- LaurenceBarceloneJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
J'ai 35 ans, salarié du privé depuis plus de 10 ans, j'ai fait des classes préparatoires ES option scientifique puis je suis rentrée en école de commerce à Bordeaux. Depuis quelques années, je me pose des questions sur mon projet professionnel et je suis tentée par le professorat. Sauf qu'à mon stade je me demande ce qui est possible. La section Sciences économiques et sociales est celle qui me plait le plus (et dans laquelle je serais la plus à l'aise aussi). Dans mon cas, puis-je prétendre préparer l'agrégation? Je sais que c'est un concours difficile et que ça nécessiterait beaucoup de travail en amont. J'avais dans l'idée de me mettre à mi temps et j'estimais au moins 2 années en reprenant mes études.
Ou bien je dois plutôt me concentrer sur le CAPES bien plus accessible à mon stade? Sauf qu'évidemment, je préférerais enseigner dans le supérieur.
Ma demande est peut être un peu naïve, j'en suis aux prémices de ma réflexion mais je voudrais connaître l'implication en termes de travail si je prétendais à l'agrégation.
Merci d'avance!
Bonne journée,
J'ai 35 ans, salarié du privé depuis plus de 10 ans, j'ai fait des classes préparatoires ES option scientifique puis je suis rentrée en école de commerce à Bordeaux. Depuis quelques années, je me pose des questions sur mon projet professionnel et je suis tentée par le professorat. Sauf qu'à mon stade je me demande ce qui est possible. La section Sciences économiques et sociales est celle qui me plait le plus (et dans laquelle je serais la plus à l'aise aussi). Dans mon cas, puis-je prétendre préparer l'agrégation? Je sais que c'est un concours difficile et que ça nécessiterait beaucoup de travail en amont. J'avais dans l'idée de me mettre à mi temps et j'estimais au moins 2 années en reprenant mes études.
Ou bien je dois plutôt me concentrer sur le CAPES bien plus accessible à mon stade? Sauf qu'évidemment, je préférerais enseigner dans le supérieur.
Ma demande est peut être un peu naïve, j'en suis aux prémices de ma réflexion mais je voudrais connaître l'implication en termes de travail si je prétendais à l'agrégation.
Merci d'avance!
Bonne journée,
- ZetitcheurHabitué du forum
Bonjour, je suis prof dans une Grande École mais ma matière est l’anglais. Cependant j’ai côtoyé des collègues intervenant en Éco-gestion, à l’issue d’une reconversion. L’une d’elle avait eu l’Agrégation après avoir travaillé comme consultante, elle avait fait une école de commerce auparavant.
Je pense donc que tout est possible si tu t’y donnes comme tu le décris. Et dans le supérieur, il y a des besoins avec des profils similaires.
Courage à toi et bonne chance !
Je pense donc que tout est possible si tu t’y donnes comme tu le décris. Et dans le supérieur, il y a des besoins avec des profils similaires.
Courage à toi et bonne chance !
- SwanNiveau 7
Bonjour :-)
Pour enseigner dans le supérieur, voici les possibilités :
1) enseigner en tant que titulaire du CAPES ou de l'agrégation DÉTACHÉ dans le supérieur, sur les quelques (rares en SES) postes de PRCE/PRAG. Ce sont les mêmes postes quel que soit le concours, mais en fonction de ton profil et de l'université, on privilégiera un PRCE (car coûte moins cher) ou un PRAG (potentiel meilleur niveau académique) ou bien ce sera indifférent. Par ailleurs, pour prétendre à ce genre de postes, mieux vaut avoir déjà fait des heures de vacation (même 2h/semaine) dans le supérieur.
2) Enseignant-chercheur (maître de conférence) : il faut avoir un doctorat dans la discipline concernée, un dossier qui sort du lot, et gagner à la chasse aux postes (très rares encore une fois). Et aimer la recherche, évidemment. Cela ne semble pas vraiment correspondre à ton projet. Il faut par ailleurs être mobile dans toute la France.
