- SisypheHabitué du forum
Bonjour à tous,
Mon fils est entré en sixième en septembre. Il n'a pas de cours de SVT. Le collège a bien sûr harcelé le rectorat pour en obtenir un mais, malgré nos mirifiques conditions d'exercice, personne ne s'est présenté pour devenir professeur de SVT.
Je voudrais exiger de l'Etat le paiement des cours du CNED pour mon fils (et ses camarades, mais je ne sais pas trop si je peux le faire étant donné que je suis le seul parent à m'être plainte de la situation auprès de la direction du collège). A qui faut-il que j'écrive ? Au recteur ? J'ai trouvé ceci sur le site de la FCPE : « considérant que la mission d’intérêt général d’enseignement qui lui est confiée impose au MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE l’obligation légale d’assurer l’enseignement de toutes les matières obligatoires inscrites aux programmes d’enseignement tels qu’ils sont définis par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur selon les horaires réglementairement prescrits ; que le manquement à cette obligation légale qui a pour effet de priver, en l’absence de toute justification tirée des nécessités de l’organisation du service, un élève de l’enseignement considéré pendant une période appréciable, est constitutif d’une faute de nature à engager la responsabilité de l’Etat, que l'Etat doit être déclaré responsable des conséquences dommageables pour l'enfant X... de la carence des services d'enseignement , que le manque de crédits budgétaires allégué par le MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE ne saurait, en tout état de cause, exonérer l’Etat de la responsabilité qui lui incombe.... » (décision du conseil d'Etat du 27 janvier 1988
Mais cette décision du Conseil d'Etat avait donné lieu à une indemnité de 1000F. Moi, je ne veux pas d'argent. Je souhaite que mon enfant reçoive les cours du CNED en SVT.
Avez-vous des conseils à me donner ?
Mon fils est entré en sixième en septembre. Il n'a pas de cours de SVT. Le collège a bien sûr harcelé le rectorat pour en obtenir un mais, malgré nos mirifiques conditions d'exercice, personne ne s'est présenté pour devenir professeur de SVT.
Je voudrais exiger de l'Etat le paiement des cours du CNED pour mon fils (et ses camarades, mais je ne sais pas trop si je peux le faire étant donné que je suis le seul parent à m'être plainte de la situation auprès de la direction du collège). A qui faut-il que j'écrive ? Au recteur ? J'ai trouvé ceci sur le site de la FCPE : « considérant que la mission d’intérêt général d’enseignement qui lui est confiée impose au MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE l’obligation légale d’assurer l’enseignement de toutes les matières obligatoires inscrites aux programmes d’enseignement tels qu’ils sont définis par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur selon les horaires réglementairement prescrits ; que le manquement à cette obligation légale qui a pour effet de priver, en l’absence de toute justification tirée des nécessités de l’organisation du service, un élève de l’enseignement considéré pendant une période appréciable, est constitutif d’une faute de nature à engager la responsabilité de l’Etat, que l'Etat doit être déclaré responsable des conséquences dommageables pour l'enfant X... de la carence des services d'enseignement , que le manque de crédits budgétaires allégué par le MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE ne saurait, en tout état de cause, exonérer l’Etat de la responsabilité qui lui incombe.... » (décision du conseil d'Etat du 27 janvier 1988
Mais cette décision du Conseil d'Etat avait donné lieu à une indemnité de 1000F. Moi, je ne veux pas d'argent. Je souhaite que mon enfant reçoive les cours du CNED en SVT.
Avez-vous des conseils à me donner ?
- SolovieïNiveau 10
Bonjour,
C'est une réalité de plus en plus répandue. Ce n'est pas forcément une mauvaise volonté du rectorat, car la pénurie d'enseignant est importante. Au mieux, en cas de risque juridique, le Rectorat placera un contractuel recruté sur le pouce (ou dans un job-dating...), et vous ne gagnerez pas forcément au change.
Je doute que vous obteniez le cours du CNED "offert". De plus, il ne faut pas s'imaginer le CNED comme un énorme paquet de photocopies reçu en début d'année et c'est tout... Il s'agit d'un accompagnement régulier, avec un référent, des devoirs à rendre et une charge de travail en général considérée comme importante. Votre enfant est-il suffisamment autonome et mature ? Vous-même, pouvez-vous être présente dans ce processus d'apprentissage à la maison ?
En SVT 6ème, je ne sais pas à quoi ressemble le cours du CNED, mais au lycée, c'est une véritable usine à gaz (ce qui n'ôte rien à la qualité du contenu).
