- beaverforeverNeoprof expérimenté
Le problème c'est qu'on utilise une épreuve et la note sur 20 avec deux objectifs contradictoires : certifier qu'un niveau minimal a été acquis et distinguer les nuances de niveaux entre les meilleurs élèves. Cela ne peut pas fonctionner.Machin a écrit:Dans la "grosse" prépa à côté de chez moi, pour 50 places, ils ont eu environ 2000 candidatures avec 20/20 à l'épreuve de maths, et 2500 avec 19/20.lene75 a écrit:Avec un taux de réussite qui frôle les 100%, la surenchère des notes de spécialité et les modifications de notes dans le dos des correcteurs, je me demande bien quelles informations on peut tirer des notes de bac. Désorganiser l'année de terminale et en sacrifier le dernier trimestre pour pouvoir intégrer ces notes à Parcoursup était une folie.
À la fin, ils ont fait un truc du genre : 17 ou moins c'est éliminatoire et on regarde pas le reste du dossier, et au dessus de 18, on ne fait pas de différence et on utilise le reste du dossier pour départager.
(Avant 1990, cela fonctionnait, parce que beaucoup de disciplines notaient l'examen du baccalauréat comme un concours, ce qui posait d'autres problèmes.)
- valleExpert spécialisé
Pour apporté un regard comparé, en Espagne :
1- Pendant l'année scolaire : Saisine des vœux classés.
2- Début juin : Examen classant (épreuves terminales). Fermeture du serveur pour saisir les vœux.
3- Fin juin (typiquement avant la Saint-Jean) : Résultats des épreuves -> Chaque candidat se voit attribuer une note d'accès pour chacun de se vœux.
4- Début juillet : le logiciel pré-inscrit chaque candidat dans son vœu le plus haut où il peut accéder selon les places disponibles. Il est possible de se désister, mais cela ne donne pas accès immédiatement aux autre vœux, puisque l'élève est remis en fin de queue.
5- Mi-juillet ou septembre: inscriptions.
6- Septembre: inscriptions possibles si la formation a des places non attribuées.
Le système est hautement critiquable sur plein d'aspects, mais je n'ai jamais compris pourquoi la France ne fait pas quelque chose comme cela côté calendrier, comme si c'était absolument inenvisageable.
1- Pendant l'année scolaire : Saisine des vœux classés.
2- Début juin : Examen classant (épreuves terminales). Fermeture du serveur pour saisir les vœux.
3- Fin juin (typiquement avant la Saint-Jean) : Résultats des épreuves -> Chaque candidat se voit attribuer une note d'accès pour chacun de se vœux.
4- Début juillet : le logiciel pré-inscrit chaque candidat dans son vœu le plus haut où il peut accéder selon les places disponibles. Il est possible de se désister, mais cela ne donne pas accès immédiatement aux autre vœux, puisque l'élève est remis en fin de queue.
5- Mi-juillet ou septembre: inscriptions.
6- Septembre: inscriptions possibles si la formation a des places non attribuées.
Le système est hautement critiquable sur plein d'aspects, mais je n'ai jamais compris pourquoi la France ne fait pas quelque chose comme cela côté calendrier, comme si c'était absolument inenvisageable.
- Dame JouanneÉrudit
Parce que l'administration aurait plus de travail l'été et tout doit être bouclé fin juin ou presque? Parce qu'on est moins réactifs et les ordinateurs moins performants? Parce qu'il est plus facile de demander aux lycées de s'adapter, eux seuls,que d'adapter le reste?valle a écrit:Pour apporté un regard comparé, en Espagne :
1- Pendant l'année scolaire : Saisine des vœux classés.
2- Début juin : Examen classant (épreuves terminales). Fermeture du serveur pour saisir les vœux.
3- Fin juin (typiquement avant la Saint-Jean) : Résultats des épreuves -> Chaque candidat se voit attribuer une note d'accès pour chacun de se vœux.
4- Début juillet : le logiciel pré-inscrit chaque candidat dans son vœu le plus haut où il peut accéder selon les places disponibles. Il est possible de se désister, mais cela ne donne pas accès immédiatement aux autre vœux, puisque l'élève est remis en fin de queue.
5- Mi-juillet ou septembre: inscriptions.
