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- DimkaVénérable
Bonsoir,
Je suis un peu paumé, au niveau orientation… Je poste cela sans trop espérer, mais on ne sait jamais.
J’ai un master d’histoire, un M1 de lettres et l’agrégation d’histoire. Je vais démissionner de l’agrégation pour faire une thèse (sans aucun regret, l’Éducation nationale a été un échec complet), pour laquelle j’ai un financement : depuis le début de mes études, je rêve de cela. Mon sujet m’enthousiasme, ma directrice de thèse a l’air vraiment bien. Pour la suite, je pensais postuler dans le supérieur, sachant qu’il y a peu de postes et que ma démission sera probablement un handicap, mais je suis prêt à partir à l’étranger, même dans des pays ou des régions mal considérés, même en étant précaire. Sinon, je chercherai un boulot dans un autre domaine (on m’a dit que les pays anglo-saxons considéraient mieux les doctorats que la France et qu’il y était possible de trouver un travail dans le privé, même si la thèse n’a pas de rapport avec le job), ou je tenterai un autre concours en France (j’ai regardé : les archives, les bibliothèques et le ministère des affaires étrangères m’intéressent).
Sauf que… Je suis en train de me remettre en question.
Faire de l’histoire, me plier à sa rigueur et à ses exigences me plaît énormément, j’ai un très bon souvenir du master, j’ai hâte de commencer la thèse… mais je trouve cela incomplet. Insatisfaisant et frustrant. Je ne sais pas trop comment expliquer cela : c’est amusant − passionnant même − mais un peu futile : le cerveau tourne, mais à vide. J’aime aussi l’action : bouger, mettre les mains dans le cambouis, agir, en conformité avec ce en quoi je crois, agir avec les tripes, gérer la montée d’adrénaline, la peur, l’urgence.
Je ne me vois pas n’être que dans l’action, mais je ne me vois pas qu’intello dans son bureau (ou encore pire : dans les débats médiatiques, style intellectuel engagé). De façon simplifiée : j’aime faire du secourisme ou la maraude (action), j’aime me battre avec des sources historiques en latin/grec (intello), mais dans chacun, la caractéristique de l’autre me manque. Par ailleurs, si l’histoire me plaît, le milieu intellectuel, ses manies, son conformisme, ses petits débats à la noix (du style Jean-Paul Brighelli contre Édouard Louis contre Marcel Gauchet), son snobisme, les petites pleurnicheries des uns et des autres… me font de moins en moins rêver : tout cela est d’une médiocrité affligeante, quand à côté, concrètement, il n’y a rien de grand.
J’ai un ami qui est parti en école d’infirmier après son master d’histoire dans l’optique de faire de l’humanitaire, ça me fait envie, mais j’aurais peur d’être un peu frustré (il y aurait une sorte de déclassement, par rapport à la thèse et à l’agrégation… (pas au niveau d’études, ça je m’en fiche, de toute façon je n’ai plus rien à prouver)).
Bon, j’ai conscience que ça fait un peu « bouteille à la mer », mais on ne sait jamais, peut-être que je n’ai pas pensé à un domaine ou un boulot qui me conviendrait.
Je suis un peu paumé, au niveau orientation… Je poste cela sans trop espérer, mais on ne sait jamais.
J’ai un master d’histoire, un M1 de lettres et l’agrégation d’histoire. Je vais démissionner de l’agrégation pour faire une thèse (sans aucun regret, l’Éducation nationale a été un échec complet), pour laquelle j’ai un financement : depuis le début de mes études, je rêve de cela. Mon sujet m’enthousiasme, ma directrice de thèse a l’air vraiment bien. Pour la suite, je pensais postuler dans le supérieur, sachant qu’il y a peu de postes et que ma démission sera probablement un handicap, mais je suis prêt à partir à l’étranger, même dans des pays ou des régions mal considérés, même en étant précaire. Sinon, je chercherai un boulot dans un autre domaine (on m’a dit que les pays anglo-saxons considéraient mieux les doctorats que la France et qu’il y était possible de trouver un travail dans le privé, même si la thèse n’a pas de rapport avec le job), ou je tenterai un autre concours en France (j’ai regardé : les archives, les bibliothèques et le ministère des affaires étrangères m’intéressent).
Sauf que… Je suis en train de me remettre en question.
