Fin de la technologie en 6eme ?

Mathador a écrit:Bien sûr que c'est plus que quelques postes au niveau national.
Là je parlais au niveau d'un collège, la question étant de savoir si le principal est ou non en position de refuser l'ordre de sa hiérarchie en faisant valoir l'exception prévue à l'art. L121-10 du CGFP.

Je sais bien que tu sais compter....
Perso, aucun risque de suppression de chaire puisqu'on est plus que 2 (collège 750 élèves) officiellement depuis au moins 5 ans. Et depuis ce temps, des BM"P" 18h, 24h etc (zéro honte sur Créteil).
Au moins, depuis le temps, j'ai bien compris que les mutations inter nous étaient presqu'interdites. En fait, on a jamais eu les mêmes droits (et moi qui croyais que l'égalité de traitement existait dans la FP...)

TrucOuBidule a écrit:
Au moins, depuis le temps, j'ai bien compris que les mutations inter nous étaient presqu'interdites. En fait, on a jamais eu les mêmes droits (et moi qui croyais que l'égalité de traitement existait dans la FP...)

inter n'est pas le diminutif d'interdit ?

Pourquoi dis tu que les mutation inter vous sont interdites ? J'ai un collègue qui a changé d'académie il y a 3 ans.

Bonjour, Il veut sans doute dire qu'elles sont de fait rendues très difficiles.
Je compatis à ta douleur (je suis moi-même L1400 depuis 25 ans) mais il faut faire attention au choix des mots.
De même j'imagine mal une réunion lors de laquelle on dit "bon les gars la nouvelle heure en français là tout le monde peut la faire, Bébert en EPS, Micheline en arts plastiques... Tout le monde sauf la technologie !"
Bref grosse pensée pour les collègues qui voient leur poste menacé, ça reste à confirmer pour mon cas jeudi prochain mais je devrais garder mon poste intact grâce à un collègue qui me refile les heures de prépa-metiers + un nouveau dédoublement proposé par le chef d'établissement sur un autre niveau.

Le mouvement en techno est particulièrement difficile car il y a relativement peu de postes et leur nombre est en recul. Les barres sont donc mécaniquement très élevées quand il y a un poste.

C'est ce qui arrive dans une moindre mesure en LC et en EPS et dans toutes les disciplines à faible effectif (STMS par exemple)

Un compte-rendu du dernier CSE, sur le café péda :
https://www.cafepedagogique.net/2023/01/27/cse-des-messages-clairs-a-lintention-de-pap-ndiaye/

Extrait:
===========================================================================
Suppression de l’heure de technologie dans un « objectif de revalorisation »

Interpellé, Edouard Geffray, DEGESCO a tenté d’expliquer le choix du ministère. « Des élèves sont en difficulté sur des compétences-clé en rentrant en 6ème. Il est nécessaire de permettre à tous les élèves d’avoir une heure soit de consolidation construite autour des compétences-clé, soit d’approfondissement ». « C’est important en termes d’égalité des chances et des parcours » a poursuivi le DGESCO. « L’évolution de l’enseignement technologique est dans une logique de reconsidération des cycles 3 et 4 qui s’inscrit dans une revalorisation de la technologie au cycle 4 ». Edouard Geffray reconnait « une petite baisse de volume » mais qui s’inscrit « dans une revalorisation ». Selon lui, « il n’y pas de logique budgétaire sous-jacente, la mesure ne permet pas de faire d’économie ».

Souhaitant apaiser les tensions, le DEGESCO sera attentif aux difficultés individuelles « le ministère demandera aux recteurs d’avoir la plus grande attention aux situations individuelles. Les mesures ne doivent pas préjudicier individuellement les collègues. Sur la classe de 6ème, la modification de l’arrêté collège arrivera en CSE en mars ».

Des réponses qui n’ont pas convaincus les membres du CSE, 61 ont voté pour le vœu présenté par les syndicats et la FCPE, 1 contre, 4 se sont abstenus.
===========================================================================

Edit : Même(s) baratin(s) sorti(s) lors des réformes successives de la filière sti (pour les collègues de STI/phys. app.) et de la filière pro en cours ("revalorisation" des filières technologiques industrielles et professionnelles).

