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- chmarmottineGuide spirituel
https://www.cafepedagogique.net/2023/06/30/2-395-profs-en-moins-a-la-rentree/
Les résultats du CAPES sont tombés vendredi 30. C’est près de 20% des postes qui n’ont pas été pourvus. Dans le premier degré, ce sont 1534 professeurs des écoles qui manqueront à l’appel à la rentrée, soit 85% des postes proposés au concours. Alors que le Ministre et le Président vantent une revalorisation historique des enseignants et enseignantes afin de rendre le métier plus attractif, force est de conster que cela ne fonctionne pas.
- frimoussette77Guide spirituel
La formulation n'est pas très claire pour le premier degré.chmarmottine a écrit:https://www.cafepedagogique.net/2023/06/30/2-395-profs-en-moins-a-la-rentree/
Les résultats du CAPES sont tombés vendredi 30. C’est près de 20% des postes qui n’ont pas été pourvus. Dans le premier degré, ce sont 1534 professeurs des écoles qui manqueront à l’appel à la rentrée, soit 85% des postes proposés au concours. Alors que le Ministre et le Président vantent une revalorisation historique des enseignants et enseignantes afin de rendre le métier plus attractif, force est de conster que cela ne fonctionne pas.
- MaroussiaHabitué du forum
L'ensemble de l'article est confus.
Est-ce que ce sont des candidats qui ne se sont pas présentés, des places non pourvues aux concours, des postes non pourvus dans les établissements ?
Est-ce que ce sont des candidats qui ne se sont pas présentés, des places non pourvues aux concours, des postes non pourvus dans les établissements ?
- somacNiveau 7
Ce sont les places non pourvues aux concours si l'on en croit le tableau qui suit l'article.
- EnaecoVénérable
Connait-on les chiffres de l'an dernier, à titre de comparaison ?
Edit : voila l'article de l'an dernier : https://www.cafepedagogique.net/2022/07/08/concours-le-ministere-reconnait-pres-de-4000-postes-vacants-2/
Ca donnerait une tendance stable chez les PE : 1686 postes non-pourvus en 2022 VS 1534 en 2023
Côté seconde degré ; 2267 postes non-pourvus en 2022 contre 861 en 2023
J'entends que ce soit le jeu de dire que "le choc d'attractivité n'a pas eu lieu" mais côté secondaire, j'imagine qu'il ne sera pas compliqué de communiquer sur ces chiffres "en une année, nous avons réussi à réduire de moitié un déficit qui n'a eu de cesse d'augmenter ces 10 dernières années, signe encourageant et fruit d'une politique de revalorisation à la hauteur".
De toute façon, ce débat n'est qu'une guerre de statistiques : même avec un salaire triplé, on ne remplit pas du jour au lendemain un concours qui se prépare à bac+5.
Il faut plusieurs années pour constater les effets.
(doubler le nombre d'admis en première année de médecine ne va pas mettre plus de médecins sur le marché l'année qui suit la décision)
Edit : voila l'article de l'an dernier : https://www.cafepedagogique.net/2022/07/08/concours-le-ministere-reconnait-pres-de-4000-postes-vacants-2/
Ca donnerait une tendance stable chez les PE : 1686 postes non-pourvus en 2022 VS 1534 en 2023
Côté seconde degré ; 2267 postes non-pourvus en 2022 contre 861 en 2023
J'entends que ce soit le jeu de dire que "le choc d'attractivité n'a pas eu lieu" mais côté secondaire, j'imagine qu'il ne sera pas compliqué de communiquer sur ces chiffres "en une année, nous avons réussi à réduire de moitié un déficit qui n'a eu de cesse d'augmenter ces 10 dernières années, signe encourageant et fruit d'une politique de revalorisation à la hauteur".
De toute façon, ce débat n'est qu'une guerre de statistiques : même avec un salaire triplé, on ne remplit pas du jour au lendemain un concours qui se prépare à bac+5.
Il faut plusieurs années pour constater les effets.
(doubler le nombre d'admis en première année de médecine ne va pas mettre plus de médecins sur le marché l'année qui suit la décision)
- SeismiMineNiveau 5
En mathématiques, 1040 postes, 1169 admissibles, 790 admis.