Pour le côté juridique, je laisse les autres membres vous conseiller, mais là aussi, pesez l'engagement, le temps, l'énergie, que cela requiert.
Votre fils ne peut-il pas profiter des heures vacantes chaque semaine pour se reposer, se consacrer plus sereinement aux autres matières, s'épanouir autrement ?
C'est une réalité de plus en plus répandue. Ce n'est pas forcément une mauvaise volonté du rectorat, car la pénurie d'enseignant est importante. Au mieux, en cas de risque juridique, le Rectorat placera un contractuel recruté sur le pouce (ou dans un job-dating...), et vous ne gagnerez pas forcément au change.
Je doute que vous obteniez le cours du CNED "offert". De plus, il ne faut pas s'imaginer le CNED comme un énorme paquet de photocopies reçu en début d'année et c'est tout... Il s'agit d'un accompagnement régulier, avec un référent, des devoirs à rendre et une charge de travail en général considérée comme importante. Votre enfant est-il suffisamment autonome et mature ? Vous-même, pouvez-vous être présente dans ce processus d'apprentissage à la maison ?
En SVT 6ème, je ne sais pas à quoi ressemble le cours du CNED, mais au lycée, c'est une véritable usine à gaz (ce qui n'ôte rien à la qualité du contenu).
Pour le côté juridique, je laisse les autres membres vous conseiller, mais là aussi, pesez l'engagement, le temps, l'énergie, que cela requiert.
Votre fils ne peut-il pas profiter des heures vacantes chaque semaine pour se reposer, se consacrer plus sereinement aux autres matières, s'épanouir autrement ?
- DorineHabitué du forum
Dans ce cas, pourquoi laisser au programme une matière dont on peut se passer?Solovieï a écrit:Bonjour,
C'est une réalité de plus en plus répandue. Ce n'est pas forcément une mauvaise volonté du rectorat, car la pénurie d'enseignant est importante. Au mieux, en cas de risque juridique, le Rectorat placera un contractuel recruté sur le pouce (ou dans un job-dating...), et vous ne gagnerez pas forcément au change.
Je doute que vous obteniez le cours du CNED "offert". De plus, il ne faut pas s'imaginer le CNED comme un énorme paquet de photocopies reçu en début d'année et c'est tout... Il s'agit d'un accompagnement régulier, avec un référent, des devoirs à rendre et une charge de travail en général considérée comme importante. Votre enfant est-il suffisamment autonome et mature ? Vous-même, pouvez-vous être présente dans ce processus d'apprentissage à la maison ?
En SVT 6ème, je ne sais pas à quoi ressemble le cours du CNED, mais au lycée, c'est une véritable usine à gaz (ce qui n'ôte rien à la qualité du contenu).
Pour le côté juridique, je laisse les autres membres vous conseiller, mais là aussi, pesez l'engagement, le temps, l'énergie, que cela requiert.
Votre fils ne peut-il pas profiter des heures vacantes chaque semaine pour se reposer, se consacrer plus sereinement aux autres matières, s'épanouir autrement ?
J'encouragerais plutôt Sisyphe à faire sa demande qui me semble tout à fait légitime.
- frecheGrand sage
Solovieï a écrit:Bonjour,
C'est une réalité de plus en plus répandue. Ce n'est pas forcément une mauvaise volonté du rectorat, car la pénurie d'enseignant est importante. Au mieux, en cas de risque juridique, le Rectorat placera un contractuel recruté sur le pouce (ou dans un job-dating...), et vous ne gagnerez pas forcément au change.
Je doute que vous obteniez le cours du CNED "offert". De plus, il ne faut pas s'imaginer le CNED comme un énorme paquet de photocopies reçu en début d'année et c'est tout... Il s'agit d'un accompagnement régulier, avec un référent, des devoirs à rendre et une charge de travail en général considérée comme importante. Votre enfant est-il suffisamment autonome et mature ? Vous-même, pouvez-vous être présente dans ce processus d'apprentissage à la maison ?
En SVT 6ème, je ne sais pas à quoi ressemble le cours du CNED, mais au lycée, c'est une véritable usine à gaz (ce qui n'ôte rien à la qualité du contenu).
Pour le côté juridique, je laisse les autres membres vous conseiller, mais là aussi, pesez l'engagement, le temps, l'énergie, que cela requiert.
Votre fils ne peut-il pas profiter des heures vacantes chaque semaine pour se reposer, se consacrer plus sereinement aux autres matières, s'épanouir autrement ?
Tu réagirais de la même façon si c'était le professeur de français qui manquait ?
