- EsméraldaGrand sage
lilith888 a écrit:Non, mais c'est une blague, pas possible autrement ! Et tout le monde se laisse faire bien docilement ?!
J'ai aussi connu les établissement qui nous interdisent l'accès au serveur pour saisir avant une certaine heure.Parce que l'on nous demande de saisir les notes nous-mêmes ( l'an dernier, dans une salle avec des collègues vie sco et de je ne sais quelle discipline qui jouaient à un jeu de société et braillaient dans la salle info, la crise pour se concentrer, je n'ai pas été très aimable.)
- SalsepareilleÉrudit
Je corrige tout très consciencieusement, je termine vers 16h30 / 17h en général, avec une pause de 30 minutes pour manger le midi.
Concernant les copies illisibles, je ne fais pas de zèle, je ne cherche jamais à déchiffrer. Réponse illisible = 0. Rédaction illisible = je note ce que j'arrive à lire (sans déchiffrer), c'est tout.
Concernant les copies illisibles, je ne fais pas de zèle, je ne cherche jamais à déchiffrer. Réponse illisible = 0. Rédaction illisible = je note ce que j'arrive à lire (sans déchiffrer), c'est tout.
- SalsepareilleÉrudit
Pourquoi ne suis-je pas convoquée? Le chef d'établissement a-t-il quelque chose à voir avec les convocations?
- EsméraldaGrand sage
henriette a écrit:Ce n'est pas une copie, il y en a déjà physiquement 2.DesolationRow a écrit:Il me semble qu'on peut corriger vite et consciencieusement, surtout quand on a un barème auquel on est bien rôdé. En fait, c'est précisément pour pouvoir aller vite qu'on prend du temps à fabriquer un barème précis et fin.
Si je prends les chiffres donnés par Fop : 40 copies en 270 minutes, soit en gros six minutes par copie, ça me paraît très raisonnable, dans la mesure où au bout d'un certain nombre de copies il doit être possible d'aller à toute vitesse. Je n'ai pas d'expérience de correction du brevet, mais je corrige d'autres examens, et je passe évidemment moins de six minutes par copie en moyenne, ce n'est pas une tâche suffisamment intéressante pour que j'y consacre plus de temps - mais comme je suis (mal) payé pour, je le fais sérieusement tout de même.
Une où tu auras la partie questions qui compte une douzaine de questions, parfois subdivisées en deux sous-questions, la réécriture (et tu dois additionner tous les points pour avoir la note) ; et la dictée qui fait une 2e note.
L'autre où tu as la rédaction qui fait la 3e note.
À reporter sur le bordereau.
6 minutes pour tout ça, je le répète, je ne vois pas comment faire.
Sauf à adopter l'approche le lilith, effectivement.
Mais moi non plus je n'y arrive pas. Je ne peux m'empêcher de me dire que si c'était mon gamin, j'aimerais que le travail ne soit pas fait à la louche, voire par dessus la jambe, et que ce candidat que je corrige, c'est aussi le gamin de quelqu'un.
Donc je suis lente, effectivement.
Et puis il y a de plus en plus d'écritures illisibles... Mais là, j'ai pris la résolution pour cette année de ne pas mettre de points pour ce qu'il faut déchiffrer façon Champollion avec les yeux qui saignent.
Que faites-vous d'ailleurs face à des rédactions qui nécessite un déchiffrage fastidieux pour parvenir à les lire ? Vous laissez tomber et vous mettez une tôle forfaitaire ?
Voilà, on est d'accord.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
henriette a écrit:Ce n'est pas une copie, il y en a déjà physiquement 2.DesolationRow a écrit:Il me semble qu'on peut corriger vite et consciencieusement, surtout quand on a un barème auquel on est bien rôdé. En fait, c'est précisément pour pouvoir aller vite qu'on prend du temps à fabriquer un barème précis et fin.
Si je prends les chiffres donnés par Fop : 40 copies en 270 minutes, soit en gros six minutes par copie, ça me paraît très raisonnable, dans la mesure où au bout d'un certain nombre de copies il doit être possible d'aller à toute vitesse. Je n'ai pas d'expérience de correction du brevet, mais je corrige d'autres examens, et je passe évidemment moins de six minutes par copie en moyenne, ce n'est pas une tâche suffisamment intéressante pour que j'y consacre plus de temps - mais comme je suis (mal) payé pour, je le fais sérieusement tout de même.
Une où tu auras la partie questions qui compte une douzaine de questions, parfois subdivisées en deux sous-questions, la réécriture (et tu dois additionner tous les points pour avoir la note) ; et la dictée qui fait une 2e note.
