- A TuinVénérable
Pour le collège ça date de l'an dernier.
Pour la possibilité des BTS, cela fait franchement un bon nombre d'années ! Depuis toujours d'ailleurs il me semble..
Pour la possibilité des BTS, cela fait franchement un bon nombre d'années ! Depuis toujours d'ailleurs il me semble..
- EnaecoVénérable
Tu n'as visiblement pas lu les messages qui ont suivi.
Sans me lancer dans les explications du pourquoi et du comment, je mettais simplement en évidence les lacunes des lycéens qui relèvent de notions de l'enseignement primaire.
Je ne crois évidemment pas qu'on fera quelque chose de productif avec des élèves qui ont traversé le collège sans atteindre ces notions de primaire.
C'est un discours que je tenais déjà au sujet du retour des maths dans le tronc commun
Sans me lancer dans les explications du pourquoi et du comment, je mettais simplement en évidence les lacunes des lycéens qui relèvent de notions de l'enseignement primaire.
Je ne crois évidemment pas qu'on fera quelque chose de productif avec des élèves qui ont traversé le collège sans atteindre ces notions de primaire.
C'est un discours que je tenais déjà au sujet du retour des maths dans le tronc commun
- ElyasEsprit sacré
Solga a écrit:C'est le mal parce qu'une année scolaire chiffre entre 8000 et 10000€ par élève.Mimicracra a écrit:]
Le ministère n'a que ça à proposer : du soutien, du renforcement, de l'accompagnement.
Peut-être ne faudrait-il simplement laisser passer en 6e / en 2nde que les élèves ayant vraiment acquis les notions de l'école / du collège.
Mais évidemment, désormais,le redoublementle maintien, c'est LE MAL !
On reprend, oui le passage de tout le monde, même ceux qui n'ont pas atteint les objectifs de l'année, n'est pas une bonne chose. Cependant, ce rappel incessant au "redoublement" fait oublier que c'est la solution la moins efficiente entre toutes celles qui permettraient de pallier les difficultés et retard.
A côté, on a le micro-teaching (qui coûterait autant que le redoublement mais faire des classes pour 5-8 élèves maximum, en plus des élèves des classes sociales inférieures ou des élèves avec handicap, on ne voudra pas), les programmes sur quatre ans pour un cycle et l'application de modèles pédagogiques qui font horreur à l'IFE. Non, à la place, on préfère toujours parler du redoublement qui, en plus, est macroscopiquement peu efficace (on me parlera de tous les exemples de gens à qui ça a réussi, parfait, mais on parle rarement de tous ceux pour qui ça n'a pas fonctionné et, statistiquement, ça représente 90% au moins des "redoublants" si on en croit Hattie).
Fin du hors sujet.
- Reine MargotDemi-dieu
Question redoublement, ça serait bien déjà de rétablir des horaires d'enseignement décents pour chaque discipline. Pas étonnant que tant d'élèves soient en échec avec des classes toujours plus chargées et moins d'heures de français, de mathématiques...la solution n'est pas le soutien mais au moins 6 ou 7 h de français en 6e par exemple.
Et arrêter avec les classes de 30 élèves au collège. Mais ça demande des postes, donc de l'argent (on en revient au nerf de la guerre).
Et arrêter avec les classes de 30 élèves au collège. Mais ça demande des postes, donc de l'argent (on en revient au nerf de la guerre).
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- angelxxxÉrudit
@Elyas : quand tu parles j'imagine que c'est par à l'élève qui redouble. Or il y d'autres effets bénéfiques : le groupe qui passe parce qu'il a le niveau n'est pas ralenti par les autres. Si mes sixièmes savaient lire et comprendre un texte de cinq lignes et maîtrisaient les quatre opérations élémentaires, je pourrai faire au moins deux fois plus dans l'année.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- henrietteMédiateur
De ce qu'il me semble maintenant qu'il est pour ainsi dire supprimé, l'avantage du redoublement n'était pas tant pour ceux qui redoublaient effectivement que pour ceux qui, par crainte de redoubler, se mettaient enfin à faire le job (apprendre ses cours, faire ses exercices, se donner du mal) et mécaniquement progressaient.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- mgb35Érudit
Et pour continuer sur le hors sujet , les études sur le redoublement sont des aimants à paradoxe de Simpson. En gros, on ne peut rien en conclure.