- lene75Prophète
Pas bête comme demande.
J'ai cependant une réticence : dans la mesure où ces situations de multiplient (plusieurs mois sans prof d'anglais pour ma fille en 5e), il ne faudrait pas, surtout dans le contexte du distanciel magique, que l'État considère qu'il a fait le job en payant le CNED.
J'ai cependant une réticence : dans la mesure où ces situations de multiplient (plusieurs mois sans prof d'anglais pour ma fille en 5e), il ne faudrait pas, surtout dans le contexte du distanciel magique, que l'État considère qu'il a fait le job en payant le CNED.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SisypheHabitué du forum
La question n'est pas de savoir si mon fils pourrait se reposer au lieu d'aller en SVT, ni de savoir si il pourra rendre tous les devoirs alors que nous sommes déjà mi-mars. Bien sûr, j'ai l'intention de l'accompagner dans l'apprentissage (et si besoin de finir de lire les cours durant l'été). Mais il s'agit de mettre l'Etat face à ses obligations. Je sais parfaitement qu'il n'y a pas de professeur de SVT. Mais pour moi, il est évident que l'Etat est responsable de la situation en ne revalorisant pas les salaires, en les diminuant même au contraire par l'effet mécanique du gel du point d'indice, en alourdissant la charge (voire le pacte à venir). Ses choix budgétaires ont des conséquences directes sur mon enfant. Je ne l'accepte pas.
Mais ma question est aussi d'ordre technique : écririez-vous au recteur directement ou à l'IPR de SVT ou aux RH ? Je ne sais pas trop.
Mais ma question est aussi d'ordre technique : écririez-vous au recteur directement ou à l'IPR de SVT ou aux RH ? Je ne sais pas trop.
- SisypheHabitué du forum
Lene75 a écrit: il ne faudrait pas, surtout dans le contexte du distanciel magique, que l'État considère qu'il a fait le job en payant le CNED.
Effectivement. Je le crains aussi. Mais je me dis qu'au moins ils doivent payer un enseignement.
- MiniloupiotteNiveau 7
Bonjour, c'est effectivement un problème, mais cela me semble impossible que le Rectorat finance le CNED car cela ferait jurisprudence et tout le monde réclamerait en cas de professeur non remplacé, et nous savons tous qu'il y a un réel problème dans quasiment toutes les matières, et plus encore dans certaines. Déjà dans un cas complètement différent que j'ai pu rencontrer : une élève anglophone arrivant en 6e dans un collège où il n'y avait pas d'autre première langue que l'anglais, il lui a été refusé le financement du CNED pour prendre une autre première langue.
- Madame_ProfEsprit sacré
Les réponses de certains sont hallucinantes...
Et, la question n'est pas de savoir si le rectorat accédera à la demande (on sait que non). Sisyphe souhaite engager une démarche citoyenne et militante. Elle a raison. C'est utile. C'est un moyen de lutte comme un autre. Il ne s'agit pas que de son fils et de ses cours de SVT.
Écris à tout le monde Sisyphe !
Et, la question n'est pas de savoir si le rectorat accédera à la demande (on sait que non). Sisyphe souhaite engager une démarche citoyenne et militante. Elle a raison. C'est utile. C'est un moyen de lutte comme un autre. Il ne s'agit pas que de son fils et de ses cours de SVT.
Écris à tout le monde Sisyphe !
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- LagomorpheFidèle du forum
Sisyphe a écrit:Mais ma question est aussi d'ordre technique : écririez-vous au recteur directement ou à l'IPR de SVT ou aux RH ? Je ne sais pas trop.
Pourquoi choisir ?
Je crains que ce genre de démarche n'ait une change d'aboutir qu'en secouant fortement le cocotier. Je ne suis pas à ta place, et je ne sais pas jusqu'où tu es prêt(e) à aller, mais si je voulais vraiment obtenir quelque chose:
1) je viserais large: CDE, IPR, IG, RH, DASEN, Recteur, Ministre, Premier ministre, mais aussi associations de parents d'élèves, député/sénateur de ma circonscription, maire de ma ville, et pourquoi pas presse locale ou nationale, et je ferais probablement appel à un avocat calé en droit administratif
2) j'oublierais mes réflexes de fonctionnaire respectueux de la voie hiérarchique dans mes courriers à celle-ci; pas de s/c le DASEN s/c le Recteur etc..., là tu agis en tant que parent d'élève et non en tant qu'enseignant. Dans ce contexte, les gens auxquels tu écris ne sont pas tes supérieurs mais des agents de l'Etat chargés d'une mission de service publique qu'ils ne remplissent pas, ce qui entraîne un préjudice pour ton fils.
