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- didi64Niveau 1
Bonjour à tous,
je m'interroge sur la méthodologie du commentaire et de la dissertation.... en classe de première G.
je propose pour ma méthodo la construction d'un plan en trois parties pour les deux exercices, avec à l'intérieur deux sous-parties/ ou plan en deux parties de 3 sous-parties.
Chacune des sous-parties devant être construite autour de l'enchaînement de 3 arguments justifiés.
Est-ce bien cela que l'on attend en fin de première ?
Ou suis-je dans l'erreur ?
Un grand merci pour vos réponses ...
Belle journée à tous.
je m'interroge sur la méthodologie du commentaire et de la dissertation.... en classe de première G.
je propose pour ma méthodo la construction d'un plan en trois parties pour les deux exercices, avec à l'intérieur deux sous-parties/ ou plan en deux parties de 3 sous-parties.
Chacune des sous-parties devant être construite autour de l'enchaînement de 3 arguments justifiés.
Est-ce bien cela que l'on attend en fin de première ?
Ou suis-je dans l'erreur ?
Un grand merci pour vos réponses ...
Belle journée à tous.
- Mélusine2Niveau 10
Tu as, si je puis me permettre, une grosse vingtaine d'années de retard. Les trois parties, etc., ne sont plus exigibles.
- didi64Niveau 1
C'est tout à fait possible Mélusine, mais peux tu être plus explicite STP car je ne trouve rien de concret sur le sujet dans les Io, mais je ne sais peut-être pas chercher....
Merci d'avance pour ton aide
Merci d'avance pour ton aide
- IridianeFidèle du forum
Euh, ce n’est pas parce que ce n’est « plus exigible » qu’il ne faut pas l’enseigner et le conseiller aux élèves, en particulier pour la dissertation, parce que bon, une dissertation en deux parties n’est pas une dissertation - ou alors il faut abandonner cet exercice, et pourquoi pas d’ailleurs, mais c’est une tout autre question.
Moi cela me parait bien - mème si ce n’est pas suffisant - de leur donner un cadre précis à respecter avec tant d’arguments, tant d’exemples, etc. Cela les rassure et les guide en rendant l’exercice plus concret, et cela laisse moins de place à la possibilité (non négligeable) qu’ils écrivent absolument n’importe quoi.
Il m’arrive d’en revenir à ces fondamentaux y compris en licence en leur expliquant qu’il faut tant de sous parties, avec au moins un argument et un exemple détaillé par sous partie etc… et justement bien souvent ils ont manqué de ce cadre au lycée et sont complètement perdus quand on leur demande une dissertation.
Moi cela me parait bien - mème si ce n’est pas suffisant - de leur donner un cadre précis à respecter avec tant d’arguments, tant d’exemples, etc. Cela les rassure et les guide en rendant l’exercice plus concret, et cela laisse moins de place à la possibilité (non négligeable) qu’ils écrivent absolument n’importe quoi.
Il m’arrive d’en revenir à ces fondamentaux y compris en licence en leur expliquant qu’il faut tant de sous parties, avec au moins un argument et un exemple détaillé par sous partie etc… et justement bien souvent ils ont manqué de ce cadre au lycée et sont complètement perdus quand on leur demande une dissertation.
- Mélusine2Niveau 10
Didi : je ne pense pas qu'il y ait des précisions à ce propos dans les IO, en effet. Tu trouveras ce qu'il te faut ici, avec la confirmation que tu souhaites : eduscol
Iridiane : tu fais ce que tu veux ! Mon point de vue n'est que celui d'une correctrice de bac. Le 3/3/3, c'est ma formation aussi, mais déjà quand j'obtiens, justement, des arguments et des exemples systématiquement développés, rédigés en français, la joie m'envahit. Je me demande par ailleurs comment pratiquer le 3/3/3 avec les sujets actuels. Nous demanderons si Olympe de Gouges est-elle une écrivène engager.
Iridiane : tu fais ce que tu veux ! Mon point de vue n'est que celui d'une correctrice de bac. Le 3/3/3, c'est ma formation aussi, mais déjà quand j'obtiens, justement, des arguments et des exemples systématiquement développés, rédigés en français, la joie m'envahit. Je me demande par ailleurs comment pratiquer le 3/3/3 avec les sujets actuels. Nous demanderons si Olympe de Gouges est-elle une écrivène engager.
- IridianeFidèle du forum
Oui bien sur Mélusine je suis tout à fait d’accord : en lycée, s’il y a deux parties à une dissertation avec un sujet ultra bateau qui n’appelle de toute façon pas à un développement infini, mais qu’il y a des arguments et des exemples compréhensibles et utilisés à bon escient je suis absolument ravie !
