- zigmag17Guide spirituel
- A TuinVénérable
Mitcindy a écrit:Cette publicité m'a énervée. Elle est bourrée de clichés !
L'enseignante présentée ici fait vraiment pitié !!! Et puis le nom choisi !!! Falampin !! Ah, non, cela ne donne pas envie de devenir enseignant !
Et pourquoi ce n'est pas l'infirmier qui se tourne plein d'admiration vers le professeur, hein ? (on connaît la réponse).
Et combien d'élèves deviennent chirurgiens ?
Normalement, pour montrer le métier de l'enseignant, on aurait du filmer ce qui se passe dans une salle de classe, à la limite en choisissant quelques éléments valorisants (il y en a) POUR l'enseignant. Ici, c'est la chirurgienne qui est mise en valeur, pas la prof.
Mais qui conçoit et choisit ces publicités complètement idiotes ??
PS : Merci pour la version longue, l'infirmier écrase bel et bien une larmichette !! Si la version a été coupée, c'est qu'il y a eu une vague de contestations...
Ce nom existe et est vraiment un nom de professeur en plus.... Les pauvres Mmes ou m. F. doivent être ennuyés de cet éclairage particulier.
- dansesNiveau 9
Mais j'en rêve de finir ma carrière (ce moment s'éloigne ...) coincée dans le Lot (mon cher sud ouest ) plutôt que de finir coincée sur un brancard dans un hosto aussi vétuste que ma salle de cours.
Vous me direz, c'est à l'article que la pauvre prof profite enfin d'un réseau ("je connais le chir, place, gueux !") qui lui permettra peut-être d'être prise en charge aux urgences en 12h plutôt que 24... .
Mieux vaut tard que jamais !
Vous me direz, c'est à l'article que la pauvre prof profite enfin d'un réseau ("je connais le chir, place, gueux !") qui lui permettra peut-être d'être prise en charge aux urgences en 12h plutôt que 24... .
Mieux vaut tard que jamais !
- A TuinVénérable
Prezbo a écrit:Mitcindy a écrit:
Normalement, pour montrer le métier de l'enseignant, on aurait du filmer ce qui se passe dans une salle de classe, à la limite en choisissant quelques éléments valorisants (il y en a) POUR l'enseignant. Ici, c'est la chirurgienne qui est mise en valeur, pas la prof.
Oui, c'est le meilleur résumé de cette pub. C'est inconscient et terriblement révélateur de l'image que le ministère et/ou l'agence de communication se font des enseignants : le plus positif qu'ils arrivent à dire du métier est oui mais vous pouvez participer à la réussite de vos élèves, avec ce que ça sous-entend de sa réussite propre.
En soi, c'est une pub faite pour détourner tout jeune un peu ambitieux et pas trop masochiste du métier d'enseignant.
Sacrifiez-vous...
- VoltaireNiveau 10
J'ai enseigné (ou tenté de le faire) les maths à beaucoup d'élèves dans ma carrière (dans ma discipline les classes étaient toujours pleines, à 39 au début puis à 35) et je croise donc fort souvent d'anciens élèves ou leurs parents, la rencontre est toujours très agréable, j'aime bien avoir des nouvelles de mes "ouailles", même si parfois elles ne sont pas très bonnes.
Je suis toujours un peu gênée que ce soit un de mes anciens parents d'élèves qui me passe une radio (même si je sais que dans ce cas elle sera faite avec un soin particulier), et je refuserais catégoriquement qu'un de mes anciens élèves me fasse un soin médical quelconque, a fortiori une chirurgie, ce serait comme opérer un membre de sa famille.
Il y a une fois cependant où j'ai été contente que l'infirmière qui m'a prise en charge soit la mère d'un de mes anciens élèves, c'était pour un examen médical très pénible, et elle a été un vrai soutien (mais peut être est elle comme ça tout le temps).
J'attends la publicité avec "Mme Pavoshko" en musique de fond ...
Je suis toujours un peu gênée que ce soit un de mes anciens parents d'élèves qui me passe une radio (même si je sais que dans ce cas elle sera faite avec un soin particulier), et je refuserais catégoriquement qu'un de mes anciens élèves me fasse un soin médical quelconque, a fortiori une chirurgie, ce serait comme opérer un membre de sa famille.