6- Septembre: inscriptions possibles si la formation a des places non attribuées.
Le système est hautement critiquable sur plein d'aspects, mais je n'ai jamais compris pourquoi la France ne fait pas quelque chose comme cela côté calendrier, comme si c'était absolument inenvisageable.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
lene75 a écrit:Avec un taux de réussite qui frôle les 100%, la surenchère des notes de spécialité et les modifications de notes dans le dos des correcteurs, je me demande bien quelles informations on peut tirer des notes de bac. Désorganiser l'année de terminale et en sacrifier le dernier trimestre pour pouvoir intégrer ces notes à Parcoursup était une folie.
Tout à fait d'accord. D'où une situation impossible. D'un côté la pression à délivrer le bac crée une masse d'étudiants potentiels qui ont le droit (en l'état actuel du droit) de s'inscrire “dans le supérieur”. Pour aller vite : ceux qui n'ont pas pu (ou voulu) s'inscrire en classes prépa, dans le post bac, ou dans les différentes écoles (d'ingénieur, etc.), vont postuler pour s'inscrire en fac. Mais, d'un autre côté, et du point de vue des recrutements, et du point de vue matériel (les locaux, le nombre de salles, etc.), lesdites universités n'ont pas la possibilité d'accueillir tout le monde, encore moins “à proximité” des lieux où vivent les bacheliers (et encore moins du fait de la pression du LMD et de la LRU).
À partir de là, les universités ont été contraintes de pratiquer une sélection laquelle est en réalité impossible (ne serait-ce que parce qu'elle n'a jamais été à l'ordre du jour). “Donc”, le ministère crée une “plateforme” qui, nécessairement, dysfonctionne. Car, quelle que soit la qualité ou la non qualité du bac, il n'y a tout simplement pas assez de place (sauf à affecter d'offices les bacheliers là où il y en a, et encore, en leur interdisant de choisir leurs études — ce qui, du reste, est illégal). Par conséquent, la première “plateforme” (APB) ne peut pas fonctionner : beaucoup restent sur le carreau.
Car, APB (ouvert vers 2002 je crois) ne concernait, au départ, que les prépa, les écoles d'ingé, DUT etc. Comme ces filières sont réellement sélectives, les bacheliers se sont progressivement rabattus vers les facs (et leur nombre s'est élevé durant la même période). Il me semble que, de plus, c'était déjà devenu une usine à gaz : les bacheliers ou futurs bacheliers pouvaient sélectionner ~24 formation dont une non-sélective (avant sur “ravel”, c'était 15 vœux de type sélectifs et 2 universités au plus)…
Conséquence, une quinzaine d'années plus tard : les facs étant saturées, APB (qui permet plusieurs vœux, etc.) ne peut plus fonctionner. D'où tous ces journaux et ces médias qui se saisissent de la chose. La ministre de l'époque, NVB, a eu beau émettre une circulaire “permettant” aux filières “en tension” de “sélectionner”, cela n'a rien changé. Au passage, c'était donc une sélection qui n'était pas une sélection, la fiction juridique consistant à dire que tout le monde avait réellement le droit de s'inscrire (=pas de sélection) mais que, n'y ayant pas assez de place, on devait “trier les dossiers” (=sélection).
Bonne affaire se dit-on… La loi de 2018 a “donc” imposé un régime de “préinscription”, avec constitution de dossiers, vœux, etc. Mais on peut chercher de ce côté là autant que l'on veut, cela ne résout rien. Pour la bonne et simple raison que l'inadéquation entre les capacités des universités et le flux des bacheliers est telle que cela ne peut pas fonctionner. C'est donc une sélection, mais sur des “critères” étranges. D'une part les résultats du bac arrivent tellement tard, qu'il est impossible d'en tenir compte, le temps n'étant pas matériellement disponible.
“Donc” autant passer au contrôle continu (avec épreuves nationales) avec des “épreuves terminales” pour — symboliquement — prétendre qu'on a maintenu le bac. Sauf que, non ce “bac” ne permet pas de trier les dossiers puisque, avec ou sans “attendus”, la disproportion est trop grande entre le nombre de postulants et les capacités. Qui plus est, cela a instauré un chaos complet dans les lycées. “Donc” rétablissons les épreuves en juin (on ne sait pas lesquelles et les programmes n'ont pas changé).
