Page 1 sur 2 • 1, 2
- OrnellaDoyen
pensez-vous que cette moralité du conte d'Alice au pays des merveilles pourrait convenir aux élèves de 6ème?
Alice a découvert un autre monde, elle a essayé de s’y adapter mais a compris qu’elle était souvent confrontée à l’absurde. Elle a mûri pendant ses « aventures », se faisant ses propres idées et rejetant ce qui n’avait pas de sens.
autre chose à rajouter? qch à modifier?
est-ce une bonne chose de parler de morale pour ce conte?
Alice a découvert un autre monde, elle a essayé de s’y adapter mais a compris qu’elle était souvent confrontée à l’absurde. Elle a mûri pendant ses « aventures », se faisant ses propres idées et rejetant ce qui n’avait pas de sens.
autre chose à rajouter? qch à modifier?
est-ce une bonne chose de parler de morale pour ce conte?
- doublecasquetteEnchanteur
Ben, s'il faut une morale, ça ne me parait pas mal, mais est-il nécessaire d'en dégager une et ne serait-ce pas trahir ce texte qui n'a pas pour vocation de "délivrer un message" ? Ne serait-il pas plus intéressant de bosser sur le monde des rêves où on passe sans encombre de l'infiniment petit à l'infiniment grand, où l'absurde devient réalité et doit se gérer comme tel ?Ornella a écrit:bon trêve de plaisanterie, quelqu'un pour me répondre???
- Libé-RationGuide spirituel
Alice fuit la réalité, qui l'ennuie, et à laquelle elle ne compend pas tout (par exemple, les paroles des comptines lui reviennent déformées...), son séjour aux pays des merveilles est comme un voyage initiatique, où elle doit affronter ses fantasmes, et y renoncer, peut-être pour grandir.
Y parvient-elle ? Elle retourne ensuite de l'autre côté du miroir...
Y parvient-elle ? Elle retourne ensuite de l'autre côté du miroir...
- lilith888Grand sage
lunelaure a écrit:Alice fuit la réalité, qui l'ennuie, et à laquelle elle ne compend pas tout (par exemple, les paroles des comptines lui reviennent déformées...), son séjour aux pays des merveilles est comme un voyage initiatique, où elle doit affronter ses fantasmes, et y renoncer, peut-être pour grandir.
Y parvient-elle ? Elle retourne ensuite de l'autre côté du miroir...
Mouai, je trouve ça un peu tiré par les cheveux.
Le principe du début est présent dans d'autres contes : c'est plus l'étape essentielle pour basculer d'un monde réaliste à un monde imaginaire (comme dans Harry Potter ou dans Le Magicien d'Oz)
Et puis, renoncer à ces fantasmes pour grandir, c'est hyper déprimant comme morale !!
- AudreyOracle
Beh moi, je vois pas de morale à ce conte..... pourquoi faudrait-il forcément une morale à tout? Les aventures d'Alice sont délicieusement délirantes, et c'est tout ce qui compte pour moi...
- LeilEsprit éclairé
Je suis d'accord avec toi.Audrey a écrit:pourquoi faudrait-il forcément une morale à tout? Les aventures d'Alice sont délicieusement délirantes, et c'est tout ce qui compte pour moi...
C'est davantage un récit merveilleux selon moi.
_________________
http://www.bricabook.fr/
- AudreyOracle
Au risque de passer pour une incompétente... le conte se caractérise par la présence d'une morale implicite???
Spontanément, j'aurais dit non...
Spontanément, j'aurais dit non...
- AnguaGrand sage
J'ai ouvert ce sujet prise d'un moment de panique: je croyais avoir oublié la morale d'Alice au pays des merveilles, pourtant relu et été!
Tout conte n'a pas obligatoirement une morale, même si c'est souvent le cas.
Je suppose que c'est pour conclure la séquence? Pourquoi ne pas plutôt demander aux élèves de conclure par une phrase personnelle sur... je ne sais pas moi, le moment/le personnage/autre qui les a le plus marqué et expliquant pourquoi, ou encore d'élargir sur tout autre chose (la réception, la société victorienne...), sans entrer dans les détails?
Tout conte n'a pas obligatoirement une morale, même si c'est souvent le cas.
Je suppose que c'est pour conclure la séquence? Pourquoi ne pas plutôt demander aux élèves de conclure par une phrase personnelle sur... je ne sais pas moi, le moment/le personnage/autre qui les a le plus marqué et expliquant pourquoi, ou encore d'élargir sur tout autre chose (la réception, la société victorienne...), sans entrer dans les détails?
- CathyFidèle du forum
Je ne vois pas vraiment de morale à ce conte, plutôt la plongée dans le monde fantasmé et parfois violent de l'enfance.
