- ColinvianNiveau 2
Bonsoir,
Je suis stagiaire, et je n'arrive pas bien à régler cette question pressante. À un de mes deux niveaux, j'ai déjà dit de retourner le cahier, et que nous écrirons les cours de langue à la fin du cahier, mais je me suis dit aussitôt que c'était une idée stupide.
Comment faire ? J'élabore en ce moment mes cours, et je pense distiller progressivement les séances et points de langue au fur et à mesure, de façon logique par rapport à la séquence et à ce qu'il sera nécessaire de maitriser pour les évaluations, mais avoir un espace dans le cahier spécifiquement à la langue est peut-être plus clair pour les élèves, non ?
Je suis stagiaire, et je n'arrive pas bien à régler cette question pressante. À un de mes deux niveaux, j'ai déjà dit de retourner le cahier, et que nous écrirons les cours de langue à la fin du cahier, mais je me suis dit aussitôt que c'était une idée stupide.
Comment faire ? J'élabore en ce moment mes cours, et je pense distiller progressivement les séances et points de langue au fur et à mesure, de façon logique par rapport à la séquence et à ce qu'il sera nécessaire de maitriser pour les évaluations, mais avoir un espace dans le cahier spécifiquement à la langue est peut-être plus clair pour les élèves, non ?
- ernyaFidèle du forum
En quoi est-ce une idée stupide de faire la langue de l'autre côté du cahier ?
Dans mon équipe, nous sommes une grande majorité à procéder ainsi. Les élèves sont moins perdus et à partir du moment où on opte pour faire une progression de grammaire indépendante du reste, c'est quand même plus simple de procéder ainsi (une autre possibilité est d'avoir un autre cahier dédié à la langue).
Après, effectivement, ce n'est peut-être pas ce qui est prôné à l'INSPE.
Dans mon équipe, nous sommes une grande majorité à procéder ainsi. Les élèves sont moins perdus et à partir du moment où on opte pour faire une progression de grammaire indépendante du reste, c'est quand même plus simple de procéder ainsi (une autre possibilité est d'avoir un autre cahier dédié à la langue).
Après, effectivement, ce n'est peut-être pas ce qui est prôné à l'INSPE.
- MitcindyNiveau 10
Je trouve que c'est bien de procéder ainsi...
- SallustiusNiveau 9
J'ai deux cahiers. L'un d'eux est réservé à la langue et les leçons de langue sont toujours sur le même horaire.
- CryptoprofNiveau 4
Bonjour,
Ici les élèves utilisent un cahier et comme je partage les heures de la semaine avec deux progressions indépendantes, ils utilisent l'avant du cahier pour la littérature et l'arrière pour l'étude de la langue (dans le même sens mais à rebours). J'aurais bien utilisé deux cahiers, mais j'avais peur des oublis et des erreurs ("J'ai fait mes exercices dans l'autre cahier, blablabla..."). Quand les deux matières se rejoignent, ils apportent un nouveau cahier... Je fonctionne comme cela depuis plusieurs années, ma collègue aussi et ça marche bien.
Ici les élèves utilisent un cahier et comme je partage les heures de la semaine avec deux progressions indépendantes, ils utilisent l'avant du cahier pour la littérature et l'arrière pour l'étude de la langue (dans le même sens mais à rebours). J'aurais bien utilisé deux cahiers, mais j'avais peur des oublis et des erreurs ("J'ai fait mes exercices dans l'autre cahier, blablabla..."). Quand les deux matières se rejoignent, ils apportent un nouveau cahier... Je fonctionne comme cela depuis plusieurs années, ma collègue aussi et ça marche bien.
- ElbertaHabitué du forum
Cryptoprof a écrit:Bonjour,
Quand les deux matières se rejoignent, ils apportent un nouveau cahier... Je fonctionne comme cela depuis plusieurs années, ma collègue aussi et ça marche bien.
J'ai fonctionné comme cela très longtemps. Le seul problème que j'y ai vu c'est que souvent les élèves n'anticipent pas la fin du cahier.
