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- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, en revanche ça n'a aucune incidence sur le PPCR.
- JennyMédiateur
Je trouve aussi que la charge de travail n'est vraiment pas comparable... Ca n'a rien à voir niveau préparation de cours / correction de copies + le contrôle continu à gérer.
Tu as effectivement peu de chances d'être accéléré en ayant eu l'interne. Pour la hors-classe, je ne sais pas trop quels sont les critères.
Tu as effectivement peu de chances d'être accéléré en ayant eu l'interne. Pour la hors-classe, je ne sais pas trop quels sont les critères.
- ElyasEsprit sacré
Cléopatra2 a écrit:Je ne sais pas, ce qui est sûr c'est que c'est très différent, on passe beaucoup plus de temps sur les copies au lycée, mais préparer un cours de STMG me prend aussi un temps énorme, puisqu'ils sont réfractaires, qu'ils n'ont pas leur matériel, qu'il faut tout anticiper etc. Les cours de spé prennent énormément de temps également à préparer, l'année où j'avais 1ère et Term j'ai passé l'année noyée.
En collège, on a au maximum 4 programmes à assurer (maximum, souvent on en a 3 voire 2). Au lycée, on a au minimum 4 programmes à faire et ça peut monter à 6 (2de, 1re tronc commun, 1re spé, 1re STI2D, Tle STMG, hop 5 programmes). C'est l'une des causes de charge de travail supplémentaire avec aussi le fait d'avoir 5-6 élèves de plus en moyenne par groupe-classe en lycée par rapport au collège. Cumulé, ça fait exploser les scores si on veut travailler aussi bien qu'au collège.
- Croissant59Niveau 5
Ça dépend de ta matière. Dans certaines matieres (langues, EPS par exemple) Il y a beaucoup de postes de PRAG / PRCE, ou une theses n'est absolument pas nécessaire, ni utile d'ailleurs. Et dans les matières technologiques en IUT aussi.L'Ordre a écrit:
J'aimerai aller dans le supérieur, mon inspecteur le sait, je lui avait envoyé un mail après l'obtention du concours, et j'ai déjà fait des vœux pour cela mais sans thèse, c'est mission impossible.
- JennyMédiateur
La multiplicité des niveaux fait aussi qu'on a régulièrement de nouveaux cours à préparer. Ca fait plusieurs années que je fais principalement du lycée. J'ai à nouveau deux nouveaux programmes à préparer. La masse de travail ne s'est pas particulièrement allégée au fil des années.
- IridianeFidèle du forum
Taillevent a écrit:Je ne suis pas certain qu'il faille y voir une hiérarchisation. N'est-ce pas plutôt une différenciation ?Soirée a écrit:Personnellement je n’approuve pas du tout cette hiérarchisation de « noblesse » supposée entre collège et lycée. Pourtant j’ai longtemps souhaité aller en lycée (moins de discipline et moins de temps pour la seule grammaire) mais considérer que l’enseignement transmis par des professeurs agrégés serait trop bon pour de vulgaires collégiens me dégoûte.
L'enseignement au lycée va plus loin dans les savoirs de la matière, il n'est pas anormal d'y affecter des enseignants ayant des savoirs plus pointus dans ce domaine ?
Il me semble d'ailleurs que c'est une réalité dans d'autres pays : la formation de l'enseignant de collège est souvent différente de celle de l'enseignant de lycée.
En effet ce n’est pas une question de noblesse ou de mépris des collégiens, c’est juste que l’agrégation est un concours normalement conçu pour enseigner, non seulement au lycée, mais dans le cycle terminal (première / terminale) du lycée. Or, dans les faits, ça ne se passe pas comme ça : des agrégés sont nommés en collège, parfois parce qu’ils le veulent, très souvent contre leur gré (rien à voir avec du mépris: c’est normal, en général on ne passe pas l’agrégation avec comme but d’enseigner au collège).