- OrnellaDoyen
ne vous énervez pas, c'était ma question : est-ce qu'on peut parler de "morale"...
merci pour vos réponses!
merci pour vos réponses!
- PseudoDemi-dieu
A vrai dire j'ai du mal à voir Lewis Carroll en moraliste. Et j'ai même du mal à voir Alice comme un conte. Enfin, rien à voir avec ce qu'on entend par conte habituellement.
- VioletEmpereur
Vous êtes sûres qu'Alice soit un conte ? (je n'ai jamais rien compris à cette histoire... )
- OrnellaDoyen
ce ne serait pas un conte parce que c'est un rêve??? c'est pas faux...
vous m'embrouillez les filles, vous m'embrouillez!!!
vous m'embrouillez les filles, vous m'embrouillez!!!
- CarabasVénérable
Pour moi c'est un roman avec du merveilleux, mais ce n'est pas un conte.
Ca vous aide, hein?
Ca vous aide, hein?
- CelebornEsprit sacré
Je pense surtout qu'Alice au pays des merveilles n'est pas un conte, et donc qu'il est inadéquat d'essayer de lui appliquer la "grille de lecture" des contes.
edit : grillé par Carabas ! ^^
edit : grillé par Carabas ! ^^
- OrnellaDoyen
oui mais nos chères IO le placent dans la lecture d'OI de contes, non?
- LeilEsprit éclairé
Carabas a écrit:Pour moi c'est un roman avec du merveilleux, mais ce n'est pas un conte.
Ca vous aide, hein?
C'est aussi un récit merveilleux pour moi.
D'ailleurs, les IO le classent dans la case "Contes et récits merveilleux".
_________________
http://www.bricabook.fr/
- lilith888Grand sage
Ornella a écrit:oui mais nos chères IO le placent dans la lecture d'OI de contes, non?
preuve que ceux qui font les IO sont des quiches en puissance
- leyadeEsprit sacré
Les IO l'ont "casé" comme ils ont pu, mais c'est vrai que c'est un texte qui "résiste" au classement.
- LeilEsprit éclairé
Leil a écrit:D'ailleurs, les IO le classent dans la case "Contes et récits merveilleux".
Je m'auto-cite.
Suis-je passée en mode invisible ?
Récit merveilleux est un terme plus large qui convient bien à ce livre.
_________________
http://www.bricabook.fr/
- V.MarchaisEmpereur
Bonjour,
Non, tous les contes n'ont pas de vocation morale, surtout au XIXe siècle et après. A cette époque, le genre s'affranchit progressivement des codes qui le régissent : le récit s'amplifie au point qu'il est parfois difficile de le distinguer du roman, les personnages cessent d'être de simples archétypes pour accéder à une personnalité plus complexe (c'est le cas dans Alice), etc. Les contes ont d'abord fait partie d'un fonds ancien patiemment récolté (travail des frères Grimm) ; puis on s'est autorisé à inventer de toutes pièces des contes, d'abord par imitation du modèle traditionnel, puis en jouant l'écart, de la fantaisie, voire de la parodie (Kipling illustre assez bien ces différentes attitudes).
Carroll puise dans un fonds populaire, voire folklorique (voir toutes les chansons sur lesquelles joue le recueil) et emprunte la structure du conte initiatique, mais sur un mode complètement fantaisiste où l'onirisme domine. Pas de morale là-dedans, mais une mise en fable de l'expérience troublante de la croissance.
Non, tous les contes n'ont pas de vocation morale, surtout au XIXe siècle et après. A cette époque, le genre s'affranchit progressivement des codes qui le régissent : le récit s'amplifie au point qu'il est parfois difficile de le distinguer du roman, les personnages cessent d'être de simples archétypes pour accéder à une personnalité plus complexe (c'est le cas dans Alice), etc. Les contes ont d'abord fait partie d'un fonds ancien patiemment récolté (travail des frères Grimm) ; puis on s'est autorisé à inventer de toutes pièces des contes, d'abord par imitation du modèle traditionnel, puis en jouant l'écart, de la fantaisie, voire de la parodie (Kipling illustre assez bien ces différentes attitudes).
Carroll puise dans un fonds populaire, voire folklorique (voir toutes les chansons sur lesquelles joue le recueil) et emprunte la structure du conte initiatique, mais sur un mode complètement fantaisiste où l'onirisme domine. Pas de morale là-dedans, mais une mise en fable de l'expérience troublante de la croissance.
- CelebornEsprit sacré
Si l'on s'en tient à une stricte typologie, comme Alice est un récit qui n'est ni court ni doté d'une morale, on ne peut décemment pas le classer dans les contes. "Récit merveilleux" est effectivement plus adapté, et ça ne me dérange pas d'appeler ça un roman, au même titre que Bilbo le hobbit, par exemple.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum