HG : Collège ou lycée telle est la question!

Bonjour à tous et à toutes,
Dans mon académie, nous entrons en pleine période de mutation et depuis quelques temps, je me pose la question de demander une mutation en lycée après quasiment 20 ans en collège!
Y a t-il des collègues qui sont passés du collège au lycée en HG et qui voudraient bien "témoigner" pour m'aider à prendre ma décision : avez-vous regretter le collège ou pas? Quels points positifs et négatifs pour le collège/ le lycée?
Bref, vous l'aurez bien compris, je suis totalement perdue

J'alterne en tant que TZR, je préfère nettement le lycée. Il y a moins de gestion de classe sauf en série techno, moins de bruit dans les couloirs, j'adore enseigner l'HGGSP, je trouve la préparation des cours plus stimulante. Sauf service compliqué, je trouve les journées moins fatigantes qu'en collège mais le travail à la maison (préparation des cours et corrections) est beaucoup plus lourd.
Les horaires des lycées peuvent aussi être plus étendus (mercredi aprem, samedi matin, cours plus tard le soir).

Moi je le déconseille, à moins de vraiment savoir dans quoi on tombe... Le temps de boulot est multiplié au moins par 2, voire davantage les premières années, à cause de tous les nouveaux programmes. Et avec la réforme du lycée, le bac en mars, le contrôle continu... C'est l'enfer.
Il faut donc savoir comment ça se passe dans le lycée visé.
Le seul intérêt du lycée, à mes yeux, c'est le public. La fatigue en classe est moins importante qu'au collège. Mais à moins de venir de REP+, la différence ne sera pas flagrante. Les copies c'est énormément plus de temps qu'au collège. Ah, et on travaille le samedi matin aussi.
Si tu aimes la contempo, c'est pas mal aussi.
Voilà. Je regrette ma mutation au lycée, mais je reste car je ne peux pas trouver un meilleur poste et que j'aurais du mal à me réadapter aux collégiens. Mais si un jour je change d'académie, je ne demanderai que des collèges.

Cléopatra2 a écrit:Moi je le déconseille, à moins de vraiment savoir dans quoi on tombe... Le temps de boulot est multiplié au moins par 2, voire davantage les premières années, à cause de tous les nouveaux programmes. Et avec la réforme du lycée, le bac en mars, le contrôle continu... C'est l'enfer.
Il faut donc savoir comment ça se passe dans le lycée visé.
Le seul intérêt du lycée, à mes yeux, c'est le public. La fatigue en classe est moins importante qu'au collège. Mais à moins de venir de REP+, la différence ne sera pas flagrante. Les copies c'est énormément plus de temps qu'au collège. Ah, et on travaille le samedi matin aussi.
Si tu aimes la contempo, c'est pas mal aussi.
Voilà. Je regrette ma mutation au lycée, mais je reste car je ne peux pas trouver un meilleur poste et que j'aurais du mal à me réadapter aux collégiens. Mais si un jour je change d'académie, je ne demanderai que des collèges.

C'est étonnant, @kiwi disait sur le topic des mutations pour l'académie de Versailles qu'elle avait eu, elle aussi, beaucoup de mal à digérer sa mutation du collège vers le lycée.

Tout dépend des classes au lycée : la plupart des secondes ressemblent à des 3°... Les classes techno sont assez sportives. La spé d'HGGSP demande beaucoup de travail personnel.
J'ai quitté le collège parce que j'avais le sentiment d'avoir plus d'appétence pour la matière que pour la pédagogie.
Faire cours à des 6° ou à des terminales ce n'est vraiment pas le même métier... Cela dépend donc vraiment de chacun.

Honnêtement le lycée Blanquer, c'est un peu l'enfer (pas le même type que des segpa en rep+, mais beaucoup plus insidieux). Si tu veux venir nous y rejoindre, renseigne-toi vraiment bien sur la pérennité du poste (les effectifs en spé semblent-ils suffisamment stables pour que tu ne te retrouves pas en mesure de carte scolaire dès l'année suivante ? )

J'ai été stagiaire au collège et ensuite je n'ai fait que du lycée. Je ne regrette pas. Je préfère vraiment les relations avec les lycéens qu'avec les collégiens. C'est toutefois vrai que cela demande plus de travail de préparation et de correction et c'est d'autant plus le cas quand on fait la spécialité.

