Oraux blancs EAF

Bonjour,

J'aimerais savoir si vos établissements organisent des oraux blancs de français. Il me semble que rien ne nous oblige à le faire.
Certains lycées banalisent une semaine complète, d'autres collègues font des HS etc. Dans mon cas, j'ai calculé, avec 58 élèves de 1ère, il me faudrait environ 26h (et encore, je ne compte pas la deuxième partie de l'oral pour gagner quelques minutes...) Il est hors de question de faire cela en plus de mes heures et je n'ai pas non plus envie de perdre une semaine de cours, vu que nous courons déjà sans cesse après le temps.
Reste une autre solution, l'appel aux seuls volontaires.

Comment vous organisez-vous ?

Merci !

La semaine est banalisée. Nous avons 3 demi journées de libérées au choix et le reste est consacré aux oraux.

Semaine banalisée et paiement des heures supplémentaires.

Oui, chez nous,semaine avant lesvacances de fevrier banalisée pour les profs de Lettres et paiement des HSE
,bien sûr .C'est normal,je trouve.

Ici l'organisation est différente: on ne banalise pas, et les oraux sont donc "perlés" sur une période d'une vingtaine de jours (en réalité nous attendons un planning précis de la proviseure adjointe, qui nous sera communiqué début avril).

Le principe sur lequel nous ne voulons pas négocier: aucune perte d'heure en français (ce qui signifie donc que les oraux se placent soit sur des heures de trou des élèves, soit sur une heure de cours d'une autre matière): nous sommes conscients que voir "disparaître" ponctuellement un ou deux élèves sur une séance doit être pénible pour les collègues, mais pour le moment aucun ne s'est vraiment plaint. Si cela devait advenir, nous procéderions différemment (et quand je dis "nous", ce n'est pas des enseignants de français que je parle, mais aussi plus largement de la direction qui a la charge d'organiser ces plannings, sur lesquels nous n'intervenons pas).

L'an dernier ma PA avait décidé de placer ces oraux sur mes heures de seconde principalement (ce qui n'avait pas été le cas pour d'autres collègues, eux payés en HSE): là encore ce n'était pas de mon fait (même si cela m'a plutôt arrangée de ne pas faire d'HS), c'est la direction qui gère cela. J'espère que cela sera reconduit cette année.

Dans les établissements précédents dans lesquels je suis passée, j'ai vu deux modes de fonctionnement différents: soit banalisation pour les premières (mais cours sur les autres niveaux, donc oraux sur les heures de 1ere et sur nos heures de trous), soit très rarement (en réalité une seule fois je crois) banalisation pour tout le monde (donc aucun cours, que des oraux, sur une période très resserrée).

Par contre aucune heure sup payée. L'an dernier l'adjointe voulait en plus me convoquer pour une action propreté sur une demi journée libérée en sous entendant que j'étais mesquine. Elle a recompté devant moi les heures d'oral qui se montaient à 27. Et quand je lui ai fait remarquer que je faisais déjà 12h de plus que ma semaine habituelle elle a fait la moue. Bon, l'action propreté a finalement été reportée à cause de l'égoïsme des professeurs de lettres qui refusaient de donner de leur temps au bien commun et on m'a fait la tête jusqu'à la fin de l'année en me convoquant au maximum pour surveiller tout et n'importe quoi.

Du grand n'importe quoi, franchement. Courage, Clecle78, ,plus que quelques mois et tu seras libre .

12 h de plus gratuitement ? Pour moi, c'est hors de question. Je ne fais pas une minute non payée. Et dire que tu es "mesquine" ? C'est incroyable ! Quand je fais grève, je perds une journée de salaire et comme cela tombe souvent le mardi, je perds chaque fois une journée de cours et une HSE pour 3 heures de cours. Et là, on m'explique que c'est tout à fait normal même si les syndicats ont obtenu la reconnaissance de droit au décompte à la demie-journée. La mesquinerie, c'est toujours dans le même sens. Faire passer des oraux, c'est un travail. Pas un loisir. Et même si c'était un moment agréable (ce que ce n'est certes pas) je voudrais être payée. Je viens de lire sur un autre post que des collègues demandent à être payés pour les tâches pénibles et non pas pour celles qui leur apportent de la satisfaction. Je veux être payée pour tout. Et je ne vais pas rendre de l'argent lorsque je sors de cours contente, ce qui arrive et heureusement.
L'an dernier le proviseur ne voulait pas payer les heures supplémentaires inhérentes au grand nombre d'élèves malgré la banalisation de la semaine. Nous avons proposé de tirer au sort chaque matin les élèves qui pourraient passer les oraux et avons proposé de rédiger un courrier explicatif aux parents pour qu'ils comprennent pourquoi leur enfant n'aurait peut-être pas la chance de bénéficier d'un entraînement avant les épreuves réelles. Immédiatement, il a trouvé l'argent.

Nous, on a trouvé une solution pas mal et qui a bien marché. On fait des oraux blancs début juin quand il n'y a plus de BTS, quasiment plus de secondes sur la base du volontariat des élèves qui ne sont pas notés . Après, soit on prend sa classe, soit on prend d'autres élèves, c'est au choix du prof et selon le nombre d'inscrits. Pas de notes mais un débriefing. Il y a pas mal de volontaires mais on ne perd pas de temps avec les fumistes ou ceux qui ne sont pas prêts, ça ne fait pas trop d'heures en plus et ça ne fait pas trop de cours qui sautent. Mais on est un gros lycée avec 11 Premières G et 6 technos.

C'est un peu le flou chez nous, les Cde n'ont pas l'air ravies d'organiser ça. Il est possible qu'on ait trois jours banalisés, mais pas de paiement d'heures supplémentaires. Je ferai donc passer des oraux uniquement sur les heures banalisées.

Chez nous tous les collègues s'y collent et on les fait passer sur trois semaines en mai. En gros, ça nous fait 35 élèves chacun. On a le choix entre faire sauter nos cours ou être payés en heures supp. On se charge donc de faire nos plannings de passage qu'on transmet ensuite à l'administration pour une officialisation de la chose.