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- ValennyNiveau 5
Bonjour,
Je me demande comment les PLP vivent cette période d’annonce de réforme. Dans mon lycée polyvalent, certains ou certaines PLP se montrent optimistes (le gouvernement va nous apporter des solutions…), la plupart sont résignés et attendent que le couperet tranche, et d’autres sont franchement en colère, par rapport au devenir des élèves et à leur devenir de PLP.
A noter que beaucoup de collègues des voies générale et technologique ne sont pas trop au courant, d’autres s’en moquent franchement. Le comble : un de nos collègues de la voie technologique tertiaire nous a demandé, avec un grand sourire, quand nous allions partir.
Pas d’information de la part de notre direction. Un conseil pédagogique SEP va avoir lieu cette semaine. La réforme de la voie pro est à l’ordre du jour mais en point numéro 3, pour une réunion d’1 heure.
C’est bien difficile de tenir et de se motiver. Nous avons vraiment l’impression d’être “peu de chose” pour parler très poliment. Nous sommes souvent considérés comme la dernière roue du carrosse, mais là… Peu (pas) de soutien. Beaucoup de collègues PLP sont tristes. De la vraie tristesse. Comment est le moral dans vos établissements ?
Je me demande comment les PLP vivent cette période d’annonce de réforme. Dans mon lycée polyvalent, certains ou certaines PLP se montrent optimistes (le gouvernement va nous apporter des solutions…), la plupart sont résignés et attendent que le couperet tranche, et d’autres sont franchement en colère, par rapport au devenir des élèves et à leur devenir de PLP.
A noter que beaucoup de collègues des voies générale et technologique ne sont pas trop au courant, d’autres s’en moquent franchement. Le comble : un de nos collègues de la voie technologique tertiaire nous a demandé, avec un grand sourire, quand nous allions partir.
Pas d’information de la part de notre direction. Un conseil pédagogique SEP va avoir lieu cette semaine. La réforme de la voie pro est à l’ordre du jour mais en point numéro 3, pour une réunion d’1 heure.
C’est bien difficile de tenir et de se motiver. Nous avons vraiment l’impression d’être “peu de chose” pour parler très poliment. Nous sommes souvent considérés comme la dernière roue du carrosse, mais là… Peu (pas) de soutien. Beaucoup de collègues PLP sont tristes. De la vraie tristesse. Comment est le moral dans vos établissements ?
- JacqGuide spirituel
Difficile à dire réellement.
Déjà les questions, avant l'HIS : "alors Jacq, tu as potassé les info pour l'HIS ?" Ma réponse : "ben vous avez les mêmes renseignements que moi dans les mails syndicaux que nous avons reçus". Parfois : "Ah bon ?".
Eh oui. Faudrait que ce soit moi qui me coltine tout pendant que la majorité déblatère n'importe quoi en SdP sans s'être le moins du monde renseigné. J'ai même un collègue qui m'a posé la question alors qu'il a une heure de décharge syndicale, j'ai failli lui répondre : "dis-donc, elle te sert à quoi ton heure de décharge ?"
Un petit coup d’œil rapide sur Pronote, avant de te répondre, pour voir qui sera présent à l'HIS (en enlevant ceux qui ne peuvent être présents - CCF, cours d'EPS de deux heures à distance de l'établissement, impossibilité faire et l'HIS et l'autre heure de cours - ceux qui n'ont pas cours et viendront tout de même) : devinez quelle est l'équipe disciplinaire qui sera la plus présente ?
Mobilisation ?
Une date de grève avait été annoncée pour le 30, puis certains syndicats qui n'ont rien trouvé de mieux que de proposer un rassemblement le 31 devant les rectorats et qu'en plus vient se greffer une grève dans les transports en commun le 31 !
En lettres histoire, nous savons déjà par contre de source sûre qu'au moins 6 collègues sur 8 refuseront la moindre trace de "pactole" à la rentrée (optionnel pour 2023, mais on ne changera pas d'avis pour 2024), et sans doute 8 sur 8. Ils vont se marrer pour les heures de dédoublement en français si ces heures sont retirées de la DHG et passées au "pactole".
