Absences perlées

Bonjour,

En raison d'une maladie chronique, je suis régulièrement arrêtée par mon médecin sur de courtes durées, ce qui ne permet pas un remplacement. Cela fragilise ma réputation et mon autorité. Élèves et parents se plaignent de ces absences, ce qui me paraît légitime. Avez-vous déjà rencontré ce problème ? Que peut-on faire?

J'ai traversé une longue période avec le même problème. J'ai longtemps été mal à l'aise face à cette situation mais à tort car on est déjà puni par le jour de carence à chaque fois et qu'on y est pour rien dans le non-remplacement. J'ai même tenté une fois de prendre un temps partiel ... refusé pour nécessité de service ...
Bref, on y est pour rien, on subit nous même cette situation.
Et à partir de septembre, les pactés vont remédier à tout ça et il n'y aura vraiment plus aucune raison de culpabiliser.
Contente-toi de prendre soin de toi quand il le faut ...

Même souci. Je fais des RCD quand je peux pour avancer.

Même problème, surtout il y a longtemps (avant le jour de carence) et qui s'est atténué avec les années. Le CdE de l'époque était très compréhensif.

Ambre75 a écrit:Bonjour,

En raison d'une maladie chronique, je suis régulièrement arrêtée par mon médecin sur de courtes durées, ce qui ne permet pas un remplacement. Cela fragilise ma réputation et mon autorité. Élèves et parents se plaignent de ces absences, ce qui me paraît légitime. Avez-vous déjà rencontré ce problème ? Que peut-on faire?

Je n'ai malheureusement pas de réponse mais je vais suivre ce sujet car la perte de ma réputation et de mon autorité me fait très peur. Alors tout les conseils ou astuces pour conserver ceux-ci malgré les absences sont bons à prendre. Ou les erreurs à éviter.

Je fais seulement une remarque: il me semble légitime que les parents se plaignent du non remplacement mais pas des absences. (La nuance me semble importante)

Asclépios a écrit: Je n'ai malheureusement pas de réponse mais je vais suivre ce sujet car la perte de ma réputation et de mon autorité me fait très peur. Alors tout les conseils ou astuces pour conserver ceux-ci malgré les absences sont bons à prendre. Ou les erreurs à éviter.
Je fais seulement une remarque: il me semble légitime que les parents se plaignent du non remplacement mais pas des absences. (La nuance me semble importante)

Pour la partie graissée, je suis entièrement d'accord, et peut être que le rappeler également aux élèves serait utile.
J'ai connu, à l'époque où j’exerçais en lycée, un collègue (+ de 20 ans d'expérience dans l'étab, enseignant sur la partie pro du lycée), qui, sur ses dernières années (avant retraite) était soigné pour un cancer.
Des absences à répétition, pas toujours de remplaçant.e, mais jamais eu de problèmes d'autorité lors de ses retours, malgré sa faiblesse physique. En fait, son autorité et sa "réputation" (de prof inflexible, mais toujours juste), il les avait construit bien avant le début de sa maladie.
Le problème aurait été sans doute différent, s'il venait d'arriver dans l'étab. L'expérience, le type de public (collège/lycée/...) sont aussi des facteurs déterminants.
En tout cas, ne pas hésiter à faire prolonger son CM, si l'on ne se sent pas "fort" pour la reprise.

Je suis en collège et je demande ma mutation afin de me rapprocher de mon domicile... Je ne serai donc pas dans la situation de ton collègue.

Pour ce qui est du congé maladie je n'ai eu qu'une dizaine de jours cette année mais je suis à 14h, et j'ai entendu que le rectorat souhaitait me remettre à 18h ce qui augmentera probablement mes absences.

Oui, en effet, il est légitime de se plaindre du non remplacement, ce qui est le cas pour les absences perlées. Mais j'ai l'impression que dans l'imaginaire collectif, les enseignants s'absentent sans raison valable et qu'un professeur absent est un "fainéant ". C'est bien entendu totalement injuste de penser cela.