Ensuite, je n’ai pas la réponse à la question d’origine sur les inspecteurs, mais en sachant que beaucoup d’agrégés sont au collège contre leur gré, je trouverais vraiment gonflé de pénaliser quelqu’un qui, au contraire, souhaite rester au collège - quelles que soient les raisons de ce souhait, et d’ailleurs on n’est pas obligé de dire la vérité aux inspecteurs, il ne manquerait plus que ça! Vu comme on nous traite, inutile de vouloir être trop vertueux.
Mais il me semble aussi que tes missions extérieurs (notamment formation en INSPE) peuvent être un atout à faire valoir auprès de l’inspection.
- L'OrdreNiveau 1
kiwi a écrit:Mais alors, tu as peur de quoi? De ne pas être promu lors de tes PPCR?
Non ce n'est pas une peur, mais malgré tout c'est quelque chose dont j'accorde de l'importance, même si ça n'a pas une énorme incidence sur une carrière.
Ce n'est pas parce que quelqu'un sur le forum me dirait que j'aurai plus de chance d'être promu en étant au lycée que je vais y aller.
Mon prochain PPCR n'est pas avant 2 ans, c'était surtout pour savoir si d'autres collègues étaient dans mon cas et avaient eu des remarques liées à cela lors de diverses inspections.
- IridianeFidèle du forum
L'Ordre a écrit:Merci pour vos nombreuses réponses
Je vais apporter quelques réponses et précisions :
Je ne dis pas du tout que la charge de travail est plus faible au collège, surtout pas, je ne suis pas de ceux qui pensent cela.
Mais malgré tout, le fait de muté au lycée pour la 1ère fois va faire exploser ma charge de travail pendant disons au moins 2/3 ans, tout comme elle avait explosé quand j'ai été muté au collège pour la 1ère fois.
Effectivement, faire des khôlles à nouveau après avoir arrêté ne posera pas trop de problème mais clairement, si je stop mes missions en prépa concours et en INSPE, vu les postes que j'occupe, je sais que je ne les retrouverai pas, c'était une opportunité.
J'aimerai aller dans le supérieur, mon inspecteur le sait, je lui avait envoyé un mail après l'obtention du concours, et j'ai déjà fait des vœux pour cela mais sans thèse, c'est mission impossible.
Si tu fais des missions en INSPE, il faut regarder du côté des PRAG en INSPE, notamment. Pas besoin de thèse pour en avoir un - plutôt au contraire d’ailleurs, quand on recherche un PRAG on ne recherche pas un chercheur, sauf pour certains postes qui sont en fait des postes pour aspirants MCF…mais je ne pense vraiment pas que ce soit le cas en INSPE. Et pour ce qui est de ces postes de PRAG, l’inspecteur n’a pas son mot à dire : la procédure passe entièrement par galaxie et par le comité de sélection (puis éventuellement le rectorat, s’il s’agit d’un poste de PRAG en 2e campagne). Donc, pour ce genre de poste, jamais ton inspecteur ne pourra ni te pénaliser, ni te favoriser. C’est très différent en revanche si tu vises la prepa.
- kiwiGuide spirituel
Elyas a écrit:Cléopatra2 a écrit:Je ne sais pas, ce qui est sûr c'est que c'est très différent, on passe beaucoup plus de temps sur les copies au lycée, mais préparer un cours de STMG me prend aussi un temps énorme, puisqu'ils sont réfractaires, qu'ils n'ont pas leur matériel, qu'il faut tout anticiper etc. Les cours de spé prennent énormément de temps également à préparer, l'année où j'avais 1ère et Term j'ai passé l'année noyée.
En collège, on a au maximum 4 programmes à assurer (maximum, souvent on en a 3 voire 2). Au lycée, on a au minimum 4 programmes à faire et ça peut monter à 6 (2de, 1re tronc commun, 1re spé, 1re STI2D, Tle STMG, hop 5 programmes). C'est l'une des causes de charge de travail supplémentaire avec aussi le fait d'avoir 5-6 élèves de plus en moyenne par groupe-classe en lycée par rapport au collège. Cumulé, ça fait exploser les scores si on veut travailler aussi bien qu'au collège.