Déjà les questions, avant l'HIS : "alors Jacq, tu as potassé les info pour l'HIS ?" Ma réponse : "ben vous avez les mêmes renseignements que moi dans les mails syndicaux que nous avons reçus". Parfois : "Ah bon ?".
Eh oui. Faudrait que ce soit moi qui me coltine tout pendant que la majorité déblatère n'importe quoi en SdP sans s'être le moins du monde renseigné. J'ai même un collègue qui m'a posé la question alors qu'il a une heure de décharge syndicale, j'ai failli lui répondre : "dis-donc, elle te sert à quoi ton heure de décharge ?"
Un petit coup d’œil rapide sur Pronote, avant de te répondre, pour voir qui sera présent à l'HIS (en enlevant ceux qui ne peuvent être présents - CCF, cours d'EPS de deux heures à distance de l'établissement, impossibilité faire et l'HIS et l'autre heure de cours - ceux qui n'ont pas cours et viendront tout de même) : devinez quelle est l'équipe disciplinaire qui sera la plus présente ?
Mobilisation ?
Une date de grève avait été annoncée pour le 30, puis certains syndicats qui n'ont rien trouvé de mieux que de proposer un rassemblement le 31 devant les rectorats et qu'en plus vient se greffer une grève dans les transports en commun le 31 !
En lettres histoire, nous savons déjà par contre de source sûre qu'au moins 6 collègues sur 8 refuseront la moindre trace de "pactole" à la rentrée (optionnel pour 2023, mais on ne changera pas d'avis pour 2024), et sans doute 8 sur 8. Ils vont se marrer pour les heures de dédoublement en français si ces heures sont retirées de la DHG et passées au "pactole".
- JacqGuide spirituel
Jacq a écrit:Difficile à dire réellement.
Déjà les questions, avant l'HIS : "alors Jacq, tu as potassé les info pour l'HIS ?" Ma réponse : "ben vous avez les mêmes renseignements que moi dans les mails syndicaux que nous avons reçus". Parfois : "Ah bon ?".
[...]
Je me cite, mais je crois que ma réponse a été un peu plus sèche en SDP, avec les collègues qui était à mes cotés :
"Il me semble que tous les collègues ici présents ont le niveau bac et sont capables de lire la -littérature- syndicale."
A Tuin a écrit:Il y a beaucoup de colère larvée.
Oui, ben les larves.
Je viens d'avoir une petite idée nous concernant (mon LP) et qui pourrait sans doute se faire dans d'autres établissements. La grève du 30, du 31 (rassemblement), du 6, au milieu de tout le reste sans parler de nous, je n'y crois pas un instant. Il faut se mobiliser par d'autres canaux (je ne vais pas détailler ici, "publiquement" et il faut que j'en parle avec mes collègues). Mais la question c'est agir autrement. En plus les syndicats n'ont pas lancé des préavis de grève pour la fin d'année (ou alors j'ai loupé l'info) qui auraient pu couvrir des actions locales et notamment durant les examens. C'est dommage.
- YouNiveau 5
Bonjour je suis certifié en Mathématiques. Je souhaite changer de discipline et enseigner en LP Math. Physique. Qu'en est il pour cette discipline ? Merci pour vos éclaircissements.
- PhoceaNiveau 6
La question est plutôt pourquoi changer de discipline ?
En lycée professionnel tu peux avoir le meilleur comme le pire
En lycée professionnel tu peux avoir le meilleur comme le pire
- celitianSage
Ici, filières protégées donc une collègue n'a rien trouvé de mieux à dire que nous aurions peut-être plus d'élèves car les filières tertiaires du LP à côté allaient fermer, voilà voilà...Jacq a écrit:Jacq a écrit:Difficile à dire réellement.
Déjà les questions, avant l'HIS : "alors Jacq, tu as potassé les info pour l'HIS ?" Ma réponse : "ben vous avez les mêmes renseignements que moi dans les mails syndicaux que nous avons reçus". Parfois : "Ah bon ?".
[...]