Pour ma part, ce que je crois probablement faire le non dit de cela c'est : comme cela ne fonctionnera pas, on devra soit créer un système sélectif (fin du droit aux études supérieures), lequel rendra donc le bac sans objet et sans valeur (autre que formelle), soit on ne s'y “résignera” pas et on accroîtra les dysfonctionnements dans les U. Sans évidemment avoir rien changé dans le secondaire.
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- voyageurNiveau 5
Autre possibilité, mais qui coûterait de l'argent au Supérieur : un concours d'entrée....(un pour Médecine, un pour STAPS, un pour CPGE,....), et transformer le bac en un simple certificat de présence dans le secondaire (ce qui est déjà plus ou moins le cas)
- TivinouDoyen
Mon IPR m’a conseillé aussi de commencer par "Éducation, transmission, émancipation" parce qu’on se dirige vers une évaluation portant sur l’ensemble du programme de spé. Je supporterais mal que d’autres matières aient un programme allégé ( les enseignants de lettres et de philosophie en bavant déjà bien assez, n’en jetez plus !).lene75 a écrit:Cleroli a écrit:Ce n'est pas ce que laisse entendre mon IPR (et je préfère qu'il ait raison) Peut-être, ceci dit, que le programme est moins lourd dans certaines matières que dans d'autres.lene75 a écrit:Cléopatra, si tu passes par là, je réponds à la question que tu as posée par erreur sur un autre fil. Pas d'info pour les dates, mais nous avons reçu un message de notre IPR nous indiquant que les textes officiels n'étaient pas encore sorti mais qu'elle pouvait d’ores et déjà nous dire que l'épreuve porterait sur l'ensemble du programme. J'imagine que ce sera pareil pour toutes les spécialités.
Ce serait très injuste qu'il y ait des différences entre matières (notre programme est très lourd aussi, d'autant que nous n'avons que 3h par discipline pour le faire).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:Le système est hautement critiquable sur plein d'aspects, mais je n'ai jamais compris pourquoi la France ne fait pas quelque chose comme cela côté calendrier, comme si c'était absolument inenvisageable.
À mon avis, ce sont des raisons de coût politique. Pour faire cela, il faut décider que l'entrée dans le supérieur est sélective par classement et donc l'instituer. Que ce soit par tests, par classement ou par concours, cela importe peu. L'essentiel est que, pour le faire, cela exige d'en faire un axe central d'une loi d'orientation (qui annule les précédentes), puisque cela ne peut pas se faire par ordonnance, ni par décret. Je ne parle même pas de la nécessité de rédiger cette loi d'orientation pour la rendre apte à survivre à un examen de constitutionnalité (cela ne manquerait pas à mon avis), mais encore faudrait-il pouvoir affronter et un débat parlementaire et un débat dans l'opinion publique pour faire passer la chose. Donc, autant le faire matériellement sans rien changer aux textes — ce qui revient à placer et le secondaire et le supérieur dans une situation tellement impossible qu'on en vienne à cela. Et, à la place du bac, de tests ou de concours, on a le régime actuel, à base de “projet personnel”, de lettres de motivation etc.
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- valleExpert spécialisé
Je n'en suis pas sûr, le système actuel (en France) est sur ce point identique : un candidat peut aussi ne pas avoir aucun de ses vœux. Il suffit de faire repartir la procédure en septembre avec les postes vacants.epekeina.tes.ousias a écrit:valle a écrit:Le système est hautement critiquable sur plein d'aspects, mais je n'ai jamais compris pourquoi la France ne fait pas quelque chose comme cela côté calendrier, comme si c'était absolument inenvisageable.
À mon avis, ce sont des raisons de coût politique. Pour faire cela, il faut décider que l'entrée dans le supérieur est sélective par classement et donc l'instituer. Que ce soit par tests, par classement ou par concours, cela importe peu.
Ou, vu que le logiciel sait quels sont les candidats sans pré-inscription et quelles sont les formations avec des places libres, il est possible d'attribuer une place dans une formation non demandée. Ce sera alors au candidat de se désister et trouver autre chose, s'il veut, mais l'état lui aura donné la possibilité de poursuivre ses études.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:
Je n'en suis pas sûr, le système actuel (en France) est sur ce point identique : un candidat peut aussi ne pas avoir aucun de ses vœux. Il suffit de faire repartir la procédure en septembre avec les postes vacants.