C’est vrai, je te rejoins pour le nombre de programmes. Par contre, pour le nombre d’élèves par classe, c’était très vrai il y a encore quelques années, ce n’est plus le cas actuellement, et dépend beaucoup des lycées et des matières enseignées. Dans mon collège, on monte à 32 (bilangue), ou 31 dans une classe lambda. Rares sont les classes à moins de 30. C’était aussi le cas dans mon précédent collège avec un public rep : 30 par classe, sauf pour les niveaux où on utilisait quasiment toute la marge pour alléger les effectifs. Mon conjoint, en lycée, va avoir une classe de techno à 22 cette année ; ses spés étaient à 30 l’an dernier. Je ne parle pas des demi-groupes plus nombreux. Mais bon, ce n’est pas le sujet de ce fil.
- ElyasEsprit sacré
L'Ordre a écrit:kiwi a écrit:Mais alors, tu as peur de quoi? De ne pas être promu lors de tes PPCR?
Non ce n'est pas une peur, mais malgré tout c'est quelque chose dont j'accorde de l'importance, même si ça n'a pas une énorme incidence sur une carrière.
Ce n'est pas parce que quelqu'un sur le forum me dirait que j'aurai plus de chance d'être promu en étant au lycée que je vais y aller.
Mon prochain PPCR n'est pas avant 2 ans, c'était surtout pour savoir si d'autres collègues étaient dans mon cas et avaient eu des remarques liées à cela lors de diverses inspections.
Franchement, je ne comprends pas ta peur. L'avancement est tellement réglementé et ridicule (autant s'attendre à rien, en réalité) que ça n'aura pas d'impact que tu sois au collège ou au lycée (mon meilleur ami, même discipline que moi, enseignait au lycée et moi au collège, chacun avec des missions, lui enseignant même en CPGE pour remplacer un congé maladie, il a eu plus de déconvenues que moi pour les promotions et autres).
La force de ton parcours, ce sont tes missions, surtout si tu les pérennises (et encore, même avec ça).
Donc, fais toi plaisir et quand l'IA-IPR passera, n'attend rien mais montre lui ce que tu aimes
- kiwiGuide spirituel
L'Ordre a écrit:kiwi a écrit:Mais alors, tu as peur de quoi? De ne pas être promu lors de tes PPCR?
Non ce n'est pas une peur, mais malgré tout c'est quelque chose dont j'accorde de l'importance, même si ça n'a pas une énorme incidence sur une carrière.
Ce n'est pas parce que quelqu'un sur le forum me dirait que j'aurai plus de chance d'être promu en étant au lycée que je vais y aller.
Mon prochain PPCR n'est pas avant 2 ans, c'était surtout pour savoir si d'autres collègues étaient dans mon cas et avaient eu des remarques liées à cela lors de diverses inspections.
Pas de remarque négative pour ma part, comme je l’ai dit plus haut.
- marjoDoyen
Moi je comprends tes motivations.
J'ai été inspectée pour le PPCR en novembre dernier alors que je suis agrégée et au collège (et que mon affectation précédente était un lycée) : aussi bien le CDE que l'inspecteur étaient curieux de savoir pourquoi j'avais quitté le lycée pour un collège (alors que ça ne s'est pas exactement passé comme ça : j'ai fait des voeux dans l'optique d'un rapprochement de domicile parce que je venais d'avoir un bébé, pas pour quitter le lycée ou retrouver le collège : j'ai eu un collège du fait du hasard). Mais impossible de savoir si on m'en a tenu rigueur dans l'évaluation. De toute façon, dans ma discipline (les lettres classiques) c'est quasi mission impossible d'obtenir un lycée, donc ça me fait presque une excuse.