Je me cite, mais je crois que ma réponse a été un peu plus sèche en SDP, avec les collègues qui était à mes cotés :
"Il me semble que tous les collègues ici présents ont le niveau bac et sont capables de lire la -littérature- syndicale."A Tuin a écrit:Il y a beaucoup de colère larvée.
Oui, ben les larves.
Je viens d'avoir une petite idée nous concernant (mon LP) et qui pourrait sans doute se faire dans d'autres établissements. La grève du 30, du 31 (rassemblement), du 6, au milieu de tout le reste sans parler de nous, je n'y crois pas un instant. Il faut se mobiliser par d'autres canaux (je ne vais pas détailler ici, "publiquement" et il faut que j'en parle avec mes collègues). Mais la question c'est agir autrement. En plus les syndicats n'ont pas lancé des préavis de grève pour la fin d'année (ou alors j'ai loupé l'info) qui auraient pu couvrir des actions locales et notamment durant les examens. C'est dommage.
- chmarmottineGuide spirituel
You a écrit:Bonjour je suis certifié en Mathématiques. Je souhaite changer de discipline et enseigner en LP Math. Physique. Qu'en est il pour cette discipline ? Merci pour vos éclaircissements.
Je ne vois pas trop ce que vient faire cette question dans ce fil.
Je la trouve même assez déplacée, vues les circonstances.
- JacqGuide spirituel
You a écrit:Bonjour je suis certifié en Mathématiques. Je souhaite changer de discipline et enseigner en LP Math. Physique. Qu'en est il pour cette discipline ? Merci pour vos éclaircissements.
C'est le moment, la profession est plus que prometteuse ! C'est de l'ironie ! Si tu veux avoir des élèves qui t'expliquent que 1L c'est environ 100 kilo, faut y aller ! En plus nos filières visent l'excellence et sont sans cesse revalorisées.
celitian a écrit:Ici, filières protégées donc une collègue n'a rien trouvé de mieux à dire que nous aurions peut-être plus d'élèves car les filières tertiaires du LP à côté allaient fermer, voilà voilà...Jacq a écrit:Jacq a écrit:Difficile à dire réellement.
Déjà les questions, avant l'HIS : "alors Jacq, tu as potassé les info pour l'HIS ?" Ma réponse : "ben vous avez les mêmes renseignements que moi dans les mails syndicaux que nous avons reçus". Parfois : "Ah bon ?".
[...]
Je me cite, mais je crois que ma réponse a été un peu plus sèche en SDP, avec les collègues qui était à mes cotés :
"Il me semble que tous les collègues ici présents ont le niveau bac et sont capables de lire la -littérature- syndicale."A Tuin a écrit:Il y a beaucoup de colère larvée.
Oui, ben les larves.
Je viens d'avoir une petite idée nous concernant (mon LP) et qui pourrait sans doute se faire dans d'autres établissements. La grève du 30, du 31 (rassemblement), du 6, au milieu de tout le reste sans parler de nous, je n'y crois pas un instant. Il faut se mobiliser par d'autres canaux (je ne vais pas détailler ici, "publiquement" et il faut que j'en parle avec mes collègues). Mais la question c'est agir autrement. En plus les syndicats n'ont pas lancé des préavis de grève pour la fin d'année (ou alors j'ai loupé l'info) qui auraient pu couvrir des actions locales et notamment durant les examens. C'est dommage.
La semaine dernière, faisant passer des oraux dans un établissement non LP, avec des collègues de toute la région, j'en ai trouvé qui n'étaient même pas au courant qu'il y avait une réforme !
Par contre il va falloir que tes collègues déchantent, les élèves qui voulaient aller en tertiaire n'iront pas en indus. La sélection sera plus importante en tertiaire si les places sont réduites, certains iront au général et "les autres" en indus...
Réduire les places en tertiaire c'est accroitre leur sélectivité, accroitre les places en indus c'est réduire la sélection (surtout dans les sections où il y a déjà peine à recruter, nous l'avons vu dans mon établissement où on a augmenté la jauge d'un 1/3, ça se sent).
