Le nouveau bac déjà remplacé ? Des changements à prévoir pour 2024…

Proton a écrit:Les 5 min sur l’orientation sont supprimées et remplacées par des questions sur les spécialités ?? Donc en maths on aura le droit au tableau ?

Danska a écrit:

Proton a écrit:Les 5 min sur l’orientation sont supprimées et remplacées par des questions sur les spécialités ?? Donc en maths on aura le droit au tableau ?

C'est ce que je viens de voir aussi, bon débarras si c'est avéré !

Ueshiba a écrit:Article du Monde ce matin :

Le grand oral, nouvelle épreuve introduite en 2018 et source de beaucoup de critiques sur son format, sera également modifié : la partie consacrée au projet d’orientation disparaît tandis que celle consacrée aux « savoirs acquis pendant le lycée » est étoffée.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/28/bac-2024-epreuves-de-specialite-en-juin-grand-oral-modifie-gabriel-attal-acte-plusieurs-changements-attendus_6186805_3224.html

Balthazaard a écrit:

Danska a écrit:

Proton a écrit:Les 5 min sur l’orientation sont supprimées et remplacées par des questions sur les spécialités ?? Donc en maths on aura le droit au tableau ?

C'est ce que je viens de voir aussi, bon débarras si c'est avéré !

Bonne nouvelle, mais où l'avez vous vue?

La question de la « reconquête du mois de juin » pour les élèves de 2de reste ainsi entière. Pour y répondre, la Rue de Grenelle évoque « deux semaines d’une forme d’engagement à partir de la mi-juin ». De sources syndicales, il s’agirait de réaliser des stages en entreprise, en administration, en association, ou encore un service national universel (SNU). Une hypothèse sur laquelle le SNPDEN met en garde : « Tous les enseignants seront mobilisés pour le bac et personne ne pourra superviser ces élèves, sans compter que ceux de BTS, de CAP et de lycée professionnel sont déjà tous en stage à ce moment-là », souligne M. Bobkiewicz.

D’éventuelles mesures permettant d’« objectiver » les notes de contrôle continu devraient être discutées dans les prochaines semaines. En attendant, les enseignants commenceront l’année face à leurs élèves avec des questions sans réponse pour la cinquième rentrée consécutive et, ils l’espèrent, la dernière.

Cochonou a écrit:

uneodyssée a écrit:Pour ceux dont les élèves étaient contents de passer les épreuves en mars : ce n’est pas le cas de tous. La majorité des miens avait conscience que d’une part, faire le programme dans l’ordre, c’était plus logique et plus confortable ; d’autre part, s’entraîner plus longtemps, c’était plus profitable.

Pour le surplus de corrections en Lettres et Philo : pour avoir enseigné 12 ans en TL, n’oublions pas que cela a déjà existé : la Littérature en TL. Du temps des TL, environ un an sur deux, j’étais convoquée pour la Littérature et pas pour l’EAF (et avec un peu moins de copies) ; y rajouter le grand oral serait toujours moins pire que ce que l’on vit d’ordinaire quand on fait l’EAF écrit et oral. Et il y a nettement moins de candidats en HLP qu’il n’y en avait en TL. Donc, en Lettres, ce n’est pas impossible de convoquer certaines personnes spécifiquement pour cela, et au regard de ce que m’ont coûté cette année les épreuves en mars, je préfère largement.
C’est en Philo que ça coince davantage à mon avis : je suis déjà effarée par le nombre de copies que vous corrigez pour le bac (certes sans oraux), et là cela me semble effectivement une surcharge par rapport à l’ancienne situation.

Edit : youpi pour l’orientation

La remarque en gras m'intéresse sincèrement. As-tu des éléments d'explication ? Pour quelles raisons les élèves sont-ils moins attirés par HLP que par l'ancienne filière L ?

uneodyssée a écrit:

Cochonou a écrit:

uneodyssée a écrit:Pour ceux dont les élèves étaient contents de passer les épreuves en mars : ce n’est pas le cas de tous. La majorité des miens avait conscience que d’une part, faire le programme dans l’ordre, c’était plus logique et plus confortable ; d’autre part, s’entraîner plus longtemps, c’était plus profitable.

Pour le surplus de corrections en Lettres et Philo : pour avoir enseigné 12 ans en TL, n’oublions pas que cela a déjà existé : la Littérature en TL. Du temps des TL, environ un an sur deux, j’étais convoquée pour la Littérature et pas pour l’EAF (et avec un peu moins de copies) ; y rajouter le grand oral serait toujours moins pire que ce que l’on vit d’ordinaire quand on fait l’EAF écrit et oral. Et il y a nettement moins de candidats en HLP qu’il n’y en avait en TL. Donc, en Lettres, ce n’est pas impossible de convoquer certaines personnes spécifiquement pour cela, et au regard de ce que m’ont coûté cette année les épreuves en mars, je préfère largement.
C’est en Philo que ça coince davantage à mon avis : je suis déjà effarée par le nombre de copies que vous corrigez pour le bac (certes sans oraux), et là cela me semble effectivement une surcharge par rapport à l’ancienne situation.