J'ai été inspectée pour le PPCR en novembre dernier alors que je suis agrégée et au collège (et que mon affectation précédente était un lycée) : aussi bien le CDE que l'inspecteur étaient curieux de savoir pourquoi j'avais quitté le lycée pour un collège (alors que ça ne s'est pas exactement passé comme ça : j'ai fait des voeux dans l'optique d'un rapprochement de domicile parce que je venais d'avoir un bébé, pas pour quitter le lycée ou retrouver le collège : j'ai eu un collège du fait du hasard). Mais impossible de savoir si on m'en a tenu rigueur dans l'évaluation. De toute façon, dans ma discipline (les lettres classiques) c'est quasi mission impossible d'obtenir un lycée, donc ça me fait presque une excuse.
- CasparProphète
Si tu vises le supérieur, il est peut-être préférable d'avoir un poste en lycée, ça fait mieux sur un CV (à tort ou à raison): contenus de l'enseignement plus proche de ce qui est enseigné dans le supérieur.
PS: Marjo, ils sont rigolos tes IPR et cde...Ils n'ont jamais entendu parler des contraintes du mouvement ?
PS: Marjo, ils sont rigolos tes IPR et cde...Ils n'ont jamais entendu parler des contraintes du mouvement ?
- JennyMédiateur
Dans le cas de Marjo, une mutation d’un lycée vers un collège peut étonner vu la difficulté à obtenir un lycée, ce n’est pas forcément négatif.
- CasparProphète
Oui, mais apparemment il s'agissait pour elle de se rapprocher de son domicile.
- MathadorEmpereur
Uniquement parce qu'« on » oublie un peu vite le caractère exceptionnel de l'affectation des agrégés en collège. Si on le prenait au sérieux, les règles des mouvements intra ne seraient pas ce qu'elles sont aujourd'hui.kiwi a écrit:Je ne pense pas que la comparaison entre le 1er et le 2d degré soit pertinente. Un agrégé peut enseigner de la 6eme au post-bac. Pas un PE. Et pas dans le 1er degré.
Parce que le jury se repose sur l'usage plutôt que sur le statut (en maths ce n'est pas le cas, les intitulés de leçons et d'exercices relèvent clairement du lycée et du supérieur).kiwi a écrit:Si l’agrégation est vue comme un moyen de promotion salariale (quasiment le seul), pourquoi évaluerait-on mal un collègue qui enseigne là où son statut lui permet d’être? Surtout qu’en HG par exemple, il y a une épreuve orale de collège à l’agregation interne. Pourquoi serait-elle présente si enseigner en collège n’était pas conforme au statut?
Là où je te rejoins, c'est que si l'on permet dans les faits le choix du collège, il ne faut pas le pénaliser derrière. Dans d'autres administrations, on ne laisserait pas ce choix (à la DGFIP même l'équivalent de la promotion à la HC entraîne une mutation obligatoire).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CasparProphète
J'ai eu l'agrégation interne quand j'enseignais encore en collège (très peu d'expérience en lycée) et il est clair que l'épreuve de didactique à l'oral favorise nettement les collègues qui enseignent en lycée, dans ma matière en tout cas. Heureusement j'ai eu un très bon formateur à l'IUFM (ça date) qui en deux séances de trois heures nous a donné les clés pour réussir l'épreuve, et je suis tombé sur un sujet qui m'inspirait.
- JennyMédiateur
Caspar a écrit:Oui, mais apparemment il s'agissait pour elle de se rapprocher de son domicile.
IPR et CDE ne pouvaient pas le savoir.
- L'OrdreNiveau 1
Merci en tout cas pour vos nombreuses réponses et vos pistes.
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant si jamais j'obtiens d'autres réponses ou si j'ai d'autres témoignages
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant si jamais j'obtiens d'autres réponses ou si j'ai d'autres témoignages
- lene75Prophète
Jenny a écrit:Mathador a écrit:À condition d'avoir le temps de préparer les nouveaux cours et, le cas échéant, les nouveaux TP en plus des missions supplémentaires.Jenny a écrit:Je ne suis pas sûre que cela soit bien vu, surtout que tu restes au collège "par défaut".
Passer au lycée ne t'empêcherait pas de poursuivre ces missions par ailleurs.