3) Enseigner dans le supérieur privé (à vérifier) : si tu enseignais par exemple en écoles de commerce ou écoles d'ingénieurs privées ? Il me semble que certains postes ne sont pas fléchés enseignants-chercheurs ni CAPES/Agreg... il faudrait te renseigner dans ton réseau. Par ailleurs, tu peux faire cela à temps plein, ou quelques heures par semaine dans un premier temps tout en gardant ton boulot actuel (éventuellement en passant à temps partiel), pour voir si cela te plaît. En fonction de la boîte dans laquelle tu travailles, tu peux même y enseigner "en tant que salarié de cette entreprise", dans le cadre d'un partenariat.
4) Contractuel dans le supérieur public (à mi-temps ou temps plein) : il faut regarder les annonces sur le site de chaque université vers avril (1er semestre) puis novembre-décembre-janvier (2ème semestre). Ce sont des contrats d'1 an, pas très bien payés mais intéressants. En général il y a très peu de postes et ça reste très compétitif, donc il faut que ton dossier plaise. Et mieux vaut avoir fait quelques vacations (1-2h/semaine) dans le supérieur avant pour être considéré, sauf si personne ne veut du poste :-)
5) Vacataire en université : quelques heures par semaine en complément d'un emploi principal (car tu ne cotises pas à la sécu avec ces heures), ou en statut d'auto-entrepreneur (avec quelques garde-fous). Ce n'est pas une vraie carrière, mais soit une manière de mettre un pied à l'étrier, soit de cumuler avec son activité principale ;-)
6) Prof en CPGE (sans doute le plus inaccessible avec enseignant-chercheur ^_^). Dans l'idéal, il faut avoir un très bon classement à l'agrégation (si possible externe), et une très bonne inspection dans le secondaire. Et être mobile dans toute la France, car pas tant de postes que ça.
Pour enseigner dans le supérieur, voici les possibilités :
1) enseigner en tant que titulaire du CAPES ou de l'agrégation DÉTACHÉ dans le supérieur, sur les quelques (rares en SES) postes de PRCE/PRAG. Ce sont les mêmes postes quel que soit le concours, mais en fonction de ton profil et de l'université, on privilégiera un PRCE (car coûte moins cher) ou un PRAG (potentiel meilleur niveau académique) ou bien ce sera indifférent. Par ailleurs, pour prétendre à ce genre de postes, mieux vaut avoir déjà fait des heures de vacation (même 2h/semaine) dans le supérieur.
2) Enseignant-chercheur (maître de conférence) : il faut avoir un doctorat dans la discipline concernée, un dossier qui sort du lot, et gagner à la chasse aux postes (très rares encore une fois). Et aimer la recherche, évidemment. Cela ne semble pas vraiment correspondre à ton projet. Il faut par ailleurs être mobile dans toute la France.
3) Enseigner dans le supérieur privé (à vérifier) : si tu enseignais par exemple en écoles de commerce ou écoles d'ingénieurs privées ? Il me semble que certains postes ne sont pas fléchés enseignants-chercheurs ni CAPES/Agreg... il faudrait te renseigner dans ton réseau. Par ailleurs, tu peux faire cela à temps plein, ou quelques heures par semaine dans un premier temps tout en gardant ton boulot actuel (éventuellement en passant à temps partiel), pour voir si cela te plaît. En fonction de la boîte dans laquelle tu travailles, tu peux même y enseigner "en tant que salarié de cette entreprise", dans le cadre d'un partenariat.
