- AsarteLilithBon génie
Mais aujourd'hui, entre les différents régimes alimentaires (religieux ou non), les allergies, les façons de considérer la cuisine (pour ma part, quotidien simple et efficace, mais plus sympa WE / vacances / si temps + cuisine fondée sur les apports et non les calories),.... quadrature du cercle !
- TailleventFidèle du forum
Par chez moi, ces cours n'ont jamais cessé. C'est très apprécié.AsarteLilith a écrit:Mais aujourd'hui, entre les différents régimes alimentaires (religieux ou non), les allergies, les façons de considérer la cuisine (pour ma part, quotidien simple et efficace, mais plus sympa WE / vacances / si temps + cuisine fondée sur les apports et non les calories),.... quadrature du cercle !
Je n'ai pas l'impression que les évolutions des habitudes alimentaires aient posé de tels problèmes. On évite certains aliments "clivants" (par exemple l'alcool, qui était encore présents dans beaucoup de recettes des livres scolaires il n'y a pas si longtemps) et pour le reste, on explique simplement que personne n'est forcé de rien manger (quitte à proposer des variantes pour certaines recettes).
- AlgernonNiveau 6
Je doute qu'il suffise de dire "personne n'est obligé de manger".
Déjà parce que faire un plat puis voir tout le monde manger sans y toucher soi-même n'est pas terrible en terme de sentiment d'exclusion.
Ensuite parce que si, par exemple, on refuse de manger de la viande parce qu'on ne veut pas tuer des animaux, on sera aussi largement mal à l'aise avec le fait de cuisiner un steak, même sans le manger.
Je me pose aussi la question du gaspillage alimentaire : est-ce que c'est pertinent que de la nourriture soit réduite à être une fourniture scolaire et à être jetée sans être consommée ?
Cela dit, il me semble que la cuisine peut tout à fait être utilisée comme outil pédagogique : une de mes connaissances, enseignante en maternelle, faisait de la pâtisserie avec ses élèves. Outre la motricité et la découverte des aliments, ça permet d'apprendre à compter : trois pots de farine, deux pots de sucre...
J'aurais donc tendance à dire : pourquoi pas, mais pas pour lutter contre l'inflation ni pas pour l'éducation de grand-mère, et en travaillant bien les modalités de mise en place.
Déjà parce que faire un plat puis voir tout le monde manger sans y toucher soi-même n'est pas terrible en terme de sentiment d'exclusion.
Ensuite parce que si, par exemple, on refuse de manger de la viande parce qu'on ne veut pas tuer des animaux, on sera aussi largement mal à l'aise avec le fait de cuisiner un steak, même sans le manger.
Je me pose aussi la question du gaspillage alimentaire : est-ce que c'est pertinent que de la nourriture soit réduite à être une fourniture scolaire et à être jetée sans être consommée ?
Cela dit, il me semble que la cuisine peut tout à fait être utilisée comme outil pédagogique : une de mes connaissances, enseignante en maternelle, faisait de la pâtisserie avec ses élèves. Outre la motricité et la découverte des aliments, ça permet d'apprendre à compter : trois pots de farine, deux pots de sucre...
J'aurais donc tendance à dire : pourquoi pas, mais pas pour lutter contre l'inflation ni pas pour l'éducation de grand-mère, et en travaillant bien les modalités de mise en place.
- VolteNiveau 5
Etape suivante, apprendre à tuer, dépecer et découper l'animal qu'on va cuisiner.
Pare ce que ça permettra de payer moins cher qu'au rayon boucherie.
Sinon, augmenter les salaires, personne n'y a pensé ?
Je sais que ça parait dingue, voire subversif, mais des fois, des idées folles peuvent marcher !
Pare ce que ça permettra de payer moins cher qu'au rayon boucherie.
Sinon, augmenter les salaires, personne n'y a pensé ?
Je sais que ça parait dingue, voire subversif, mais des fois, des idées folles peuvent marcher !
- AlgernonNiveau 6
Ca va faire une génération de végétariens/végétaliens ça.
- VolteNiveau 5
Vu qu'on veut en faire des moutons, autant qu'ils apprennent tôt à brouter.Algernon a écrit:Ca va faire une génération de végétariens/végétaliens ça.