En plus il faut se méfier car certaines filières indus ne fonctionnent que par regroupements de sections en matières générales et ont des effectifs pléthoriques en matières professionnelles. Je ne suis pas certain qu'en terme de rentabilité les gouvernements (pas seulement celui de E.M) voient d'un bon œil ces sections ou filières qui coûtent cher (ne pas oublier les mots de Blanquer : "un lycéen de lycée pro coûte trop cher par rapport à ce qu'il rapporte". En plus je ne suis pas certain que les filières dites porteuses, nouvelles ou d'avenir, par le gouvernement le soient au niveau bac pro, mais plutôt au niveau supérieur.
- YouNiveau 5
Désolé si ma question sur la filière Math-Physique ait heurté des sensibilités.J'ai autant de respect pour les collègues et les élèves du professionnel que du général. C'est juste parce que j'aime bien enseigner dans les deux disciplines Math et Physique. Je voulais savoir si cette filière est concernée ou pas par la fermeture ou la réduction. Merci
- MyrrhaNiveau 9
Math-physiques, ce n'est pas une filière, c'est une discipline, enfin, plusieurs disciplines d'ailleurs, et comme tous les enseignements généraux, c'est menacé en LP, oui.
- MalavitaÉrudit
Chez nous, nous étions une petite quarantaine en HIS, environ 60 % des enseignants du lycée. J'attendais de voir mais les collègues n'ont pas prévu de réaliser des actions. Quelques uns vont être grévistes mardi. Personnellement, je ne sais pas si je fais grève ou pas car je suis totalement désabusée par l'attitude de beaucoup de mes collègues mais aussi par notre invisibilisation comme souligné par @Jacq. Je ne sais pas si cela vaut le coup de faire grève mardi (et j'ai fait de nombreux jours avec beaucoup de mardi alors que je n'ai que deux heures...). Nous avons toutes les filières du lycée qui sont menacées et j'ai deux collègues qui pensent que le lycée peut fermer avec des transferts de filières ailleurs, comme à Paris, surtout au regard de notre direction, très mauvaise. Mais je vois mal comment, notre secteur en plein boom démographique, peut se passer de plus de 450 places dans un lycée. En réalité, mon niveau d'énervement, de colère et d'inquiétude est bien retombée depuis les annonces. Je crois que j'élude la question, du moins, je garde un petit espoir en me disant qu'il sera impossible de financer des nouveaux plateaux techniques dans tous les secteurs, que fermer toutes les filières tertiaires est impossible car on ne pourra pas placer les élèves ailleurs, que la LV2 en option ne concernera que les élèves de l'indus, qui n'ont pas accès à une LV2... Je surprends d'ailleurs certains collègues car je suis, normalement très négative mais là, je crois que c'est la méthode "coué" et c'est sans doute un moyen de protéger ma santé malade.
@Jacq, j'ai posé la question, hier, à un responsable syndical, concernant les grèves de correction, et nous sommes couverts car il y a des préavis qui courent tous les jours de l'année.
@Jacq, j'ai posé la question, hier, à un responsable syndical, concernant les grèves de correction, et nous sommes couverts car il y a des préavis qui courent tous les jours de l'année.
- CathEnchanteur
Tout va très bien comme d'habitude dans mon LP.
Personne ne parle de rien, pas d'heure d'info syndicale, rien.
Personne ne parle de rien, pas d'heure d'info syndicale, rien.
- farfallaEmpereur
Pareil ici. Et quand j’en parle on me répond que je n’ai pas à m’inquiéter, que de toute façon je suis prof de matières générales, donc on trouvera à me recaser sans souci… Même plus besoin de diviser pour mieux régner, c’est déjà intégré dans mon bahut.
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- B.astienNiveau 5
Le PACTE a su endormir les collègues. La réforme passera sans souci et n'aura que très peu d'opposants
- ValennyNiveau 5
Le pacte a peut être endormi les collègues PLP dans certains établissements mais dans le nôtre, c’est un non-sujet. Les collègues qui souhaitent s’y engager, pour diverses raisons (aspect financier qui peut se comprendre, certains, le croirez vous, pour ne pas perdre leur poste ou par souci de plaire à la direction) ne le clament pas haut et fort.
Les propositions d’actions sont proposées du bout des lèvres et absolument pas par les représentants syndicaux. Les volontés de combat sont vite étouffées.
La brutalité des méthodes employées, comme pour la réforme des retraites, assomme. Les collègues sont résignés, et comme je l’ai dit plus haut, certains sont en colère. Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner de l’augmentation plus rapide de la violence dans notre société ces derniers temps. Le tempo a été donné en haut lieu.
Quant aux élèves, ils ne se laisseront pas faire. Il ne feront… rien, tout simplement ! Ce ne sont pas les soussous qui vont être donnés aux stagiaires qui changeront quoi que ce soit. Les emplois en tension qui doivent être pourvus par cette réforme sont difficiles, ingrats et mal payés. Les jeunes sauront prendre les soussous des stages en bac pro mais une fois de retour en classe puis pour la suite, ce sera une autre histoire. Tu as bien raison @Jacq lorsque tu dis "En plus je ne suis pas certain que les filières dites porteuses, nouvelles ou d'avenir, par le gouvernement le soient au niveau bac pro, mais plutôt au niveau supérieur".
Les propositions d’actions sont proposées du bout des lèvres et absolument pas par les représentants syndicaux. Les volontés de combat sont vite étouffées.
La brutalité des méthodes employées, comme pour la réforme des retraites, assomme. Les collègues sont résignés, et comme je l’ai dit plus haut, certains sont en colère. Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner de l’augmentation plus rapide de la violence dans notre société ces derniers temps. Le tempo a été donné en haut lieu.
Quant aux élèves, ils ne se laisseront pas faire. Il ne feront… rien, tout simplement ! Ce ne sont pas les soussous qui vont être donnés aux stagiaires qui changeront quoi que ce soit. Les emplois en tension qui doivent être pourvus par cette réforme sont difficiles, ingrats et mal payés. Les jeunes sauront prendre les soussous des stages en bac pro mais une fois de retour en classe puis pour la suite, ce sera une autre histoire. Tu as bien raison @Jacq lorsque tu dis "En plus je ne suis pas certain que les filières dites porteuses, nouvelles ou d'avenir, par le gouvernement le soient au niveau bac pro, mais plutôt au niveau supérieur".
- ValennyNiveau 5
celitian a écrit: Ici, filières protégées donc une collègue n'a rien trouvé de mieux à dire que nous aurions peut-être plus d'élèves car les filières tertiaires du LP à côté allaient fermer, voilà voilà...
@celitian Tant mieux si les filières sont protégées dans ton établissement (lesquelles ?).
Je réagis à cette phrase car je crois que tous les collègues PLP n’ont pas intégré le fait que la réforme du lycée professionnel est “progressive”. Les informations que nous réussissons à glaner çà et là concernent septembre 2023. Pour la suite, 2024 etc… rien n’est connu. Aucune filière, à mon avis n’est protégée en l’état, pour toutes les raisons énoncées par @Jacq dans son précédent message.
Bon courage à tous.
- CathEnchanteur
J'ai tenté d'en parler ce matin, enfin du pacte, et des collègues m'ont répondu les yeux dans les yeux que sans cela, ils ne pouvaient pas partir en vacances.
Alors ok ce sont des collègues relativement récents dans le métier, 7e 8e ou 9e échelon, ah non finalement pas tant que ça, et tous ont un conjoint qui travaille.
Alors ok ce sont des collègues relativement récents dans le métier, 7e 8e ou 9e échelon, ah non finalement pas tant que ça, et tous ont un conjoint qui travaille.
- B.astienNiveau 5
@Valenny : Tout à fait d'accord avec
"Le pacte a peut être endormi les collègues PLP dans certains établissements mais dans le nôtre, c’est un non-sujet. Les collègues qui souhaitent s’y engager, pour diverses raisons (aspect financier qui peut se comprendre, certains, le croirez vous, pour ne pas perdre leur poste ou par souci de plaire à la direction) ne le clament pas haut et fort.
