Comment "inciter" un collègue inapte à changer de poste ?

Bonsoir à toutes et à tous,

J'ose me lancer pour vous demander conseil sur une situation plutôt "délicate"... Je compte svp sur votre bienveillance, tout comme l'objectif de ma démarche est bienveillante.

Dans le collège de ma commune, nous avons un collègue de langues, titulaire de son poste, qui pose souci. Je vais essayer de décrire la situation même si c'est embarrassant...

Ce collègue est handicapé, dans un fauteuil roulant, et nécessite une APSH. Jusque là, aucun problème.
Mais ce collègue a également un handicap d'élocution verbale, ce qui, pour enseigner une langue étrangère semble être assez compromettant, non ? Il n'a aucune autorité sur les élèves. Et... c'est son APSH, la plupart du temps, qui se substitue à lui et essaie de faire "un cours" à sa place... Il est très, très souvent absent (sans remplacement, of course !). Quand il est présent en cours, il ne fait que trop souvent acte de présence sans vraiment enseigner.
Les élèves sérieux qui l'ont en cours sont dégoûtés de l'espagnol et arrivent au lycée avec un niveau très faible. Les élèves qui foutent le bazar foutent encore plus le bazar dans ses cours.

Ce collègue a été en ASA durant les trois années de la pandémie avec des remplacements plus qu'irréguliers.

En septembre dernier, personne n'avait été affecté sur son poste. Les élèves (classes de 4ème et 3ème) sont restés sans cours d'espagnol jusqu'à début décembre. Les parents, vent debout contre cette situation, ont fini par faire appel à la presse locale lors d'un rassemblement de protestation devant le collège. Résultat : une contractuelle a été affectée 48h plus tard.

Les ASA prenant fin début mars, le collègue titulaire devait reprendre son poste le 06 mars, jour de reprise après les vacances.
Aïe ! Il est porté absent...

Les parents sont furax... d'autant plus que la contractuelle donnait pleinement satisfaction mais a été affectée ailleurs... Ils envisagent de nouveau de faire appel à la presse pour dénoncer les impossibilités du collègue à enseigner. D'autant que, cette année, la cuvée de 3ème est bien gratinée...

Ma question, ma demande de conseils : qu'est-il envisageable comme issue acceptable pour ce collègue (qui refuse de passer un autre concours pour se reconvertir) et pour les élèves ? Avez-vous déjà été confrontés à une situation similaire ?
Une réaffectation vers le CNED est-il envisageable malgré son consentement ? Autres pistes ?

Merci de m'avoir lue et pour votre bienveillance dans vos réponses.

Malex a écrit:
Je compte svp sur votre bienveillance, tout comme l'objectif de ma démarche est bienveillante.

Non, ta démarche n'est pas bienveillante, tu t'occupes de ce qui ne te regarde pas. Il y a un corps d'inspection, des chefs d'établissement ...