Edit : youpi pour l’orientation

La remarque en gras m'intéresse sincèrement. As-tu des éléments d'explication ? Pour quelles raisons les élèves sont-ils moins attirés par HLP que par l'ancienne filière L ?

Tout simplement par le choix des spécialités : quand il faut passer de trois à deux en Terminale, certains préfèrent garder Anglais/Arts, ou Arts/HGGSP, ou HGGSP/Espagnol, etc. Tout en disant : la philo, on va quand même en faire déjà 4h en tronc commun… Avec pour certains un déchirement de devoir choisir, d’ailleurs, parce que tout leur plaît ! (je ne parle là que de ceux qui se seraient trouvés bien en TL, il y a aussi ceux qui avaient échoué là en 1ère un peu par défaut et qui ont considéré très tôt que les Humanités, ce n’était pas pour eux (hélas)).

Jenny a écrit:

Balthazaard a écrit:

Danska a écrit:

Proton a écrit:Les 5 min sur l’orientation sont supprimées et remplacées par des questions sur les spécialités ?? Donc en maths on aura le droit au tableau ?

C'est ce que je viens de voir aussi, bon débarras si c'est avéré !

Bonne nouvelle, mais où l'avez vous vue?

Annonce de G. Attal pendant la conférence de rentrée.

Madame, Monsieur,

A quelques jours de la rentrée, j’ai souhaité m’adresser directement à vous afin de vous présenter les évolutions du baccalauréat général et technologique pour la session 2024.

La tenue anticipée en mars dernier des épreuves de spécialité a désorganisé les lycées, contribué à la démotivation voire à l’absentéisme des élèves et fait perdre de précieuses heures d’enseignement pour les Seconde et les Première. Vous avez été nombreuses et nombreux à me le dire.

J’ai un principe simple : quand une organisation ne fonctionne pas, il faut avoir le courage de la faire évoluer.

C’est pourquoi, après avoir concerté tout l’été, j’ai décidé de rétablir les épreuves de spécialité en juin à compter de la session 2024.

C’est une décision pragmatique pour vous permettre d’organiser et de préparer plus sereinement le baccalauréat pour vos élèves. Avec la ministre chargée de l’enseignement supérieur, nous conduisons dès à présent les échanges nécessaires pour que le calendrier de Parcoursup soit parfaitement articulé avec cette nouvelle modalité.

Parallèlement, je souhaite aussi renforcer l’exigence disciplinaire du grand oral et permettre la reconquête du mois de juin pour l’ensemble des lycéens, y compris ceux en classe de Seconde. Je reviendrai donc vers vous dans les toutes prochaines semaines et vous ferai part des ajustements en ce sens, après avoir nourri ma réflexion des contributions de vos représentants syndicaux.

Pour notre école et la réussite de vos élèves, je vous souhaite une belle et heureuse rentrée.


GABRIEL ATTAL
Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse

G Attal a écrit:Parallèlement, je souhaite aussi renforcer l’exigence disciplinaire du grand oral

chmarmottine a écrit:

G Attal a écrit:Parallèlement, je souhaite aussi renforcer l’exigence disciplinaire du grand oral

Un petit espoir que le contenu de l'épreuve soit modifié en sciences et en maths en particulier ? Et qu'on autorise l'utilisation d'un tableau ?

Cochonou a écrit:

uneodyssée a écrit:Pour ceux dont les élèves étaient contents de passer les épreuves en mars : ce n’est pas le cas de tous. La majorité des miens avait conscience que d’une part, faire le programme dans l’ordre, c’était plus logique et plus confortable ; d’autre part, s’entraîner plus longtemps, c’était plus profitable.

Pour le surplus de corrections en Lettres et Philo : pour avoir enseigné 12 ans en TL, n’oublions pas que cela a déjà existé : la Littérature en TL. Du temps des TL, environ un an sur deux, j’étais convoquée pour la Littérature et pas pour l’EAF (et avec un peu moins de copies) ; y rajouter le grand oral serait toujours moins pire que ce que l’on vit d’ordinaire quand on fait l’EAF écrit et oral. Et il y a nettement moins de candidats en HLP qu’il n’y en avait en TL. Donc, en Lettres, ce n’est pas impossible de convoquer certaines personnes spécifiquement pour cela, et au regard de ce que m’ont coûté cette année les épreuves en mars, je préfère largement.
C’est en Philo que ça coince davantage à mon avis : je suis déjà effarée par le nombre de copies que vous corrigez pour le bac (certes sans oraux), et là cela me semble effectivement une surcharge par rapport à l’ancienne situation.

Edit : youpi pour l’orientation

La remarque en gras m'intéresse sincèrement. As-tu des éléments d'explication ? Pour quelles raisons les élèves sont-ils moins attirés par HLP que par l'ancienne filière L ?

Danska a écrit:On peut faire pareil, prévoir de revenir vers les élèves uniquement quand on aura des vraies infos à leur donner ?