- ElyasEsprit sacré
angelxxx a écrit:@Elyas : quand tu parles j'imagine que c'est par à l'élève qui redouble. Or il y d'autres effets bénéfiques : le groupe qui passe parce qu'il a le niveau n'est pas ralenti par les autres. Si mes sixièmes savaient lire et comprendre un texte de cinq lignes et maîtrisaient les quatre opérations élémentaires, je pourrai faire au moins deux fois plus dans l'année.
Tout d'abord, les études sont unanimes (et je parle d'études anglo-saxonnes, pas françaises) sur l'efficacité très réduite du redoublement. Ensuite, on va le ravoir le redoublement, je vous rassure. En effet, il sera moins cher que de faire tout le reste qui fonctionne : micro-teaching dès le Premier Degré pour les élèves en difficulté, cycle de 4 ans (comme pour l'ancien bac pro qui a été réduit à 3 ans) au lieu de 3 ans, fin du silence sur des pratiques pédagogiques qui ne plaisent pas aux pontes de l'IFE, arrêter la réduction des horaires de cours etc.
Enfin bon, le redoublement plaît à beaucoup parce qu'il restaure une autorité fondée sur la peur (celle de redoubler), pas sur son efficacité.
Toutes les autres méthodes, plus efficaces que le redoublement, coûtent cher. Mais on mettra le redoublement bientôt en maintenant des classes à 35-36 dès le collège. Cela va venir (j'ai bien au ma première classe de 4e à 31 élèves il y a 3 ans).
- SolgaNiveau 6
Oui, très probablement. Ça serait d'ailleurs bien que les parents d'élèves intègrent que le redoublement n'est plus un droit depuis pas mal de temps déjà, ou qu'il y ait une communication plus "officielle" à ce sujet ; cela éviterait tout un tas de rencontres parfaitement inutiles en fin d'année scolaire quand ils se "rendent compte" que leur chéri d'amour n'a rien fait de l'année et n'est définitivement plus à niveau.Elyas a écrit:Solga a écrit:C'est le mal parce qu'une année scolaire chiffre entre 8000 et 10000€ par élève.Mimicracra a écrit:]
Le ministère n'a que ça à proposer : du soutien, du renforcement, de l'accompagnement.
Peut-être ne faudrait-il simplement laisser passer en 6e / en 2nde que les élèves ayant vraiment acquis les notions de l'école / du collège.
Mais évidemment, désormais,le redoublementle maintien, c'est LE MAL !
On reprend, oui le passage de tout le monde, même ceux qui n'ont pas atteint les objectifs de l'année, n'est pas une bonne chose. Cependant, ce rappel incessant au "redoublement" fait oublier que c'est la solution la moins efficiente entre toutes celles qui permettraient de pallier les difficultés et retard.
A côté, on a le micro-teaching (qui coûterait autant que le redoublement mais faire des classes pour 5-8 élèves maximum, en plus des élèves des classes sociales inférieures ou des élèves avec handicap, on ne voudra pas), les programmes sur quatre ans pour un cycle et l'application de modèles pédagogiques qui font horreur à l'IFE. Non, à la place, on préfère toujours parler du redoublement qui, en plus, est macroscopiquement peu efficace (on me parlera de tous les exemples de gens à qui ça a réussi, parfait, mais on parle rarement de tous ceux pour qui ça n'a pas fonctionné et, statistiquement, ça représente 90% au moins des "redoublants" si on en croit Hattie).