Le problème, en actant que maintenant en lycée une dissertation peut être en deux parties, c’est que les élèves comprennent encore moins le principe et ont tendance à faire « thèse antithèse » comme ils l’entendent, c’est à dire affirmer que « grand I on va voir que la littérature sert a se divertir », « grand II en fait non elle ne sert pas à se divertir mais à faire passer un message » (par exemple), autrement dit ils ne voient pas le problème à affirmer un truc puis son contraire sans jamais mettre les choses en perspective…
Le problème, en actant que maintenant en lycée une dissertation peut être en deux parties, c’est que les élèves comprennent encore moins le principe et ont tendance à faire « thèse antithèse » comme ils l’entendent, c’est à dire affirmer que « grand I on va voir que la littérature sert a se divertir », « grand II en fait non elle ne sert pas à se divertir mais à faire passer un message » (par exemple), autrement dit ils ne voient pas le problème à affirmer un truc puis son contraire sans jamais mettre les choses en perspective…
- Une passanteEsprit éclairé
Mélusine2 a écrit:Didi : je ne pense pas qu'il y ait des précisions à ce propos dans les IO, en effet. Tu trouveras ce qu'il te faut ici, avec la confirmation que tu souhaites : eduscol
Iridiane : tu fais ce que tu veux ! Mon point de vue n'est que celui d'une correctrice de bac. Le 3/3/3, c'est ma formation aussi, mais déjà quand j'obtiens, justement, des arguments et des exemples systématiquement développés, rédigés en français, la joie m'envahit. Je me demande par ailleurs comment pratiquer le 3/3/3 avec les sujets actuels. Nous demanderons si Olympe de Gouges est-elle une écrivène engager.
Mais ce n'est pas ce dont parle Didi64, elle parle de 6 sous-parties, organisées en deux ou trois parties. Ce qui correspond d'ailleurs exactement à ce que j'exige aussi de mes élèves !
En revanche, Didi64, je ne comprends pas ce que tu veux dire par "Chacune des sous-parties devant être construite autour de l'enchaînement de 3 arguments justifiés."
Je demande aux élèves de trouver 6 axes dégageant les enjeux littéraires du texte, puis de les organiser entre eux de la façon la plus logique possible (soit donc les regrouper en 2 ou 3 parties), en partant du plus évident (en gros, ce qu'est le texte, une sorte de définition, par exemple l'analyse du fait que ce soit une scène d'exposition, ou un portrait, etc) pour aller vers le moins évident (ce qui se trouve dans le texte qu'on ne voit pas de prime abord, la dimension tragique par exemple).
Même chose pour la dissertation : envisager d'aller dans le sens du sujet, puis le nuancer / l'envisager sous un autre angle, et éventuellement, le dépasser. Je déteste le thèse / antithèse, très rarement compris par les élèves, et j'explique que tout est question de nuance et de point de vue.
Il y a un écart entre ce que j'enseigne et la baisse ridicule des attentes du bac, mais le mieux est l'ennemi du bien, et j'ai de bons retours d'anciens élèves dans le supérieur, qui se considèrent bien formés, alors cela me suffit.
- Mélusine2Niveau 10
@Iridiane
Je n'en doute pas ! Mais je ne pense pas que la cause en soit à chercher dans l'acceptation d'un plan binaire : je crois plutôt que le problème réside dans l'acceptation de strictement n'importe quoi, écrit avec les pieds et sans réfléchir. Là, les consignes de correction et l'inflation des notes font de vilains dégâts.
Mais je vois beaucoup de lycéens consciencieux (il y en a !) commencer par poser un cadre factice, I II III etc., et s'échiner à trouver un petit c) pour le grand III alors qu'ils n'ont même pas encore réfléchi au sujet (ou analysé le texte) : je répète de ce fait qu'il faut penser, puis organiser sa pensée, et que le petit c) du grand B du grand III (je plaisante, ils ne vont pas jusque là : c de III), on s'en fout.
En fait, quand tu leur dis "dissertation", il y en a toujours quelques uns pour réciter illico "thèse antithèse synthèse" : ils voudraient rentrer dans le cadre sans avoir commencé à penser un peu.
Pour le coup, je ne suis pas ennemie de la simplification des exigences : sus au c) du III, mais qu'ils pensent un peu, et qu'ils écrivent pour être lus, pas pour annoncer triomphalement à môman qu'ils ont ruiné 4 ou 6 pages qui ne leur avaient rien fait, et s'offusquer ensuite de la note pas terrible alors que bon, ils ont écrit (n'importe quoi, n'importe comment), hein.