- HocamSage
Oui, et c'est d'ailleurs encore une fois un peu contradictoire avec une autre petite musique assez courante, qui veut que, « avec Internet », l'élève peut apprendre tout seul et être acteur de son propre apprentissage, à base de tutos Youtube et de capsules vidéos diverses et variées. De fait, il n'y a jamais eu autant de matériel pédagogique gratuit si facilement accessible (la qualité variable dudit matériel est une autre affaire), et pourtant ce serait à l'école de prendre en charge toutes ces choses de la vie. Étrange, tout de même, quand dans le même temps on promeut la classe inversée et l'innovation à tout va.Caspar a écrit:
Régulièrement on peut lire le genre de déclaration qui a donné lieu à ce fil: l'école doit enseigner davantage...le droit, l'histoire de l'art, la musique, la cuisine, la philo dès la maternelle etc mais malheureusement on ne peut pas tout faire.
- CasparProphète
Taillevent a écrit:Par chez moi, ces cours n'ont jamais cessé. C'est très apprécié.AsarteLilith a écrit:Mais aujourd'hui, entre les différents régimes alimentaires (religieux ou non), les allergies, les façons de considérer la cuisine (pour ma part, quotidien simple et efficace, mais plus sympa WE / vacances / si temps + cuisine fondée sur les apports et non les calories),.... quadrature du cercle !
Je n'ai pas l'impression que les évolutions des habitudes alimentaires aient posé de tels problèmes. On évite certains aliments "clivants" (par exemple l'alcool, qui était encore présents dans beaucoup de recettes des livres scolaires il n'y a pas si longtemps) et pour le reste, on explique simplement que personne n'est forcé de rien manger (quitte à proposer des variantes pour certaines recettes).
Tu es en Suisse, le pays du consensus...
- CasparProphète
Hocam a écrit:Oui, et c'est d'ailleurs encore une fois un peu contradictoire avec une autre petite musique assez courante, qui veut que, « avec Internet », l'élève peut apprendre tout seul et être acteur de son propre apprentissage, à base de tutos Youtube et de capsules vidéos diverses et variées. De fait, il n'y a jamais eu autant de matériel pédagogique gratuit si facilement accessible (la qualité variable dudit matériel est une autre affaire), et pourtant ce serait à l'école de prendre en charge toutes ces choses de la vie. Étrange, tout de même, quand dans le même temps on promeut la classe inversée et l'innovation à tout va.Caspar a écrit:
Régulièrement on peut lire le genre de déclaration qui a donné lieu à ce fil: l'école doit enseigner davantage...le droit, l'histoire de l'art, la musique, la cuisine, la philo dès la maternelle etc mais malheureusement on ne peut pas tout faire.
Hypocrisies et paradoxes en tout genre ne manquent pas dans notre belle maison.
- AsarteLilithBon génie
On pourrait aussi se dire:
- qu'internet contient aussi des cours de cuisine
- qu'apprendre la débrouillardise commence par savoir récupérer ses cours seuls, sans que les parents ne viennent pleurer
-et tant qu'à faire à apprendre, autant supprimer les thermom*x et consorts
- qu'internet contient aussi des cours de cuisine
- qu'apprendre la débrouillardise commence par savoir récupérer ses cours seuls, sans que les parents ne viennent pleurer
-et tant qu'à faire à apprendre, autant supprimer les thermom*x et consorts
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- JennyMédiateur
Je ne suis pas sûre que ce soit les jeunes générations qui cuisinent le moins.
- Lord StevenExpert
Je suis aussi d'une époque qui a connu l'EMT avec son travail du bois, du fer et cours de cuisine où l'on apprenait à faire de la soupe qui finissait par se renverser au fond du sac. Soit. Mais cela posait surtout un problème de place car il n'y avait pas la capacite d'accueillir une classe entière en cuisine ou en atelier, il y avait donc un semestre où la moitié de la classe n'avait tout simplement pas d'EMT. Aujourd'hui serait-il seulement envisageable et possible de suspendre des cours tout un trimestre? J'en doute. Donc où trouver le budget pour construire les infrastructures idoines dans tous les établissements ?