Faire de l’histoire, me plier à sa rigueur et à ses exigences me plaît énormément, j’ai un très bon souvenir du master, j’ai hâte de commencer la thèse… mais je trouve cela incomplet. Insatisfaisant et frustrant. Je ne sais pas trop comment expliquer cela : c’est amusant − passionnant même − mais un peu futile : le cerveau tourne, mais à vide. J’aime aussi l’action : bouger, mettre les mains dans le cambouis, agir, en conformité avec ce en quoi je crois, agir avec les tripes, gérer la montée d’adrénaline, la peur, l’urgence.
Je ne me vois pas n’être que dans l’action, mais je ne me vois pas qu’intello dans son bureau (ou encore pire : dans les débats médiatiques, style intellectuel engagé). De façon simplifiée : j’aime faire du secourisme ou la maraude (action), j’aime me battre avec des sources historiques en latin/grec (intello), mais dans chacun, la caractéristique de l’autre me manque. Par ailleurs, si l’histoire me plaît, le milieu intellectuel, ses manies, son conformisme, ses petits débats à la noix (du style Jean-Paul Brighelli contre Édouard Louis contre Marcel Gauchet), son snobisme, les petites pleurnicheries des uns et des autres… me font de moins en moins rêver : tout cela est d’une médiocrité affligeante, quand à côté, concrètement, il n’y a rien de grand.
J’ai un ami qui est parti en école d’infirmier après son master d’histoire dans l’optique de faire de l’humanitaire, ça me fait envie, mais j’aurais peur d’être un peu frustré (il y aurait une sorte de déclassement, par rapport à la thèse et à l’agrégation… (pas au niveau d’études, ça je m’en fiche, de toute façon je n’ai plus rien à prouver)).
Bon, j’ai conscience que ça fait un peu « bouteille à la mer », mais on ne sait jamais, peut-être que je n’ai pas pensé à un domaine ou un boulot qui me conviendrait.
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- Spoiler:
- ChopinNiveau 9
Bonsoir,
Je connais quelqu'un qui est agrégé d'histoire et qui a enseigné pendant deux ans en lycée avant de se rendre compte que ce n'était pas fait pour lui. Il a alors envoyé sa candidature un peu partout, a activé ses réseaux, et aujourd'hui il est attaché culturel au sein d'une ambassade. Il ne regrette absolument pas son choix et est tout à fait épanoui. Démissionner est une lourde décision à laquelle il faut bien réfléchir (avoir obtenu l'agrégation d'histoire, ce n'est pas rien !!), mais si ton épanouissement personnel passe par cela, et bien, fonce !
Bon courage pour la suite en tout cas ! :-) Quant à la thèse, je confirme, c'est aussi passionnant que stimulant !
Je connais quelqu'un qui est agrégé d'histoire et qui a enseigné pendant deux ans en lycée avant de se rendre compte que ce n'était pas fait pour lui. Il a alors envoyé sa candidature un peu partout, a activé ses réseaux, et aujourd'hui il est attaché culturel au sein d'une ambassade. Il ne regrette absolument pas son choix et est tout à fait épanoui. Démissionner est une lourde décision à laquelle il faut bien réfléchir (avoir obtenu l'agrégation d'histoire, ce n'est pas rien !!), mais si ton épanouissement personnel passe par cela, et bien, fonce !
Bon courage pour la suite en tout cas ! :-) Quant à la thèse, je confirme, c'est aussi passionnant que stimulant !
- PseudoDemi-dieu
Dimka a écrit:
J’ai un ami qui est parti en école d’infirmier après son master d’histoire dans l’optique de faire de l’humanitaire, ça me fait envie, mais j’aurais peur d’être un peu frustré (il y aurait une sorte de déclassement, par rapport à la thèse et à l’agrégation… (pas au niveau d’études, ça je m’en fiche, de toute façon je n’ai plus rien à prouver)).
Si ce n'est pas par rapport au niveau d'étude, tu vivrais un déclassement par rapport à quoi ?
Tu peux peut-être trouver une voie alliant ton goût pour la recherche et ton goût pour le terrain et l'adrénaline. Mais c'est aussi une question de contexte. Je pense comme ça, au journalisme (mais plutôt correspondant à l'étranger que responsable de la rubrique beauté), ou les métiers comme proposés au dessus dans une ambassade (bien que cela dépende du pays).
Ou peut-être allier deux jobs, un plus intellectuel, l'autre plus action.
Mais peut-être aussi que tu demandes trop à ton métier. Peut-être que ton job ne peut pas répondre à toutes tes envies, et que l'un des deux aspects peut être comblé par une activité extra professionnelle.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- MimicracraFidèle du forum
Deviens Indiana Jones ... Tu allieras l'action et l'intellect
Ok, je sors....