Cette année j'ai fait acheté un cahier d'exercices alors j'aurai peu de leçons/exercices à écrire en plus, mais je les ferai noter à la suite des textes.
- *Ombre*Grand sage
Colinvian a écrit:Bonsoir,
Je suis stagiaire, et je n'arrive pas bien à régler cette question pressante. À un de mes deux niveaux, j'ai déjà dit de retourner le cahier, et que nous écrirons les cours de langue à la fin du cahier, mais je me suis dit aussitôt que c'était une idée stupide.
Comment faire ? J'élabore en ce moment mes cours, et je pense distiller progressivement les séances et points de langue au fur et à mesure, de façon logique par rapport à la séquence et à ce qu'il sera nécessaire de maitriser pour les évaluations, mais avoir un espace dans le cahier spécifiquement à la langue est peut-être plus clair pour les élèves, non ?
De façon logique par rapport au système de la langue, aussi et surtout, peut-être ? La logique de la séquence est, par contre, accessoire, d'ailleurs, on n'est même pas obligé de travailler en séquence. En revanche, en réaction aux dérives de ces dernières années, les IPR ne cessent de rappeler qu'une progression grammaticale indépendante est indispensable.
Rappel des textes en vigueur
Un enseignement effectif
La leçon de grammaire ou de vocabulaire ne peut se résumer, en particulier au collège, à une série d'observations et d'activités ponctuelles à l'occasion de l'étude d'un texte. Aborder les notions grammaticales ou acquérir du vocabulaire au détour d'une activité plus globale de lecture ou d'écriture tend à faire croire que ces notions sont subsidiaires alors même qu'elles sont fondamentales pour écrire comme pour lire, comprendre et interpréter un texte.
À tous les niveaux de la scolarité obligatoire, l'enseignement de la langue est donc mené systématiquement, et la leçon de grammaire et de vocabulaire (découverte d'une notion grammaticale ou d'un mot, de son sens, de son étymologie comme de son histoire et leur appropriation par l'élève) doit être pratiquée conformément aux programmes, qui affirment la place importante des séances qui leur sont consacrées.
Un enseignement régulier et explicite
Comme tout apprentissage, celui de la grammaire et du vocabulaire nécessite non seulement observation et réflexion, mais aussi régularité et répétition. L'enseignant veille donc à inscrire ces leçons dédiées à la langue dans l'organisation quotidienne de son enseignement et à les annoncer comme telles aux élèves. La fréquence de ces leçons spécifiques est détaillée infra selon les cycles.
Par ailleurs, cet enseignement ne se réduit ni à une liste de prescriptions, ni à un étiquetage stérile. Afin qu'elles soient comprises et mémorisées de manière efficace, il convient au contraire d'expliciter les normes grammaticales en partant des formes régulières avant de faire place, progressivement, aux exceptions. De même, il est souhaitable d'expliciter les noms des classes de mots, des groupes syntaxiques et de leurs fonctions.
Au cours des leçons de vocabulaire, toute la richesse sémantique des mots et des expressions dans lesquelles ils sont employés doit être explorée et régulièrement révisée.
Un enseignement structuré et progressif
La mise en œuvre de séances spécifiques de grammaire et de vocabulaire, sollicitant observation, manipulation, réflexion, mémorisation et automatisation doit être renforcée. Pour ce faire, il convient de distinguer entre les séances qui ont pour objectif la découverte et la compréhension des textes, les séances destinées à la mise en œuvre des connaissances sur la langue dans la pratique de l'écriture et les séances consacrées plus particulièrement à la structuration des connaissances. Chacune des séances laissera une place importante à l'oral des élèves avant de procéder à une institutionnalisation des connaissances.