Ou, vu que le logiciel sait quels sont les candidats sans pré-inscription et quelles sont les formations avec des places libres, il est possible d'attribuer une place dans une formation non demandée. Ce sera alors au candidat de se désister et trouver autre chose, s'il veut, mais l'état lui aura donné la possibilité de poursuivre ses études.
Oui, mais c'est là toute la beauté de la chose ! Le résultat est le même, tu as raison. Mais il est fait pour respecter un cadre de droit à l'inscription égal pour tous les bacheliers Cf. loi du 8 mars 2018 (dite loi ORE) et article L612-3 du Code de l'éducation qui la transcrit :
Le premier cycle est ouvert à tous les titulaires du baccalauréat et à ceux qui ont obtenu l'équivalence ou la dispense de ce grade en justifiant d'une qualification ou d'une expérience jugées suffisantes conformément au premier alinéa de l'article L613-5. Afin de favoriser la réussite de tous les étudiants, des dispositifs d'accompagnement pédagogique et des parcours de formation personnalisés tenant compte de la diversité et des spécificités des publics étudiants accueillis sont mis en place au cours du premier cycle par les établissements dispensant une formation d'enseignement supérieur. Les établissements communiquent chaque année au ministre chargé de l'enseignement supérieur des statistiques, qui sont rendues publiques, sur le suivi et la validation de ces parcours et de ces dispositifs.
L'inscription dans une formation du premier cycle dispensée par un établissement public est précédée d'une procédure nationale de préinscription qui permet aux candidats de bénéficier d'un dispositif d'information et d'orientation qui, dans le prolongement de celui proposé au cours de la scolarité du second degré, est mis en place par les établissements d'enseignement supérieur. Au cours de cette procédure, les caractéristiques de chaque formation, y compris des formations professionnelles et des formations en apprentissage, et les statistiques prévues à l'article L612-1 sont portées à la connaissance des candidats ; ces caractéristiques font l'objet d'un cadrage national fixé par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur. L'inscription est prononcée par le président ou le directeur de l'établissement ou, dans les cas prévus aux VIII et IX du présent article, par l'autorité académique.
L'inscription peut, compte tenu, d'une part, des caractéristiques de la formation et, d'autre part, de l'appréciation portée sur les acquis de la formation antérieure du candidat ainsi que sur ses compétences, être subordonnée à l'acceptation, par ce dernier, du bénéfice des dispositifs d'accompagnement pédagogique ou du parcours de formation personnalisé proposés par l'établissement pour favoriser sa réussite. Il est tenu compte, à cette fin, des aménagements et des adaptations dont bénéficient les candidats en situation de handicap.
Le silence gardé par un établissement sur une candidature présentée dans le cadre de la procédure nationale de préinscription prévue au deuxième alinéa du présent I ne fait naître aucune décision implicite avant le terme de cette procédure.
En clair : il n'y a aucune sélection. Il n'y aurait que des “dispositions” permettant non pas une sélection, mais le meilleur “accompagnement” possible pour aider un choix qui est réputé libre et être la responsabilité… du bachelier.
Quitte évidemment à mettre en place lesdites “dispositions” sous la forme d'usines à gaz rendant la chose, disons “kafkaïenne” dans la réalité. Car les “dispositions”, qui ne doivent pas être une sélection de niveau, puisque le bac reste le diplôme qui donne droit à, incombent à des facs qui 1) doivent les mettre en place, 2) entre le 10 juillet et le 20 juillet maxi, 3) pour un nombre de dossiers immaîtrisable faute de la logistique adéquate, 4) en satisfaisant tout le monde. En gros, c'est : “la balle est dans votre camp, débrouillez-vous”.
Imagine un peu que les conseils de classe en lycée soient dépositaires du bébé : ils devraient trancher sur la valeur de la scolarité sans utiliser aucun critère de type “notes” (en tout cas surtout pas officiellement) pour faire droit à une hiérarchie de vœux, dont utiliser tout autres critères (entretiens, lettres de motivation, examen d'assiduité, etc.) : mettons que le conseil commence à 8h le matin, à quelle heure se terminerait-il ?