Cela donne un ratio admis/admissibles de 67.57%
Soit un chouïa moins que le ratio de l'an dernier qui était d'environ 68%.
Sans surprise, avec le nouvel Oral 2 et le nouvel écrit non-disciplinaire, le ratio admis/admissibles a solidement augmenté (il a pris au moins 6 pts par rapport à la moyenne des 20 dernières années, alors que les barres n'ont pas changé recemment).
Non seulement le trou est du même niveau qu'avant 2022 mais le niveau d'exigences a été baissé. Chapeau bas.
Cela donne un ratio admis/admissibles de 67.57%
Soit un chouïa moins que le ratio de l'an dernier qui était d'environ 68%.
Sans surprise, avec le nouvel Oral 2 et le nouvel écrit non-disciplinaire, le ratio admis/admissibles a solidement augmenté (il a pris au moins 6 pts par rapport à la moyenne des 20 dernières années, alors que les barres n'ont pas changé recemment).
Non seulement le trou est du même niveau qu'avant 2022 mais le niveau d'exigences a été baissé. Chapeau bas.
- mgb35Érudit
Cette stabilité cache une baisse. En effet, le passage du concours un an plus tard, a engendré une baisse des potentiels candidats l'année dernière. Ce n'est plus le cas cette année.Enaeco a écrit:Connait-on les chiffres de l'an dernier, à titre de comparaison ?
Edit : voila l'article de l'an dernier : https://www.cafepedagogique.net/2022/07/08/concours-le-ministere-reconnait-pres-de-4000-postes-vacants-2/
Ca donnerait une tendance stable chez les PE : 1686 postes non-pourvus en 2022 VS 1534 en 2023
Côté seconde degré ; 2267 postes non-pourvus en 2022 contre 861 en 2023
J'entends que ce soit le jeu de dire que "le choc d'attractivité n'a pas eu lieu" mais côté secondaire, j'imagine qu'il ne sera pas compliqué de communiquer sur ces chiffres "en une année, nous avons réussi à réduire de moitié un déficit qui n'a eu de cesse d'augmenter ces 10 dernières années, signe encourageant et fruit d'une politique de revalorisation à la hauteur".
De toute façon, ce débat n'est qu'une guerre de statistiques : même avec un salaire triplé, on ne remplit pas du jour au lendemain un concours qui se prépare à bac+5.
Il faut plusieurs années pour constater les effets.
(doubler le nombre d'admis en première année de médecine ne va pas mettre plus de médecins sur le marché l'année qui suit la décision)
- EnaecoVénérable
Je suis d'accord avec toi.
Dans la guerre des chiffres de l'an dernier, c'est un aspect qui était souvent passé sous silence. Dans la même logique, il était évident que cette année serait moins catastrophique qu'une année creuse (j'ai bien dit "moins", ça reste catastrophique dans les deux situations) et ça sera au tour du MEN de faire comme si c'était comparable.
Dans la guerre des chiffres de l'an dernier, c'est un aspect qui était souvent passé sous silence. Dans la même logique, il était évident que cette année serait moins catastrophique qu'une année creuse (j'ai bien dit "moins", ça reste catastrophique dans les deux situations) et ça sera au tour du MEN de faire comme si c'était comparable.
- MarceloNiveau 1
Pour avoir passé le CAPES de Lettres Modernes cette année, je suis plus nuancé quant à la baisse de niveau. J'ai d'abord vu échouer plusieurs candidats sérieux (peut-être seulement du fait d'une défaillance le jour J). J'ai ensuite eu le sentiment que le jury allait me chercher loin lors de ma leçon, et leurs exigences semblaient élevées (ce qui par ailleurs était appréciable). En outre, si le ratio admis/admissibles peut paraître important, il faut noter qu'il y a eu beaucoup moins d'admissibles que d'habitude suite à une coupe assez franche aux écrits. La rumeur dit que ce serait pour faire des économies sur les oraux, coûteux à organiser (plausible). Enfin, même si cela reste léger, la barre d'admission a augmenté d'un demi point à un point selon les concours. Il y a donc peu d'élus malgré un besoin de recrutement important. Il est donc difficile de ne pas y voir une volonté de limiter l'accès à la titularisation pour augmenter encore la part de contractuels. En pleine crise de recrutement, des candidats et candidates ont cette année été refoulés avec des notes qui auraient suffit il y a sur les sessions précédentes. Cela me semble significatif et doit être considéré par celles et ceux qui s'alarment du niveau des candidats et qui refusent de voir le geste politique.
