- La BécasseNiveau 3
Bonjour à tous,
Je cherche des textes de théâtre autour de ce thème. J'ai pensé immédiatement à un grand nombre de scènes de Molière et plus particulièrement au Misanthrope, j'ai songé aussi au portrait du père d'Hamlet et de Claudius dans l'acte III. Mais en réalité, je sèche un peu.
Quelques idées ?
Je cherche des textes de théâtre autour de ce thème. J'ai pensé immédiatement à un grand nombre de scènes de Molière et plus particulièrement au Misanthrope, j'ai songé aussi au portrait du père d'Hamlet et de Claudius dans l'acte III. Mais en réalité, je sèche un peu.
Quelques idées ?
- TivinouDoyen
Là, tout de suite je pense à ça :La Bécasse a écrit:Bonjour à tous,
Je cherche des textes de théâtre autour de ce thème. J'ai pensé immédiatement à un grand nombre de scènes de Molière et plus particulièrement au Misanthrope, j'ai songé aussi au portrait du père d'Hamlet et de Claudius dans l'acte III. Mais en réalité, je sèche un peu.
Quelques idées ?
- Le portrait d'Euphrosine par Cléanthis dans l'Île des esclaves
- Peut-être dans les premières scènes de Beaucoup de bruit pour rien, aussi ; mais c'est plus lointain pour moi.
- OxfordNeoprof expérimenté
Ce qui me vient à l'esprit :
- la scène d'exposition du Jeu de l'amour et du hasard
- le monologue de Lise dans Derniers remords avant l'oubli (Lagarce)
- la scène d'exposition du Jeu de l'amour et du hasard
- le monologue de Lise dans Derniers remords avant l'oubli (Lagarce)
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- IllianeExpert
Un peu lointain pour moi, mais n'y a-t-il pas un portrait fait de Maître Puntila dans la pièce de Brecht ? Chez Hugo sinon (je pense par exemple au Roi s'amuse où Blanche fait le portrait du jeune homme qui la suit - le roi (en laissant un peu parler son imagination) ; peut-être également dans Ruy Blas ou Hernani, mais j'avoue ne pas avoir le temps de vérifier) ; chez Musset, je crois également que la tante de Lorenzaccio fait le portrait du jeune homme (comment il était avant Alexandre et la débauche), et il y a peut-être même un portrait du duc Alexandre.
- gregforeverGrand sage
Bonjour la didascalie au début de la leçon de Ionesco fait le double portrait de l élève et du professeur en montrant leur évolution.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Don Juan : Sganarelle fait le portrait de son maître à la scène 1 de l'acte 1.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AsarteLilithBon génie
Le portrait d'Harpagon par son fils, en I,1, dans l'Avare ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- henrietteMédiateur
Et/Ou celui d'Harpagon par La Flèche à la scène 5 de l'acte II.AsarteLilith a écrit:Le portrait d'Harpagon par son fils, en I,1, dans l'Avare ?
- Spoiler:
La Flèche
As-tu quelque négoce avec le patron du logis ?
Frosine
Oui, je traite pour lui quelque petite affaire dont j’espère récompense.
La Flèche
De lui ? Ah ! ma foi, tu seras bien fine, si tu en tires quelque chose ; et je te donne avis que l’argent céans est fort cher.
Frosine
Il y a de certains services qui touchent merveilleusement.
La Flèche
Je suis votre valet ; et tu ne connois pas encore le seigneur Harpagon. Le seigneur Harpagon est, de tous les humains, l’humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. Il n’est point de service qui pousse sa reconnoissance jusqu’à lui faire ouvrir les mains. De la louange, de l’estime, de la bienveillance en paroles, et de l’amitié, tant qu’il vous plaira ; mais de l’argent, point d’affaires. Il n’est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d’aversion, qu’il ne dit jamais, Je vous donne, mais Je vous prête le bonjour.
Frosine
Mon Dieu ! je sais l’art de traire les hommes ; j’ai le secret de m’ouvrir leur tendresse, de chatouiller leurs cœurs, de trouver les endroits par où ils sont sensibles.
La Flèche
Bagatelles ici. Je te défie d’attendrir du côté de l’argent l’homme, dont il est question. Il est Turc là-dessus, mais d’une turquerie à désespérer tout le monde ; et l’on pourroit crever, qu’il n’en branleroit pas. En un mot, il aime l’argent plus que réputation, qu’honneur, et que vertu ; et la vue d’un demandeur lui donne des convulsions : c’est le frapper par son endroit mortel, c’est lui percer le cœur, c’est lui arracher les entrailles ; et si… Mais il revient : je me retire.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AsarteLilithBon génie
Ouiiii ! Je n'y avais pas pensé !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- La BécasseNiveau 3
Merci à tous, cela me donne quelques idées : l'auto-portrait de Figaro dans l'acte V du Mariage
Chez Molière, c'est facile. La scène des portraits, les différents portraits d'Orgon, l'auto-portrait d'Acaste etc...