Par ailleurs, l'exemple du blocage des inscriptions en master (mi-juillet on ne change plus rien et, à la rigueur, on adapte à partir de septembre) est du même ordre : le problème vient d'atteindre son niveau critique dans le passage L3/M1, et tout doit se faire au début de juillet, avec exactement les mêmes effets bien sûr — à savoir des étudiants qui restent sur le carreau, et d'autres qui arrivent finalement en M1… fin octobre (le temps de faire le tour, de ne pas avoir ce qu'ils voulaient et de se résigner à vouloir ce qu'il reste).
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- YouNiveau 5
voyageur a écrit:Autre possibilité, mais qui coûterait de l'argent au Supérieur : un concours d'entrée....(un pour Médecine, un pour STAPS, un pour CPGE,....), et transformer le bac en un simple certificat de présence dans le secondaire (ce qui est déjà plus ou moins le cas)
Oui il me semble que c'est la meilleure alternative.
Filières sélectives :
Les établissement concernés mutualisent leurs concours et entretiens . C'est déjà le cas pour les écoles d'ingénieurs Post Bac publiques Polytech....et école d'ingénieurs privés
Les CPGE , les facs de médecine , les doubles licences ...devraient organiser leurs propres concours
Filières non sélectives
Devraient accorder un grand intérêt dès la rentrée universitaire à la remise à niveau, l'harmonisation et la réorientation éventuellement des étudiants. Sans ce travail, le taux d'échec et d'abandon restera aussi élevé.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
1) C'est déjà le cas — même loi de 2018 :
Bref, tout sauf les diplômes standards ou habituels (et d'où la course des U. à la création de filières dites “d'excellence”).
D'autre part, de l'aide, de la remise à niveau etc. en fac… Cela existe sous forme de “parcours qualifiant pour” (telle filière), souvent sous forme de DU, sinon sous forme de “diplôme d'école” — car c'est la seule possibilité dans le cadre LMD. Outre que cela peut s'avérer payant, cela signifie un an de plus avant d'entrer… en L1. Raison pour laquelle ce n'est pas là que va le flux majoritaire des bacheliers… En dehors de cela, dès que l'on entre dans un cycle L1-L3, cela ne peut pas être de la mise à niveau, puisque cela doit être du diplômant de type ECTS. Il ne reste donc que les tutorats inter-étudiants…
VI.-Une sélection peut être opérée, selon des modalités fixées par le ministre chargé de l'enseignement supérieur, pour l'accès aux sections de techniciens supérieurs, instituts, écoles et préparations à celles-ci, grands établissements au sens du chapitre VII du titre Ier du livre VII de la troisième partie et tous établissements où l'admission est subordonnée à un concours national ou à un concours de recrutement de la fonction publique, ainsi que pour l'accès aux formations de l'enseignement supérieur dispensées dans les lycées, aux cycles préparatoires intégrés, aux formations préparant au diplôme de comptabilité et de gestion ou aux diplômes d'études universitaires scientifiques et techniques et aux formations de l'enseignement supérieur conduisant à la délivrance d'un double diplôme.
Bref, tout sauf les diplômes standards ou habituels (et d'où la course des U. à la création de filières dites “d'excellence”).
D'autre part, de l'aide, de la remise à niveau etc. en fac… Cela existe sous forme de “parcours qualifiant pour” (telle filière), souvent sous forme de DU, sinon sous forme de “diplôme d'école” — car c'est la seule possibilité dans le cadre LMD. Outre que cela peut s'avérer payant, cela signifie un an de plus avant d'entrer… en L1. Raison pour laquelle ce n'est pas là que va le flux majoritaire des bacheliers… En dehors de cela, dès que l'on entre dans un cycle L1-L3, cela ne peut pas être de la mise à niveau, puisque cela doit être du diplômant de type ECTS. Il ne reste donc que les tutorats inter-étudiants…
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- CleroliDoyen
Pourquoi conseiller de débuter par un chapitre précis si tous les chapitres sont à traiter ?Tivinou a écrit:Mon IPR m’a conseillé aussi de commencer par "Éducation, transmission, émancipation" parce qu’on se dirige vers une évaluation portant sur l’ensemble du programme de spé. Je supporterais mal que d’autres matières aient un programme allégé ( les enseignants de lettres et de philosophie en bavant déjà bien assez, n’en jetez plus !).lene75 a écrit:Cleroli a écrit:Ce n'est pas ce que laisse entendre mon IPR (et je préfère qu'il ait raison) Peut-être, ceci dit, que le programme est moins lourd dans certaines matières que dans d'autres.lene75 a écrit:Cléopatra, si tu passes par là, je réponds à la question que tu as posée par erreur sur un autre fil. Pas d'info pour les dates, mais nous avons reçu un message de notre IPR nous indiquant que les textes officiels n'étaient pas encore sorti mais qu'elle pouvait d’ores et déjà nous dire que l'épreuve porterait sur l'ensemble du programme. J'imagine que ce sera pareil pour toutes les spécialités.