Fin du hors sujet.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
C'était bien entendu exagéré. Mais le principe est quand même logique, non?Enaeco a écrit:Graisse-Boulons a écrit:Le pacte sera toujours réservé aux volontaires. Mais dans quelques mois, quand nos salaires gelés seront équivalents a ceux d'une caissière de supermarché a temps partiel, il y aura des " volontaires".Baldred a écrit:Solovieï a écrit:Je survole les dernières pages et constate une multitude de missions, de services "extra", de dispositifs ceci ou cela, etc. dont je n'ai jamais entendu parler : j'enseigne à l'étranger depuis longtemps et ces appellations n'existent pas au sein de l'AEFE et des autres réseaux, du moins à ma connaissance. Lorsque j'exerçais en France, cela n'existait pas encore. Cela aggrave l'opinion que je me fais de la condition des enseignants en France...
Une question : si un professeur veut refuser en bloc tous ces "machins", que le pacte semble amener sur la table, est-ce possible ? Imaginons un professeur qui veut simplement enseigner sa matière et strictement rien d'autre (pas besoin d'argent en plus, autre source de revenus à côté, etc.), est-ce envisageable ?
Bonjour,
Le pacte est réservé aux volontaires, pour l'instant.
J'espère qu'ils recrutent.
Si je touche l'équivalent avec un temps partiel de caissier, ça m'intéresse.
- InvitéInvité
Graisse-Boulons a écrit:C'était bien entendu exagéré. Mais le principe est quand même logique, non?Enaeco a écrit:Graisse-Boulons a écrit:Le pacte sera toujours réservé aux volontaires. Mais dans quelques mois, quand nos salaires gelés seront équivalents a ceux d'une caissière de supermarché a temps partiel, il y aura des " volontaires".Baldred a écrit:
Bonjour,
Le pacte est réservé aux volontaires, pour l'instant.
J'espère qu'ils recrutent.
Si je touche l'équivalent avec un temps partiel de caissier, ça m'intéresse.
J'ai un ex-collegue qui est parti chez amazon, il a commencé en faisant le picking le week-end et il m'a dit qu'il touchait le meme salaire que prof. Il a gravit petit a petit des échelons. Je peux lui passer ton cv @Enaeco si tu me l'envoi en mp.
- SolovieïNiveau 10
Graisse-Boulons a écrit:Le pacte sera toujours réservé aux volontaires. Mais dans quelques mois, quand nos salaires gelés seront équivalents a ceux d'une caissière de supermarché a temps partiel, il y aura des " volontaires".Baldred a écrit:Solovieï a écrit:Je survole les dernières pages et constate une multitude de missions, de services "extra", de dispositifs ceci ou cela, etc. dont je n'ai jamais entendu parler : j'enseigne à l'étranger depuis longtemps et ces appellations n'existent pas au sein de l'AEFE et des autres réseaux, du moins à ma connaissance. Lorsque j'exerçais en France, cela n'existait pas encore. Cela aggrave l'opinion que je me fais de la condition des enseignants en France...
Une question : si un professeur veut refuser en bloc tous ces "machins", que le pacte semble amener sur la table, est-ce possible ? Imaginons un professeur qui veut simplement enseigner sa matière et strictement rien d'autre (pas besoin d'argent en plus, autre source de revenus à côté, etc.), est-ce envisageable ?
Bonjour,
Le pacte est réservé aux volontaires, pour l'instant.
Merci @Baldred.
Blague à part, un vieux copain, PLP (Menuiserie), me racontait une anecdote il y a 4 jours encore : résidant dans une grande ville de France, il croise en centre-ville un de ses anciens élèves (pas très bosseur, le flegmatique sympa de service) en tenue de voirie. Ils discutent, contents de s'être croisés. L'ancien élève (qui n'a rien fait de son Bac Pro) travaille pour une entreprise sous contrat avec la municipalité, pour le vidage des poubelles publiques, le nettoyage des rues, etc. Uniforme, petit chariot, balai, etc. Son salaire : 1900€ net. sans heures supplémentaires. De l'aveu du gamin, il a fait des heures supp pendant un an, pour s'acheter sa moto, mais c'était fatigant. Il est content, il a l'impression de rendre service (les gens le remercient, les commerces le connaissent, les restos lui offrent des trucs quand il embarque des poubelles en extra, etc.), il travaille "dehors" et presque seul, à son rythme. Quand on y pense...