- MaroussiaHabitué du forum
@Marcelo Pour avoir passé le CAPES de Lettres Modernes cette année, je suis plus nuancé quant à la baisse de niveau. J'ai d'abord vu échouer plusieurs candidats sérieux, peut-être seulement du fait d'une défaillance le jour J. J'ai ensuite eu le sentiment que le jury allait me chercher loin lors de ma leçon, nous étions loin d'une discussion légère et leurs exigences semblaient élevées. Cela était d'ailleurs appréciable. Enfin, si le ratio admis/admissibles peut paraître important, il faut noter qu'il y a eu beaucoup moins d'admissibles que d'habitude. La rumeur dit que ce serait pour faire des économies sur les oraux, coûteux à organiser (plausible). Et surtout, même si cela reste léger, la barre d'admission a augmenté d'un demi point à un point selon les concours. Il y a donc peu d'élus malgré un besoin important. Il est donc difficile de ne pas y voir une volonté de limiter l'accès à la titularisation pour augmenter encore la part de contractuels. En pleine crise de recrutement, des candidats et candidates ont cette année été refoulés avec des notes qui auraient suffit il y a quelques années. Cela me semble significatif et doit être considérer par celles et ceux qui s'alarment du niveau des candidats et qui refusent d'y voir une volonté politique.
Marcelo, ton message est parlant à lui seul...
Marcelo, ton message est parlant à lui seul...
- PonocratesExpert spécialisé
Au hasard, peut-être parce qu'il s'agissait de recruter un fonctionnaire pour plus de 40 ans et un professionnel que l'on allait mettre devant une classe dans quelques mois sans réelle préparation...Marcelo a écrit:. J'ai ensuite eu le sentiment que le jury allait me chercher loin lors de ma leçon, et leurs exigences semblaient élevées (ce qui par ailleurs était appréciable). .
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Lowpow29Fidèle du forum
Encore heureux qu'il ne suffit pas juste d'être sérieux pour réussir un concours.........
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- FenrirFidèle du forum
Ponocrates a écrit:Au hasard, peut-être parce qu'il s'agissait de recruter un fonctionnaire pour plus de 40 ans et un professionnel que l'on allait mettre devant une classe dans quelques mois sans réelle préparation...Marcelo a écrit:. J'ai ensuite eu le sentiment que le jury allait me chercher loin lors de ma leçon, et leurs exigences semblaient élevées (ce qui par ailleurs était appréciable). .
Il y a quelques années en mathématiques (5-6 ? ça va trop vite) la politique était "on en prend certains quand même" avec un niveau un peu faible ou une capacité employabilité un peu limite (niveau disciplinaire correct, mais qui promet des problèmes d'assiduité, de non respect de la hiérarchie, etc) "au pire on ne les titularise pas", justement parce qu'il s'agit d'engager la personne pour 40(2) ans. @ l'époque ils essayaient encore de combler les trous. Maintenant je suppose que ce n'est plus possible.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- MatteoNiveau 10
Sur le "profil" des gens éliminés, c'est peut-être aussi qu'avec la réforme des concours le profil attendu a changé. J'ai plusieurs témoignages de personnes qui ont eu 15 aux écrits qui se sont fait éliminer par le "grand oral".
- MarceloNiveau 1
Maroussia a écrit:@Marcelo Pour avoir passé le CAPES de Lettres Modernes cette année, je suis plus nuancé quant à la baisse de niveau. J'ai d'abord vu échouer plusieurs candidats sérieux, peut-être seulement du fait d'une défaillance le jour J. J'ai ensuite eu le sentiment que le jury allait me chercher loin lors de ma leçon, nous étions loin d'une discussion légère et leurs exigences semblaient élevées. Cela était d'ailleurs appréciable. Enfin, si le ratio admis/admissibles peut paraître important, il faut noter qu'il y a eu beaucoup moins d'admissibles que d'habitude. La rumeur dit que ce serait pour faire des économies sur les oraux, coûteux à organiser (plausible). Et surtout, même si cela reste léger, la barre d'admission a augmenté d'un demi point à un point selon les concours. Il y a donc peu d'élus malgré un besoin important. Il est donc difficile de ne pas y voir une volonté de limiter l'accès à la titularisation pour augmenter encore la part de contractuels. En pleine crise de recrutement, des candidats et candidates ont cette année été refoulés avec des notes qui auraient suffit il y a quelques années. Cela me semble significatif et doit être considérer par celles et ceux qui s'alarment du niveau des candidats et qui refusent d'y voir une volonté politique.