En tout les cas si tu es pour le faire, fais le maintenant, moi j’ai commencé il y a 30 ans, je suis dans le même collège depuis 20 ans, et à bientôt 56 ans je ne me vois pas reprendre tout à zéro, je n’en ai plus l’énergie. Je regrette un peu de ne pas l’avoir fait il y a 5-6 ans. Je me lasse un peu de refaire les mêmes cours même si en rep (qui devraient être Rep+ sans les sportifs) c’est souvent rock’n roll.

Le truc aussi, c'est que les points négatifs du métier ne sont pas gommés par le lycée. Si tu t'ennuies intellectuellement au collège, tu t'ennuieras de la même façon au lycée au bout d'un moment, l'épuisement en plus. Si tu cherches une façon différente de travailler, alors oui, ça peut convenir. Mais effectivement, téléphone au lycée que tu vises pour savoir si les postes sont pérennes ou non. Nous avons perdu l'équivalent d'un poste entier dans mon lycée. L'an prochain on aura plus d'heures, mais l'année d'après ce n'est pas sûr du tout.

Bonjour, je suis en lycée après plus de 20 ans en collège et c'est sans regrets. J'ai longtemps aimé travailler en collège, surtout en 3ème mais je pense en avoir fait le tour. Le lycée est plus stimulant intellectuellement même si cela dépend des classes. Il y a beaucoup plus de travail à fournir qu'en collège, construire et maîtriser le contenu des cours demande de l'énergie et les copies nécessitent des heures de correction.
Je ne travaille pas le soir mais quasiment tous les jours de la semaine, je suis au lycée du lundi au vendredi (une matinée de libre et le mercredi après-midi est travaillé).
Si tu as envie d'un changement dans ton métier, lance toi, après avoir pris les renseignements nécessaires suggérés par les collègues ci dessus.

Enfin, j'espère que la modération permettra cet écart, je ne me vois pas assurer les missions en plus affichées dans le pacte : ce serait fatalement au détriment de la qualité des cours et corrections.
Bon dimanche !

marjo a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Moi je le déconseille, à moins de vraiment savoir dans quoi on tombe... Le temps de boulot est multiplié au moins par 2, voire davantage les premières années, à cause de tous les nouveaux programmes. Et avec la réforme du lycée, le bac en mars, le contrôle continu... C'est l'enfer.
Il faut donc savoir comment ça se passe dans le lycée visé.
Le seul intérêt du lycée, à mes yeux, c'est le public. La fatigue en classe est moins importante qu'au collège. Mais à moins de venir de REP+, la différence ne sera pas flagrante. Les copies c'est énormément plus de temps qu'au collège. Ah, et on travaille le samedi matin aussi.
Si tu aimes la contempo, c'est pas mal aussi.
Voilà. Je regrette ma mutation au lycée, mais je reste car je ne peux pas trouver un meilleur poste et que j'aurais du mal à me réadapter aux collégiens. Mais si un jour je change d'académie, je ne demanderai que des collèges.

C'est étonnant, @kiwi disait sur le topic des mutations pour l'académie de Versailles qu'elle avait eu, elle aussi, beaucoup de mal à digérer sa mutation du collège vers le lycée.

Heu non. Moi j’ai muté en collège, mais je suis’ passée d’une rep sans les moyens à un collège très favorisé.

Pour ma part, le lycée ne m’interesse pas du tout. Déjà, à cause de la réforme. Mais indépendamment, ce que j’apprécie au collège c’est la diversité du public (j’aime bien la spontanéité des 6eme mais aussi la plus grande maturité des 3emes), j’aime surtout la diversité des programmes en histoire, d’autant que je ne suis pas fan de contempo.