Il y a une fois cependant où j'ai été contente que l'infirmière qui m'a prise en charge soit la mère d'un de mes anciens élèves, c'était pour un examen médical très pénible, et elle a été un vrai soutien (mais peut être est elle comme ça tout le temps).
J'attends la publicité avec "Mme Pavoshko" en musique de fond ...
- A TuinVénérable
beaverforever a écrit:Une autre option aurait été de mettre en avant l'expertise professionnelle de l'enseignant comme lorsqu'il organise l'apprentissage des élèves, leur apprend à analyser leurs erreurs, développe leur pensée méthodique autonome etc.Prezbo a écrit:Mitcindy a écrit:
Normalement, pour montrer le métier de l'enseignant, on aurait du filmer ce qui se passe dans une salle de classe, à la limite en choisissant quelques éléments valorisants (il y en a) POUR l'enseignant. Ici, c'est la chirurgienne qui est mise en valeur, pas la prof.
Oui, c'est le meilleur résumé de cette pub. C'est inconscient et terriblement révélateur de l'image que le ministère et/ou l'agence de communication se font des enseignants : le plus positif qu'ils arrivent à dire du métier est oui mais vous pouvez participer à la réussite de vos élèves, avec ce que ça sous-entend de sa réussite propre.
En soi, c'est une pub faite pour détourner tout jeune un peu ambitieux et pas trop masochiste du métier d'enseignant.
Je pense que cette option posait trois difficultés. D'abord, il aurait fallu que les publicitaires connaissent ces gestes professionnels, ce dont je doute fortement, qu'ils pensent que cela serait engageant pour la cible et qu'il soit possible de le représenter en 30 secondes.
Ce serait possible, et.c'est là une très bonne idée !
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
beaverforever a écrit:
Une autre option aurait été de mettre en avant l'expertise professionnelle de l'enseignant comme lorsqu'il organise l'apprentissage des élèves, leur apprend à analyser leurs erreurs, développe leur pensée méthodique autonome etc.
Je pense que cette option posait trois difficultés. D'abord, il aurait fallu que les publicitaires connaissent ces gestes professionnels, ce dont je doute fortement, qu'ils pensent que cela serait engageant pour la cible et qu'il soit possible de le représenter en 30 secondes.
Je suis complètement d'accord avec cette remarque.
lisa81 a écrit:Le problème principal selon moi est que toute personne rentrant actuellement dans la vie active, a derrière lui plus de 10 ans dans un système scolaire qui ne fait plus rêver. Les bons élèves ( qui devraient être la cible de cette campagne publicitaire ) n'ont pas vraiment envie d'y retourner, faut-il s'en étonner?
roxanne a écrit:Pour le coup, il y a plein de jeunes enseignants (notamment beaucoup de PE) sur Insta ou Tik Tok qui ont l'air ravis, motivés (enfin moins en fin d'année). Ce n'est plus à la télé que se font les supports pour les jeunes de toute façon.
Ce qui pose la question de la nature exacte de la "cible" pour ce clip... représenter des gestes professionnels en 30 secondes est sans doute peu efficace si l'on s'en tient à une simple logique de pub, qui oblige presque à mettre en jeu certains stéréotypes. Mais avec cette gentille Madame Falampin au bras cassé - et en même temps tellement capable de mettre des étoiles dans les yeux de ses élèves - , on a l'impression que le clip vise le public de "l'Instit". Les retraités qui voudraient reprendre du service, en somme.
- zigmag17Guide spirituel
Voltaire a écrit:J'ai enseigné (ou tenté de le faire) les maths à beaucoup d'élèves dans ma carrière (dans ma discipline les classes étaient toujours pleines, à 39 au début puis à 35) et je croise donc fort souvent d'anciens élèves ou leurs parents, la rencontre est toujours très agréable, j'aime bien avoir des nouvelles de mes "ouailles", même si parfois elles ne sont pas très bonnes.
Je suis toujours un peu gênée que ce soit un de mes anciens parents d'élèves qui me passe une radio (même si je sais que dans ce cas elle sera faite avec un soin particulier), et je refuserais catégoriquement qu'un de mes anciens élèves me fasse un soin médical quelconque, a fortiori une chirurgie, ce serait comme opérer un membre de sa famille.
Il y a une fois cependant où j'ai été contente que l'infirmière qui m'a prise en charge soit la mère d'un de mes anciens élèves, c'était pour un examen médical très pénible, et elle a été un vrai soutien (mais peut être est elle comme ça tout le temps).