Marcelo, ton message est parlant à lui seul...
Merci Maroussia. L'outil de dictée de mon téléphone est en effet peu efficace et je suis moi-même tout aussi peu efficace avec son clavier pour corriger/éditer après une publication par erreur. Heureusement, les douanes sont rapides ici! Pour ajouter à ton effroi, figure-toi qu'il se pourrait que j'aie obtenu la meilleure note de ma session à l'oral de leçon. C'est dire la déliquescence de la profession!
Il n'y a pas de grande gloire à tirer d'une réussite à un concours au rabais, mais cela pour préciser que je ne me plaignais pas du niveau des concours. Au contraire, j'ai pris beaucoup de plaisir à une discussion relevée et exigeante. Heureusement qu'il est toujours difficile d'accéder au métier, c'est une garantie d'avoir des enseignants de qualité devant les élèves. Mon propos voulait surtout servir de contre-point au discours qu'on entend souvent à propos du recrutement: n'importe qui pourrait devenir prof. Si certains chiffres vont dans ce sens, notamment le ratio admis/admissibles, la barre d'admission de cette année apporte une petite nuance et invite à voir d'autres causes au problème que la baisse du nombre de candidats ainsi que de leur niveau.
Quant au "sérieux" nécessaire ou suffisant, vous aviez bien compris que je pensais à des candidats qui avaient, à mon sens, des compétences suffisantes, même s'ils n'ont pas réussi à les mettre en avant le jour J.
Quant à la différence d'échelle entre contractuels et fonctionnaires, si cela peut justifier les exigences requises pour ces derniers, il n'en est pas de même pour des personnes qui reconduisent leur contrat d'année en année et qui ne sont plus vraiment des remplaçants ponctuels, mais des enseignants authentiques, enfermés cependant dans la précarité de leur statut. Plusieurs candidats recalés cette année auraient été reçus les années précédentes avec les mêmes notes, alors que tous les postes n'ont pas été pourvus. Certains d'entre eux seront sûrement contractuels l'année prochaine. Cela me semblait étonnant et j'ai cru intéressant de le partager. Je suis navré d'avoir ajouté à votre consternation quant à la situation. C'est dommage d'être accueilli de la sorte, mais je suis tout de même très heureux de rejoindre votre profession.
- MilicusNiveau 6
Très étonné en m’y penchant car je m’aperçois que tous les postes du cafep de lettres modernes n’ont pas été pourvus : 130/135 sans que la barre d’admission ne varie pourtant (10/20).
C’est inhabituel, sachant que pour d’autres cafep il y a même une liste complémentaire.
Ça rejoint le constat de Maroussia pour le public!
Je rejoins également le constat de Marcelo : ce concours est très exigeant contrairement à ce qu’on entend.
C’est inhabituel, sachant que pour d’autres cafep il y a même une liste complémentaire.
Ça rejoint le constat de Maroussia pour le public!
Je rejoins également le constat de Marcelo : ce concours est très exigeant contrairement à ce qu’on entend.
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- wilfried12Habitué du forum
Marcelo a écrit:Maroussia a écrit:@Marcelo Pour avoir passé le CAPES de Lettres Modernes cette année, je suis plus nuancé quant à la baisse de niveau. J'ai d'abord vu échouer plusieurs candidats sérieux, peut-être seulement du fait d'une défaillance le jour J. J'ai ensuite eu le sentiment que le jury allait me chercher loin lors de ma leçon, nous étions loin d'une discussion légère et leurs exigences semblaient élevées. Cela était d'ailleurs appréciable. Enfin, si le ratio admis/admissibles peut paraître important, il faut noter qu'il y a eu beaucoup moins d'admissibles que d'habitude. La rumeur dit que ce serait pour faire des économies sur les oraux, coûteux à organiser (plausible). Et surtout, même si cela reste léger, la barre d'admission a augmenté d'un demi point à un point selon les concours. Il y a donc peu d'élus malgré un besoin important. Il est donc difficile de ne pas y voir une volonté de limiter l'accès à la titularisation pour augmenter encore la part de contractuels. En pleine crise de recrutement, des candidats et candidates ont cette année été refoulés avec des notes qui auraient suffit il y a quelques années. Cela me semble significatif et doit être considérer par celles et ceux qui s'alarment du niveau des candidats et qui refusent d'y voir une volonté politique.