Je ne suis pas sûre que de ne pas avoir le temps de préparer ses cours car on est trop pris par ailleurs soit un argument valable du point de vue de l'inspection en fait...
Surtout quand on attend dudit inspecteur un poste dans le supérieur : l'un des critères est justement la capacité à faire face à une charge importante de travail.
Il faut présenter les choses autrement, ou ne pas du tout l'évoquer si la question n'est pas abordée.
Pour la comparaison que tu fais de la charge de travail en collège / lycée, Kiwi, en spoiler pour ne pas parasiter la conversation,
- Spoiler:
- L'exemple des classes technos à 22 de ton conjoint est un très mauvais exemple. D'une part c'est une question d'arbitrage, donc alléger la charge de ce côté-là, c'est l'augmenter ailleurs, moins de boulot avec cette classe-là, mais plus avec une autre, peut-être pas pour la même personne, mais les heures qui sont attribuées là ne le sont pas ailleurs et il y a donc mécaniquement des gens qui absorbent la charge de travail supplémentaire que ça génère, et d'autre part, ça n'a pas grand chose à voir avec le fait d'être en lycée : c'est le résultat d'une mobilisation et ça a été obtenu pour des raisons très spécifiques à cet établissement et à ces élèves, et l'obtenir a demandé un travail absolument colossal, bien plus que d'avoir 10 élèves de plus pendant un an si on parle juste de charge de travail stricto sensu.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MessalineNiveau 4
Je réponds un peu tard mais je suis agrégé externe et en collège difficile. J’ai été nommé dans cet établissement contre mon gré mais j’y ai fait ma place et je n’ai aucune prétention vis à vis de mes collègues, bien au contraire. Face aux ipr, il ne m’a jamais été reproché d’être agrégé en collège mais j’ai aussi assuré y trouver une certaine satisfaction personnelle :
- on innove côté pédagogie et surtout gestion de classe. Le collège devrait être obligatoire pour tout enseignant du secondaire.
- l’enseignement prioritaire est difficile moralement parfois mais il peut être source d’épanouissement et de belles réussites.
- la possibilité qui m’est donnée de mener nombreux projets et sorties scolaires … j’en passe
Et du point de vue personnel:
- mener d’autres travaux, formation, khôlles etc.
- fait moins avouable ( que je ne mentionnerai jamais d’ailleurs) = plus de temps pour ma famille avec de jeunes enfants.
Donc dans ton cas, je ne vois pas d’injonction à aller au lycée.
Bonne rentrée
- on innove côté pédagogie et surtout gestion de classe. Le collège devrait être obligatoire pour tout enseignant du secondaire.
- l’enseignement prioritaire est difficile moralement parfois mais il peut être source d’épanouissement et de belles réussites.
- la possibilité qui m’est donnée de mener nombreux projets et sorties scolaires … j’en passe
Et du point de vue personnel:
- mener d’autres travaux, formation, khôlles etc.
- fait moins avouable ( que je ne mentionnerai jamais d’ailleurs) = plus de temps pour ma famille avec de jeunes enfants.
Donc dans ton cas, je ne vois pas d’injonction à aller au lycée.
Bonne rentrée
- IridianeFidèle du forum
Si le collège devient obligatoire pour tout enseignant du secondaire, il ne va plus y avoir grand monde devant les lycéens
Plus sérieusement : je comprends les motivations qui peuvent pousser un agrégé à aller / rester en collège, et je ne doute pas qu’on puisse s’y épanouir. Et dans la mesure où les agrégés sont, dans les faits, souvent envoyés au collège, je trouverais mal placé de leur reprocher ensuite de vouloir y faire leur trou. Ceci posé, il n’en reste pas moins que l’agrégation est un concours prévu pour enseigner dans les classes de lycée. Donc, non, tout enseignant du secondaire ne devrait pas aller en collège, c’est bien pour ça qu’il y a un CAPES et une agrégation, à l’origine.