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- CasparProphète
Lord Steven a écrit:Je suis aussi d'une époque qui a connu l'EMT avec son travail du bois, du fer et cours de cuisine où l'on apprenait à faire de la soupe qui finissait par se renverser au fond du sac. Soit. Mais cela posait surtout un problème de place car il n'y avait pas la capacite d'accueillir une classe entière en cuisine ou en atelier, il y avait donc un semestre où la moitié de la classe n'avait tout simplement pas d'EMT. Aujourd'hui serait-il seulement envisageable et possible de suspendre des cours tout un trimestre? J'en doute. Donc où trouver le budget pour construire les infrastructures idoines dans tous les établissements ?
Olivia Grégoire, qui a l'air de vraiment bien s'y connaître, a vraisemblablement toutes les réponses à vos questions.
- PrezboGrand Maître
Honchamp a écrit:
Je parle des légumes donnés par des assos d'aide alimentaire, y compris à des étudiants.
Ici, il y a des jardins partagés, avec des surplus donnes aux habitants des quartiers proches. La maison de quartier organise des cours pour les femmes, oui, c'est genré, pour apprendre à cuisiner les carottes autrement que bouillies, pour faire des aubergines avec des pâtes ou des tomates.
Pour se débrouiller sans viande,question de coût.
Pour beaucoup d'entre vous, ça va sembler évident.
Tant mieux.
Ça ne l'est pas pour tout le monde. Je ne me sens pas méprisante à dire ça.
En même temps ces cours de cuisine servent à faire sortir ces femmes de chez elle, à rencontrer d'autres femmes parfois d'autres communautés.
Je répète : Mme la ministre Olivia Grégoire donnait cette idée comme une solution pour lutter contre l'inflation des denrées alimentaires pour le ménages les plus pauvres. C'est une déclaration marie-antoinettienne, avec un vieux fond néo-pétainiste sur les recettes de grand-mêre, vraiment.
La part des dépenses des ménages liées à l'alimentation a beaucoup baissé dans les dernières décennies, et la part des produits frais a baissé dans l'alimentation. Le logement, le transport, l'énergie, la téléphonie ont augmenté dans le même temps. Evidemment, cette part du budget consacrée à l'alimentation est plus élevée pour les ménages les plus pauvres. Mais penser qu'on va faire des économies significatives en remplaçant les produits préparés par des produits frais, c'est être à côté de la plaque. Lire le témoignage de Lene plus haut : préparer soi-même, c'est peut-être manger mieux, mais pas forcément moins cher. Je viens de vérifier, le kg de légumes surgelés chez Picard n'est pas forcément moins cher que le kg de légumes du marché à côté de chez moi. Et encore, je prends l'exemple de Picard qui est une marque premium, et j'ai un grand marché à côté de chez moi.
Les cours de cuisine collectif ou les jardins partagés, tu le dis toi-même, c'est très bien pour l'aspect social, pour apprendre aussi à manger mieux peut-être, mais cela ne répond pas à un objectif alimentaire ou économique, vraiment. Évidemment, avoir une cagette de légumes donnés peut être un coup de pouce, mais rien qu'un coup de pouce.
- ProtonExpert
Isis39 a écrit:Ça existait en collège. Ça s’appelait l’EMT. J’ai fait de la cuisine en 3e.
On a supprimé l’EMT vers le milieu des années 80 pour créer la technologie. Que l’on supprime en 6e.
Au moins on enseignait des choses intéressantes, la techno, je n'y ai jamais rien appris quand j'étais au collège. Au delà des déclarations de la ministre, je trouve l'idée de cours de cuisine loin d'être saugrenue. J'ai appris un peu à faire la cuisine aux scouts ... mais ce n'est qu'adulte que j'ai dû m'y pencher. Et encore, je ne sais faire que des choses très simples.
- VolteNiveau 5
J'attends quand même la réaction de Sandrine R avant de me prononcer.
- CasparProphète
Prezbo a écrit:Honchamp a écrit:
Constat fait par des assos, des CCAS, qui organisent des cours de cuisine. Certains ne savent même pas faire une soupe et jettent les légumes donnés. Elle n'a pas tort.