L'autre où tu as la rédaction qui fait la 3e note.
À reporter sur le bordereau.
6 minutes pour tout ça, je le répète, je ne vois pas comment faire.
Sauf à adopter l'approche le lilith, effectivement.
Mais moi non plus je n'y arrive pas. Je ne peux m'empêcher de me dire que si c'était mon gamin, j'aimerais que le travail ne soit pas fait à la louche, voire par dessus la jambe, et que ce candidat que je corrige, c'est aussi le gamin de quelqu'un.
Donc je suis lente, effectivement.
Et puis il y a de plus en plus d'écritures illisibles... Mais là, j'ai pris la résolution pour cette année de ne pas mettre de points pour ce qu'il faut déchiffrer façon Champollion avec les yeux qui saignent.
Que faites-vous d'ailleurs face à des rédactions qui nécessite un déchiffrage fastidieux pour parvenir à les lire ? Vous laissez tomber et vous mettez une tôle forfaitaire ?
Je ne peux mettre de points qu'à ce que je déchiffre et qui mérite des points. Donc pas de déchiffrage fastidieux : s'il y a moyen de mettre des points parce que j'ai pu capter une partie avec du sens, j'en mets. Ce n'est pas forfaitaire, c'est proportionnel à ce qui a été déchiffré et qui mérite des points... La graphie n'est pas un ornement, elle est le seul moyen de rendre une copie lisible, il faut à un moment que ce soit acté...
Pour les 6 minutes, si je devais corriger candidat par candidat (dictée-questions-rédactions) je n'y arriverais pas non plus, ça n'est possible qu'au prix d'une méthode efficace (efficace pour moi, en tout cas), et ça n'implique absolument pas de bâcler.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- DesolationRowEmpereur
En fait ça ne me paraît pas difficile de comprendre que certains vont plus vite que d’autres sans pour autant bâcler le travail.
- ThalieGrand sage
Les gamins sérieux sont récompensés puisqu'il nous faut gonfler les notes dès que la copie est propre, on distribue à tout va.
Depuis le nouveau brevet et ces questions à 6 points, nous sommes obligés de gonfler donc on valorise tout. Cela ne nécessite pas de se triturer le cerveau.
Dans mon centre, une collègue met presque plus de vingt minutes par copie, elle revient le lendemain et j'ai beau l'aider à corriger, c'est toujours aussi lent. Elle met des commentaires et souligne tout comme si c'était ses élèves.
Depuis le nouveau brevet et ces questions à 6 points, nous sommes obligés de gonfler donc on valorise tout. Cela ne nécessite pas de se triturer le cerveau.
Dans mon centre, une collègue met presque plus de vingt minutes par copie, elle revient le lendemain et j'ai beau l'aider à corriger, c'est toujours aussi lent. Elle met des commentaires et souligne tout comme si c'était ses élèves.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Thalie a écrit:Les gamins sérieux sont récompensés puisqu'il nous faut gonfler les notes dès que la copie est propre, on distribue à tout va.
Depuis le nouveau brevet et ces questions à 6 points, nous sommes obligés de gonfler donc on valorise tout. Cela ne nécessite pas de se triturer le cerveau.
Dans mon centre, une collègue met presque plus de vingt minutes par copie, elle revient le lendemain et j'ai beau l'aider à corriger, c'est toujours aussi lent. Elle met des commentaires et souligne tout comme si c'était ses élèves.
+1
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
DesolationRow a écrit:En fait ça ne me paraît pas difficile de comprendre que certains vont plus vite que d’autres sans pour autant bâcler le travail.
Absolument.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ProvenceEnchanteur
Mon astuce dictée, c'est la calculatrice: je ne souligne rien, je lis et retire les points au fur et à mesure. Si j'arrive à zéro avant la fin, j'arrête, ça ne sert à rien. Je vais très vite (et c'est consciencieux).
Pour la rédaction, je lis la copie puis je la note. Pas d'annotation. En cas d'hésitation, je me souviens que ça ne changera rien pour l'obtention du diplôme si la copie reçoit un 13 ou un 14. Si on me demande une appréciation générale sur l'ensemble de l’épreuve, je reste lapidaire (du genre "bon travail" si c'est un bon travail. Je ne détaille pas).
Une année, on nous a demandé de corriger copie par copie (et non exercice par exercice). J'ai refusé.
Si on voulait me forcer à prendre une pause le midi, je prendrais mes affaires pour ne revenir que le lendemain.