J'attends la publicité avec "Mme Pavoshko" en musique de fond ...
Alors ces petits traitements de faveur ça ne ne gênerait pas du tout, pour une fois qu'on peut avoir droit à certains avantages ( qui ne doivent pas de surcroît arriver souvent dans une carrière).
Mes élèves ne seront jamais chirurgiens, a priori je pourrais les retrouver auxiliaires d'aide-soignants , plombiers ou électriciens pour les plus âgés. Eh bien si un ancien élève venait m'installer l'électricité avec une minutie particulière, réparer la plomberie en me faisant une ristourne ou était amené à prendre un peu plus de soin que de coutume de mon plateau-repas et de ma personne en EHPAD ( si j'y vais un jour) juste parce que j'ai été sa prof à un moment donné et qu'il me remercie de cette façon, je le prendrais comme la part de petite reconnaissance qui me revient après tant d'années passées à me faire traiter de faignasse par l'opinion publique, et à me faire maltraiter par mon employeur.
Acceptons ces rares marques de préséance sans état d'âme pour une fois.
Parce que notre employeur c'est ça: Médecine du travail? Zéro. Comité d'entreprise? Zéro. Tickets restau? Zéro. Zéro zéro zéro.
On ne vole personne, et les autres n'ont pas tant de scrupules.
Alors bon ....
- Ajonc35Sage
Connais-tu un employeur qui traite sur les ondes ses employés de fainéants, qui trouvent que ceux-ci pratiquent l'absentéisme? Et tout le reste. NONzigmag17 a écrit:Voltaire a écrit:J'ai enseigné (ou tenté de le faire) les maths à beaucoup d'élèves dans ma carrière (dans ma discipline les classes étaient toujours pleines, à 39 au début puis à 35) et je croise donc fort souvent d'anciens élèves ou leurs parents, la rencontre est toujours très agréable, j'aime bien avoir des nouvelles de mes "ouailles", même si parfois elles ne sont pas très bonnes.
Je suis toujours un peu gênée que ce soit un de mes anciens parents d'élèves qui me passe une radio (même si je sais que dans ce cas elle sera faite avec un soin particulier), et je refuserais catégoriquement qu'un de mes anciens élèves me fasse un soin médical quelconque, a fortiori une chirurgie, ce serait comme opérer un membre de sa famille.
Il y a une fois cependant où j'ai été contente que l'infirmière qui m'a prise en charge soit la mère d'un de mes anciens élèves, c'était pour un examen médical très pénible, et elle a été un vrai soutien (mais peut être est elle comme ça tout le temps).
J'attends la publicité avec "Mme Pavoshko" en musique de fond ...
Alors ces petits traitements de faveur ca ne ne gênerait pas du tout, pour une fois qu'on peut avoir droit à certains avantages ( qui ne doivent pas de surcroît arriver souvent dans une carrière).
Mes élèves ne seront jamais chirurgiens, a priori je pourrais les retrouver auxiliaires d'aide-soignants , plombiers ou électriciens pour les plus âgés. Eh bien si un ancien élève venait m'installer l'électricitéavec une minutie particulière, réparer la plomberie en ne faisant une ristourne ou était amené à prendre un peu plus de soin que de coutume de mon plateau-repas et de ma personne en EHPAD ( si j'y vais un jour) juste parce que j'ai été sa prof à un moment donné et qu'il me remercie de cette façon, je le prendrais comme la part de petite reconnaissance qui me revient après tant d'années passées à me faire traiter de faignasse par l'opinion publique, et à me faire maltraiter par mon employeur.
Acceptons ces rares marques de préséance sans état d'âme pour une fois.
Parce que notre employeur c'est ça: Médecine du travail? Zéro. Comité d'entreprise? Zéro. Tickets restau? Zéro. Zéro zéro zéro.
On ne vole personne, et les autres n'ont pas tant de scrupules.
Alors bon ....
Dans le documentaire " l'école est finie" on parlait de cette médecine du travail et la discussion qui faisait suite montrait que ceux qui n'y sont pas, découvraient.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
zigmag17 a écrit:Voltaire a écrit:J'ai enseigné (ou tenté de le faire) les maths à beaucoup d'élèves dans ma carrière (dans ma discipline les classes étaient toujours pleines, à 39 au début puis à 35) et je croise donc fort souvent d'anciens élèves ou leurs parents, la rencontre est toujours très agréable, j'aime bien avoir des nouvelles de mes "ouailles", même si parfois elles ne sont pas très bonnes.