Ce serait très injuste qu'il y ait des différences entre matières (notre programme est très lourd aussi, d'autant que nous n'avons que 3h par discipline pour le faire).
Si des aménagements ont lieu, ils concerneront sûrement toutes les disciplines mais à divers degrés, comme d'habitude (ça ne gène personne car ces inégalités là sont invisibles).
- UeshibaNiveau 6
lene75 a écrit:nous avons reçu un message de notre IPR nous indiquant que les textes officiels n'étaient pas encore sorti mais qu'elle pouvait d’ores et déjà nous dire que l'épreuve porterait sur l'ensemble du programme. J'imagine que ce sera pareil pour toutes les spécialités.
Donc finalement attendre les nouveaux textes officiels ne sert à rien s'il ne doit pas y avoir d'aménagement.
Sur le site Eduscsol pour l'HGGSP, on peut lire ceci :
Les informations concernant les programmes des épreuves terminales d’EDS pour la session 2024 sont en cours de mise à jour suite aux annonces du ministre.
Franchement, s'il n'y pas d'aménagement je ne vois pas comment traiter les 6 thèmes sachant que le mois de mai est un vrai gruyère et que juin ne peut servir réellement à faire cours.
- e-WandererGrand sage
epekeina.tes.ousias a écrit:
D'autre part, de l'aide, de la remise à niveau etc. en fac… Cela existe sous forme de “parcours qualifiant pour” (telle filière), souvent sous forme de DU, sinon sous forme de “diplôme d'école” — car c'est la seule possibilité dans le cadre LMD. Outre que cela peut s'avérer payant, cela signifie un an de plus avant d'entrer… en L1. Raison pour laquelle ce n'est pas là que va le flux majoritaire des bacheliers… En dehors de cela, dès que l'on entre dans un cycle L1-L3, cela ne peut pas être de la mise à niveau, puisque cela doit être du diplômant de type ECTS. Il ne reste donc que les tutorats inter-étudiants…
Dans mon département, le soutien prend la forme de cours spécifiques que les étudiants admis de façon conditionnelle ("oui si") sont obligés de suivre à la place d'une option. Mais c'est aussi très compliqué car on n'a aucune visibilité sur les vœux réels des étudiants dans Parcoursup, donc on attribue des places de soutien à des étudiants dont le dossier nous semble faible sans savoir s'ils s'inscriront réellement chez nous ! Du coup on fait un peu de surbooking.
L'autre problème, c'est qu'on attribue ces places en groupe de soutien au pifomètre (d'après le parcours scolaire, les notes, les appréciations…). Ce n'est pas forcément arithmétique, on essaie de cibler des étudiants dont la cause n'est pas désespérée. Inutile de bloquer une place si l'étudiant vient de filière agricole, que son lycée est dans une autre région et que ses notes sont indigentes : il risque d'être recalé au bac, ne s'inscrira sans doute pas chez nous, et si le niveau est complètement crasse, même ce dispositif ne servira à rien. On cible plutôt des étudiants à 8-10 de moyenne et dont le dossier indique qu'ils sont travailleurs et de bonne volonté, bref en cherchant des indices nous laissent à penser qu'ils peuvent réellement en tirer profit. On y passe un temps fou, et parfois on se plante : on se rend compte à la rentrée que l'étudiant a le niveau (et on le rebascule alors en catastrophe vers une option standard), mais en revanche si on constate qu'on n'a pas attribué de place en soutien "Oui si" à un étudiant qui en aurait un besoin urgent, on ne peut rien faire (puisque c'est un dispositif contraignant) : juste suggérer que ce serait utile. Mais souvent les étudiants prennent ce dispositif comme une punition.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Et voilà. Et ceci, sans compter que les moyens ne sont pas extensibles à l'infini et qu'ils varient suivant les universités (parfois, le “dialogue” tourne court). Sachant que les finances vont prendre un choc cette années, cela ne risque pas de s'améliorer.