Dicentim a écrit:Bonjour, Il veut sans doute dire qu'elles sont de fait rendues très difficiles.
Je compatis à ta douleur (je suis moi-même L1400 depuis 25 ans) mais il faut faire attention au choix des mots.
De même j'imagine mal une réunion lors de laquelle on dit "bon les gars la nouvelle heure en français là tout le monde peut la faire, Bébert en EPS, Micheline en arts plastiques... Tout le monde sauf la technologie !"
Bref grosse pensée pour les collègues qui voient leur poste menacé, ça reste à confirmer pour mon cas jeudi prochain mais je devrais garder mon poste intact grâce à un collègue qui me refile les heures de prépa-metiers + un nouveau dédoublement proposé par le chef d'établissement sur un autre niveau.

Pourtant c’est exactement ce qui se passe déjà au lycée pour la «technologie» en seconde: en snt il y a de toutes les disciplines, pour plus de richesse parait-il. Il y a même un collègue d’Allemand, donc moi aussi on va me demander de faire Allemand bientôt ?

joebar69 a écrit:Un compte-rendu du dernier CSE, sur le café péda :
https://www.cafepedagogique.net/2023/01/27/cse-des-messages-clairs-a-lintention-de-pap-ndiaye/

Extrait:
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Suppression de l’heure de technologie dans un « objectif de revalorisation »

Interpellé, Edouard Geffray, DEGESCO a tenté d’expliquer le choix du ministère. « Des élèves sont en difficulté sur des compétences-clé en rentrant en 6ème. Il est nécessaire de permettre à tous les élèves d’avoir une heure soit de consolidation construite autour des compétences-clé, soit d’approfondissement ». « C’est important en termes d’égalité des chances et des parcours » a poursuivi le DGESCO. « L’évolution de l’enseignement technologique est dans une logique de reconsidération des cycles 3 et 4 qui s’inscrit dans une revalorisation de la technologie au cycle 4 ». Edouard Geffray reconnait « une petite baisse de volume » mais qui s’inscrit « dans une revalorisation ». Selon lui, « il n’y pas de logique budgétaire sous-jacente, la mesure ne permet pas de faire d’économie ».

Souhaitant apaiser les tensions, le DEGESCO sera attentif aux difficultés individuelles « le ministère demandera aux recteurs d’avoir la plus grande attention aux situations individuelles. Les mesures ne doivent pas préjudicier individuellement les collègues. Sur la classe de 6ème, la modification de l’arrêté collège arrivera en CSE en mars ».

Des réponses qui n’ont pas convaincus les membres du CSE, 61 ont voté pour le vœu présenté par les syndicats et la FCPE, 1 contre, 4 se sont abstenus.
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Edit : Même(s) baratin(s) sorti(s) lors des réformes successives de la filière sti (pour les collègues de STI/phys. app.) et de la filière pro en cours ("revalorisation" des filières technologiques industrielles et professionnelles).

Ca ne fait pas d’économie, mais la nouvelle heure de soutien est à moyens constant, donc au détriment des collègues de technologie. Et si c’est des Professeurs des écoles qui interviennent, oui ca va faire des économies !

Dicentim a écrit:Bonjour, Il veut sans doute dire qu'elles sont de fait rendues très difficiles.
Je compatis à ta douleur (je suis moi-même L1400 depuis 25 ans) mais il faut faire attention au choix des mots.
De même j'imagine mal une réunion lors de laquelle on dit "bon les gars la nouvelle heure en français là tout le monde peut la faire, Bébert en EPS, Micheline en arts plastiques... Tout le monde sauf la technologie !"
Bref grosse pensée pour les collègues qui voient leur poste menacé, ça reste à confirmer pour mon cas jeudi prochain mais je devrais garder mon poste intact grâce à un collègue qui me refile les heures de prépa-metiers + un nouveau dédoublement proposé par le chef d'établissement sur un autre niveau.