Je viens de vérifier : 1,85 euros le litre de soupe de légumes toute prête Liebig chez Carrefour. Je pense qu'on peut trouver moins cher en prenant du premier prix. Penser que c'est sur le prix des légumes qu'on fera une grosse différence de budget, c'est justement n'avoir aucune idée de l'importance des différents postes.
Je parle des légumes donnés par des assos d'aide alimentaire, y compris à des étudiants.
Ici, il y a des jardins partagés, avec des surplus donnes aux habitants des quartiers proches. La maison de quartier organise des cours pour les femmes, oui, c'est genré, pour apprendre à cuisiner les carottes autrement que bouillies, pour faire des aubergines avec des pâtes ou des tomates.
Pour se débrouiller sans viande,question de coût.
Pour beaucoup d'entre vous, ça va sembler évident.
Tant mieux.
Ça ne l'est pas pour tout le monde. Je ne me sens pas méprisante à dire ça.
En même temps ces cours de cuisine servent à faire sortir ces femmes de chez elle, à rencontrer d'autres femmes parfois d'autres communautés.
[/quote]
Je répète : Mme la ministre Olivia Grégoire donnait cette idée comme une solution pour lutter contre l'inflation des denrées alimentaires pour le ménages les plus pauvres. C'est une déclaration marie-antoinettienne, avec un vieux fond néo-pétainiste sur les recettes de grand-mêre, vraiment.
La part des dépenses des ménages liées à l'alimentation a beaucoup baissé dans les dernières décennies, et la part des produits frais a baissé dans l'alimentation. Le logement, le transport, l'énergie, la téléphonie ont augmenté dans le même temps. Evidemment, cette part du budget consacrée à l'alimentation est plus élevée pour les ménages les plus pauvres. Mais penser qu'on va faire des économies significatives en remplaçant les produits préparés par des produits frais, c'est être à côté de la plaque. Lire le témoignange de Lene plus haut : préparer soi-même, c'est peut-être manger mieux, mais pas forcément moins cher. Je viens de vérifier, le kg de légumes surgelés chez Picard n'est pas forcément moins cher que le kg de légumes surgelés à côté de chez moi. Et encore, je prends l'exemple de Picard qui est une marque premium, et j'ai un grand marché à côté de chez moi.
[/quote]AsarteLilith a écrit:Comme quoi, même en éducation, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes !
Je m'interroge également, au vu des différentes réactions sur plusieurs choses :
- on dirait que l'école finit par remplacer les familles à force: éducation financière, politesse, cuisine,....Je sais bien qu'il y a des lacunes dans l'éducation fournie par les familles parfois mais à force, ça commence à ressembler au souhait de Platon !
- quel est le but de l'école selon nos dirigeants ?
- quelqu'un disait voir des réactions type '' qu'est-ce que vous faites pour qu'ils soient aussi infichus de se débrouiller ?" : je ne vois pas en quoi des cours de cuisine aideront. Ce que je vois, c'est que même prendre une feuille tout seul pour continuer d'écrire son cours ne leur vient pas à l'esprit. Je me demande comment ça se passe à la maison, a fortiori avec les réactions des parents parfois, qui me semblent surcouver moncherimoncoeur.
- enfin, mais qu'attend le gouvernement pour plafonner les prix sur les denrées indispensables et limiter le recours à la malbouffe industrielle ? On s'étonne des prix, des problèmes de santé, mais pas du fait que l'industrie agroalimentaire les produise !!
Et les légumes surgelés gardent mieux leurs qualités nutritives que des courgettes qui se languissent une semaine en bas du frigo (ce qui peut arrive chez moi).
- JennyMédiateur
Par produits tout prêts, je suppose qu'elle ne parlait pas des légumes surgelés. Je ne suis pas forcément pas d'accord quand vous dites que les produits frais sont plus chers, les produits ultra-transformés sont chers. D'ailleurs, les prix que tu avances Lene me semblent effarants si c'est du supermarché, c'est le prix que je paye au marché bio, dans une commune particulièrement chère...