Je suis toujours un peu gênée que ce soit un de mes anciens parents d'élèves qui me passe une radio (même si je sais que dans ce cas elle sera faite avec un soin particulier), et je refuserais catégoriquement qu'un de mes anciens élèves me fasse un soin médical quelconque, a fortiori une chirurgie, ce serait comme opérer un membre de sa famille.
Il y a une fois cependant où j'ai été contente que l'infirmière qui m'a prise en charge soit la mère d'un de mes anciens élèves, c'était pour un examen médical très pénible, et elle a été un vrai soutien (mais peut être est elle comme ça tout le temps).
J'attends la publicité avec "Mme Pavoshko" en musique de fond ...
Alors ces petits traitements de faveur ça ne ne gênerait pas du tout, pour une fois qu'on peut avoir droit à certains avantages ( qui ne doivent pas de surcroît arriver souvent dans une carrière).
Mes élèves ne seront jamais chirurgiens, a priori je pourrais les retrouver auxiliaires d'aide-soignants , plombiers ou électriciens pour les plus âgés. Eh bien si un ancien élève venait m'installer l'électricité avec une minutie particulière, réparer la plomberie en me faisant une ristourne ou était amené à prendre un peu plus de soin que de coutume de mon plateau-repas et de ma personne en EHPAD ( si j'y vais un jour) juste parce que j'ai été sa prof à un moment donné et qu'il me remercie de cette façon, je le prendrais comme la part de petite reconnaissance qui me revient après tant d'années passées à me faire traiter de faignasse par l'opinion publique, et à me faire maltraiter par mon employeur.
Acceptons ces rares marques de préséance sans état d'âme pour une fois.
Parce que notre employeur c'est ça: Médecine du travail? Zéro. Comité d'entreprise? Zéro. Tickets restau? Zéro. Zéro zéro zéro.
On ne vole personne, et les autres n'ont pas tant de scrupules.
Alors bon ....
Les coordonnées d'un ancien élève plombier, c'est forcément un excellent tuyau...
Par contre, l'exemple de l'EHPAD peut aussi s'inverser en vision d'horreur. Je n'ose imaginer le scénario si c'était Kévinou du collège André Comte-LàDessus, que j'ai abondamment collé entre sa 6e et sa 3e, qui devait s'occuper de mon plateau repas dans mes vieux jours...
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Connais-tu un employeur qui traite sur les ondes ses employés de fainéants, qui trouvent que ceux-ci pratiquent l'absentéisme? Et tout le reste. NONzigmag17 a écrit:Voltaire a écrit:J'ai enseigné (ou tenté de le faire) les maths à beaucoup d'élèves dans ma carrière (dans ma discipline les classes étaient toujours pleines, à 39 au début puis à 35) et je croise donc fort souvent d'anciens élèves ou leurs parents, la rencontre est toujours très agréable, j'aime bien avoir des nouvelles de mes "ouailles", même si parfois elles ne sont pas très bonnes.
Je suis toujours un peu gênée que ce soit un de mes anciens parents d'élèves qui me passe une radio (même si je sais que dans ce cas elle sera faite avec un soin particulier), et je refuserais catégoriquement qu'un de mes anciens élèves me fasse un soin médical quelconque, a fortiori une chirurgie, ce serait comme opérer un membre de sa famille.
Il y a une fois cependant où j'ai été contente que l'infirmière qui m'a prise en charge soit la mère d'un de mes anciens élèves, c'était pour un examen médical très pénible, et elle a été un vrai soutien (mais peut être est elle comme ça tout le temps).
J'attends la publicité avec "Mme Pavoshko" en musique de fond ...
Alors ces petits traitements de faveur ca ne ne gênerait pas du tout, pour une fois qu'on peut avoir droit à certains avantages ( qui ne doivent pas de surcroît arriver souvent dans une carrière).
Mes élèves ne seront jamais chirurgiens, a priori je pourrais les retrouver auxiliaires d'aide-soignants , plombiers ou électriciens pour les plus âgés. Eh bien si un ancien élève venait m'installer l'électricitéavec une minutie particulière, réparer la plomberie en ne faisant une ristourne ou était amené à prendre un peu plus de soin que de coutume de mon plateau-repas et de ma personne en EHPAD ( si j'y vais un jour) juste parce que j'ai été sa prof à un moment donné et qu'il me remercie de cette façon, je le prendrais comme la part de petite reconnaissance qui me revient après tant d'années passées à me faire traiter de faignasse par l'opinion publique, et à me faire maltraiter par mon employeur.