Je suis elle mais ce n'est pas grave.
Pour le choix de mots, je m'en excuse (c'est tellement peu grave ce qui se passe) mais je ne suis qu'une petite prof de techno, enfin même pas vraiment. Peu de compétences à l'écrit. Peu de compétences tout court si j'ai bien compris.

Enaeco a écrit:Le mouvement en techno est particulièrement difficile car il y a relativement peu de postes et leur nombre est en recul. Les barres sont donc mécaniquement très élevées quand il y a un poste.

C'est ce qui arrive dans une moindre mesure en LC et en EPS et dans toutes les disciplines à faible effectif (STMS par exemple)

Pardon ? On cherche encore à justifier la discrimination que l'on subit depuis très longtemps ?
Notre mouvement est bloqué depuis 15 ans au moins. Et sinon, il y a pénurie de prof, notamment de techno, ou pas ?
Sinon, une discipline de collège (je ne suis pas prof de, je ne sais pas, micro-technique par exemple) ?
Petit effectif ? Sans être une option, avec un volume hebdo qui était jusque maintenant supérieur à celui des arts (plastiques ou Ed Mus) ?
Sinon, tous mes collègues d'EPS font leur 5 ans de REP et arrivent quasiment tous sans exception à regagner leurs académies méridionales.
C'est dingue de ne pas voir le caractère exceptionnel du traitement qui nous a toujours été fait. Tu m'étonnes qu'ils commencent par nous massacrer...avec l'aval des collègues.

youpeka a écrit:

Dicentim a écrit:Bonjour, Il veut sans doute dire qu'elles sont de fait rendues très difficiles.
Je compatis à ta douleur (je suis moi-même L1400 depuis 25 ans) mais il faut faire attention au choix des mots.
De même j'imagine mal une réunion lors de laquelle on dit "bon les gars la nouvelle heure en français là tout le monde peut la faire, Bébert en EPS, Micheline en arts plastiques... Tout le monde sauf la technologie !"
Bref grosse pensée pour les collègues qui voient leur poste menacé, ça reste à confirmer pour mon cas jeudi prochain mais je devrais garder mon poste intact grâce à un collègue qui me refile les heures de prépa-metiers + un nouveau dédoublement proposé par le chef d'établissement sur un autre niveau.

Pourtant c’est exactement ce qui se passe déjà au lycée pour la «technologie» en seconde: en snt il y a de toutes les disciplines, pour plus de richesse parait-il. Il y a même un collègue d’Allemand, donc moi aussi on va me demander de faire Allemand bientôt ?

Exactement ce que j'avais déjà indiqué ailleurs sur le forum.
Chacun est prêt à concevoir que ce n'est pas parce qu'on est locuteur d'une langue qu'on est capable de l'enseigner (tout comme, ayant moi-même une formation musicale et une pratique instrumentale, je n'enseignerais pas l'EdMus).
En revanche,quand il s'agit de technique, en tant qu'internaute et utilisateur du "numérique", pas de problème tout le monde peut le faire. Tellement franco-français.
C'est bien pour cela, particulièrement pour le groupe des profs de techno, j'en suis à parler de mépris de classe.

Enaeco a écrit:Le mouvement en techno est particulièrement difficile car il y a relativement peu de postes et leur nombre est en recul. Les barres sont donc mécaniquement très élevées quand il y a un poste.

C'est ce qui arrive dans une moindre mesure en LC et en EPS et dans toutes les disciplines à faible effectif (STMS par exemple)

Sauf qu'en techno il y a un autre facteur, c'est qu'il y a particulièrement peu de nouveaux pour prendre les postes en IDF à la place de ceux qui partent.
Ces nouveaux préfèrent en effet muter en SII pour avoir des barres plus basses, quitte à refaire l'intra en techno l'année suivante.