3) je serais quand même un peu sur mes gardes (d'où l'avocat): si dans ta tête ta démarche émane d'un parent d'élève bien distinct de l'enseignant que tu es par ailleurs, je ne parierais pas cher sur la volonté de la hiérarchie de respecter cette même distinction. En gros, faire suer un maximum l'enseignant pour punir le parent d'élève qui râle trop fort, c'est totalement malhonnête, mais je crains que l'EN en soit déplorablement capable.
- SolovieïNiveau 10
Je ne considère aucune matière comme plus importante qu'une autre, je ne hiérarchise aucunement. Inutile donc de me prêter des intentions qui n'apparaissent pas dans mes propos. Cette façon de faire, par raccourcis et simplismes ad hominem, est courante sur ce forum.
Il est selon moi illusoire d'espérer que le Rectorat fasse autre chose que continuer à chercher à un professeur de SVT. Accorder le cours du CNED serait une solution, mais établirait un précédent, comme le souligne @Miniloupiotte
Dans un premier temps, un courrier (avec AR) à l'IA-IPR et au cabinet du Recteur me semble une bonne idée. Il me parait anormal d'être le seul parent concerné, ou disons préoccupé ! Enfin, le dédain pour l'école n'est peut-être pas le seul fait des élites...
@Madame_Prof : Moi, c'est votre message que je trouve hallucinant. "Sisyphe souhaite engager une démarche citoyenne et militante", rien que ça ? En admettant que ces mots aient un sens, où voyez-vous dans son message une motivation "citoyenne" et "militante" ? Elle veut juste que son fils jouisse du programme complet prévu par les textes et elle estime, à juste titre, que l'État est responsable, notamment par l'obligation de moyens qu'il est tenu de déployer. Il est gênant de vouloir tout politiser ainsi.
Ma réponse se voulait pragmatique. Malheureusement, la situation actuelle est connue et nous sommes unanimes sur le constat (enfin, j'espère !). Je ne vois pas comment une seule personne, avec toute la légitimité et la bonne volonté (ce qui est le cas ici, selon moi) peut espérer y changer quoi que ce soit. Sauf peut-être par une décision de justice, c'est pourquoi je comptais sur les membres plus éclairés juridiquement pour lui venir en aide, non sans rappeler le temps et l'énergie qu'une telle démarche implique.
Il est selon moi illusoire d'espérer que le Rectorat fasse autre chose que continuer à chercher à un professeur de SVT. Accorder le cours du CNED serait une solution, mais établirait un précédent, comme le souligne @Miniloupiotte
Dans un premier temps, un courrier (avec AR) à l'IA-IPR et au cabinet du Recteur me semble une bonne idée. Il me parait anormal d'être le seul parent concerné, ou disons préoccupé ! Enfin, le dédain pour l'école n'est peut-être pas le seul fait des élites...
@Madame_Prof : Moi, c'est votre message que je trouve hallucinant. "Sisyphe souhaite engager une démarche citoyenne et militante", rien que ça ? En admettant que ces mots aient un sens, où voyez-vous dans son message une motivation "citoyenne" et "militante" ? Elle veut juste que son fils jouisse du programme complet prévu par les textes et elle estime, à juste titre, que l'État est responsable, notamment par l'obligation de moyens qu'il est tenu de déployer. Il est gênant de vouloir tout politiser ainsi.
Ma réponse se voulait pragmatique. Malheureusement, la situation actuelle est connue et nous sommes unanimes sur le constat (enfin, j'espère !). Je ne vois pas comment une seule personne, avec toute la légitimité et la bonne volonté (ce qui est le cas ici, selon moi) peut espérer y changer quoi que ce soit. Sauf peut-être par une décision de justice, c'est pourquoi je comptais sur les membres plus éclairés juridiquement pour lui venir en aide, non sans rappeler le temps et l'énergie qu'une telle démarche implique.
- DorineHabitué du forum
Tu enseignes dans l'établissement où ton fils est scolarisé?Lagomorphe a écrit:Sisyphe a écrit:Mais ma question est aussi d'ordre technique : écririez-vous au recteur directement ou à l'IPR de SVT ou aux RH ? Je ne sais pas trop.
Pourquoi choisir ?