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- Cléopatra2Guide spirituel
Mercilene75 a écrit:Cléopatra, si tu passes par là, je réponds à la question que tu as posée par erreur sur un autre fil. Pas d'info pour les dates, mais nous avons reçu un message de notre IPR nous indiquant que les textes officiels n'étaient pas encore sorti mais qu'elle pouvait d’ores et déjà nous dire que l'épreuve porterait sur l'ensemble du programme. J'imagine que ce sera pareil pour toutes les spécialités.
A l'impossible....
Engagez-vous qu'ils disaient...
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est impossible à moins d'enlever du contenu dans chaque thème, ou de réduire le nombre d'heures allouées à chaque thème.Ueshiba a écrit:lene75 a écrit:nous avons reçu un message de notre IPR nous indiquant que les textes officiels n'étaient pas encore sorti mais qu'elle pouvait d’ores et déjà nous dire que l'épreuve porterait sur l'ensemble du programme. J'imagine que ce sera pareil pour toutes les spécialités.
Donc finalement attendre les nouveaux textes officiels ne sert à rien s'il ne doit pas y avoir d'aménagement.
Sur le site Eduscsol pour l'HGGSP, on peut lire ceci :
Les informations concernant les programmes des épreuves terminales d’EDS pour la session 2024 sont en cours de mise à jour suite aux annonces du ministre.
Franchement, s'il n'y pas d'aménagement je ne vois pas comment traiter les 6 thèmes sachant que le mois de mai est un vrai gruyère et que juin ne peut servir réellement à faire cours.
Car oui, en HG et HGGSP nous devons respecter un nombre d'heures statutaire dans nos programmes, ce qui est contraignant et impossible.
En tout cas, là, j'ai fait une progression avec toutes les heures dont on dispose réellement au maximum (sans absence, sans neige, sans journée spéciale, sans grève, sans fête à neuneu). Je ne peux pas finir le thème 5. Alors ne serait-ce que commencer le thème 6... Et j'ai mis le nombre minimum d'heures par thème. Mais avec cours le lundi, le jeudi et le vendredi, et déjà 2 jours de stage dans 2 semaines, c'est déjà planté.
- lene75Prophète
Cleroli a écrit:Pourquoi conseiller de débuter par un chapitre précis si tous les chapitres sont à traiter ?Tivinou a écrit:Mon IPR m’a conseillé aussi de commencer par "Éducation, transmission, émancipation" parce qu’on se dirige vers une évaluation portant sur l’ensemble du programme de spé. Je supporterais mal que d’autres matières aient un programme allégé ( les enseignants de lettres et de philosophie en bavant déjà bien assez, n’en jetez plus !).lene75 a écrit:Cleroli a écrit:
Ce n'est pas ce que laisse entendre mon IPR (et je préfère qu'il ait raison) Peut-être, ceci dit, que le programme est moins lourd dans certaines matières que dans d'autres.
Ce serait très injuste qu'il y ait des différences entre matières (notre programme est très lourd aussi, d'autant que nous n'avons que 3h par discipline pour le faire).
Parce que c'est le premier chapitre du programme, qui est chronologique. Les IPR nous le disent dès maintenant parce que, ce chapitre n'étant pas au programme de l'écrit les années précédentes et n'ayant pas été pressenti pour y être cette année quand un était encore question de faire tourner le programme restrictif, le risque était important que les collègues ne le traitent pas si on ne leur donnait pas l'info à la rentrée. Du reste, c'est ce que ma collègue de Lettres et moi avions prévu de faire : nous avons changé nos plans suite à l'info. Bon, ça veut dire aussi qu'on bricole un peu sur ce chapitre qu'on n'a pas vraiment eu le temps de préparer. Heureusement que je l'avais quand même un peu traité au 3e trimestre l'an dernier, mais je ne suis pas hyper à l'aise pour commencer l'année par ça.
- TivinouDoyen
@Cleroli J'étais persuadée d'avoir répondu mais je n'ai pas dû enregistrer mon message. @lene75 t'a répondu en disant à peu près la même chose que ce que j'avais écrit.
@lene75 J'ai du mal aussi avec ce chapitre, que nous traitions auparavant seulement dans l'optique du Grand Oral, et ma collègue de philo et moi n'avons pas eu le temps de nous concerter en amont. Nous bricolons aussi.
@lene75 J'ai du mal aussi avec ce chapitre, que nous traitions auparavant seulement dans l'optique du Grand Oral, et ma collègue de philo et moi n'avons pas eu le temps de nous concerter en amont. Nous bricolons aussi.
- CleroliDoyen
Bon, d'après une autre source, je viens de lire ce soir que tous les chapitres du programme seraient effectivement à traiter. Ils sont fous !!!!
- SolovieïNiveau 10
Cela dit, le principe d'un programme n'est-il pas... d'être traité ?
- lene75Prophète
Un programme restrictif n'aurait en effet plus de sens. L'erreur, comme toujours, a été de faire au départ des programmes beaucoup trop lourds.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- EnaecoVénérable
Quand on considère qu'un programme doit être fait dans son intégralité et que l'évaluation a lieu en fin d'année, il y a de bonnes raisons de penser qu'elle va porter sur tout le programme.
Le programme avait beau être restreint pour les épreuves en mars, nous étions censés traiter le reste sur avril mai juin
Le programme avait beau être restreint pour les épreuves en mars, nous étions censés traiter le reste sur avril mai juin
- CleroliDoyen
Un programme écrit pour pouvoir être traité dans les temps impartis, oui, mais ce n'est le cas ici. Qui peut penser sérieusement qu'on peut étudier 5 chapitres en un peu plus de 2 mois à part un ministre totalement déconnecté ?Solovieï a écrit:Cela dit, le principe d'un programme n'est-il pas... d'être traité ?
- CleroliDoyen
Les cours s'arrêtent autour du 10 juin, on ne peut pas honnêtement compter ce mois comme un mois de travail et ce n'est pas le retour du bac en juin qui va changer les choses. D'autre part, il s'agissait de survoler les chapitres, non de les approfondir (propos de mon IPR lors de sa visite il y a pile un an). Il faut avoir les mains dans le cambouis pour s'apercevoir que ces propos, s'ils sont confirmés (je garde espoir que la raison l'emporte), sont surréalistes.Enaeco a écrit:Quand on considère qu'un programme doit être fait dans son intégralité et que l'évaluation a lieu en fin d'année, il y a de bonnes raisons de penser qu'elle va porter sur tout le programme.
Le programme avait beau être restreint pour les épreuves en mars, nous étions censés traiter le reste sur avril mai juin
- sisi59Niveau 4
Discussion entre membres haut placés du ministère cet été :
- Que va -t-on pouvoir mettre en place cette année pour embêter les enseignants ?
- On pourrait remettre les épreuves du bac au mois de juin.
- ça va pas non. Ils seraient trop contents : c'est ce qu'ils demandent depuis la mise en place de la réforme.
- On avait prévu le coup : les programmes de spécialité sont infaisables sur une année complète. En remettant les épreuves au mois de juin, ils vont devoir se taper tout le programme et ils ne pourront pas y arriver. On va leur faire regretter le bac au mois de mars.
- T'as raison. C'est une idée géniale. On la propose au ministre.
- Que va -t-on pouvoir mettre en place cette année pour embêter les enseignants ?
- On pourrait remettre les épreuves du bac au mois de juin.
- ça va pas non. Ils seraient trop contents : c'est ce qu'ils demandent depuis la mise en place de la réforme.
- On avait prévu le coup : les programmes de spécialité sont infaisables sur une année complète. En remettant les épreuves au mois de juin, ils vont devoir se taper tout le programme et ils ne pourront pas y arriver. On va leur faire regretter le bac au mois de mars.
- T'as raison. C'est une idée géniale. On la propose au ministre.
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