Ok, je sors....
- Reine MargotDemi-dieu
tes concours sont encore proches, tu as un bon niveau, donc tu peux passer un autre concours de la FP (il y a des métiers très divers).
les forums cap public et "quitter l'enseignement" sont des mines d'infos.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
Je me posais une question à ce sujet: l'agrégation se perd en démissionnant?
- Reine MargotDemi-dieu
Tu es radié des cadres et donc plus prof mais je crois qu'on garde le "titre" d'agrégé (purement honorifique)
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- ysabelDevin
Pseudo a écrit:Dimka a écrit:
J’ai un ami qui est parti en école d’infirmier après son master d’histoire dans l’optique de faire de l’humanitaire, ça me fait envie, mais j’aurais peur d’être un peu frustré (il y aurait une sorte de déclassement, par rapport à la thèse et à l’agrégation… (pas au niveau d’études, ça je m’en fiche, de toute façon je n’ai plus rien à prouver)).
Si ce n'est pas par rapport au niveau d'étude, tu vivrais un déclassement par rapport à quoi ?
Tu peux peut-être trouver une voie alliant ton goût pour la recherche et ton goût pour le terrain et l'adrénaline. Mais c'est aussi une question de contexte. Je pense comme ça, au journalisme (mais plutôt correspondant à l'étranger que responsable de la rubrique beauté), ou les métiers comme proposés au dessus dans une ambassade (bien que cela dépende du pays).
Ou peut-être allier deux jobs, un plus intellectuel, l'autre plus action.
Mais peut-être aussi que tu demandes trop à ton métier. Peut-être que ton job ne peut pas répondre à toutes tes envies, et que l'un des deux aspects peut être comblé par une activité extra professionnelle.
Je suis du même avis. Tu sembles fantasmer un métier qui n'existe pas.
Agrégé, tu as un boulot qui paie correctement et qui laisse du temps ; cela te permet de vivre à côté pour justement trouver ce qu'il n'y a pas dans le job.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MimicracraFidèle du forum
+ 1ysabel a écrit:Pseudo a écrit:Dimka a écrit:
J’ai un ami qui est parti en école d’infirmier après son master d’histoire dans l’optique de faire de l’humanitaire, ça me fait envie, mais j’aurais peur d’être un peu frustré (il y aurait une sorte de déclassement, par rapport à la thèse et à l’agrégation… (pas au niveau d’études, ça je m’en fiche, de toute façon je n’ai plus rien à prouver)).
Si ce n'est pas par rapport au niveau d'étude, tu vivrais un déclassement par rapport à quoi ?
Tu peux peut-être trouver une voie alliant ton goût pour la recherche et ton goût pour le terrain et l'adrénaline. Mais c'est aussi une question de contexte. Je pense comme ça, au journalisme (mais plutôt correspondant à l'étranger que responsable de la rubrique beauté), ou les métiers comme proposés au dessus dans une ambassade (bien que cela dépende du pays).
Ou peut-être allier deux jobs, un plus intellectuel, l'autre plus action.
Mais peut-être aussi que tu demandes trop à ton métier. Peut-être que ton job ne peut pas répondre à toutes tes envies, et que l'un des deux aspects peut être comblé par une activité extra professionnelle.
Je suis du même avis. Tu sembles fantasmer un métier qui n'existe pas.
Agrégé, tu as un boulot qui paie correctement et qui laisse du temps ; cela te permet de vivre à côté pour justement trouver ce qu'il n'y a pas dans le job.
- DimkaVénérable
Merci pour toutes les réponses et conseils.
Même mes jobs étudiants, j’y trouvais mon compte pendant le temps travaillé.
(sinon, pour mes réseaux… euh… )
Non, l’enseignement dans le secondaire en France, c’est sûr que je lâche. Même si je pense aussi qu’étant données ma formation et les possibilités que ça offre, je fantasme un métier (je demande vraiment au cas où, aussi un peu pour faire le point), je souhaite quand même ne pas passer ma vie à rêver du weekend et des vacances, et mes weekends et mes vacances à me faire du mouron à propos de la reprise.ysabel a écrit:Je suis du même avis. Tu sembles fantasmer un métier qui n'existe pas.
Agrégé, tu as un boulot qui paie correctement et qui laisse du temps ; cela te permet de vivre à côté pour justement trouver ce qu'il n'y a pas dans le job.
Même mes jobs étudiants, j’y trouvais mon compte pendant le temps travaillé.