Je n'en doute pas ! Mais je ne pense pas que la cause en soit à chercher dans l'acceptation d'un plan binaire : je crois plutôt que le problème réside dans l'acceptation de strictement n'importe quoi, écrit avec les pieds et sans réfléchir. Là, les consignes de correction et l'inflation des notes font de vilains dégâts.
Mais je vois beaucoup de lycéens consciencieux (il y en a !) commencer par poser un cadre factice, I II III etc., et s'échiner à trouver un petit c) pour le grand III alors qu'ils n'ont même pas encore réfléchi au sujet (ou analysé le texte) : je répète de ce fait qu'il faut penser, puis organiser sa pensée, et que le petit c) du grand B du grand III (je plaisante, ils ne vont pas jusque là : c de III), on s'en fout.
En fait, quand tu leur dis "dissertation", il y en a toujours quelques uns pour réciter illico "thèse antithèse synthèse" : ils voudraient rentrer dans le cadre sans avoir commencé à penser un peu.
Pour le coup, je ne suis pas ennemie de la simplification des exigences : sus au c) du III, mais qu'ils pensent un peu, et qu'ils écrivent pour être lus, pas pour annoncer triomphalement à môman qu'ils ont ruiné 4 ou 6 pages qui ne leur avaient rien fait, et s'offusquer ensuite de la note pas terrible alors que bon, ils ont écrit (n'importe quoi, n'importe comment), hein.
- Mélusine2Niveau 10
Une passante a écrit:Mélusine2 a écrit:Didi : je ne pense pas qu'il y ait des précisions à ce propos dans les IO, en effet. Tu trouveras ce qu'il te faut ici, avec la confirmation que tu souhaites : eduscol
Iridiane : tu fais ce que tu veux ! Mon point de vue n'est que celui d'une correctrice de bac. Le 3/3/3, c'est ma formation aussi, mais déjà quand j'obtiens, justement, des arguments et des exemples systématiquement développés, rédigés en français, la joie m'envahit. Je me demande par ailleurs comment pratiquer le 3/3/3 avec les sujets actuels. Nous demanderons si Olympe de Gouges est-elle une écrivène engager.
Mais ce n'est pas ce dont parle Didi64, elle parle de 6 sous-parties, organisées en deux ou trois parties. Ce qui correspond d'ailleurs exactement à ce que j'exige aussi de mes élèves !
C'est pour cela qu'après avoir répondu à Didi, je m'adressais à Iridiane à propos de la dissertation en 2 parties, qui en est une, ou pas, regarde plus haut.
Je pense très sérieusement que l'enjeu, c'est de les obliger à penser un minimum et à écrire un propos un tant soit peu intelligible, ce qui n'a plus rien d'évident. Pour le moment, dans le supérieur, il faut faire de la remédiation syntaxique et orthographique partout (et ça doit marcher aussi bien que dans le primaire et le secondaire, il n'y a pas de raison ). Donc, mais c'est un parti pris pédagogique, je joue à ça avec celui ou celle qui en est capable et que ça amuse, un-e par an, et pour les autres je campe sur l'exigence d'un discours intelligible et construit, peu m'importe comment.
- CochonouNiveau 9
Bonsoir à tous,
Dans la note de service du 23/07/2020, la dissertation est présentée comme une épreuve qui consiste à "présenter une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire...". https://www.education.gouv.fr/bo/20/Special7/MENE2019312N.htm
En outre, le document de présentation de la dissertation mis en ligne sur Eduscol précise qu'on "n'attend pas des élèves en fin de première une maîtrise de l'exercice tel qu'il est pratiqué ou exigé dans l'enseignement supérieur ou dans les concours". Il rappelle aussi que "le développement de l'argumentation suppose une construction du devoir, mais celle-ci n'est pas nécessairement ternaire : le fait de proposer deux mouvements, ou quatre, si l'ensemble est cohérent et constitue une argumentation claire, ne doit pas être considéré comme un défaut". De plus, "différents types de plan peuvent être acceptés : le privilège généralement accordé au plan dialectique n'a pas lieu d'être à ce niveau d'études, et un plan analytique, ou progressif convient".