Quant aux copies illisibles, je note en fonction de ce que j'ai pu déchiffrer: je ne suis pas devin. Et je n'y passe pas des heures non plus.
Pour la rédaction, je lis la copie puis je la note. Pas d'annotation. En cas d'hésitation, je me souviens que ça ne changera rien pour l'obtention du diplôme si la copie reçoit un 13 ou un 14. Si on me demande une appréciation générale sur l'ensemble de l’épreuve, je reste lapidaire (du genre "bon travail" si c'est un bon travail. Je ne détaille pas).
Une année, on nous a demandé de corriger copie par copie (et non exercice par exercice). J'ai refusé.
Si on voulait me forcer à prendre une pause le midi, je prendrais mes affaires pour ne revenir que le lendemain.
Quant aux copies illisibles, je note en fonction de ce que j'ai pu déchiffrer: je ne suis pas devin. Et je n'y passe pas des heures non plus.
- HélipsProphète
Question totalement question : il y a un intérêt à corriger copie par copie plutôt que exo par exo ?Provence a écrit:
Une année, on nous a demandé de corriger copie par copie (et non exercice par exercice).
Je vois bien, pour le pratiquer, l'intérêt en terme de vitesse et d'homogénéité de notation du "exo par exo", je vois bien l'intérêt d'avoir au contraire une vision d'ensemble de la copie quand on rend une seule note, mais dans votre cas, je suis vraiment intriguée par la raison d'une telle exigence.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ProvenceEnchanteur
Hélips a écrit:Question totalement question : il y a un intérêt à corriger copie par copie plutôt que exo par exo ?Provence a écrit:
Une année, on nous a demandé de corriger copie par copie (et non exercice par exercice).
Je vois bien, pour le pratiquer, l'intérêt en terme de vitesse et d'homogénéité de notation du "exo par exo", je vois bien l'intérêt d'avoir au contraire une vision d'ensemble de la copie quand on rend une seule note, mais dans votre cas, je suis vraiment intriguée par la raison d'une telle exigence.
J'imagine que celui qui le demandait voulait faire ses petits calculs statistiques au fur et à mesure. Il les a faits plus tard.
- HélipsProphète
aaaahhhhh ok, là, je vois !
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- MoyenCrocoNiveau 10
En physique (donc 1 seule copie), quand j'ai mon rythme de correction, après une 20aine, voire 30aine de minutes environ, je tourne en moyenne a 1 min par copie...
Je ne bâcle pas, mais c'est le temps nécessaire pour trouver toutes les informations permettant l'attribution ou non des points.
Et que quelqu'un s'amuse a nous chasser des salles, nous empêcher de rentrer les notes ou de sortir de l'établissement ...
Je ne bâcle pas, mais c'est le temps nécessaire pour trouver toutes les informations permettant l'attribution ou non des points.
Et que quelqu'un s'amuse a nous chasser des salles, nous empêcher de rentrer les notes ou de sortir de l'établissement ...
- henrietteMédiateur
Merci pour vos astuces, les filles. Je vais voir ce que j'arrive à mettre en pratique.
DR : je persiste à penser qu'en dessous de 8 minutes tout compris par candidat, on ne peut plus parler de correction. On est dans l'évaluation à la louche, c'est quelque chose de tout à fait différent.
Je comprends très bien d'ailleurs le point de vue de ceux qui adoptent la technique "à la louche" : quelque part, ils ont raison. Car à 0,75 euros l'ensemble des 3 parties de l'épreuve, sachant que le smic horaire net est à 9,11 euros, si on veut être au moins payé au smic horaire, il faut arriver à noter 12 candidats par heure (c'est-à-dire noter 36 travaux en une heure : 12 questions-compréhension-réécriture + 12 dictées + 12 rédactions), donc passer au maximum 5 minutes pour les 3 travaux d'un candidat. Ce qui, comme l'explique Lilith, impose alors le recours à la louche.
DR : je persiste à penser qu'en dessous de 8 minutes tout compris par candidat, on ne peut plus parler de correction. On est dans l'évaluation à la louche, c'est quelque chose de tout à fait différent.