Les collègues de LC, eux, ne peuvent pas décider de faire l'inter en LM pour muter à Toulouse puis, l'année suivante, de refaire l'intra en LC pour retrouver un poste avec du latin.

joebar69 a écrit:Un compte-rendu du dernier CSE, sur le café péda :
https://www.cafepedagogique.net/2023/01/27/cse-des-messages-clairs-a-lintention-de-pap-ndiaye/

Extrait:
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Suppression de l’heure de technologie dans un « objectif de revalorisation »

Interpellé, Edouard Geffray, DEGESCO a tenté d’expliquer le choix du ministère. « Des élèves sont en difficulté sur des compétences-clé en rentrant en 6ème. Il est nécessaire de permettre à tous les élèves d’avoir une heure soit de consolidation construite autour des compétences-clé, soit d’approfondissement ». « C’est important en termes d’égalité des chances et des parcours » a poursuivi le DGESCO. « L’évolution de l’enseignement technologique est dans une logique de reconsidération des cycles 3 et 4 qui s’inscrit dans une revalorisation de la technologie au cycle 4 ». Edouard Geffray reconnait « une petite baisse de volume » mais qui s’inscrit « dans une revalorisation ». Selon lui, « il n’y pas de logique budgétaire sous-jacente, la mesure ne permet pas de faire d’économie ».

Mais personne n'a jamais pensé cela, voyons.

joebar69 a écrit:Souhaitant apaiser les tensions, le DEGESCO sera attentif aux difficultés individuelles « le ministère demandera aux recteurs d’avoir la plus grande attention aux situations individuelles. Les mesures ne doivent pas préjudicier individuellement les collègues. Sur la classe de 6ème, la modification de l’arrêté collège arrivera en CSE en mars ».

Des réponses qui n’ont pas convaincus les membres du CSE, 61 ont voté pour le vœu présenté par les syndicats et la FCPE, 1 contre, 4 se sont abstenus.
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Edit : Même(s) baratin(s) sorti(s) lors des réformes successives de la filière sti (pour les collègues de STI/phys. app.) et de la filière pro en cours ("revalorisation" des filières technologiques industrielles et professionnelles).

Oui, les rectorats sont connus pour leur gestion particulièrement humaine, je dirais même empathique.

TrucOuBidule a écrit:

Enaeco a écrit:Le mouvement en techno est particulièrement difficile car il y a relativement peu de postes et leur nombre est en recul. Les barres sont donc mécaniquement très élevées quand il y a un poste.

C'est ce qui arrive dans une moindre mesure en LC et en EPS et dans toutes les disciplines à faible effectif (STMS par exemple)

Pardon ? On cherche encore à justifier la discrimination que l'on subit depuis très longtemps ?
Notre mouvement est bloqué depuis 15 ans au moins. Et sinon, il y a pénurie de prof, notamment de techno, ou pas ?
Sinon, une discipline de collège (je ne suis pas prof de, je ne sais pas, micro-technique par exemple) ?
Petit effectif ? Sans être une option, avec un volume hebdo qui était jusque maintenant supérieur à celui des arts (plastiques ou Ed Mus) ?
Sinon, tous mes collègues d'EPS font leur 5 ans de REP et arrivent quasiment tous sans exception à regagner leurs académies méridionales.
C'est dingue de ne pas voir le caractère exceptionnel du traitement qui nous a toujours été fait. Tu m'étonnes qu'ils commencent par nous massacrer...avec l'aval des collègues.

Quand je parlais des disciplines à faibles effectifs, je ne parlais pas de la technologie. Je parlais de la situation du mouvement inter qui est tout aussi verrouillé pour eux.
Concernant les autres disciplines, difficile de trouver plus mal lotis effectivement mais quand on voit les SVT où Nantes, Rennes, Montpellier, Toulouse, Bordeaux sont des académies à plus de 700pts, on est à une poignée de points des barres techno...
La situation est inadmissible dans les deux cas hein. Concernant la pénurie, c'est toujours la même histoire de répartition des moyens humains. Il est plus facile de trouver x% de contractuels sur 10 académies que 10x% sur une seule.