- BaldredSage
Solovieï a écrit:Graisse-Boulons a écrit:Le pacte sera toujours réservé aux volontaires. Mais dans quelques mois, quand nos salaires gelés seront équivalents a ceux d'une caissière de supermarché a temps partiel, il y aura des " volontaires".Baldred a écrit:Solovieï a écrit:Je survole les dernières pages et constate une multitude de missions, de services "extra", de dispositifs ceci ou cela, etc. dont je n'ai jamais entendu parler : j'enseigne à l'étranger depuis longtemps et ces appellations n'existent pas au sein de l'AEFE et des autres réseaux, du moins à ma connaissance. Lorsque j'exerçais en France, cela n'existait pas encore. Cela aggrave l'opinion que je me fais de la condition des enseignants en France...
Une question : si un professeur veut refuser en bloc tous ces "machins", que le pacte semble amener sur la table, est-ce possible ? Imaginons un professeur qui veut simplement enseigner sa matière et strictement rien d'autre (pas besoin d'argent en plus, autre source de revenus à côté, etc.), est-ce envisageable ?
Bonjour,
Le pacte est réservé aux volontaires, pour l'instant.
Merci @Baldred.
Blague à part, un vieux copain, PLP (Menuiserie), me racontait une anecdote il y a 4 jours encore : résidant dans une grande ville de France, il croise en centre-ville un de ses anciens élèves (pas très bosseur, le flegmatique sympa de service) en tenue de voirie. Ils discutent, contents de s'être croisés. L'ancien élève (qui n'a rien fait de son Bac Pro) travaille pour une entreprise sous contrat avec la municipalité, pour le vidage des poubelles publiques, le nettoyage des rues, etc. Uniforme, petit chariot, balai, etc. Son salaire : 1900€ net. sans heures supplémentaires. De l'aveu du gamin, il a fait des heures supp pendant un an, pour s'acheter sa moto, mais c'était fatigant. Il est content, il a l'impression de rendre service (les gens le remercient, les commerces le connaissent, les restos lui offrent des trucs quand il embarque des poubelles en extra, etc.), il travaille "dehors" et presque seul, à son rythme. Quand on y pense...
J'y pense en te lisant, et quelques autres messages, et cet ancien élève me rappelle la chanson de Brel :
"Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu’une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois"
Avec comme Brel sans doute, un vrai regret sous l'ironie.
Nous sommes des animaux comparatistes, souvent à notre détriment puisque nous sous supposons souvent moins bien lotis que les autres. Oui, je pense que pendant une heure je pourrais envier la quietude d'un travail routinier et sans initiative rédimé par l'impression d'être humblement utile et reconnu. Ou la carrière plus mercenaire chez Amazon pourvu que la rétribution me confirme que le jeu en vaut la chandelle.
Mais en général, ça me dure moins qu'une heure, mes propres névroses me ramènent là où je suis, essayant de transformer une suite de hasards en Destin.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Mais Baldred, c'est ça un destin. Une tentative illusoire de l'esprit de vouloir ordonner le chaos. Et comme disait un collège de philosophes de mes amis :
"L'enseignement c'est pas drôle
La névrose c'est morose
Alors prend-toi en main
C'est ton destin."
Je conseille donc de travailler à la transformation de tes névroses en psychoses. Tu verras, moi depuis que je suis devenu psychopathe je me sens vachement mieux
"L'enseignement c'est pas drôle
La névrose c'est morose
Alors prend-toi en main
C'est ton destin."
Je conseille donc de travailler à la transformation de tes névroses en psychoses. Tu verras, moi depuis que je suis devenu psychopathe je me sens vachement mieux
- chmarmottineGuide spirituel
Pacte enseignant : compte rendu du groupe de travail préparatoire au CSA ministériel du 10 mai 2023
Les textes présentés ne portent pas à eux seuls l’intégralité du pacte (NDSNALC : il y en a donc d’autres qui ne nous sont pas présentés aujourd’hui, notamment circulaires/instructions qui n’existent pas encore).
