapées moi-même ou type Bled ou ORTH en fonction des erreurs grammaticales qu'ils ont faites. Je relève les corrections pour les vérifier.
Et enfin, dernier round de la dictée, depuis l'an dernier, je leur fais faire une dictée bis : même thème, même lexique, mêmes difficultés mais pas les mêmes phrases et dictée deux fois plus courte afin de leur montrer qu'ils sont capables de progresser. Je la note sur 20 directement sans correction. On vient de faire la dictée 3 bis.
Quand je rends les copies de dictées et de dictées bis, on explicite à l'oral chaque difficulté en répétant les astuces, c'est une séance très vivante où chacun participe.
En 3e, je donne une petite préparation et on fait la dictée exactement comme les 6e, très lentement, en explicitant toutes les difficultés : je n'ai plus d'élève désespéré par la dictée. J'ai des élèves qui ont eu 0 à la toute première de l'année et qui ont eu d'excellentes notes ensuite. Les élèves à 70 points-fautes sont toujours à 0 mais entre 20 et 30 points-fautes, j'ai espoir pour l'immense majorité d'entre eux, à part élève segpa, qu'ils dépassent le 0 d'ici la fin de l'année. (Oui, je suis de nature optimiste!)
A la différence des 6e, je note sur 20 directement. Je leur donne ensuite une correction personnalisée comme aux 6e. Dans ma 3e faible, j'ai collé plus de 60 fiches lors de la première dictée! Je relève la correction et leur rajoute à la note de dictée entre 0,5 et 3 points selon le travail à effectuer. Si la correction n'est pas rendue ou rendue avec beaucoup de fautes (j'accepte évidemment quelques erreurs), c'est un 0/5 de travail non rendu en plus.
Ensuite je leur ai donné dès le début de l'année un grand post-it à chacun sur lequel ils notent les erreurs grammaticales de la dictée précédente. On fait ça juste avant la dictée : ils reportent leurs erreurs grammaticales avec s'ils le souhaitent l'astuce pour l'éviter. S'ils réussissent à éviter leurs erreurs, je mets un bonus (+0,5 à +2). Ils se rendent compte qu'ils font toujours les mêmes erreurs.
Le bonus des erreurs évitées et de la correction leur permet de gagner quelques points et surtout de mettre en place certains automatismes de sorte qu'il y a certaines erreurs qui sont définitivement éradiquées. Mais cela prend du temps.
On fait une dictée par mois, j'aimerais arriver à plus mais c'est impossible. On a fait la 4e en décembre.
- Melyne5Fidèle du forum
Et que fais-tu avec les excellents élèves ? Les compétiteurs détestent les préparations et sont frustrés d'obtenir une note qui ne correspond pas à leur niveau réel .
- roxanneOracle
Mais, l'école, notamment le collège n'a pas vocation à favoriser les " compétiteurs" mais de faire progresser tous les élèves. Je trouve la méthode présentée très intéressante. Et celui qui a 20 , aura 20 de toute façon. Après, il peut s'inscrire à des concours d'orthographe si l'idée est juste d'être meilleur que les autres.
- roxanneOracle
Et je dis ça alors que j'ai eu 20 quasiment à toutes mes dictées sans que ça ne me demande un effort d'ailleurs. Alors, oui, c'était mon petit moment de gloire mais bon, ce n'était pas la priorité, la priorité c'était ceux qui avaient zéro tout le temps. Ou si on veut faire progresser les excellents, on fait une petite dictée plus dure en bonus. Mais bon.
Pour l'anecdote, un ami de collège de mon conjoint parlait avec lui des dictées de 6e/5e avec le fameux barème (-2/-1) et des notes négatives. Et le jour de gloire était celui où il avait eu zéro !Bon, pas sure qu'il ait bien progressé.
Pour l'anecdote, un ami de collège de mon conjoint parlait avec lui des dictées de 6e/5e avec le fameux barème (-2/-1) et des notes négatives. Et le jour de gloire était celui où il avait eu zéro !Bon, pas sure qu'il ait bien progressé.
- henrietteMédiateur
Je procède comme Amaliah en particulier pour l'explicitation pas à pas de l'écriture et des questions que je me pose à voix haute.
J'ajoute une astuce empruntée à *Ombre* : avant de dicter une phrase je la lis et je demande aux élèves de fermer les yeux et de se représenter dans leur tête ce qui se passe.
@Melyne5 : Pour les très excellents élèves, je ne fais rien de plus ni de moins : cette méthode ne les fera pas régresser, donc je ne vois pas trop quel problème il pourrait y avoir.
Je tiens, dans mes cours, à ce qu'on soit de toute façon beaucoup plus dans l'idée de coopération que de compétition - cette dernière me déplaît au plus haut point d'ailleurs car je trouve qu'elle débouche bien plus souvent sur une ambiance très moyenne que sur la "saine émulation".
Et je ne vois pas en quoi la note obtenue ne correspond pas "au niveau réel" de l'élève, en fait. Je ne sais pas trop ce que tu entends par là, dans le sens où l'objectif est de faire progresser : pour moi, on est donc en évaluation formative, l'évaluation sommative étant celle du brevet.
On n'est pas dans une compétition : que d'autres élèves moins naturellement doués pour l'orthographe puissent avoir de très bonnes notes ne leur fait rien perdre, il n'y a pas de classement.
EDIT : Roxanne :
J'ajoute une astuce empruntée à *Ombre* : avant de dicter une phrase je la lis et je demande aux élèves de fermer les yeux et de se représenter dans leur tête ce qui se passe.
@Melyne5 : Pour les très excellents élèves, je ne fais rien de plus ni de moins : cette méthode ne les fera pas régresser, donc je ne vois pas trop quel problème il pourrait y avoir.
Je tiens, dans mes cours, à ce qu'on soit de toute façon beaucoup plus dans l'idée de coopération que de compétition - cette dernière me déplaît au plus haut point d'ailleurs car je trouve qu'elle débouche bien plus souvent sur une ambiance très moyenne que sur la "saine émulation".
Et je ne vois pas en quoi la note obtenue ne correspond pas "au niveau réel" de l'élève, en fait. Je ne sais pas trop ce que tu entends par là, dans le sens où l'objectif est de faire progresser : pour moi, on est donc en évaluation formative, l'évaluation sommative étant celle du brevet.
On n'est pas dans une compétition : que d'autres élèves moins naturellement doués pour l'orthographe puissent avoir de très bonnes notes ne leur fait rien perdre, il n'y a pas de classement.
EDIT : Roxanne :
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