J'aime bien le passage de Lagarce et de L'île des esclaves. Bonne idée les didascalies également ( "C'est un scélérat qui parle." ). Il faudrait que je relise Lorenzaccio. Moins friand du théâtre d'Hugo.
Parmi les auteurs contemporains, et les auteurs étrangers, vous avez des pistes sinon ?
Chez Molière, c'est facile. La scène des portraits, les différents portraits d'Orgon, l'auto-portrait d'Acaste etc...
J'aime bien le passage de Lagarce et de L'île des esclaves. Bonne idée les didascalies également ( "C'est un scélérat qui parle." ). Il faudrait que je relise Lorenzaccio. Moins friand du théâtre d'Hugo.
Parmi les auteurs contemporains, et les auteurs étrangers, vous avez des pistes sinon ?
- La BécasseNiveau 3
Dans le même ordre idée, il y a le portrait de Géronte par Zerbinette :Asartelilith a écrit:Le portrait d'Harpagon par son fils, en I,1, dans l'Avare
et il a un
père qui, quoique riche, est un avaricieux fieffé, le plus
vilain homme du monde. Attendez. Ne me saurais-je
souvenir de son nom ? Haye ! Aidez-moi un peu. Ne
pouvez-vous me nommer quelqu'un de cette ville qui soit
connu pour être avare au dernier point ?
GÉRONTE.
Non.
ZERBINETTE.
Il y a à son nom du ron... ronte. Or... Oronte. Non. Gé...
Géronte ; oui, Géronte, justement ; voilà mon vilain, je
l'ai trouvé, c'est ce ladre-là que je dis. Pour venir à notre
conte, nos gens ont voulu aujourd'hui partir de cette ville
; et mon amant m'allait perdre faute d'argent, si, pour en
tirer de son père, il n'avait trouvé du secours dans
l'industrie d'un serviteur qu'il a. Pour le nom du serviteur,
je le sais à merveille : il s'appelle Scapin ; c'est un
homme incomparable, et il mérite toutes les louanges
qu'on peut donner.
- 71 -
GÉRONTE, à part.
Ah ! Coquin que tu es !
ZERBINETTE.
Voici le stratagème dont il s'est servi pour attraper sa
dupe. Ah, ah, ah, ah. Je ne saurais m'en souvenir, que je
ne rie de tout mon coeur. Ah, ah, ah. Il est allé trouver ce
chien d'avare, ah, ah, ah ; et lui a dit qu'en se promenant
sur le port avec son fils, hi, hi, ils avaient vu une galère
turque où on les avait invités d'entrer ; qu'un jeune turc
leur y avait donné la collation, ah ; que, tandis qu'ils
mangeaient, on avait mis la galère en mer ; et que le turc
l'avait renvoyé, lui seul, à terre dans un esquif ; avec
ordre de dire au père de son maître qu'il emmenait son
fils en Alger, s'il ne lui envoyait tout à l'heure cinq cents
écus. Ah, ah, ah. Voilà mon ladre, mon vilain dans de
furieuses angoisses ; et la tendresse qu'il a pour son fils
fait un combat étrange avec son avarice. Cinq cents écus
qu'on lui demande sont justement cinq cents coups de
poignard qu'on lui donne. Ah, ah, ah. Il ne peut se
résoudre à tirer cette somme de ses entrailles ; et la peine
qu'il souffre lui fait trouver cent moyens ridicules pour
ravoir son fils. Ah, ah, ah. Il veut envoyer la justice en
mer après la galère du turc. Ah, ah, ah. Il sollicite son
valet de s'aller offrir à tenir la place de son fils, jusqu'à ce
qu'il ait amassé l'argent qu'il n'a pas envie de donner. Ah,
ah, ah. Il abandonne, pour faire les cinq cents écus,
quatre ou cinq vieux habits qui n'en valent pas trente. Ah,
ah, ah. Le valet lui fait comprendre, à tous coups,
l'impertinence de ses propositions, et chaque réflexion est
douloureusement accompagnée d'un : "Mais que diable
allait-il faire à cette galère ? Ah ! Maudite galère ! Traître
de turc !" Enfin, après plusieurs détours, après avoir
longtemps gémi et soupiré... Mais il me semble que vous
ne riez point de mon conte. Qu'en dites-vous ?
- OxfordNeoprof expérimenté
Je crois que le personnage d'Yvan se présente au spectateur au début de "Art".
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- LDRNiveau 6
Toute l'isotopie du masque dans Lucrèce Borgia questionne l'identité et le portrait.
- La BécasseNiveau 3
Oxford a écrit:Je crois que le personnage d'Yvan se présente au spectateur au début de "Art".
Un bon souvenir la tirade d'Yvan par Arditi , mais en effet on a le portrait des 3 protagonistes au tout début de la pièce. C'est une bonne idée.
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