Pas d’obligation de prendre la brique de soutien en 6e, ou de remplacement de courte durée, pour accéder aux autres briques. En revanche, une « attention particulière » devra être accordée à ces briques afin qu’elles soient prioritairement attribuées → le SNALC analyse cela comme une contrainte collective, qui fait qu’il n’y a pas d’obligation individuelle écrite, mais qu’il pourra y en avoir une dans les faits si personne ne veut prendre ces briques.
Il sera rajouté un « avis » du conseil d’administration.
Le pacte ne serait pas le seul moyen de rémunérer certaines missions, comme « devoirs faits » → on pourrait (peut-être) continuer à assurer devoirs faits sur des HSE, techniquement moins bien payées, mais moins contraignantes. La même tâche serait ainsi payée différemment entre « pactés » et « non pactés ».
Les PLP sont bien prévus pour pouvoir faire des interventions ou des « co-interventions » dans les collèges sur les heures de découverte des métiers en collège (qui auraient lieu en plus des heures de cours du collège).
Même modèle que pour les HSE et les IMP sur la « désocialisation » des heures (réponse précise par écrit à venir).
L’indemnité de 1000€ sur la première année pour les personnels de direction du second degré, concerne également les directeurs d’école.
https://snalc.fr/pacte-enseignant-rien-ne-va/
- Calypso64Niveau 10
Merci pour ces précisions car je fais des "Devoirs faits" mais je ne voulais absolument pas des RDC. Je pourrais éventuellement continuer les DF mais je n'ai pas envie de signer leur "machin"... Bon on verra le moment venu.
- EnaecoVénérable
"rien ne va" si ce n'est que ça devient quelque chose qui sera viable.
Quelques collègues y trouveront leur compte sans charge de travail supplémentaire démesurée (et sans travail au rabais pour autant)
Je lis que :
- la brique RCD ne serait pas une condition sine qua non aux briques "projets" ou autres briques, actuellement couvertes par des IMP et qui pourraient être transférées sous l’appellation "brique"
- défiscalisation
Les collègues habitués de "devoirs faits" gonfleront les stats du dispositif.
Quelques collègues y trouveront leur compte sans charge de travail supplémentaire démesurée (et sans travail au rabais pour autant)
Je lis que :
- la brique RCD ne serait pas une condition sine qua non aux briques "projets" ou autres briques, actuellement couvertes par des IMP et qui pourraient être transférées sous l’appellation "brique"
- défiscalisation
Les collègues habitués de "devoirs faits" gonfleront les stats du dispositif.
- BaldredSage
chmarmottine a écrit:Pacte enseignant : compte rendu du groupe de travail préparatoire au CSA ministériel du 10 mai 2023
Les textes présentés ne portent pas à eux seuls l’intégralité du pacte (NDSNALC : il y en a donc d’autres qui ne nous sont pas présentés aujourd’hui, notamment circulaires/instructions qui n’existent pas encore).
Pas d’obligation de prendre la brique de soutien en 6e, ou de remplacement de courte durée, pour accéder aux autres briques. En revanche, une « attention particulière » devra être accordée à ces briques afin qu’elles soient prioritairement attribuées → le SNALC analyse cela comme une contrainte collective, qui fait qu’il n’y a pas d’obligation individuelle écrite, mais qu’il pourra y en avoir une dans les faits si personne ne veut prendre ces briques.
Il sera rajouté un « avis » du conseil d’administration.
Le pacte ne serait pas le seul moyen de rémunérer certaines missions, comme « devoirs faits » → on pourrait (peut-être) continuer à assurer devoirs faits sur des HSE, techniquement moins bien payées, mais moins contraignantes. La même tâche serait ainsi payée différemment entre « pactés » et « non pactés ».