Marcelo, ton message est parlant à lui seul...
Merci Maroussia. L'outil de dictée de mon téléphone est en effet peu efficace et je suis moi-même tout aussi peu efficace avec son clavier pour corriger/éditer après une publication par erreur. Heureusement, les douanes sont rapides ici! Pour ajouter à ton effroi, figure-toi qu'il se pourrait que j'ai obtenu la meilleure note de ma session à l'oral de leçon. C'est dire la déliquescence de la profession!
Il n'y a pas de grande gloire à tirer d'une réussite à un concours au rabais, mais cela pour préciser que je ne me plaignais pas du niveau des concours. Au contraire, j'ai pris beaucoup de plaisir à une discussion relevée et exigeante. Heureusement qu'il est toujours difficile d'accéder au métier, c'est une garantie d'avoir des enseignants de qualité devant les élèves. Mon propos voulait surtout servir de contre-point au discours qu'on entend souvent à propos du recrutement: n'importe qui pourrait devenir prof. Si certains chiffres vont dans ce sens, notamment le ratio admis/admissibles, la barre d'admission de cette année apporte une petite nuance et invite à voir d'autres causes au problème que la baisse du nombre de candidats ainsi que de leur niveau.
Quant au "sérieux" nécessaire ou suffisant, vous aviez bien compris que je pensais à des candidats qui avaient, à mon sens, des compétences suffisantes, même s'ils n'ont pas réussi à les mettre en avant le jour J.
Quant à la différence d'échelle entre contractuels et fonctionnaires, si cela peut justifier les exigences requises pour ces derniers, il n'en est pas de même pour des personnes qui reconduisent leur contrat d'année en année et qui ne sont plus vraiment des remplaçants ponctuels, mais des enseignants authentiques, enfermés cependant dans la précarité de leur statut. Plusieurs candidats recalés cette année auraient été reçus les années précédentes avec les mêmes notes, alors que tous les postes n'ont pas été pourvus. Certains d'entre eux seront sûrement contractuels l'année prochaine. Cela me semblait étonnant et j'ai cru intéressant de le partager. Je suis navré d'avoir ajouté à votre consternation quant à la situation. C'est dommage d'être accueilli de la sorte, mais je suis tout de même très heureux de rejoindre votre profession.
La barre d'admission ne veut absolument rien dire, un 15 une année pourrait très bien donner 10 une autre année.
- ThalieGrand sage
Pourrais-tu développer ce que tu entends par "profil qui a changé" ? Quel serait le profil recherché selon toi ?Matteo a écrit:Sur le "profil" des gens éliminés, c'est peut-être aussi qu'avec la réforme des concours le profil attendu à changé. J'ai plusieurs témoignages de personnes qui ont eu 15 aux écrits qui se sont faites éliminer par le "grand oral".
- MatteoNiveau 10
Le but d'une épreuve de grand oral c'est de voir si la personne se projette dans le poste, connaît la posture attendue, l'environnement dans lequel elle va évoluer. C'est donc des profils plus "opérationnels" au sens de l'institution et donc probablement plus issus de MEEF(en théorie). Disons qu'il faut au moins faire semblant d'être autre chose qu'un expert disciplinaire pour faire le fonctionnaire plutôt bas dans la hiérarchie.
Sur twitter j'ai vu des appels à interdire de passer le concours à ceux qui n'ont pas de MEEF.
Sur twitter j'ai vu des appels à interdire de passer le concours à ceux qui n'ont pas de MEEF.
- MathadorEmpereur
Le parcours « adapté » ne leur suffit pas, ils veulent refourguer leur master moisi à tout le monde ?Matteo a écrit:Sur twitter j'ai vu des appels à interdire de passer le concours à ceux qui n'ont pas de MEEF.