4) Contractuel dans le supérieur public (à mi-temps ou temps plein) : il faut regarder les annonces sur le site de chaque université vers avril (1er semestre) puis novembre-décembre-janvier (2ème semestre). Ce sont des contrats d'1 an, pas très bien payés mais intéressants. En général il y a très peu de postes et ça reste très compétitif, donc il faut que ton dossier plaise. Et mieux vaut avoir fait quelques vacations (1-2h/semaine) dans le supérieur avant pour être considéré, sauf si personne ne veut du poste :-)
5) Vacataire en université : quelques heures par semaine en complément d'un emploi principal (car tu ne cotises pas à la sécu avec ces heures), ou en statut d'auto-entrepreneur (avec quelques garde-fous). Ce n'est pas une vraie carrière, mais soit une manière de mettre un pied à l'étrier, soit de cumuler avec son activité principale ;-)
6) Prof en CPGE (sans doute le plus inaccessible avec enseignant-chercheur ^_^). Dans l'idéal, il faut avoir un très bon classement à l'agrégation (si possible externe), et une très bonne inspection dans le secondaire. Et être mobile dans toute la France, car pas tant de postes que ça.
- IridianeFidèle du forum
Avec ton profil, tu peux passer l’agrégation de sciences économiques et sociales ou d’eco gestion je pense. Avec la première et dans le cadre d’une reconversion, il te sera impossible d’avoir un poste dans le supérieur (université ou prépa) par contre (pas légalement impossible mais concrètement impossible). Avec une agreg d’eco gestion, tu peux raisonnablement espérer un poste de PRAG en IUT en revanche.
Sinon, à voir pour enseigner dans les écoles de commerce en effet, je ne sais pas comment ça se passe. Mais à mon avis, ne mets pas tes espoirs dans le supérieur : il y a très peu de postes. Le plus probable est que tu enseignes dans le secondaire, au lycée.
Sinon, à voir pour enseigner dans les écoles de commerce en effet, je ne sais pas comment ça se passe. Mais à mon avis, ne mets pas tes espoirs dans le supérieur : il y a très peu de postes. Le plus probable est que tu enseignes dans le secondaire, au lycée.
- ZetitcheurHabitué du forum
Swan évoque très justement l’idée de tester la chose avant de te lancer.
Même si mon témoignage est un petit bout de la lorgnette, en Grande École publique les besoins croissent, notamment avec la multiplication des filières d’apprentissage.
Une collègue en éco-gestion a démarré chez nous comme vacataire, alors qu’elle travaillait auparavant dans le contrôle de gestion. Elle faisait aussi des vacations en école de commerce privée. Elle a ensuite obtenu un poste comme contractuelle à temps plein. Les besoins étaient énormes, pour des cours mais aussi en termes de responsabilités, et elle ne comptait pas ses heures.
Bon, depuis cela elle a préféré intégrer un poste administratif dans une autre Grande École. Mais effectivement elle a pu se tester sur des statuts divers avant de se décider.
Je pense que dans un premier temps en effet le mieux est de bien suivre les publications officielles, et aussi ne pas hésiter à directement contacter les établissements qui t’intéresseraient.
Même si mon témoignage est un petit bout de la lorgnette, en Grande École publique les besoins croissent, notamment avec la multiplication des filières d’apprentissage.
Une collègue en éco-gestion a démarré chez nous comme vacataire, alors qu’elle travaillait auparavant dans le contrôle de gestion. Elle faisait aussi des vacations en école de commerce privée. Elle a ensuite obtenu un poste comme contractuelle à temps plein. Les besoins étaient énormes, pour des cours mais aussi en termes de responsabilités, et elle ne comptait pas ses heures.
Bon, depuis cela elle a préféré intégrer un poste administratif dans une autre Grande École. Mais effectivement elle a pu se tester sur des statuts divers avant de se décider.
Je pense que dans un premier temps en effet le mieux est de bien suivre les publications officielles, et aussi ne pas hésiter à directement contacter les établissements qui t’intéresseraient.
- Anne_68Habitué du forum
Bonjour,
@LaurenceBarcelone, renseigne-toi sur la rémunération des enseignants, par exemple sur le blog de Julien Delmas.
https://blog.juliendelmas.fr/?calculer-son-salaire-de-prof
Car tu commencerais en bas de l'échelle, l'EN ne tiendrait pas ou peu compte de ton expérience professionnelle (il y a un fil consacré à cette question). Si tu réussis l'agrégation ou le CAPES à 36 ou 37 ans, tu aurais un "retard" de carrière conséquent par rapport à ceux qui ont enchaîné bac - études - concours de l'EN.