Les PLP sont bien prévus pour pouvoir faire des interventions ou des « co-interventions » dans les collèges sur les heures de découverte des métiers en collège (qui auraient lieu en plus des heures de cours du collège).
Même modèle que pour les HSE et les IMP sur la « désocialisation » des heures (réponse précise par écrit à venir).
L’indemnité de 1000€ sur la première année pour les personnels de direction du second degré, concerne également les directeurs d’école.
https://snalc.fr/pacte-enseignant-rien-ne-va/
Merci, je découvre donc qu'après avoir claqué la porte des "concertations", les syndicats (je suppose que le Snalc n'y est pas allé seul) y sont retournés. Et ça, ça me
Le bon côté de la chose c'est que ça va dans le sens du traitement du bon docteur @Vieux_Mongol, et accélérer l'évolution de mes névroses en psychoses, je me sens déjà mieux
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Le truc, c'est que comme souvent, on arrivera en septembre avec un "machin" mal fichu, peu clair et qu'on va demander aux collègues de se positionner quand même !
- olive-in-oilSage
Juste une question : et si tout le monde signait le pacte ? Mais vraiment tout le monde ! Le bouzin pourrait imploser : trop de demande, pas assez d'offres !
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Trop de monde ?
Je pense que simplement, ce sera premier arrivé, premier servi. Ou alors selon un pseudo mérite.
Pas convaincu que cela ferait exploser le bouzin !
Je pense que simplement, ce sera premier arrivé, premier servi. Ou alors selon un pseudo mérite.
Pas convaincu que cela ferait exploser le bouzin !
- moi c'est moiNiveau 9
olive-in-oil a écrit:Juste une question : et si tout le monde signait le pacte ? Mais vraiment tout le monde ! Le bouzin pourrait imploser : trop de demande, pas assez d'offres !
ca deviendrait surtout intégré dans notre statut, intégré dans notre salaire, donc à faire bénévolement.
- fanetteFidèle du forum
Ce qui me navre, c'est qu'au vu des dernières "améliorations" (pas d'obligation de RCD pour faire DF, heures défiscalisées, etc.), les collègues vont trouver ça génial, et oublier que tout cela, c'est du travail supplémentaire rémunéré, et certainement pas une revalorisation. La revalorisation "socle" sans contrepartie est ridicule, mais avec la paupérisation des enseignants, beaucoup ont besoin de ces heures et vont même être reconnaissants au gouvernement... Comment faire passer la pilule...
_________________
L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
On fait une HMI demain pour évoquer cela (et la potentielle implosion de notre collège).
Mais on sait d'avance que certains ne seront pas là et que de toutes façons, ils signeront...
Mais on sait d'avance que certains ne seront pas là et que de toutes façons, ils signeront...
- EnaecoVénérable
olive-in-oil a écrit:Juste une question : et si tout le monde signait le pacte ? Mais vraiment tout le monde ! Le bouzin pourrait imploser : trop de demande, pas assez d'offres !
Pas convaincu par le raisonnement.
Les conséquences d'une demande trop forte par rapport à l'offre tournent rarement à l'avantage des demandeurs
- EnaecoVénérable
fanette a écrit:Ce qui me navre, c'est qu'au vu des dernières "améliorations" (pas d'obligation de RCD pour faire DF, heures défiscalisées, etc.), les collègues vont trouver ça génial, et oublier que tout cela, c'est du travail supplémentaire rémunéré, et certainement pas une revalorisation. La revalorisation "socle" sans contrepartie est ridicule, mais avec la paupérisation des enseignants, beaucoup ont besoin de ces heures et vont même être reconnaissants au gouvernement... Comment faire passer la pilule...
Pour les "reconnaissants" : ces heures, elles existaient déjà pour ceux qui en voulaient.
Pour les autres : est-ce qu'il y a besoin de faire passer la pilule ?
(Comme si les enseignants étaient au bord de l'explosion, prêts à se mobiliser massivement sans geste du gouvernement )
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