https://eduscol.education.fr/document/24382/download
Dans la note de service du 23/07/2020, la dissertation est présentée comme une épreuve qui consiste à "présenter une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire...". https://www.education.gouv.fr/bo/20/Special7/MENE2019312N.htm
En outre, le document de présentation de la dissertation mis en ligne sur Eduscol précise qu'on "n'attend pas des élèves en fin de première une maîtrise de l'exercice tel qu'il est pratiqué ou exigé dans l'enseignement supérieur ou dans les concours". Il rappelle aussi que "le développement de l'argumentation suppose une construction du devoir, mais celle-ci n'est pas nécessairement ternaire : le fait de proposer deux mouvements, ou quatre, si l'ensemble est cohérent et constitue une argumentation claire, ne doit pas être considéré comme un défaut". De plus, "différents types de plan peuvent être acceptés : le privilège généralement accordé au plan dialectique n'a pas lieu d'être à ce niveau d'études, et un plan analytique, ou progressif convient".
https://eduscol.education.fr/document/24382/download
Pareil pour moi.Mélusine2 a écrit: Le 3/3/3, c'est ma formation aussi, mais déjà quand j'obtiens, justement, des arguments et des exemples systématiquement développés, rédigés en français, la joie m'envahit.
C'est aussi mon point de vue.Mélusine2 a écrit: En fait, quand tu leur dis "dissertation", il y en a toujours quelques uns pour réciter illico "thèse antithèse synthèse" : ils voudraient rentrer dans le cadre sans avoir commencé à penser un peu. Pour le coup, je ne suis pas ennemie de la simplification des exigences.
- NLM76Grand Maître
Bon et puis au fond, l'idée selon laquelle une dissertation littéraire "idéale" serait en trois parties, sans quoi ce ne serait pas une dissertation, je ne la comprends absolument pas.
Bon; avoir des objectifs chiffrés, c'est satisfaisant pour l'esprit. Mais l'essentiel n'a absolument rien à voir avec le nombre de parties, ni avec le nombre de sous-parties. Y compris dans le supérieur.
Surtout : on n'a pas un schéma de plan préétabli dans lequel on va essayer de caser arguments et exemples. Non ; c'est le contraire : on part des exemples, on trouve les idées ; ensuite on les organise. L'idée, répandue partout, selon laquelle le sujet imposerait plan "thématique" ou plan "dialectique" me paraît parfaitement absurde.
Bon; avoir des objectifs chiffrés, c'est satisfaisant pour l'esprit. Mais l'essentiel n'a absolument rien à voir avec le nombre de parties, ni avec le nombre de sous-parties. Y compris dans le supérieur.
Surtout : on n'a pas un schéma de plan préétabli dans lequel on va essayer de caser arguments et exemples. Non ; c'est le contraire : on part des exemples, on trouve les idées ; ensuite on les organise. L'idée, répandue partout, selon laquelle le sujet imposerait plan "thématique" ou plan "dialectique" me paraît parfaitement absurde.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SomniumNiveau 5
Parfaitement d'accord avec NLM76. Cela dit, même dans le supérieur, il y a des divergences sur ces questions de structuration de devoir. Mais dans les rapports de jury d'agrégation, j'ai lu à plusieurs reprises que rien n'empêchait de construire une leçon en deux parties. La méthodologie de la leçon n'étant pas si éloignée de celle de la dissertation, ça a suffi à conforter mon avis.
- Spoiler:
- Il m'est arrivé deux fois de faire une dissertation en deux parties à l'université, une fois en licence et une fois en prépa agreg. Chaque fois, j'ai eu une note correcte (11 et 12), qui s'est trouvée être la meilleure de la promo, avec un professeur qui notait sec. J'ai aussi rendu une fois une dissertation en deux parties à l'agrégation, je me suis ramassé un 7 mais je pense que c'était lié une très mauvaise maîtrise de l'œuvre et une lecture du sujet un peu légère.
- IphigénieProphète
Je pense dejà qu’il faut séparer la préparation à l’agrégation et préparation au bac…
Au niveau des premières on attend une pensée organisée, c’est tout. Les parties dialectiques, sous parties, transitions, ouverture en conclusion sont plus souvent irritantes pour le correcteur( car mécaniques et mal comprises) que bénéfiques - pour l’élève, sauf exception rare.
Pour l’apprentissage toutefois il peut arriver que structurer le devoir à vide aide l’élève à comprendre le truc en gros: c’est affaire d’ artisan,… au cas par cas selon les classes.