Chopin a écrit:attaché culturel au sein d'une ambassade.
Oui, ça ce sont des idées, je viens de regarder rapidement avec Google, il faudrait que je creuse. Merci !Pseudo a écrit:Je pense comme ça, au journalisme (mais plutôt correspondant à l'étranger que responsable de la rubrique beauté), ou les métiers comme proposés au dessus dans une ambassade (bien que cela dépende du pays).
(sinon, pour mes réseaux… euh… )
Oui, au pire, ça sera comme cela… Mais je demande au cas où.Pseudo a écrit:Mais peut-être aussi que tu demandes trop à ton métier. Peut-être que ton job ne peut pas répondre à toutes tes envies, et que l'un des deux aspects peut être comblé par une activité extra professionnelle.
J’ai l’impression que l’infirmier suit surtout des protocoles avec un niveau technique élevé, ce n’est pas comme ceux qui organisent les choses (logistique, etc.), il n’y a pas à poser de diagnostique, à décider d’un traitement ou à organiser les opérations. À la limite, je préfère encore le secourisme en bénévole où le niveau technique est moins élevé et où il y a la dose d’adrénaline (hmmm… parfois… ).Pseudo a écrit:Dimka a écrit:J’ai un ami qui est parti en école d’infirmier après son master d’histoire dans l’optique de faire de l’humanitaire, ça me fait envie, mais j’aurais peur d’être un peu frustré (il y aurait une sorte de déclassement, par rapport à la thèse et à l’agrégation… (pas au niveau d’études, ça je m’en fiche, de toute façon je n’ai plus rien à prouver)).
Si ce n'est pas par rapport au niveau d'étude, tu vivrais un déclassement par rapport à quoi ?
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- Spoiler:
- JennyMédiateur
Je ne réponds pas vraiment à ta question, mais je me demande si tu n'aurais pas intérêt à demander une dispo plutôt qu'à démissionner, par sécurité.
- DimkaVénérable
Oui… mais non. Je suis en prolongation, je dois choisir entre mon financement de thèse et mon poste dans le secondaire (donc mon agrégation), et je ne suis pas prêt à abandonner le premier au nom d’une sécurité qui ne m’intéresse pas vraiment. Après, au pire, comme dit Reine Margot, je me sens prêt à repasser des concours qui m’intéresseraient plus, peut-être pas cette année, mais après la thèse.
Mon père m’a parlé d’un gars ex-agrégé qui gère une entreprise dans le transport de marchandise (si j’ai bien compris). En fait, je peux faire ce que je veux, maintenant…
Mon père m’a parlé d’un gars ex-agrégé qui gère une entreprise dans le transport de marchandise (si j’ai bien compris). En fait, je peux faire ce que je veux, maintenant…
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- Spoiler:
- gaenaNiveau 1
Bonjour
A voir ton parcours, les concours des archives et des bibliotheques comme attache territorial ou conservateur pourraient te convenir. Apres il ne faut idealiser aucun job, la desillusion est tjs la quand on sort d etudes passion. Mais tu auras sans doute moins d angoisses et pour l action, diriger un etablissement culturel, c est du terrain, pas de l intellectualisme. Je pense a ces concours car ils sont proches des exigences de l agregation. Beaucoup d ex ater et thesards sont laureats. Pour le reste, ton ideal de metier semble utopique. Choisir c est renoncer' humanitaire en irak ou fonction publique, chaque univers a ses contraintes....
A voir ton parcours, les concours des archives et des bibliotheques comme attache territorial ou conservateur pourraient te convenir. Apres il ne faut idealiser aucun job, la desillusion est tjs la quand on sort d etudes passion. Mais tu auras sans doute moins d angoisses et pour l action, diriger un etablissement culturel, c est du terrain, pas de l intellectualisme. Je pense a ces concours car ils sont proches des exigences de l agregation. Beaucoup d ex ater et thesards sont laureats. Pour le reste, ton ideal de metier semble utopique. Choisir c est renoncer' humanitaire en irak ou fonction publique, chaque univers a ses contraintes....
- PseudoDemi-dieu
gaena a écrit:Bonjour
A voir ton parcours, les concours des archives et des bibliotheques comme attache territorial ou conservateur pourraient te convenir. .