Acceptons ces rares marques de préséance sans état d'âme pour une fois.
Parce que notre employeur c'est ça: Médecine du travail? Zéro. Comité d'entreprise? Zéro. Tickets restau? Zéro. Zéro zéro zéro.
On ne vole personne, et les autres n'ont pas tant de scrupules.
Alors bon ....
Dans le documentaire " l'école est finie" on parlait de cette médecine du travail et la discussion qui faisait suite montrait que ceux qui n'y sont pas, découvraient.
Ceux qui ne sont pas du sérail- on devrait dire ceux qui ne sont pas du Purgatoire- ne savent rien. C'est aussi simple que ça. Une de mes amies est cadre dans une banque. Les avantages qu'elle a me semblent faramineux. Quant à elle, ma condition la sidère. Nos discussions sont systématiquement teintées d'incrédulité de part et d'autre. Ne serait-ce que pour le système des mutations . Je me rappelle une de ses questions pleine de bon sens "Mais qu'est-ce qui t'empêche de demander ta mutation à X.. puisque tu aimes cette ville? Il n'y a qu'à postuler". Ah ah.
Parce que pour elle ça donne: je veux travailler dans telle ville, je postule car je sais qu'un poste s'y libère, je suis convoquée à un entretien, mon statut de cadre est pris en compte, j'accepte de changer de service et je signe pour 3 ans minimum, si ça ne me plaît pas je pars 3 ans plus tard et je retrouve un poste dans la ville que j'ai quittée et que finalement je regrette. Je n'ai rien perdu, j'ai juste gagné en expérience .
C'est exactement son parcours.
C''est quelqu'un d' éclairé, mais à l'aune de ce qu'elle connaît, ce que le système nous fait subir lui paraît simplement inimaginable.
- e-WandererGrand sage
On pourrait en faire toute une série :
Pour fuir la misère, j'ai muté en Isère.
Avec l'amour rectoral, l'Éduc Nat' nous fait dans l'Aube une promesse qu'elle ne tient jamais.
Grâce à son métier, le professeur apprend à poser Haute-Savoie.
Prof d'allemand, c'est le plus beau des métiers. Nicht Var ?
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- PrezboGrand Maître
e-Wanderer a écrit:
Pour fuir la misère, j'ai muté en Isère.
Avec l'amour rectoral, l'Éduc Nat' nous fait dans l'Aube une promesse qu'elle ne tient jamais.
Grâce à son métier, le professeur apprend à poser Haute-Savoie.
Prof d'allemand, c'est le plus beau des métiers. Nicht Var ?
J'ai perdu un Paris, je suis devenu prof.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
A Tuin a écrit:beaverforever a écrit:
Une autre option aurait été de mettre en avant l'expertise professionnelle de l'enseignant comme lorsqu'il organise l'apprentissage des élèves, leur apprend à analyser leurs erreurs, développe leur pensée méthodique autonome etc.
Je pense que cette option posait trois difficultés. D'abord, il aurait fallu que les publicitaires connaissent ces gestes professionnels, ce dont je doute fortement, qu'ils pensent que cela serait engageant pour la cible et qu'il soit possible de le représenter en 30 secondes.
Ce serait possible, et.c'est là une très bonne idée !
On pourrait écrire la scène :
L'élève s'approche de l'enseignant à la fin du cours et lui dit, d'un ton courroucé, mais quand même respectueux :
- Madame/Monsieur, j'ai tellement travaillé cette analyse de document et j'ai onze ! J'y arriverai jamais, je suis dégouté(e) !
L'enseignant, rangeant ses affaires, relève la tête et, en regardant l'élève droit dans les yeux, dit :
- Vous avez raison d'être colère. Je ne vous ai pas dit que vous pouviez être fier de votre travail : passer de six à onze en analyse de document, c'est une belle progression.
- Mais, là, j'ai juste cité le texte...
- Vous avez surtout compris et corrigé votre erreur. Lisez ceci [il/elle pointe le commentaire sur la copie] pour avoir une prochaine note encore meilleure.
- Il faut juste que "J'utilise le cours pour analyser le document" ?