Les propositions d’actions sont proposées du bout des lèvres et absolument pas par les représentants syndicaux. Les volontés de combat sont vite étouffées."
"Le pacte a peut être endormi les collègues PLP dans certains établissements mais dans le nôtre, c’est un non-sujet. Les collègues qui souhaitent s’y engager, pour diverses raisons (aspect financier qui peut se comprendre, certains, le croirez vous, pour ne pas perdre leur poste ou par souci de plaire à la direction) ne le clament pas haut et fort.
Les propositions d’actions sont proposées du bout des lèvres et absolument pas par les représentants syndicaux. Les volontés de combat sont vite étouffées."
- B.astienNiveau 5
La réforme passera, comme les autres : BEP/BAC, TVP avec Chef d'oeuvre, co-inter ...
- ValennyNiveau 5
B.astien a écrit:La réforme passera, comme les autres : BEP/BAC, TVP avec Chef d'oeuvre, co-inter ...
Oui, sans doute, vu l’inaction ambiante mais quid des jeunes issus de classes défavorisées qui seront laissés sur le bord de la route face à ce non-choix d’avenir ? Ils risquent d’être nombreux.
Je ne vais pas reprendre les contenus des autres fils, mais dans mes classes tertiaires, beaucoup de premiers vœux et des souhaits d’évolution.
Dans mon bassin, pas assez de places en voie pro, les élèves non acceptés se retrouvent en seconde générale puis sont ensuite « dégagés par le haut » (je n’aime pas cette expression).
Ces élèves là seront de plus en plus nombreux et il ne faut pas rêver : dans un petit bassin d’emploi, les entreprises ne se battront pas pour prendre plus de stagiaires. Ce sont les tuteurs qu’il aurait fallu rémunérer, pas les stagiaires !
- B.astienNiveau 5
Oui en l'état actuel mais le système va créer un nième dispositif pour les intégrer dans un parcours de formation. Actuellement, la mode est la création de formation qualifiante d'un an (mention complémentaire) ou de classe PASS ou MOREA. Il en faut dans tous les établissements !
- ValennyNiveau 5
B.astien a écrit:Oui en l'état actuel mais le système va créer un nième dispositif pour les intégrer dans un parcours de formation. Actuellement, la mode est la création de formation qualifiante d'un an (mention complémentaire) ou de classe PASS ou MOREA. Il en faut dans tous les établissements !
Oui, je suis au courant de ces dispositifs mais encore une fois, peu de candidats. Cette année, encore PP de terminale. Les élèves n’ont pas voulu entendre parler d’entrée sur le marché du travail, leurs parents non plus.
J’avais réussi à faire accepter de mettre des vœux en Mention Complémentaire à des élèves fragiles mais les élèves ne les ont pas validés.
C’est sur ce point avant tout que la réforme ne fonctionnera pas ou peu : les élèves (comme les PLP d’ailleurs) ne sont pas considérés sur le plan de l’humain. Le choix des personnes doit obligatoirement être le choix du Roi.
- B.astienNiveau 5
@Valenny : Oui, je suis d'accord. Mais cela fait bien longtemps que l'Humain n'est plus considéré. Il faut appliquer les procédures données par les instances et les dispositifs. Ce qui compte, ce sont les % de cohorte faisant leur parcours en 3 ans, % de réussite, % de décrocheurs en 1ère année, % d'absentéisme, % ...
- Lisak40Expert spécialisé
J'm'en fous je me barre dès que possible, et les actuel et futurs collègues pourront crever, ça ne m'intéresse pas. Bon c'est pas tout ça du tout en vrai, mais clairement, on est à bout (mon lycée ferme, pour ceux qui ne serait pas au courant, en plus de tout le reste), au point où la seule façon de réagir (dans le but de survivre) c'est de s'en f***re et de partir sans laisser (ou presque) d'adresse... Oui, vraiment ! Et sinon les élèves n'en peuveny plus aussi de tout cela et nous le font bien payer, mais nous c'est pas grave, après tous, on est quoi (à quoi servent donc l'école et les profs) ?
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