Question adrénaline, ça va pas faire pipi loin quand même...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Dimka a écrit:
J’ai l’impression que l’infirmier suit surtout des protocoles avec un niveau technique élevé, ce n’est pas comme ceux qui organisent les choses (logistique, etc.), il n’y a pas à poser de diagnostique, à décider d’un traitement ou à organiser les opérations. À la limite, je préfère encore le secourisme en bénévole où le niveau technique est moins élevé et où il y a la dose d’adrénaline (hmmm… parfois… ).
Il est possible que tu te fasses une fausse idée du métier d'infirmier. D'abord ils ont de plus en plus de responsabilité (avec le même salaire), mais vas donc faire infirmier au samu, voir un peu si on s'ennuie
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- ArverneGrand sage
C'est tout de suite le métier auquel j'ai pensé même si Indiana Jones n'a pas grand chose à voir avec le métier d'archéologue. L'archéologie a ce côté à la fois intellectuel et physique. Mais je suppose que tu y aurais déjà pensé si tu faisais ta thèse en histoire ancienne.Mimicracra a écrit:Deviens Indiana Jones ... Tu allieras l'action et l'intellect
Ok, je sors....
- GrypheMédiateur
Profil mixte, comme moi. (Quoi que... j'ai un côté "bureau" très prononcé, quand même. )Dimka a écrit:Je ne me vois pas n’être que dans l’action, mais je ne me vois pas qu’intello dans son bureau
J'ai failli quitter l'EN plusieurs fois au début, pour sortir d'une école, voir ailleurs, découvrir d'autres réalités de la vie. Et puis finalement je suis restée... et pas qu'un peu.
Cherche encore... Bon courage. :flower:
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Arverne a écrit:C'est tout de suite le métier auquel j'ai pensé même si Indiana Jones n'a pas grand chose à voir avec le métier d'archéologue. L'archéologie a ce côté à la fois intellectuel et physique. Mais je suppose que tu y aurais déjà pensé si tu faisais ta thèse en histoire ancienne.Mimicracra a écrit:Deviens Indiana Jones ... Tu allieras l'action et l'intellect
Ok, je sors....
Et contrairement à ce que pensent mes élèves, ce n'est pas un métier où l'on devient riche
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Et dans le milieu politique ? Type collaborateur d'élu ou en cabinet ? Les quelques personnes que je connais qui sont dans ce milieu mélangent pas mal côté intello et dose d'adrénaline de temps à autres (souvenirs des municipales...)
_________________
Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- gaenaNiveau 1
Franchement, le boulot qui concilie le mieux intellectuel (quoique) et adrénaline (là oui), c'est prof en zep ou lycée pro...
- GrypheMédiateur
C’est pas faux. :lol!:gaena a écrit:Franchement, le boulot qui concilie le mieux intellectuel (quoique) et adrénaline (là oui), c'est prof en zep ou lycée pro...
- DimkaVénérable
Oui, surtout qu’il y a moyen de travailler dans l’ombre. Encore que je pensais plus à la diplomatie, le côté international doit être assez stimulant, et la politique, c’est quand même un sacré panier de crabes (dans lequel il doit être facile de se perdre). Et la BD Quai d’Orsay de Christophe Blain et Abel Lanzac donne envie…Employé oxymorique a écrit:Et dans le milieu politique ? Type collaborateur d'élu ou en cabinet ? Les quelques personnes que je connais qui sont dans ce milieu mélangent pas mal côté intello et dose d'adrénaline de temps à autres (souvenirs des municipales...)
Après, je ne sais pas s’ils ont vraiment besoin de gens ayant une thèse en histoire médiévale, dans tous ces domaines… :| Je suppose qu’ils prennent plutôt des personnes ayant fait sciences po’, voire l’ENA.
Mais il n’y a pas beaucoup d’adrénaline…Arverne a écrit:C'est tout de suite le métier auquel j'ai pensé même si Indiana Jones n'a pas grand chose à voir avec le métier d'archéologue. L'archéologie a ce côté à la fois intellectuel et physique. Mais je suppose que tu y aurais déjà pensé si tu faisais ta thèse en histoire ancienne.Mimicracra a écrit:Deviens Indiana Jones ... Tu allieras l'action et l'intellect
Ok, je sors....
Quoique…
http://jesuisarcheologue.tumblr.com/post/85649848874/quand-on-te-laisse-conduire-la-pelle-mecanique
http://jesuisarcheologue.tumblr.com/post/74273122641/quand-le-ro-decouvre-une-connerie-faite-par-un-membre
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- Spoiler:
- mblondeNiveau 9
Pour les affaires étrangères, ce qui est important surtout c'est d'être bon en langues. Si d'aventure tu maitrise une langue qui sort un peu des sentiers battus, tu as tes chances. De mémoire le concours demande au moins une langue "exotique". C'est peu probable mais pourquoi pas, je ne connais pas ton profil... Je ne pense pas que l'ENA soit obligatoire. Un profil avec une bonne culture générale peut les intéresser. Après les concours internes sont peut être plus faciles, pour cela ça peut valoir le coup de rester.