A moins de réelle plus value( temps de trajet, public plus favorisé) je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle.
J'ai une amie, qui lassée , est passée d'un collège basique à un lycée basique.
Elle s'en mord les doigts. Elle me dit que les secondes sont des copiés collés des 3ème, qu'elle rencontre les mêmes difficultés en français avec eux qu avec les collégiens, elle regrette ses EDT du collège et croule sous le travail pour des élèves qu'elle trouve in fine ni plus motivés, ni plus matures, ni plus intéressants que les collégiens.
Elle doit avoir aussi une classe de première, je ne sais plus de quel profil. Il paraît que c'est à peine mieux.

J 'ajoute  que je suis sincèrement admirative des profs de lycée.J' y ai enseigné 2 ans au début  de ma carrière.  J'ai adoré et avais pour but  d'y revenir vers 40 ans, une fois mes enfants grandis.
Et puis, j'ai commencé,  atterrée, à voir des gamins envoyés au lycée avec des moyennes littéraires tournant autour de 8, des copines se sont mises à évoquer des problèmes de discipline en seconde et à  me montrer des copies totalement indigentes.
Bref, je suis restée au collège.  Au moins, je ne travaille pas comme une folle pour combler  en 2 ans des lacunes qui me paraissent abyssales.

On en est toujours à penser que le lycée est intellectuellement plus stimulant que le collège. C'est dingue.

Le truc, Anoukis59, pour savoir si tu vas aimer est la suivante :

- La contemporaine te plait-elle ?
- As-tu encore des enfants à la maison qui ont besoin de toi ?
- Es-tu certifiée ?

Si tu as oui à la première et non aux deux autres, le lycée peut devenir une super opportunité malgré la réforme. Si non, ça va être compliqué. Le fait d'être certifié est terrible au lycée de tous les retours que j'ai. Après pour les enfants, quand on a connu le collège, le confort pour s'occuper d'eux change avec le lycée (je sais que ça peut le faire au lycée mais c'est plus facile de dégager les horaires en collège, avec les samedis libres de facto et le mercredi après-midi dégagé de façon assurée voire le mercredi matin).

Concernant la stimulation intellectuelle apportée par le lycée, c'est indéniablement le cas pour mon expérience. Tout dépend du type de lycée, des niveaux de classe et de son histoire professionnelle et surtout de ses attentes. On peut être très bien au collège et y rester.

Agrégé, c'est très dur aussi au lycée. Il y a les  deux heures sup obligatoires,  et  comme il faut éviter les sous service, on arrive parfois à   plus de dix huit  heures.
Les emplois du temps sont infects.
J'ai été très heureuse pendant plusieurs années au lycée, puis il y a eu Châtel et Blanquer. Toute agrégée que je suis, je suis repartie au collège, trop épuisée.
Tu découvriras surtout la concurrence entre les disciplines et même entre les collègues. La gestion de classe peut être  difficile. Il y a peu de lycées, finalement : essaie de ne pas habiter trop loin de celui-ci.

Mais si tu veux enseigner en lycée, car tu te lasses du collège, n'hésite pas mais surtout ne l'idéalise pas. Pour l'histoire, les collègues historiens te conseilleront mieux.

Elyas a écrit:On en est toujours à penser que le lycée est intellectuellement plus stimulant que le collège. C'est dingue.

+ 1
Y compris pour nos inspecteurs pour qui c'est évoluer de passer du collège au lycée.

trompettemarine a écrit:Agrégé, c'est très dur aussi au lycée. Il y a les  deux heures sup obligatoires,  et  comme il faut éviter les sous service, on arrive parfois à   plus de dix huit  heures.
Les emplois du temps sont infects.
J'ai été très heureuse pendant plusieurs années au lycée, puis il y a eu Châtel et Blanquer. Toute agrégée que je suis, je suis repartie au collège, trop épuisée.
Tu découvriras surtout la concurrence entre les disciplines et même entre les collègues. La gestion de classe peut être  difficile. Il y a peu de lycées, finalement : essaie de ne pas habiter trop loin de celui-ci.

Mais si tu veux enseigner en lycée, car tu te lasses du collège, n'hésite pas mais surtout ne l'idéalise pas. Pour l'histoire, les collègues historiens te conseilleront mieux.

