- BaldredSage
Besoin d'un motif supplémentaire pour bloquer l'Ecole le 7 mars ?
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/suppressions-de-postes-d-enseignants-partout-en-france-enseignants-et-parents-se-mobilisent_6162436_3224.html?random=1231485378
Suppressions de postes d’enseignants : partout en France, enseignants et parents se mobilisent
A la faveur d’une baisse démographique – importante dans le primaire, beaucoup moins au collège et au lycée –, l’éducation nationale prévoit la suppression de 1 500 postes à la rentrée 2023. Fermetures de classes et des baisses de dotations se profilent.
Les chiffres étaient connus depuis décembre. L’école primaire et, dans une moindre mesure, l’enseignement secondaire perdent des élèves à la rentrée prochaine : toutes académies confondues, 63 700 enfants de moins en septembre 2023 dans les écoles et 840 adolescents de moins dans les collèges et lycées. Cette baisse des effectifs, liée à des variations démographiques, se traduit par 1 500 suppressions de postes d’enseignement, qui se matérialisent différemment dans le premier et dans le second degré. A l’école, ce sont des fermetures de classes décidées à l’échelle départementale. Au collège et au lycée, les enveloppes d’heures données à chaque établissement (on parle de « dotation horaire globale ») s’en trouvent amoindries.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/suppressions-de-postes-d-enseignants-partout-en-france-enseignants-et-parents-se-mobilisent_6162436_3224.html?random=1231485378
- Ajonc35Sage
Je pense que je n'ai jamais vu autant d'articles sur les fermetures de classes, d'écoles ou de RP.Baldred a écrit:Besoin d'un motif supplémentaire pour bloquer l'Ecole le 7 mars ?
Suppressions de postes d’enseignants : partout en France, enseignants et parents se mobilisent
A la faveur d’une baisse démographique – importante dans le primaire, beaucoup moins au collège et au lycée –, l’éducation nationale prévoit la suppression de 1 500 postes à la rentrée 2023. Fermetures de classes et des baisses de dotations se profilent.
Les chiffres étaient connus depuis décembre. L’école primaire et, dans une moindre mesure, l’enseignement secondaire perdent des élèves à la rentrée prochaine : toutes académies confondues, 63 700 enfants de moins en septembre 2023 dans les écoles et 840 adolescents de moins dans les collèges et lycées. Cette baisse des effectifs, liée à des variations démographiques, se traduit par 1 500 suppressions de postes d’enseignement, qui se matérialisent différemment dans le premier et dans le second degré. A l’école, ce sont des fermetures de classes décidées à l’échelle départementale. Au collège et au lycée, les enveloppes d’heures données à chaque établissement (on parle de « dotation horaire globale ») s’en trouvent amoindries.
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https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/suppressions-de-postes-d-enseignants-partout-en-france-enseignants-et-parents-se-mobilisent_6162436_3224.html?random=1231485378
C'est, sans doute lié à la baisse démographique, quoique ( je suis dans un département dynamique)
Mais, plus profondément, les parents se mobilisent , sans doute davantage, car ils y voient ( e fin) une lourde dégradation. D'un côté, ON nous dit que les effectifs par classe diminuent, dans les faits ils ne le voient pas. Petite- ajonc 24 CM1-CM2, mais son frère 29 CE1 et la PE, pourtant expérimentée a un peu de mal à gérer . ( je ne jette pas la pierre! ).
Les parents ont aussi peur qu'en cas d'absence non remplacée ( ce qui est plus frequent qu'avant, l'accueil se révèle infaisable car les effectifs seront déjà lourds.
La communication du Gvt depuis bientôt 6 ans explique que les effectifs s'allegent, sur le terrain, pas toujours. Ils ne comprennent pas et ont raison.
Et aussi d'autres raisons.
- MathadorEmpereur
Je vois une de ces autres raisons ici:
Quand ce sont les enfants des journalistes qui prennent, pas étonnant que la presse en parle davantage.Le Monde a écrit:Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière. Paris, où la baisse des effectifs est plus marquée qu’ailleurs et le taux d’encadrement meilleur, est l’académie qui voit le plus baisser ses moyens.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
Paris subit des suppressions de poste massives (et on a des classes à 35 voire 37, des élèves non affectés à la pelle…). Je suppose que le taux d’encadrement s’explique par les options.