Désolé pour l'erreur de genre Madame, quand je disais attention au choix des mots ce n'est pas pour vos compétences à l'écrit mais "attention à ne pas dire des choses fausses" car désolé dire que l'on vous interdit de muter c'est faux et juste le résultat d'une mécanique de besoin insuffisant comme l'a précisé Enaeco.
Quand on passe un concours on doit malheureusement en accepter les règles : pas de postes = pas de mutation.
Je comprends votre frustration et vous souhaite d'obtenir votre mutation (j'ai moi même été exilé plusieurs années dans l'académie de Créteil) attention juste à ne pas se tromper "d'ennemi".

Le « besoin insuffisant » c'est du pipeau complet, surtout en techno.
Des académies avec des barres stratosphériques et remplies de contractuels, ce n'est rien d'autre que du foutage de gueule.

Dicentim a écrit:Désolé pour l'erreur de genre Madame, quand je disais attention au choix des mots ce n'est pas pour vos compétences à l'écrit mais "attention à ne pas dire des choses fausses" car désolé dire que l'on vous interdit de muter c'est faux et juste le résultat d'une mécanique de besoin insuffisant comme l'a précisé Enaeco.
Quand on passe un concours on doit malheureusement en accepter les règles : pas de postes = pas de mutation.
Je comprends votre frustration et vous souhaite d'obtenir votre mutation (j'ai moi même été exilé plusieurs années dans l'académie de Créteil) attention juste à ne pas se tromper "d'ennemi".

 Franchement, vous n'êtes pas enseignant @dicentim ? Quoi qu'il en soit votre vision est pour le moins restreinte, prenez un peu de recul, faite preuve d'analyse de la situation,...

Oui bonne idée, je vais même prendre beaucoup de recul, ce forum est juste déprimant parfois...
Bonne continuation à tous/toutes.

Dicentim a écrit:Désolé pour l'erreur de genre Madame, quand je disais attention au choix des mots ce n'est pas pour vos compétences à l'écrit mais "attention à ne pas dire des choses fausses" car désolé dire que l'on vous interdit de muter c'est faux et juste le résultat d'une mécanique de besoin insuffisant comme l'a précisé Enaeco.
Quand on passe un concours on doit malheureusement en accepter les règles : pas de postes = pas de mutation.
Je comprends votre frustration et vous souhaite d'obtenir votre mutation (j'ai moi même été exilé plusieurs années dans l'académie de Créteil) attention juste à ne pas se tromper "d'ennemi".

@Dicentim Il me semblait ne pas avoir été du tout "agressive" (toujours difficile à l'écrit) sur la rectification de mon genre (c'est qu'on n'est pas vraiment majoritaires dans le domaine) et plutôt avoir voulu faire un peu de 2nd degré au sujet des compétences à l'écrit. Mais comme je n'ai rien compris du tout apparemment, mais alors rien, j'avais besoin d'une explication de la part d'un collègue.

attention, ça peut heurter...:

Sinon, je fais partie de ceux qui ont largement accepté les règles du jeu (tout fait en "province", concours externe,stage, titularisation puis, affectation Créteil en REP93. C'était il y a entre 15 et 20 ans. Et j'y suis encore... On est beaucoup dans ce cas de ma cohorte)

Mathador a écrit:Le « besoin insuffisant » c'est du pipeau complet, surtout en techno.
Des académies avec des barres stratosphériques et remplies de contractuels, ce n'est rien d'autre que du foutage de gueule.

Merci Mathador. Et on ne tournerait qu'à environ 20 % de contractuels en techno.

Mathador a écrit:Le « besoin insuffisant » c'est du pipeau complet, surtout en techno.
Des académies avec des barres stratosphériques et remplies de contractuels, ce n'est rien d'autre que du foutage de gueule.

Foutage de gueule vis à vis des titulaires, sur le principe, oui.

En revanche, il y a une réalité comptable : si on rompt l'équilibre artificiel actuel en ouvrant les vannes, on se retrouve avec des académies d'IdF sans profs (les contractuels de province acceptent la précarité de leur statut au prix du choix de l'académie.)