La littérature est essentielle pour que l'enfant découvre le plaisir de la lecture. Cependant, le texte littéraire ne doit pas être conçu comme un prétexte pour aborder une notion grammaticale. Les apprentissages grammaticaux n'ont pas à être soumis à une progression liée à des thématiques ou des enjeux littéraires : une telle progression est trop souvent contraignante et sans rapport avec la construction progressive des éléments constituant la langue, elle peut nuire à la structuration des connaissances des élèves. Il est donc nécessaire de prévoir en amont une progression annuelle globale de l'enseignement de la grammaire, fondée sur la complexité croissante et la complémentarité des notions à assimiler et des compétences à acquérir.
Au collège, ces leçons de grammaire et de vocabulaire doivent être poursuivies avec une fréquence hebdomadaire pour une durée d'au moins une heure trente sur les 4 h 30 en classes de 6e, 5e et 4e et les 4 heures en classe de 3e consacrées chaque semaine à l'enseignement du français.
Dans la mesure où l'apprentissage de la lecture et celui de la langue relèvent de logiques et de progressions différentes, même si l'on établit des ponts entre l'un et l'autre, séparer dans les cahiers lecture et grammaire est non seulement légitime, mais le gage d'une plus grande clarté dans l'organisation des cours et la lisibilité de ce qui sera à revoir. Le cahier à l'envers est une possibilité. Le deuxième cahier en est une autre. Chaque choix a ses avantages et ses inconvénients. Pour moi, la solution idéale est le classeur (autre vaste débat).
La seule chose importante à mon avis est de distinguer clairement ce qui relève de la langue et ce qui relève des textes et de la méthode, afin que les élèves sachent où trouver ce qu'ils ont à réviser et à en discerner clairement les limites. Ne perds pas de vue que la grammaire fait appel à des notions complexes, abstraites, qu'il faudra régulièrement revoir et renforcer. Comment feront tes élèves s'ils doivent farfouiller dans les séquences pour retrouver tous les points de grammaire qui s'y cachent ?
- ElbertaHabitué du forum
Ta réponse me fait réfléchir Ombre.
On devrait avoir peu de leçons à part puisque je vais utiliser le Labo de grammaire.
On devrait avoir peu de leçons à part puisque je vais utiliser le Labo de grammaire.
- InvitéInvité
Je trouve au contraire l'idée de retourner le cahier tout à fait pertinente. Tu devrais continuer ainsi et faire une progression de langue indépendante de celle de littérature, on y gagne en clarté dans la tête de tous.
- CorvollaNiveau 2
Question bête : quand on retourne le cahier, c'est dans quel sens ? Est-ce que les élèves le lisent de la droite vers la gauche ou est-ce qu'ils le retournent de façon à le lire de la gauche vers la droite (auquel cas, la marge est à droite, ce qui peut être embêtant) ?
- ProvenceEnchanteur
Je fais découper une encoche dans le cahier pour obtenir deux parties. On règle ce problème de marge.
- Blan6ineÉrudit
Corvolla a écrit:Question bête : quand on retourne le cahier, c'est dans quel sens ? Est-ce que les élèves le lisent de la droite vers la gauche ou est-ce qu'ils le retournent de façon à le lire de la gauche vers la droite (auquel cas, la marge est à droite, ce qui peut être embêtant) ?
Dans mon cours, quand ils retournent le cahier, la couverture est à gauche et donc la marge officielle à droite. On commence l'année en traçant de nouvelles marges rouges sur une dizaine de pages à quatre carreaux de bord et ils apprennent à oublier la marge à droite dans laquelle ils peuvent bien sûr écrire.
- CorvollaNiveau 2
Ouh là, ce n'est pas un peu compliqué de leur faire tracer de nouvelles marges ?
Pour l'encoche, on la fait découper sur la page du milieu ou sur toute la moitié du cahier ?
J'avoue que je préfère l'idée du cahier retourné car ainsi, si une partie prend beaucoup plus de place que l'autre, ça n'est pas un souci.
Pour l'encoche, on la fait découper sur la page du milieu ou sur toute la moitié du cahier ?
J'avoue que je préfère l'idée du cahier retourné car ainsi, si une partie prend beaucoup plus de place que l'autre, ça n'est pas un souci.
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