Bon courage
@LaurenceBarcelone, renseigne-toi sur la rémunération des enseignants, par exemple sur le blog de Julien Delmas.
https://blog.juliendelmas.fr/?calculer-son-salaire-de-prof
Car tu commencerais en bas de l'échelle, l'EN ne tiendrait pas ou peu compte de ton expérience professionnelle (il y a un fil consacré à cette question). Si tu réussis l'agrégation ou le CAPES à 36 ou 37 ans, tu aurais un "retard" de carrière conséquent par rapport à ceux qui ont enchaîné bac - études - concours de l'EN.
Bon courage
_________________
- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- joebar69Fidèle du forum
Swan a écrit:Bonjour :-)
Pour enseigner dans le supérieur, voici les possibilités :
1) enseigner en tant que titulaire du CAPES ou de l'agrégation DÉTACHÉ dans le supérieur, sur les quelques (rares en SES) postes de PRCE/PRAG. Ce sont les mêmes postes quel que soit le concours, mais en fonction de ton profil et de l'université, on privilégiera un PRCE (car coûte moins cher) ou un PRAG (potentiel meilleur niveau académique) ou bien ce sera indifférent. Par ailleurs, pour prétendre à ce genre de postes, mieux vaut avoir déjà fait des heures de vacation (même 2h/semaine) dans le supérieur.
...
Je me permets de rectifier la partie graissée : AFFECTE.E dans le supérieur.
- Anne_68Habitué du forum
joebar69 a écrit:Swan a écrit:Bonjour :-)
Pour enseigner dans le supérieur, voici les possibilités :
1) enseigner en tant que titulaire du CAPES ou de l'agrégation DÉTACHÉ dans le supérieur, sur les quelques (rares en SES) postes de PRCE/PRAG. Ce sont les mêmes postes quel que soit le concours, mais en fonction de ton profil et de l'université, on privilégiera un PRCE (car coûte moins cher) ou un PRAG (potentiel meilleur niveau académique) ou bien ce sera indifférent. Par ailleurs, pour prétendre à ce genre de postes, mieux vaut avoir déjà fait des heures de vacation (même 2h/semaine) dans le supérieur.
...
Je me permets de rectifier la partie graissée : AFFECTE.E dans le supérieur.
+1
- SlaNiveau 6
Zetitcheur a écrit: Cependant j’ai côtoyé des collègues intervenant en Éco-gestion, à l’issue d’une reconversion. L’une d’elle avait eu l’Agrégation après avoir travaillé comme consultante, elle avait fait une école de commerce auparavant.
À noter que les matières Eco-gestion et SES n'ont RIEN à voir. La collègue évoque l'agrégation de SES mais elle vient d'une école de commerce ; il serait en effet profitable de comparer les deux (à la fois les thèmes pour les concours mais aussi les programmes pour l'enseignement).
Je rejoins les neos sur le fait qu'enseigner dans le supérieur autrement qu'en vacation en SES est très très hypothétique.
- ZetitcheurHabitué du forum
Effectivement dans mon établissement les besoins importants concernent l'Eco-gestion ; en Grande école scientifique il y a du boulot outre les cours, et les collègues s'investissent pleinement : doubles-diplômes à mettre en place avec des écoles de Commerce, liens avec les entreprises, junior-entreprise de l'école...Sla a écrit:Zetitcheur a écrit: Cependant j’ai côtoyé des collègues intervenant en Éco-gestion, à l’issue d’une reconversion. L’une d’elle avait eu l’Agrégation après avoir travaillé comme consultante, elle avait fait une école de commerce auparavant.
À noter que les matières Eco-gestion et SES n'ont RIEN à voir. La collègue évoque l'agrégation de SES mais elle vient d'une école de commerce ; il serait en effet profitable de comparer les deux (à la fois les thèmes pour les concours mais aussi les programmes pour l'enseignement).