- EdithWGrand sage
Mathador a écrit:Je vois une de ces autres raisons ici:Quand ce sont les enfants des journalistes qui prennent, pas étonnant que la presse en parle davantage.Le Monde a écrit:Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière. Paris, où la baisse des effectifs est plus marquée qu’ailleurs et le taux d’encadrement meilleur, est l’académie qui voit le plus baisser ses moyens.
J'allais le dire! Moins de bruit autour des classes fermées dans l'Eure, le Lot ou les Alpes de Haute Provence (pour prendre trois département au hasard).
Il fut un temps (pas sûr que ce soit toujours pareil), où les conditions d'exercice à Paris en primaire étaient assez confortables : intervenants (sport, arts, anglais...), directeurs totalement déchargés quel quel soit le nombre de classes... Un fonctionnement idéal qui aurait dû être appliqué partout en fait. Peut-être que la différence avec d'autres villes est devenue tellement flagrante que ça ne "passe" plus. Et le nivellement par le bas est bien sûr préféré...
- ProvenceEnchanteur
Ici, on ferme des classes à tour de bras. L’objectif est, je crois, d’inciter les établissements à financer les ouvertures de classes sur la marge ou à rouvrir des classes supprimées durant l’été, mais avec moins de moyens.
Les demandes d’audience se multiplient, sans effet puisque les DASEN répartissent la pénurie. J’en arrive à penser que nous commençons à avoir une école du tiers-monde, avec des classes surchargées (30 est devenu un effectif acceptable en 6e) et des professeurs sous-payés.
Les demandes d’audience se multiplient, sans effet puisque les DASEN répartissent la pénurie. J’en arrive à penser que nous commençons à avoir une école du tiers-monde, avec des classes surchargées (30 est devenu un effectif acceptable en 6e) et des professeurs sous-payés.
- JennyMédiateur
Autre article du Monde :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/a-paris-des-fermetures-de-classes-sans-precedent-provoquent-la-colere-des-parents-et-des-enseignants_6162429_3224.html
Favoriser le privé par rapport à l'éducation prioritaire.
Une dizaine de LP sont aussi condamnés à la fermeture ainsi que la filière générale d'un établissement très défavorisé de la capitale.
La capitale se fait entendre au milieu d’une contestation qui s’organise dans toute la France contre ces fermetures, corollaire des suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2023. Avec 155 postes retirés en primaire et 182 dans le secondaire, Paris est l’académie la plus touchée. Le rectorat a prévu la disparition de 162 classes en primaire (178 suppressions pour 16 ouvertures), soit 3 % du total. Une cinquantaine est aussi prévue en collège et une dizaine en lycée général. « C’est sans précédent, même pendant les années Sarkozy on n’en fermait pas autant d’un coup », souligne Audrey Bourlet de la Vallée, du SNUipp-FSU Paris.
La colère est d’autant plus forte qu’une soixantaine de fermetures concerne les établissements du Nord-Est parisien, dans les arrondissements les moins favorisés, dont 41 en éducation prioritaire. « Ces mesures conduiraient à dégrader le nombre d’élèves par classe dans les établissements où les publics sont les plus fragiles socialement et scolairement. Ce serait une régression majeure », dénonce Anne Hidalgo.
Si la baisse démographique n’épargne pas l’enseignement privé, force est de constater qu’à Paris, où il peut recruter au-delà du périphérique et où les listes d’attente pour intégrer les établissements sont longues, il en supporte pour l’heure bien moins les conséquences que le public et ferme moins de classes. La part d’enfants qui y sont scolarisés dans la capitale ne cesse ainsi d’augmenter, particulièrement en collège et en lycée.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/a-paris-des-fermetures-de-classes-sans-precedent-provoquent-la-colere-des-parents-et-des-enseignants_6162429_3224.html
Favoriser le privé par rapport à l'éducation prioritaire.
Une dizaine de LP sont aussi condamnés à la fermeture ainsi que la filière générale d'un établissement très défavorisé de la capitale.
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