Sauf que l'économie réalisée me semble hyper marginale. Ce qui plombe les ménages actuellement, ce sont les factures d'énergie. Sur l'alimentation, c'est plus un enjeu de santé publique, qu'une manière de remédier à l'inflation.
Et je ne vois pas trop ce que l'école vient faire là dedans...
Sauf que l'économie réalisée me semble hyper marginale. Ce qui plombe les ménages actuellement, ce sont les factures d'énergie. Sur l'alimentation, c'est plus un enjeu de santé publique, qu'une manière de remédier à l'inflation.
Et je ne vois pas trop ce que l'école vient faire là dedans...
- CasparProphète
Jenny a écrit:Par produits tout prêts, je suppose qu'elle ne parlait pas des légumes surgelés. Je ne suis pas forcément pas d'accord quand vous dites que les produits frais sont plus chers, les produits ultra-transformés sont chers.
Sauf que l'économie réalisée me semble hyper marginale. Ce qui plombe les ménages actuellement, ce sont les factures d'énergie. Sur l'alimentation, c'est plus un enjeu de santé publique, qu'une manière de remédier à l'inflation.
Et je ne vois pas trop ce que l'école vient faire là dedans...
C'est ce que j'ai entendu dans une émission de la BBC: peu de différence entre le tout prêt et le fait-maison alors que le "bon sens" nous amènerait à penser le contraire. Il s'agit du RU, donc les habitudes alimentaires et les prix sont différents. Aux USA il me semble que c'est plus net: se nourrir sainement et fait maison y est beaucoup plus cher que d'acheter des produits tout prêts (on est au pays des frozen dinners, du fromage en spray et des viennoiseries en tube, de la pizza avec "pâte croissant" etc...)
- JennyMédiateur
Aux USA, je suis d'accord. Déjà, il faut trouver des produits frais !
En fait, pour faire des économies, il faut privilégier des produits frais peu coûteux. Sauf que préparer ces produits nécessite souvent du temps. Si je compare le plat de côte ou le paleron avec un plat surgelé avec du bœuf, l'écart en faveur du frais ne fait aucun doute par exemple. Sauf qu'il me faut l'après-midi pour le faire. Autre exemple, faire un cake ou des madeleines maison sera moins cher que des biscuits industriels. Ou prendre sa gamelle ou lieu d’aller à la cantine.
Ce qui peut plomber aussi un budget, c'est les plateformes style Uber Est et Deliveroo ou le recours au fast food.
En fait, pour faire des économies, il faut privilégier des produits frais peu coûteux. Sauf que préparer ces produits nécessite souvent du temps. Si je compare le plat de côte ou le paleron avec un plat surgelé avec du bœuf, l'écart en faveur du frais ne fait aucun doute par exemple. Sauf qu'il me faut l'après-midi pour le faire. Autre exemple, faire un cake ou des madeleines maison sera moins cher que des biscuits industriels. Ou prendre sa gamelle ou lieu d’aller à la cantine.
Ce qui peut plomber aussi un budget, c'est les plateformes style Uber Est et Deliveroo ou le recours au fast food.
- Ajonc35Sage
Menerve, tu oublies le passeport piéton.menerve a écrit:Oui l'école remplace les familles. On a commencé par l'attestation de sécurité routière, maintenant c'est le savoir rouler à vélo, les interventions sur la puberté ou sur l'équilibre alimentaire.
Mais que font donc les gens avec leurs gosses ???
Bon à la décharge de certains parents... Pour une partie leurs parents eux-mêmes ne leur ont jamais appris à casser un œuf.
Je trouve que les enfants sont de plus en plus seuls avec les écrans dans leurs chambres. Rares sont les familles où on fait des activités ensemble comme cuisiner, jardiner, bricoler.
Et parallèlement on fait à la place de l'enfant. Ma mère n'a jamais fait le ménage dans la chambre de ses enfants... Chacun entretenait sa chambre et on était toute mise à contribution pour faire la vaisselle, étendre le linge, repasser. J'ai l'impression qu'on en demande de moins en moins aux enfants.