Je rejoins les neos sur le fait qu'enseigner dans le supérieur autrement qu'en vacation en SES est très très hypothétique.
Mais les dernières recrues sont des contractuels, pas forcément des Agrégés mais des gens avec une expérience en entreprise et ayant déjà fait des interventions devant les élèves.
- SwanNiveau 7
Oups, c'est noté pour détaché vs. affecté... décidément les subtilités administratives de l'EN sont un puits sans fond...
En gros, d'après ce que je lis entre les lignes dans les posts précédents :
- concours Eco-gestion : plus de chance de trouver des postes dans le supérieur (notamment en IUT), mais si on reste dans le secondaire on enseigne exclusivement en bac techno (STMG et/ou BTS) ?
- concours SES : quasi 0 chance d'enseigner dans le supérieur, et en revanche dans le secondaire on enseigne en 2nde GT et en spé en 1ère/Terminale générale ? (et par ailleurs ce n'est évidemment pas exactement la même discipline que l'éco-gestion)
Ai-je bien suivi ?
En gros, d'après ce que je lis entre les lignes dans les posts précédents :
- concours Eco-gestion : plus de chance de trouver des postes dans le supérieur (notamment en IUT), mais si on reste dans le secondaire on enseigne exclusivement en bac techno (STMG et/ou BTS) ?
- concours SES : quasi 0 chance d'enseigner dans le supérieur, et en revanche dans le secondaire on enseigne en 2nde GT et en spé en 1ère/Terminale générale ? (et par ailleurs ce n'est évidemment pas exactement la même discipline que l'éco-gestion)
Ai-je bien suivi ?
- CleroliDoyen
Les SES sont enseignées en filière générale (ex matière pivot de la filière ES), donc de la 2de à la Terminale et ce, depuis 1967 si je ne fais pas d'erreur (ça date, donc !).Swan a écrit:Oups, c'est noté pour détaché vs. affecté... décidément les subtilités administratives de l'EN sont un puits sans fond...
En gros, d'après ce que je lis entre les lignes dans les posts précédents :
- concours Eco-gestion : plus de chance de trouver des postes dans le supérieur (notamment en IUT), mais si on reste dans le secondaire on enseigne exclusivement en bac techno (STMG et/ou BTS) ?
- concours SES : quasi 0 chance d'enseigner dans le supérieur, et en revanche dans le secondaire on enseigne en 2nde GT et en spé en 1ère/Terminale générale ? (et par ailleurs ce n'est évidemment pas exactement la même discipline que l'éco-gestion)
Ai-je bien suivi ?
Je confirme également que le contenu est très différent de l'enseignement d'éco gestion (pas de socio, ni de sc. po, en STMG).
- LaurenceBarceloneJe viens de m'inscrire !
Merci beaucoup pour tous vos messages, ça m'aide beaucoup.
Dans un premier temps, je me demandais s'il était raisonnable d'envisager l'agrégation de SES (qui me passionne bien plus que l'éco gestion pour être honnête) plutôt que le CAPES. Je me demandais si, en me mettant à mi temps et en bossant assidûment (note importante: j'ai aussi 2 enfants en bas âge) 2 années pour réussir l'agrégation de SES est réaliste. Mes cours de prépa et d'école de commerce sont quand même loin maintenant.
Dans un deuxième temps, je ne comprends pas pourquoi il serait impossible de trouver un poste en prépa ou en université.
Merci d'avance!
Dans un premier temps, je me demandais s'il était raisonnable d'envisager l'agrégation de SES (qui me passionne bien plus que l'éco gestion pour être honnête) plutôt que le CAPES. Je me demandais si, en me mettant à mi temps et en bossant assidûment (note importante: j'ai aussi 2 enfants en bas âge) 2 années pour réussir l'agrégation de SES est réaliste. Mes cours de prépa et d'école de commerce sont quand même loin maintenant.
Dans un deuxième temps, je ne comprends pas pourquoi il serait impossible de trouver un poste en prépa ou en université.
Merci d'avance!