L'archéologie, je connais, ça manque aussi d'adrénaline. Le milieu est assez particulier et c'est une vie assez contraignante. IL faut de toute manière faire des stages avant (acessoirement c'est très difficile actuellement et c'est une activité qui peut s'exercer en bénévolat).
Je comprends très bien ce que tu ressens sur ta thèse, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de ne pas en passer une justement. A côté de ça, quand je vois mes petits camarades qui ont fini leurs thèses, galèrent sur des post-docs à l'étranger ou sont en cours de reconversion (à 30 ans c'est quand même moins simple qu'à 25...), je me dis que j'ai vraiment pris la bonne décision.
Il faut faire très attention à l'impression que les autres métiers sont mieux. Tu n'en sais rien vraiment, il faut faire des stages tout ça. Quant au déclassement, c'est vraiment accessoire ce sont des métiers différents. J'ai au moins deux amies qui après des études en école d'ingénieur et commerce (après concours et classe prépa) ont tout lâché pour faire des écoles d'infirmières justement et qui en sont heureuses.
L'archéologie, je connais, ça manque aussi d'adrénaline. Le milieu est assez particulier et c'est une vie assez contraignante. IL faut de toute manière faire des stages avant (acessoirement c'est très difficile actuellement et c'est une activité qui peut s'exercer en bénévolat).
Je comprends très bien ce que tu ressens sur ta thèse, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de ne pas en passer une justement. A côté de ça, quand je vois mes petits camarades qui ont fini leurs thèses, galèrent sur des post-docs à l'étranger ou sont en cours de reconversion (à 30 ans c'est quand même moins simple qu'à 25...), je me dis que j'ai vraiment pris la bonne décision.
Il faut faire très attention à l'impression que les autres métiers sont mieux. Tu n'en sais rien vraiment, il faut faire des stages tout ça. Quant au déclassement, c'est vraiment accessoire ce sont des métiers différents. J'ai au moins deux amies qui après des études en école d'ingénieur et commerce (après concours et classe prépa) ont tout lâché pour faire des écoles d'infirmières justement et qui en sont heureuses.
- snoopÉrudit
Si tu as un financement, il n'y a pas à hésiter. Quand la première année n'a pas été concluante, la deuxième est bien souvent la confirmation d'une erreur d'aiguillage. Tu es jeune, c'est maintenant qu'il faut partir. A quarante ans, avec enfants, maison et crédits divers, on est bien souvent coincé et là on regrette amèrement de n'avoir pas eu le courage plus jeune.
Pour le travail, tu ne peux pas décider a priori. Les beaux projets sont bien souvent ruinés par les opportunités que la vie t'offre ou te refuse. Je ne peux affirmer qu'une chose : tu auras maintes occasions de changer de métier et de changer de vie si tu en as l'envie et si tu es capable de t'adapter. De plus tu n'es pas obligé de te cantonner à un seul emploi. Tu peux cumuler deux emplois différents et complémentaires par rapport à tes attentes, soit en faisant plus d'heures que la plupart des gens, soit en étant à mi-temps sur les deux (ou trois si le coeur t'en dit).
Pour le travail, tu ne peux pas décider a priori. Les beaux projets sont bien souvent ruinés par les opportunités que la vie t'offre ou te refuse. Je ne peux affirmer qu'une chose : tu auras maintes occasions de changer de métier et de changer de vie si tu en as l'envie et si tu es capable de t'adapter. De plus tu n'es pas obligé de te cantonner à un seul emploi. Tu peux cumuler deux emplois différents et complémentaires par rapport à tes attentes, soit en faisant plus d'heures que la plupart des gens, soit en étant à mi-temps sur les deux (ou trois si le coeur t'en dit).
- beloteHabitué du forum
Dimka a écrit:
Bon, j’ai conscience que ça fait un peu « bouteille à la mer », mais on ne sait jamais, peut-être que je n’ai pas pensé à un domaine ou un boulot qui me conviendrait.
Dans certains cabinets de l'APEC, tu peux avoir des rendez-vous pour trouver les voies qui s'ouvrent à toi après ton parcours.
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