 Je suis d'accord avec toi. Très heureux d'enseigner au lycée et je n'aimerais pas retourner au collège mais il ne faut pas croire que c'est le paradis non plus. Je ne connais pas les statistiques exactes mais j'ai l'impression que la majorité des élèves de 3ème passent en LG et une classe de troisième ou une classe de seconde c'est à peu près la même chose (avec dix élèves de plus). 

J'ai une amie qui est férue d'histoire médiévale et déteste la contemporaine, elle est donc toujours restée en collège. Dans toutes les matières, certains collègues préfèrent le collège pour des raisons diverses. Il y a déjà plusieurs fils sur le sujet d'ailleurs.

Fesseur Pro a écrit:

Elyas a écrit:On en est toujours à penser que le lycée est intellectuellement plus stimulant que le collège. C'est dingue.

+ 1
Y compris pour nos inspecteurs pour qui c'est évoluer de passer du collège au lycée.

Mon inspecteur a abandonné l'idée de me motiver pour le lycée.
Je trouve le collège plus stimulant. S'adapter aux enfants est bien plus difficile que pour les lycéens.

Fesseur Pro a écrit:

Elyas a écrit:On en est toujours à penser que le lycée est intellectuellement plus stimulant que le collège. C'est dingue.

+ 1
Y compris pour nos inspecteurs pour qui c'est évoluer de passer du collège au lycée.

C'est vraiment plus une question de rapport aux élèves. Moi, j'aime bien les 16/17 ans (euh pas de connotations hein, j'ai passé l'âge ! ), on peut faire un peu d'humour, pousser plus loin. Après les secondes, ça peut être costaud. Là, je n'en ai pas cette année (mais 3 classes de BTS qui parfois n'ont rien à envier à des ..4e ) et celle de l'année dernière était exceptionnelle (et en demi groupe) mais c'est surtout là qu'il faut faire la police.

Fesseur Pro a écrit:

Elyas a écrit:On en est toujours à penser que le lycée est intellectuellement plus stimulant que le collège. C'est dingue.

+ 1
Y compris pour nos inspecteurs pour qui c'est évoluer de passer du collège au lycée.

La spécialité est quand même très stimulante quand le programme nous intéresse.
Je préfère aussi les rapports avec des lycéens, j’ai du mal avec les 6e/5e (manque de patience et un programme qui m’intéresse peu en prime). C’est très personnel.

Jenny a écrit:

Fesseur Pro a écrit:

Elyas a écrit:On en est toujours à penser que le lycée est intellectuellement plus stimulant que le collège. C'est dingue.

+ 1
Y compris pour nos inspecteurs pour qui c'est évoluer de passer du collège au lycée.

La spécialité est quand même très stimulante quand le programme nous intéresse.

Je ne voulais pas polluer le sujet mais ça revient systématiquement et c'est terrifiant, de mon point de vue. Enseigner à des 6e et leur faire comprendre l'altérité temporelle et spatiale des faits historiques anciens ne peut pas se faire sans énormément lire. Pour avoir enseigné tant au lycée qu'au collège, et avoir visité tant au lycée qu'au collège, j'émets un profond doute sur l'assertion que l'un est plus stimulant intellectuellement que l'autre (j'ai visité plusieurs cours de spé et j'avoue y être arrivé en me demandant si j'avais le niveau pour comprendre, j'en suis ressorti en me disant que le niveau était pas si haut que ça, je n'ai peut-être pas eu de bol mais j'ai comme un doute).

En réalité, je vais jusqu'à dire que ceux qui disent que le collège n'est pas stimulant ont mal fait leur boulot au collège.

Après, Roxanne et toi avez raison : la question du rapport aux élèves et la question des sujets qui intéressent sont centraux pour la stimulation intellectuelle.

J'ai une appétence très faible (c'est peu dire) pour la contemporaine alors que tout ce qui est antérieur au 18e siècle me passionne. Il est clair que la stimulation intellectuelle est pour moi supérieure au collège, notamment en 6e et 5e.

On devrait cesser ce hors-sujet pour qu'Anoukis puisse avoir les informations et arguments pour l'aider Cependant, ça ressort toujours à chaque sujet passage du collège au lycée.