- Exactement. Aujourd'hui, vous venez d'apprendre à transformer chaque erreur en progrès.
Pour le slogan, on pourrait proposer :
"Faire progresser chacun pour rendre la France meilleure. Devenez enseignant."
"Soyez le moteur du progrès de chacun. Devenez enseignant."
"Pour une France savante, intelligente et méthodique. Devenez enseignant."
"Venez construire le meilleur système éducatif du monde. Devenez enseignant."
- MitcindyNiveau 10
beaverforever a écrit:A Tuin a écrit:beaverforever a écrit:
Une autre option aurait été de mettre en avant l'expertise professionnelle de l'enseignant comme lorsqu'il organise l'apprentissage des élèves, leur apprend à analyser leurs erreurs, développe leur pensée méthodique autonome etc.
Je pense que cette option posait trois difficultés. D'abord, il aurait fallu que les publicitaires connaissent ces gestes professionnels, ce dont je doute fortement, qu'ils pensent que cela serait engageant pour la cible et qu'il soit possible de le représenter en 30 secondes.
Ce serait possible, et.c'est là une très bonne idée !
On pourrait écrire la scène :
L'élève s'approche de l'enseignant à la fin du cours et lui dit, d'un ton courroucé, mais quand même respectueux :
- Madame/Monsieur, j'ai tellement travaillé cette analyse de document et j'ai onze ! J'y arriverai jamais, je suis dégouté(e) !
L'enseignant, rangeant ses affaires, relève la tête et, en regardant l'élève droit dans les yeux, dit :
- Vous avez raison d'être colère. Je ne vous ai pas dit que vous pouviez être fier de votre travail : passer de six à onze en analyse de document, c'est une belle progression.
- Mais, là, j'ai juste cité le texte...
- Vous avez surtout compris et corrigé votre erreur. Lisez ceci [il/elle pointe le commentaire sur la copie] pour avoir une prochaine note encore meilleure.
- Il faut juste que "J'utilise le cours pour analyser le document" ?
- Exactement. Aujourd'hui, vous venez d'apprendre à transformer chaque erreur en progrès.
Pour le slogan, on pourrait proposer :
"Faire progresser chacun pour rendre la France meilleure. Devenez enseignant."
"Soyez le moteur du progrès de chacun. Devenez enseignant."
"Pour une France savante, intelligente et méthodique. Devenez enseignant."
"Venez construire le meilleur système éducatif du monde. Devenez enseignant."
Excellent scénario !
Ou alors, pour attirer une autre cible, montrer une scène en classe où le prof "casse" de l'élève (avec la panoplie de punitions qui vont avec - ou qu'il nous reste !- le scénar pour motiver reste à écrire...
C'est du second degré bien sûr !!
- joebar69Fidèle du forum
beaverforever a écrit:
Pour le slogan, on pourrait proposer :
"Faire progresser chacun pour rendre la France meilleure. Devenez enseignant."
"Soyez le moteur du progrès de chacun. Devenez enseignant."
"Pour une France savante, intelligente et méthodique. Devenez enseignant."
"Venez construire le meilleur système éducatif du monde. Devenez enseignant."
"Vous êtes sado-maso. Devenez Pro-fesseur."
- MitcindyNiveau 10
joebar69 a écrit:beaverforever a écrit:
Pour le slogan, on pourrait proposer :
"Faire progresser chacun pour rendre la France meilleure. Devenez enseignant."
"Soyez le moteur du progrès de chacun. Devenez enseignant."
"Pour une France savante, intelligente et méthodique. Devenez enseignant."
"Venez construire le meilleur système éducatif du monde. Devenez enseignant."
"Vous êtes sado-maso. Devenez Pro-fesseur."
- MathadorEmpereur
"Quel beau métier professeur !"
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Elle aimeExpert
Je ne peux m'empêcher de penser à Fesseur Pro.