- TailleventFidèle du forum
Même si on fait moins dans la polémique de principe que d'autres pays, je crois que tu surestimes le niveau d'écoute qui y règne.Caspar a écrit:Taillevent a écrit:Par chez moi, ces cours n'ont jamais cessé. C'est très apprécié.AsarteLilith a écrit:Mais aujourd'hui, entre les différents régimes alimentaires (religieux ou non), les allergies, les façons de considérer la cuisine (pour ma part, quotidien simple et efficace, mais plus sympa WE / vacances / si temps + cuisine fondée sur les apports et non les calories),.... quadrature du cercle !
Je n'ai pas l'impression que les évolutions des habitudes alimentaires aient posé de tels problèmes. On évite certains aliments "clivants" (par exemple l'alcool, qui était encore présents dans beaucoup de recettes des livres scolaires il n'y a pas si longtemps) et pour le reste, on explique simplement que personne n'est forcé de rien manger (quitte à proposer des variantes pour certaines recettes).
Tu es en Suisse, le pays du consensus...
- CasparProphète
J'étais un peu taquin.Taillevent a écrit:Même si on fait moins dans la polémique de principe que d'autres pays, je crois que tu surestimes le niveau d'écoute qui y règne.Caspar a écrit:Taillevent a écrit:Par chez moi, ces cours n'ont jamais cessé. C'est très apprécié.AsarteLilith a écrit:Mais aujourd'hui, entre les différents régimes alimentaires (religieux ou non), les allergies, les façons de considérer la cuisine (pour ma part, quotidien simple et efficace, mais plus sympa WE / vacances / si temps + cuisine fondée sur les apports et non les calories),.... quadrature du cercle !
Je n'ai pas l'impression que les évolutions des habitudes alimentaires aient posé de tels problèmes. On évite certains aliments "clivants" (par exemple l'alcool, qui était encore présents dans beaucoup de recettes des livres scolaires il n'y a pas si longtemps) et pour le reste, on explique simplement que personne n'est forcé de rien manger (quitte à proposer des variantes pour certaines recettes).
Tu es en Suisse, le pays du consensus...
- EnaecoVénérable
Par produits transformés, j'entends des produits comme "Lasagnes à la bolognaise Marie, 4,85€/kg", "Flamby marque Auchan, 1,73€/kg", "choco 2,54€/kg", "pizza Margherita 3,04€/kg".
Vous arrivez à faire ces produits pour moins cher ?
Et je ne parle pas du temps passé (voire même du coup de l'énergie qui peut accompagner certaines préparations)
Vous arrivez à faire ces produits pour moins cher ?
Et je ne parle pas du temps passé (voire même du coup de l'énergie qui peut accompagner certaines préparations)
- VolteNiveau 5
Les lasagnes, au bœuf ou au cheval ?Enaeco a écrit:Par produits transformés, j'entends des produits comme "Lasagnes à la bolognaise Marie, 4,85€/kg", "Flamby marque Auchan, 1,73€/kg", "choco 2,54€/kg", "pizza Margherita 3,04€/kg".
Vous arrivez à faire ces produits pour moins cher ?
Et je ne parle pas du temps passé (voire même du coup de l'énergie qui peut accompagner certaines préparations)
- AsarteLilithBon génie
Jenny a écrit:Aux USA, je suis d'accord. Déjà, il faut trouver des produits frais !
En fait, pour faire des économies, il faut privilégier des produits frais peu coûteux. Sauf que préparer ces produits nécessite souvent du temps. Si je compare le plat de côte ou le paleron avec un plat surgelé avec du bœuf, l'écart en faveur du frais ne fait aucun doute par exemple. Sauf qu'il me faut l'après-midi pour le faire. Autre exemple, faire un cake ou des madeleines maison sera moins cher que des biscuits industriels. Ou prendre sa gamelle ou lieu d’aller à la cantine.
Ce qui peut plomber aussi un budget, c'est les plateformes style Uber Est et Deliveroo ou le recours au fast food.
Bref, le problème ne trouvera pas sa solution dans l'école, mais bien dans l'économie.
Conclusion : f*****-nous la paix ! Et allez embêter les industries agro-alimentaires !!
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Article promouvant les cours de cuisine à l'école (Mademoizelle)
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