Je crains que ce genre de démarche n'ait une change d'aboutir qu'en secouant fortement le cocotier. Je ne suis pas à ta place, et je ne sais pas jusqu'où tu es prêt(e) à aller, mais si je voulais vraiment obtenir quelque chose:
1) je viserais large: CDE, IPR, IG, RH, DASEN, Recteur, Ministre, Premier ministre, mais aussi associations de parents d'élèves, député/sénateur de ma circonscription, maire de ma ville, et pourquoi pas presse locale ou nationale, et je ferais probablement appel à un avocat calé en droit administratif
2) j'oublierais mes réflexes de fonctionnaire respectueux de la voie hiérarchique dans mes courriers à celle-ci; pas de s/c le DASEN s/c le Recteur etc..., là tu agis en tant que parent d'élève et non en tant qu'enseignant. Dans ce contexte, les gens auxquels tu écris ne sont pas tes supérieurs mais des agents de l'Etat chargés d'une mission de service publique qu'ils ne remplissent pas, ce qui entraîne un préjudice pour ton fils.
3) je serais quand même un peu sur mes gardes (d'où l'avocat): si dans ta tête ta démarche émane d'un parent d'élève bien distinct de l'enseignant que tu es par ailleurs, je ne parierais pas cher sur la volonté de la hiérarchie de respecter cette même distinction. En gros, faire suer un maximum l'enseignant pour punir le parent d'élève qui râle trop fort, c'est totalement malhonnête, mais je crains que l'EN en soit déplorablement capable.
- Manu7Expert spécialisé
Avertir le rectorat et la presse peut être une bonne manière pour obtenir des réactions. Il faut aussi bien vérifier que les heures de sciences ne sont pas effectuées car en 6ème on peut mélanger SP, SVT et Techno. Et si on a peur des réactions quand on est prof, alors on peut aussi faire cela au nom de l'autre parent (s'il n'est pas prof).
- SisypheHabitué du forum
Merci pour vos réponses. Je vais écrire au recteur, à l'IPR et au DASEN. Ils vont certainement me répondre et je verrai alors ce que je fais. Je n'enseigne pas dans le collège de mon fils. Mon objectif est personnel mais aussi militant, je l'avoue. Il se trouve que les parents d'élèves sont souvent plus entendus que les professeurs. Je ne vais donc pas écrire à ce titre. Je ne le mentionnerai d'ailleurs pas dans mes écrits, le fait que j'enseigne les lettres en lycée n'ayant aucun rapport, selon moi.
Je vous tiendrai au courant de la réponse de l'EN.
Je vous tiendrai au courant de la réponse de l'EN.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Eh oui, il s'agit de 4 h de sciences et technologie en cycle 3 (et encore pour la rentrée 2023, car toujours rien au BO, CSE horaires de 6è le 23 mars), un élève peut avoir des cours de SVT sans prof de SVT (et on sait depuis janvier 2023, qu'un futur 6è aura des cours de techno sans prof de techno selon la hiérarchie...). Je crains que tout puisse être rejeté sur la responsabilité du chef d'etab et des collègues de sciences et tech qui ne font pas ces heures, choix de laisser ces heures vacantes.Manu7 a écrit:Avertir le rectorat et la presse peut être une bonne manière pour obtenir des réactions. Il faut aussi bien vérifier que les heures de sciences ne sont pas effectuées car en 6ème on peut mélanger SP, SVT et Techno. Et si on a peur des réactions quand on est prof, alors on peut aussi faire cela au nom de l'autre parent (s'il n'est pas prof).
A mettre en parallèle avec la fin supposée des concours de recrutement.
- EdithWGrand sage
Sisyphe a écrit:Merci pour vos réponses. Je vais écrire au recteur, à l'IPR et au DASEN. Ils vont certainement me répondre et je verrai alors ce que je fais. Je n'enseigne pas dans le collège de mon fils. Mon objectif est personnel mais aussi militant, je l'avoue. Il se trouve que les parents d'élèves sont souvent plus entendus que les professeurs. Je ne vais donc pas écrire à ce titre. Je ne le mentionnerai d'ailleurs pas dans mes écrits, le fait que j'enseigne les lettres en lycée n'ayant aucun rapport, selon moi.
Je vous tiendrai au courant de la réponse de l'EN.
Bon courage pour obtenir des réponses ! On a sollicité (comme parents) DASEN et rectorat l’an dernier pour de gros manques d’heures en FLE et ULIS au collège de ma fille… aucune réponse. Du coup, contact avec le député local et hop! Miracle… on LUI a répondu et il nous a retransmis la réponse (vague et sans engagement bien sûr).
- SisypheHabitué du forum
J'ai envoyé les lettres hier matin. Je verrai bien.
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