Clecle78 a écrit:

Cochonou a écrit:

uneodyssée a écrit:Pour ceux dont les élèves étaient contents de passer les épreuves en mars : ce n’est pas le cas de tous. La majorité des miens avait conscience que d’une part, faire le programme dans l’ordre, c’était plus logique et plus confortable ; d’autre part, s’entraîner plus longtemps, c’était plus profitable.

Pour le surplus de corrections en Lettres et Philo : pour avoir enseigné 12 ans en TL, n’oublions pas que cela a déjà existé : la Littérature en TL. Du temps des TL, environ un an sur deux, j’étais convoquée pour la Littérature et pas pour l’EAF (et avec un peu moins de copies) ; y rajouter le grand oral serait toujours moins pire que ce que l’on vit d’ordinaire quand on fait l’EAF écrit et oral. Et il y a nettement moins de candidats en HLP qu’il n’y en avait en TL. Donc, en Lettres, ce n’est pas impossible de convoquer certaines personnes spécifiquement pour cela, et au regard de ce que m’ont coûté cette année les épreuves en mars, je préfère largement.
C’est en Philo que ça coince davantage à mon avis : je suis déjà effarée par le nombre de copies que vous corrigez pour le bac (certes sans oraux), et là cela me semble effectivement une surcharge par rapport à l’ancienne situation.

Edit : youpi pour l’orientation

La remarque en gras m'intéresse sincèrement. As-tu des éléments d'explication ? Pour quelles raisons les élèves sont-ils moins attirés par HLP que par l'ancienne filière L ?

Dans mes trois établissements depuis la réforme il y avait autant d'élèves en hlp que dans la défunte TL. As tu les chiffres officiels ?

You a écrit:Je pense que Parcoursup doit tenir compte des notes des épreuves de spécialité.  Les collègues du Supérieur doivent faire un effort aussi pour organiser la sélection. Sinon la reforme du Bac n'aurait aucun sens. On se contenterait du contrôle continu. Les établissements  d'enseignement supérieur organisaient leur sélection d'admission selon leurs propres critères : concours, dossiers, entretiens,....

You a écrit:Je pense que Parcoursup doit tenir compte des notes des épreuves de spécialité.  Les collègues du Supérieur doivent faire un effort aussi pour organiser la sélection. Sinon la reforme du Bac n'aurait aucun sens. On se contenterait du contrôle continu. Les établissements  d'enseignement supérieur organisaient leur sélection d'admission selon leurs propres critères : concours, dossiers, entretiens,....

Laotzi a écrit:

Clecle78 a écrit:

Cochonou a écrit:

uneodyssée a écrit:Pour ceux dont les élèves étaient contents de passer les épreuves en mars : ce n’est pas le cas de tous. La majorité des miens avait conscience que d’une part, faire le programme dans l’ordre, c’était plus logique et plus confortable ; d’autre part, s’entraîner plus longtemps, c’était plus profitable.

Pour le surplus de corrections en Lettres et Philo : pour avoir enseigné 12 ans en TL, n’oublions pas que cela a déjà existé : la Littérature en TL. Du temps des TL, environ un an sur deux, j’étais convoquée pour la Littérature et pas pour l’EAF (et avec un peu moins de copies) ; y rajouter le grand oral serait toujours moins pire que ce que l’on vit d’ordinaire quand on fait l’EAF écrit et oral. Et il y a nettement moins de candidats en HLP qu’il n’y en avait en TL. Donc, en Lettres, ce n’est pas impossible de convoquer certaines personnes spécifiquement pour cela, et au regard de ce que m’ont coûté cette année les épreuves en mars, je préfère largement.
C’est en Philo que ça coince davantage à mon avis : je suis déjà effarée par le nombre de copies que vous corrigez pour le bac (certes sans oraux), et là cela me semble effectivement une surcharge par rapport à l’ancienne situation.

Edit : youpi pour l’orientation

La remarque en gras m'intéresse sincèrement. As-tu des éléments d'explication ? Pour quelles raisons les élèves sont-ils moins attirés par HLP que par l'ancienne filière L ?

Dans mes trois établissements depuis la réforme il y avait autant d'élèves en hlp que dans la défunte TL. As tu les chiffres officiels ?

D'après les notes de la DEPP, la filière L représentait 15 % des élèves de terminale générale en 2019, soit environ 60 000 lycéens (sur 400 000 en voie générale). HLP est pris par 40 000 élèves de terminale à la rentrée 2022. C'est logique effectivement puisqu'un élève qui aurait été en L avant peut avoir pris Arts et LLCE ou HGGSP et LLCE par exemple.
Ceci dit, dans mon lycée, il y a plutôt davantage d'élèves en HLP qu'en L auparavant.

You a écrit:Je pense que Parcoursup doit tenir compte des notes des épreuves de spécialité.  Les collègues du Supérieur doivent faire un effort aussi pour organiser la sélection. Sinon la reforme du Bac n'aurait aucun sens. On se contenterait du contrôle continu. Les établissements  d'enseignement supérieur organisaient leur sélection d'admission selon leurs propres critères : concours, dossiers, entretiens,....