Enaeco a écrit:

Mathador a écrit:Le « besoin insuffisant » c'est du pipeau complet, surtout en techno.
Des académies avec des barres stratosphériques et remplies de contractuels, ce n'est rien d'autre que du foutage de gueule.

Foutage de gueule vis à vis des titulaires, sur le principe, oui.

En revanche, il y a une réalité comptable : si on rompt l'équilibre artificiel actuel en ouvrant les vannes, on se retrouve avec des académies d'IdF sans profs (les contractuels de province acceptent la précarité de leur statut au prix du choix de l'académie.)

Il ne faut pas non plus faire dans "l'anachronisme", le contexte n'etait pas celui-là à l'époque où j'ai (et les collègues de ma cohorte) été "embauchée".
Par exemple, la CDisation possible des contractuels de la FP, ce n'est que depuis 2012 soit 10 ans.
La précarité, ce n'était pas la norme pour les enseignants, et les bonifications pour ne pas être envoyé loin une fois titularisé quand on a d'abord été non titulaire n'ont pas toujours existé (j'ai perso été 3 ans pionne (SE) avant d'être prof stagiaire puis titulaire, zéro bonif à l'époque).
Sérieux, il faut arrêter de défendre la politique particulière que l'on subit en techno.
Et Mathador a très bien expliqué en plus l'entourloupe avec le mouvement S2i...
Rien de comparable dans aucune discipline.

Enaeco a écrit:

Mathador a écrit:Le « besoin insuffisant » c'est du pipeau complet, surtout en techno.
Des académies avec des barres stratosphériques et remplies de contractuels, ce n'est rien d'autre que du foutage de gueule.

Foutage de gueule vis à vis des titulaires, sur le principe, oui.

En revanche, il y a une réalité comptable : si on rompt l'équilibre artificiel actuel en ouvrant les vannes, on se retrouve avec des académies d'IdF sans profs (les contractuels de province acceptent la précarité de leur statut au prix du choix de l'académie.)

Une réalité comptable qu'on ne cherche surtout pas à résoudre, à moins de considérer le plan social actuel comme une « solution » (sauf que le même problème apparaît, à un degré moindre, dans toutes les disciplines: il ne devrait y avoir aucun contractuel à l'année là où la dernière barre inter dépasse 174 points).

Je suis d'accord. Ce n'est pas normal.
Mais malheureusement, rien de nouveau sous le soleil. La politique menée depuis plus de 10ans ne fera qu'accentuer le phénomène, à commencer par les L1400 voués à disparaitre.

Question : c’est quoi L1400 ??

C'est le code de la discipline de poste correspondant à la technologie au collège.

Le code associé à la discipline.
Les profs d'HG étant codés "L1000" par exemple.

Mathador a écrit:C'est le code de la discipline de poste correspondant à la technologie au collège.

Merci.

Enaeco a écrit:Je suis d'accord. Ce n'est pas normal.
Mais malheureusement, rien de nouveau sous le soleil. La politique menée depuis plus de 10ans ne fera qu'accentuer le phénomène, à commencer par les L1400 voués à disparaitre.

Quand je lis ça, je crois que j'hallucine. Et il y a du (mauvais) nouveau quand même : je n'ai finalement aucune idée de ce qu'on va me demander de faire en septembre 2023. C'est sûr, j'ai un poste (tu parles), mais quand même, c'est inédit ce qui se passe là pour nous.
Il y en a eu plein des "restructurations" dans l'EN, des corps mis en extinction (Pegc-instit), il y avait parfois de très gros plans de formation (entre EMT et technocollège justement). Mais là, les fameux L1400, si "obsolètes" (mot très adéquat), il ne se passe rien. On nous étouffe, on nous bloque et c'est tout.
Les plus jeunes L1400 ont quelque chose comme...35 ans
. 35 ans ! Je sais que tout est relatif mais cela me semble jeune encore pour laisser une telle stagnation.
C'est sûr que les inspections ont une responsabilité dans cette histoire, et ça n'a pas rapport avec l'annonce du ministre du 12 janvier. Mais comme c'est usant d'être traités ainsi.