J’en ai conscience, c’est en classe que je m’ennuie avec des 6e/5e. Je n’ai pas la patience nécessaire, je crois. Rien de pire pour moi que d’attendre qu’ils finissent d’écrire 3 phrases.

Et j’ai complété entre temps : le programme de 6e-5e m’intéresse peu, alors que la contemporaine et la géopolitique me passionnent. Je préfère aussi échanger avec des Tle que des 6e. J’aime même bien être PP de Tle, c’est dire.

Avec un groupe de spé de bon niveau, on peut faire des choses très poussées, je trouve. Tout dépend du profil des élèves, s’ils ont choisi la spé par goût et non par défaut.

Bonjour,
Enseignant au lycée avec un public facile et sympa, après des années de TZR dont la plupart en collège, je me permets ce rapide état des lieux.
Avantages : le public (pour mon cas), des relations stimulantes avec les élèves, surtout les terminales, dont certains, par leurs questions me poussent dans mes retranchements, voire me collent. J'adore ça. Les cours de spé, sont vraiment sympas à concevoir et à mettre en oeuvre, mais attention, si le groupe est mou, c'est vite décourageant. Le ratio temps passé/plaisir pris est vite défavorable avec un groupe peu motivé.
Inconvénients : Ils ont explosé avec la réforme. Parmi ceux qui me pèsent le plus : le contrôle continu et toutes ses conséquences (réclamations à la moindre mauvaise note des parents/élèves, comparatifs constants entre collègues par les élèves, les heures de corrections débiles pour satisfaire aux attentes du PLE), le choix des spécialités et la concurrence entre matières qu'il implique, le comportement limite de certains collègues pour attirer les élèves. Les conséquences de ses choix au quotidien et la difficulté à rester stoïque face à certains comportements de collègues.
Le rythme de l'année en terminale spé, même si cette année les écrits ont été déplacés, préparer les élèves pour mars est un défi quasi insoluble, surtout si tu as un groupe faible. J'appréhende la période après le 15 mai, entre correction des écrits de spé, controle continu, bulletin à finir.... La charge risque d'être trop lourde.
Dernier point, le programme de TC est démentiel et conduit à un traitement indigent. Cela ressemble bcp à ce que je faisais en collège, en moins intéressant, il y a quelques années, on survole, on picore mais peu ou pas d'approfondissement ou d'analyse. Une sorte de pages roses du dictionnaire.
Là où c'est un peu écœurant, c'est quand je vois la réalité de la mise en oeuvre des spécialités : je m'attendais à pouvoir être exigeant et à pouvoir approfondir. C'est le cas quand le groupe est motivé (je parle pas de niveau hein ! Juste d'envie), mais quand tu te retrouves avec des "choix par défaut" et une tête de groupe discrète, c'est vite ennuyeux.

Bref, si tu es bien dans ton collège, que tu t'entends bien avec tes collègues, j'y resterais. J'aimais bien les 6e, pas du tout les 5e, et je trouve qu'on peut aller très loin avec les petits à condition d'y aller progressivement. La stimulation intellectuelle, surtout d'un point de vue didactique, est différente mais pas moins présente qu'en lycée. Un bon cours de 6e nécessite une grande maîtrise scientifique.
Enfin, on sait ce qu'on perd, on ne sait jamais ce qu'on gagne.

Un grand merci à vous tous pour vos réponses qui me permettent de nourrir ma réflexion!
En effet, mon IPR me "pousse" à aller vers le lycée en me présentant ça comme une très belle évolution de carrière mêle si je sais très bien que ce n'est pas le cas d'ailleurs : à chaque fois qu'il est est venu me voir, il s'étonnait que je sois encore en collège
Pour rebondir sur un post d'Elyas, je n'ai pas d'enfants, je suis "seulement" certifiée et la contemporaine me plaît en général beaucoup mais je vais quand même bien regarder les programmes (chose à laquelle je n'avais même pas pensé ) car ne faire que de la contemporaine...
Je suis actuellement dans un collège plutôt calme bien que pas mal défavorisé. Le boulot ne me fait pas peur mais c'est vrai que le passage au lycée signifie beaucoup (vraiment beaucoup j'en ai bien conscience) de travail.