Je comprends très bien d'ailleurs le point de vue de ceux qui adoptent la technique "à la louche" : quelque part, ils ont raison. Car à 0,75 euros l'ensemble des 3 parties de l'épreuve, sachant que le smic horaire net est à 9,11 euros, si on veut être au moins payé au smic horaire, il faut arriver à noter 12 candidats par heure (c'est-à-dire noter 36 travaux en une heure : 12 questions-compréhension-réécriture + 12 dictées + 12 rédactions), donc passer au maximum 5 minutes pour les 3 travaux d'un candidat. Ce qui, comme l'explique Lilith, impose alors le recours à la louche.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ProvenceEnchanteur
Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
- henrietteMédiateur
C'est ce que je vais tâcher de mettre en oeuvre cette année.Provence a écrit:Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Provence résume très bien les choses : quand tu abordes les copies avec l’idée de leur donner une note, tu vas nécessairement plus vite que si tu te donnes une mission de correction (qui n’est pas celle qu’on te demande !).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- lilith888Grand sage
Effectivement, la réflexion de "Et si c'était mon enfant" m'a traversé l'esprit. Puis je me suis rappelée que mon enfant a eu la chance d'être très bien évalué durant toute sa scolarité par des professeurs consciencieux et que cette épreuve finale ne représentait pas pas grand chose et n'était pas représentative de son travail scolaire.
- Elle aimeExpert
Provence a écrit:Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
Chaque année dans mon académie, demande des inspecteurs : "dictées corrigées in extenso" (sic).
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- miss sophieExpert spécialisé
henriette a écrit:Je ne prends pas de café, je commence à 9 heures. Je m'arrête pour manger 30 minutes vers 13h00, puis je reprends. Dans le meilleur des cas, j'arrive à finir entte 17h00 et 18h00. Mais depuis quelques années, je dois revenir le lendemain.
Pourtant je ne discute pas, je ne me disperse pas.
Mais rien que les 35 rédactions me prennent 3 heures minimum, les 35 dictées c'est une heure et demi, et les 35 questions, c'est plus de 3 heures aussi.
Faire tout ça en 3 heures, c'est passer 5 minutes en tout pour corriger une dictée + une rédaction + des questions grammaire compréhension analyse + la réécriture + additionner tous les points. Et reporter les trois notes sur les bordereaux. Voire les saisir sur l'appli.
Je ne sais pas faire ça.
Tout comme toi.
- piescoModérateur
Elle aime a écrit:Provence a écrit:Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
Chaque année dans mon académie, demande des inspecteurs : "dictées corrigées in extenso" (sic).
Ce qui n'a pas de sens, avouons-le.
Les candidats ne récupèrent pas leur copie, à quoi sert de corriger la dictée jusqu'au bout une fois la note de 00/20 arrêtée ?
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- InvitéInvité
S'agissant de la rédaction, je vais de plus en plus vite mais je prends le temps de bien "baliser" le barème (quand il est utilisable, ce qui n'est pas toujours le cas).
Le plus laborieux, en ce qui me concerne, ce sont les questions de compréhension.
Le plus laborieux, en ce qui me concerne, ce sont les questions de compréhension.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elle aime a écrit:Provence a écrit:Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
Chaque année dans mon académie, demande des inspecteurs : "dictées corrigées in extenso" (sic).
Mais il se passe quoi si ce n'est pas fait ? Ils trouvent d'autres professeurs ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Elle aimeExpert
Fires of Pompeii a écrit:Elle aime a écrit:Provence a écrit:Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
Chaque année dans mon académie, demande des inspecteurs : "dictées corrigées in extenso" (sic).
Mais il se passe quoi si ce n'est pas fait ? Ils trouvent d'autres professeurs ?
Si seulement...
Il y aurait eu des plaintes de familles ayant demandé communication des copies il y a quelques années.
Parfois, je me dis tout simplement que les professeurs sont particulièrement maltraités dans mon académie.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elle aime a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Elle aime a écrit:Provence a écrit:Je crois surtout qu'il faut avoir en tête qu'on ne corrige pas, qu'on évalue. Tout en restant consciencieux, il s'agit de ne pas perdre de temps sur ce qui n'a aucun intérêt (lire intégralement la dictée du candidat s'il a déjà zéro à la troisième ligne par exemple) ou s'arracher les cheveux sur un quart de point.
Chaque année dans mon académie, demande des inspecteurs : "dictées corrigées in extenso" (sic).
Mais il se passe quoi si ce n'est pas fait ? Ils trouvent d'autres professeurs ?
Si seulement...
Il y aurait eu des plaintes de familles ayant demandé communication des copies il y a quelques années.
Parfois, je me dis tout simplement que les professeurs sont particulièrement maltraités dans mon académie.
Mais quand bien même des familles demandent la copie, à partir du moment où on arrive à 0 on arrive à 0. Ils veulent quoi ? Une note négative ?!
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