- postulatNiveau 7
LaurenceBarcelone a écrit:
Dans un deuxième temps, je ne comprends pas pourquoi il serait impossible de trouver un poste en prépa ou en université.
Tout simplement car ces postes sont rares (ou très rares dans le cas des SES) et que la concurrence est très rude même avec un excellent CV (du type normalien-agrégé-docteur)...
- IridianeFidèle du forum
postulat a écrit:LaurenceBarcelone a écrit:
Dans un deuxième temps, je ne comprends pas pourquoi il serait impossible de trouver un poste en prépa ou en université.
Tout simplement car ces postes sont rares (ou très rares dans le cas des SES) et que la concurrence est très rude, même avec un excellent CV (du type normalien-agrégé-docteur)...
Voilà exactement, il faut au minimum l’agrégation externe (et un bon voire très bon classement), un doctorat, des publications, et l’excellent CV ne suffit pas : il faut avoir un réseau, bien connaître le milieu universitaire (dans le cas de la fac) et l’inspection générale (dans le cas de la prépa). Tout cela se construit année après année, quand on est en début de carrière : ça n’est que très difficilement accessible pour des gens en reconversion, tout simplement parce que ces relations et le CV qui va avec se construisent sur la longue durée.
Cela dit, tout ce que je dis là concerne les postes de Mcf et les postes en prépa. Un poste de PRAG, par exemple, ne demande en principe rien de tout cela, mais en SES ce sont des postes rares avec beaucoup de concurrence (souvent d’ailleurs ces postes sont occupés par des jeunes docteurs qui n’ont pas eu de postes de MCF, c’est en tout cas comme ça dans ma discipline). Pour l’éco gestion c’est très différent car les IUT offrent beaucoup de postes et les gens en reconversion ayant une expérience dans le privé sont très valorisés (je connais plusieurs personnes dans ce cas).
- dandelionVénérable
Grillée par postulat et Iridiane. Il n’y a tout simplement pas beaucoup de postes en université ou en prépa, et il y a beaucoup de candidats qui ont des cvs longs comme le bras, qui font des vacations depuis plusieurs années, qui sont docteurs, ont une expérience d’enseignement à l’étranger, etc. Ce n’est pas impossible mais c’est très loin d’être garanti.
Concernant tes chances de réussite au concours, tu peux déjà regarder les sujets des années précédentes, les rapports des jurys (si tu t’aperçois que tu ne commettrais aucune des erreurs signalées comme récurrentes, c’est déjà bon signe) et les statistiques. Il est possible que le recrutements se fasse plus difficile, ou que les enseignants soient vieillissants, ce qui serait favorisant statistiquement.
Il faut absolument te renseigner sur le fonctionnement des mutations également avant de t’engager. Il faut bien comprendre que tu ne choisiras pas ton poste ni ton lieu de travail.
Sinon, si tu parles bien l’anglais, tu peux regarder éventuellement de ce côté là. Il y a de la demande dans le supérieur, et ton profil pourrait intéresser pas mal de formations (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, ou un peu tout ce qui prépare au TOEIC). Et les concours sont devenus très accessibles du fait du manque de candidat.
Concernant tes chances de réussite au concours, tu peux déjà regarder les sujets des années précédentes, les rapports des jurys (si tu t’aperçois que tu ne commettrais aucune des erreurs signalées comme récurrentes, c’est déjà bon signe) et les statistiques. Il est possible que le recrutements se fasse plus difficile, ou que les enseignants soient vieillissants, ce qui serait favorisant statistiquement.
Il faut absolument te renseigner sur le fonctionnement des mutations également avant de t’engager. Il faut bien comprendre que tu ne choisiras pas ton poste ni ton lieu de travail.
Sinon, si tu parles bien l’anglais, tu peux regarder éventuellement de ce côté là. Il y a de la demande dans le supérieur, et ton profil pourrait intéresser pas mal de formations (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, ou un peu tout ce qui prépare au TOEIC). Et les concours sont devenus très accessibles du fait du manque de candidat.
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