_________________
"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- HocamSage
Bof. D'une part, «Kevinou»*, tout nunuche ou pénible qu'il nous ait paru en classe, aura probablement comme les autres son éthique et son sens du devoir s'il travaille en Ehpad. Et d'autre part, il n'est pas rare que les élèves, mêmes les plus relous, même ceux qu'on a collé douze fois et sur lesquels on a passé nos nerfs, nous reviennent tout souriants et sympas à l'âge adulte, et soient en quelque sorte fiers de nous montrer qu'ils ont grandi et mûri. L'immense majorité n'ont pas la rancune tenace au point de réserver un traitement particulier négatif à un ancien professeur dans leur activité pro, vraiment pas.Aperçu par hasard a écrit:
Par contre, l'exemple de l'EHPAD peut aussi s'inverser en vision d'horreur. Je n'ose imaginer le scénario si c'était Kévinou du collège André Comte-LàDessus, que j'ai abondamment collé entre sa 6e et sa 3e, qui devait s'occuper de mon plateau repas dans mes vieux jours...
* (et si on pouvait en finir avec cet acharnement sur le prénom Kevin, maintes fois évoqué ici...)
Sinon, j'ai entendu la pub hier dans le tube de l'IRM, ça m'a fait bizarre : le casque que la dame m'a mis sur les oreilles pendant qu'on m'analysait le rachis lombaire passait du M Radio, et c'est donc en caleçon et entre du Marc Lavoine et une pub Leclerc que j'ai découvert les aventures de Mme Falampin. Quand je suis ressorti du tube, je m'attendais presque à ce que la jeune femme en charge de l'IRM me reconnaisse alors que je ne l'ai jamais eue comme élève.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Hocam a écrit:Bof. D'une part, «Kevinou»*, tout nunuche ou pénible qu'il nous ait paru en classe, aura probablement comme les autres son éthique et son sens du devoir s'il travaille en Ehpad. Et d'autre part, il n'est pas rare que les élèves, mêmes les plus relous, même ceux qu'on a collé douze fois et sur lesquels on a passé nos nerfs, nous reviennent tout souriants et sympas à l'âge adulte, et soient en quelque sorte fiers de nous montrer qu'ils ont grandi et mûri. L'immense majorité n'ont pas la rancune tenace au point de réserver un traitement particulier négatif à un ancien professeur dans leur activité pro, vraiment pas.Aperçu par hasard a écrit:
Par contre, l'exemple de l'EHPAD peut aussi s'inverser en vision d'horreur. Je n'ose imaginer le scénario si c'était Kévinou du collège André Comte-LàDessus, que j'ai abondamment collé entre sa 6e et sa 3e, qui devait s'occuper de mon plateau repas dans mes vieux jours...
* (et si on pouvait en finir avec cet acharnement sur le prénom Kevin, maintes fois évoqué ici...)
Sinon, j'ai entendu la pub hier dans le tube de l'IRM, ça m'a fait bizarre : le casque que la dame m'a mis sur les oreilles pendant qu'on m'analysait le rachis lombaire passait du M Radio, et entre du Marc Lavoine et la pub Leclerc, j'ai donc découvert les aventures de Mme Falampin.
Tu as raison, je présente mes confuses aux Kevin (et aux éventuels Kevinou) que j'aurais pu froisser. Et tu as raison pour le reste aussi, bien sûr. J'étais plus dans le registre de l'imagination qui s'emballe à partir d'expériences passées. Dans la "vraie vie" ça ne marche pas comme ça.
- UntitledNiveau 8
C'est exactement ça.Aperçu par hasard a écrit:on a l'impression que le clip vise le public de "l'Instit". Les retraités qui voudraient reprendre du service, en somme.
On a quand même un sérieux problème avec la représentation de nos métiers... Entre ces spots débiles et les séries TV du genre "La faute à Rousseau", on est gâtés...
_________________
« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- CasparProphète
Untitled a écrit:C'est exactement ça.Aperçu par hasard a écrit:on a l'impression que le clip vise le public de "l'Instit". Les retraités qui voudraient reprendre du service, en somme.
On a quand même un sérieux problème avec la représentation de nos métiers... Entre ces spots débiles et les séries TV du genre "La faute à Rousseau", on est gâtés...
Il y aurait une thèse à écrire sur la représentation des professeurs et d'y système éducatif en général dans les films et les séries télé.
Je garde un souvenir émue de Valérie Damidot jouant les CPE et engueulant une professeure (incarnée par Fabienne Babe, la pauvre, qui a commencé sa carrière chez Téchiné et Rivette) parce qu'elle fait trop de photocopies et est trop souvent en arrêt-maladie...exemple parmi tant d'autres.
- A TuinVénérable
Vous avez vu que Mme Falempin a une auréole de lumière, quand elle répond "j'y ai toujours cru" ? Que c'est laid, cette image sacrificielle d'un autre temps.
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