Un cutter et un marteau découverts dans le cartable d'une collégienne

Ce sont ses camarades qui ont fait glisser un billet écrit au surveillant de la classe d’étude pour donner l’alerte. Une élève de 11 ans, scolarisée en classe de 6e au collège Maurice Utrillo de Limas, à une trentaine de kilomètres au nord de Lyon, avait caché un cutter et un marteau entre les cahiers rangés dans son sac à dos, lundi, selon une information du Progrès confirmé au Figaro par une source proche du dossier.

https://www.lefigaro.fr/lyon/un-cutter-et-un-marteau-decouverts-dans-le-cartable-d-une-collegienne-de-11-ans-pres-de-lyon-20231017

Mouis. Il faut attendre de voir ce que la gamine va dire. Il est déjà arrivé plusieurs fois que des élèves ramènent des marteaux ou autres à l'intérieur de notre collège car ils craignaient des règlements de compte en dehors de l'école. Bien sûr, ça ne justifie en rien la possession de tels objets, et encore moins à l'école, mais je trouve que les médias créent inutilement de la tension sans avoir tous les tenants et aboutissants.

Je suis d'accord. En fait, je trouve qu'on est trop dans la gesticulation. Entre le ministère qui veut faire une enquête flash (ça me fait rire, ils n'ont pas eu 3 ans depuis la mort de S. Paty ? Cinq ou sis depuis les images d'un élève qui braquait son enseignante ?), et les journaux qui semblent découvrir l'eau chaude (combien de CD pour port d'arme pendant les 12 derniers mois ?), il ne me semble pas qu'il y ait un vrai espace pour la réflexion.

Je ne sais pas combien d'attentats/agressions ont été empêchés (en amont ou sur place), mais sur les trois qui me viennent à l'esprit (Paty, Lasalle, Bertrand), la sécurisation d'un parking n'était pas le problème. Le seul grand énorme, monstrueux dysfonctionnement, celui de la hiérarchie dont le fonctionnement adéquat aurait pu empêcher la mort de Samuel Paty, ne me semble pas avoir vraiment fait l'objet d'un examen sérieux.

Je suis d'accord.
Peut-être que cette gamine avait peur d'être agressée et a pris "de quoi se défendre".
D'ailleurs, si c'est la raison pour laquelle elle avait ces outils dans son sac, peut-on lui en vouloir d'avoir peur ?
Un enseignant a été assassiné dans un établissement scolaire.
C'est une enfant de 11 ans, elle a de quoi se dire "Si même un professeur peut se faire tuer au collège, alors qu'est-ce qui risque de m'arriver à moi?"

Et peut-être que non et qu'elle voulait attaquer quelqu'un.
En soi, on n'en sait rien.

(Si vous voulez vous éparnger la nausée, je recommande d'éviter de lire les commentaires de l'article...)

Ma sœur a toujours un marteau dans son sac. Elle n'est pas collégienne, elle est déjà grand-mère ! Le marteau, c'est au cas où, pour se défendre en cas d'agression.
Comment une gamine dont les copains ne se gênent pas pour fouiller le sac ne se sentirait-elle pas en danger ?

Delia a écrit:Comment une gamine dont les copains ne se gênent pas pour fouiller le sac ne se sentirait-elle pas en danger ?

Quel degré de mauvaise foi faut-il pour affirmer que les « copains » auraient « fouillé dans le sac » de l'élève en question d'après les infos données dans l'article ?

Bon, cela dit, je ne vois pas trop l'intérêt de donner autant de visibilité à une telle info. En dix ans de carrière, je ne compte plus les conseils de discipline et autres mesures suite à introduction d'objets dangereux dans l'établissement rien que dans mon voisinage immédiat, alors à l'échelle nationale... Le contexte n'y change rien, ce n'est pas parce que ça se produit juste après le drame d'Arras que c'est plus à craindre que les introductions d'objets dangereux dans quelques mois ou quelques années.

Peut-être effectivement que les élèves ont vu le marteau au moment où leur camarade sortait un cahier. Ce n'est quand même pas bien facile à planquer comme outil.

Algernon a écrit:Peut-être effectivement que les élèves ont vu le marteau au moment où leur camarade sortait un cahier. Ce n'est quand même pas bien facile à planquer comme outil.

Non, le marteau a été trouvé a la suite de la fouille des sacs a l'entrée.

blahblahblah a écrit:

Algernon a écrit:Peut-être effectivement que les élèves ont vu le marteau au moment où leur camarade sortait un cahier. Ce n'est quand même pas bien facile à planquer comme outil.

Non, le marteau a été trouvé a la suite de la fouille des sacs a l'entrée.

Ce n’est pas ce qui est dit dans l’extrait de l’article cité.

Algernon a écrit:Peut-être effectivement que les élèves ont vu le marteau au moment où leur camarade sortait un cahier. Ce n'est quand même pas bien facile à planquer comme outil.

Peut-être que ce serait bien de ne pas imaginer les choses et de s'en tenir aux faits connus, histoire de ne pas contribuer à répandre des rumeurs sans fondement...

Je n'ai pas encore lu le scénario des camarades qui mettent les objets dans son sac pour la faire accuser.
Comment auraient-ils pu savoir ?

(Vu que chacun y va de son sujet d'invention à partir de l'article)

J'ai déjà eu des élèves qui ont ramené un marteau pour le cours d'arts plastiques, et même une scie

pasteque a écrit:J'ai déjà eu des élèves qui ont ramené un marteau pour le cours d'arts plastiques, et même une scie

Ca n'arrange pas le problème du poids des catables ça !

Enaeco a écrit:Je n'ai pas encore lu le scénario des camarades qui mettent les objets dans son sac pour la faire accuser.
Comment auraient-ils pu savoir ?

(Vu que chacun y va de son sujet d'invention à partir de l'article)

Tu soulignes un danger qui me semble particulièrement aigu: il faut vraiment se garder de tomber dans l’émotion car nous pouvons facilement être manipulés par des élèves qui voudraient nuire à d’autres camarades. Le sensationnalisme courant dans la presse n’est pas notre ami (ou celui de la protection de l’enfance).

sookie a écrit:

blahblahblah a écrit:

Algernon a écrit:Peut-être effectivement que les élèves ont vu le marteau au moment où leur camarade sortait un cahier. Ce n'est quand même pas bien facile à planquer comme outil.

Non, le marteau a été trouvé a la suite de la fouille des sacs a l'entrée.

Ce n’est pas ce qui est dit dans l’extrait de l’article cité.

Et bien l'article se trompe