La recette est simple: aligner les €€€, mettre le concours au niveau licence et faire un stage de 2 ans consistant à suivre le MEEF (on le fait déjà pour le CAPES externe Mayotte organisé conformément au décret n°2021-110).
C'est en gros ce que j'ai eu dans mon nouveau corps, à ceci près que dans mes 2 ans de formation il y avait du contenu scientifique.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MilicusNiveau 6
Nous étions très minoritaires à ne pas provenir de master MEEF aux oraux à Angers et j’avoue que j’ai peur d’être marginalisé à cause de ça durant l’année de stage voire d’être discriminé dans l’évaluation à cause de ça mais nous verrons bien.
Cela n’a pas du tout été le cas aux oraux en tout cas. On ne m’a pas demandé si j’avais fait un master MEEF mais il n’y avait que ça dans les candidats.
Cela n’a pas du tout été le cas aux oraux en tout cas. On ne m’a pas demandé si j’avais fait un master MEEF mais il n’y avait que ça dans les candidats.
- A TuinVénérable
Mathador a écrit:Le parcours « adapté » ne leur suffit pas, ils veulent refourguer leur master moisi à tout le monde ?.Matteo a écrit:Sur twitter j'ai vu des appels à interdire de passer le concours à ceux qui n'ont pas de MEEF.
Ainsi, ils cherchent peut-être à s'assurer un public captif qui aura perdu son temps dans des études inutiles, qui ne pourront gaspiller encore plus de temps et argent à recommencer un autre cursus une fois arrivés au bout de cette impasse/nasse/[autre mot de votre choix].
- JennyMédiateur
Milicus a écrit:Nous étions très minoritaires à ne pas provenir de master MEEF aux oraux à Angers et j’avoue que j’ai peur d’être marginalisé à cause de ça durant l’année de stage voire d’être discriminé dans l’évaluation à cause de ça mais nous verrons bien.
Cela n’a pas du tout été le cas aux oraux en tout cas. On ne m’a pas demandé si j’avais fait un master MEEF mais il n’y avait que ça dans les candidats.
Discrimination, non, mais en revanche les M2 MEEF ont passé beaucoup de temps en établissement scolaire et ont un avantage sur cette épreuve.
- MilicusNiveau 6
Mais là je parlais de l’année de stage et de la peur d’être un peu pris pour un amateur par les masters MEEF voire par le tuteur/tutrice, inspecteur/inspectrice.
Les oraux se sont très bien passés et personne ne m’a demandé si j’avais fait ce master MEEF.
Les oraux se sont très bien passés et personne ne m’a demandé si j’avais fait ce master MEEF.
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- CasparProphète
Milicus a écrit:Mais là je parlais de l’année de stage et de la peur d’être un peu pris pour un amateur par les masters MEEF voire par le tuteur/tutrice, inspecteur/inspectrice.
Les oraux se sont très bien passés et personne ne m’a demandé si j’avais fait ce master MEEF.
À mon avis ça ne te portera aucun préjudice.
- MaroussiaHabitué du forum
@Marcelo tout le monde fait des erreurs et laisse des coquilles dans ses écrits mais parfois la nature des erreurs laisse songeur.
Je suis de la vieille école pour qui un infinitif à la place d'un participe passé, c'est rédhibitoire.
J'ai eu un stagiaire ( ancienne formule) recalé au Capes pratique ( l'année de stage suivant la réussite au concours) à qui l'IPR a refusé la validation du Capes pour une erreur de régime sur une préposition lors du cours devant les élèves.
Je suis de la vieille école pour qui un infinitif à la place d'un participe passé, c'est rédhibitoire.
J'ai eu un stagiaire ( ancienne formule) recalé au Capes pratique ( l'année de stage suivant la réussite au concours) à qui l'IPR a refusé la validation du Capes pour une erreur de régime sur une préposition lors du cours devant les élèves.
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- Ecart entre le nombre d'entrants à l'inter et le nombre de postes vacants à l'intra
- Nombre d'entrants trois fois supérieur au nombre de postes vacants?
- Nombre de candidats inscrits par concours publié
- Nombre de candidats inscrits aux concours 2022....non publié cette année ?
- Dorénavant, le nombre de places au capes sera publié... la veille du concours !
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