Plus sérieusement : je comprends les motivations qui peuvent pousser un agrégé à aller / rester en collège, et je ne doute pas qu’on puisse s’y épanouir. Et dans la mesure où les agrégés sont, dans les faits, souvent envoyés au collège, je trouverais mal placé de leur reprocher ensuite de vouloir y faire leur trou. Ceci posé, il n’en reste pas moins que l’agrégation est un concours prévu pour enseigner dans les classes de lycée. Donc, non, tout enseignant du secondaire ne devrait pas aller en collège, c’est bien pour ça qu’il y a un CAPES et une agrégation, à l’origine.
- marjoDoyen
Dans certaines disciplines (dont la mienne) cette distinction est une grosse hypocrisie tant on a saccagé les conditions d'enseignement des langues anciennes au lycée (et au collège aussi d'ailleurs mais dans une mesure légèrement moindre).
- IridianeFidèle du forum
Oui bien sûr Marjo, je suis bien d’accord, mais il s’agit d’un cas particulier (et ô combien regrettable…) Au reste, l’hypocrisie est aussi de mise dans d’autres disciplines (dans des proportions moindres) avec cette ridicule histoire de points qu’on attribue aux agrégés qui demandent des lycée comme si on leur faisait une faveur, alors que leur affectation en lycée devrait être la règle. C’est bien pour cela que, même si je considère que la place des agrégés est en lycée, je trouverais bien gonflé de fustiger un agrégé en collège - et alors si c’est en lettres classiques, là ça devient carrément grotesque !
- lene75Prophète
Il y a une différence entre fustiger un agrégé qui est affecté en collège contre son gré et tiquer qu'un agrégé dise qu'il préfère rester en collège parce que ça lui donne moins de travail qu'en lycée. Ce n'est quand même pas très engageant pour lui confier un poste en CPGE.
Se pose quand même aussi le problème de la capacité qu’aura l'inspecteur à juger du cours en vue d'une affection dans le supérieur. J'ai été inspectée il y a peu par l'IG. J'ai fait un cours de plutôt haut niveau avec mes terminales. Un peu trop compliqué même pour mes meilleurs. Eh bien l'IG m'a reproché de ne pas avoir fait encore beaucoup plus complexe. Enfin il m'a dit qu'il comprenait que ce ne soit pas à la portée de mes élèves, n'empêche qu'il ressort dans le rapport que j'aurais dû aller plus loin, à un niveau qui est bien supérieur à un niveau de lycée lambda. Même si c'est noté comme marginal et comme ne remettant pas en cause la qualité de mon enseignement, il n'empêche que ça apparaît. Du coup je me dis que j'ai eu la chance d'être inspectée avec une classe pas trop mauvaise, et je me demande comment on peut juger de la capacité à enseigner dans le supérieur de quelqu'un qui serait en collège. Ça pourrait constituer un obstacle même inconscient pour l'inspecteur : ne pas être en mesure de se faire une idée des cours que le professeur pourrait faire en d'autres circonstances.
Se pose quand même aussi le problème de la capacité qu’aura l'inspecteur à juger du cours en vue d'une affection dans le supérieur. J'ai été inspectée il y a peu par l'IG. J'ai fait un cours de plutôt haut niveau avec mes terminales. Un peu trop compliqué même pour mes meilleurs. Eh bien l'IG m'a reproché de ne pas avoir fait encore beaucoup plus complexe. Enfin il m'a dit qu'il comprenait que ce ne soit pas à la portée de mes élèves, n'empêche qu'il ressort dans le rapport que j'aurais dû aller plus loin, à un niveau qui est bien supérieur à un niveau de lycée lambda. Même si c'est noté comme marginal et comme ne remettant pas en cause la qualité de mon enseignement, il n'empêche que ça apparaît. Du coup je me dis que j'ai eu la chance d'être inspectée avec une classe pas trop mauvaise, et je me demande comment on peut juger de la capacité à enseigner dans le supérieur de quelqu'un qui serait en collège. Ça pourrait constituer un obstacle même inconscient pour l'inspecteur : ne pas être en mesure de se faire une idée des cours que le professeur pourrait faire en d'autres circonstances.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
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