Par contre c’est un problème au niveau des correcteurs: il m’est arrivé de tomber dans des jurys sur des collègues par exemple en bts mais aussi du bac jadis, très formalistes: la problématique devait être une question, il fallait une ouverture, les transitions n’étaient pas suffisantes parce qu’il manquait la conclusion de la sous- partie trois ou l’annonce de l’argument ne comportait pas de mot de liaison …. Je ne sais pas si c’est encore le cas. Le tout sans jamais discuter du fond de ce qui est dit par contre. C’est d’ailleurs ce qui m’a toujours marquée dans les commissions : on parle de forme mais pratiquement jamais du fond ( interprétation du texte ou du sujet): et pourtant je pense qu’on aurait bien des surprises parfois sur les divergences…
Au niveau des premières on attend une pensée organisée, c’est tout. Les parties dialectiques, sous parties, transitions, ouverture en conclusion sont plus souvent irritantes pour le correcteur( car mécaniques et mal comprises) que bénéfiques - pour l’élève, sauf exception rare.
Pour l’apprentissage toutefois il peut arriver que structurer le devoir à vide aide l’élève à comprendre le truc en gros: c’est affaire d’ artisan,… au cas par cas selon les classes.
Par contre c’est un problème au niveau des correcteurs: il m’est arrivé de tomber dans des jurys sur des collègues par exemple en bts mais aussi du bac jadis, très formalistes: la problématique devait être une question, il fallait une ouverture, les transitions n’étaient pas suffisantes parce qu’il manquait la conclusion de la sous- partie trois ou l’annonce de l’argument ne comportait pas de mot de liaison …. Je ne sais pas si c’est encore le cas. Le tout sans jamais discuter du fond de ce qui est dit par contre. C’est d’ailleurs ce qui m’a toujours marquée dans les commissions : on parle de forme mais pratiquement jamais du fond ( interprétation du texte ou du sujet): et pourtant je pense qu’on aurait bien des surprises parfois sur les divergences…
- gregforeverGrand sage
Vous ne m'ôterez pas de l'idée que pour le bac on ne fait pas faire de la vraie dissertation aux élèves mais de la vérification de connaissance de l'oeuvre.
- IphigénieProphète
Oui: on balbutiegregforever a écrit:Vous ne m'ôterez pas de l'idée que pour le bac on ne fait pas faire de la vraie dissertation aux élèves mais de la vérification de connaissance de l'oeuvre.
- NLM76Grand Maître
gregforever a écrit:Vous ne m'ôterez pas de l'idée que pour le bac on ne fait pas faire de la vraie dissertation aux élèves mais de la vérification de connaissance de l'oeuvre.
La question est de savoir qui est "on" dans cette phrase. De mon côté, je te garantis que je m'efforce (pour l'essentiel, en vain, je te l'accorde), de faire vraiment réfléchir les élèves à partir de l’œuvre et du sujet proposé. Et pour moi une "vraie" dissertation, c'est une dissertation où l'on réfléchit vraiment sur l’œuvre. Et cela n'a absolument rien à voir avec le nombre de parties que l'élève propose.
*
En effet, par exemple, comme je présentais la méthode de la dissertation en insistant lourdement sur l'ordre 1. inventio 2. dispositio 3. elocutio, je disais qu'on ne construit pas un plan a priori (sous-entendu : l'alternative entre plan "dialectique" et plan "thématique" est une calembredaine), à travers la construction d'une dissertation donnée en exemple ("Dans quelle mesure l'Apollinaire d'Alcools est-il antique et moderne à la fois ?"; je ne précise pas davantage : je l'ai placée sur mon blog). Je leur ai précisé en particulier : "Autrement dit, un plan qui dirait : [I. Apollinaire est antique; II. Apollinaire est moderne; III. Il est antique et moderne à la fois] serait sinon mauvais, du moins médiocre, parce que chacune des deux premières parties serait hors-sujet, et seule la troisième commencerait à s'intéresser au problème posé par le sujet. J'ai ensuite demandé aux élèves si cette méthode les étonnait.
Deux élèves m'ont dit que leur professeur de l'année passée leur avait dit tout à fait le contraire, et que d'après ce qu'ils avaient compris, il leur conseillait de suivre le "mauvais" plan que j'ai énoncé ci-dessus. [Quelques autres aussi m'ont dit aussi qu'en histoire-géographie, leur professeur leur avait conseillé de couper en deux le sujet pour mener leur travail. Mais c'est une autre question : je conçois fort bien qu'on puisse procéder très différemment en histoire-géographie]. Tout cela pour dire que dans l'esprit de beaucoup, le plan en trois parties signifie "oui, non, zut", ou "thèse, antithèse, fadaise", comme le disaient très bien les professeurs qui ont tenté de m'instruire quand j'étais au lycée. Tout cela pour dire aussi que la notion de "plan dialectique" est pour moi un cuistre rideau de fumée pour dissimuler l'absence de pensée.
Plus précisément. Imaginons que les élèves aient bien analysé le sujet en repérant que s'il y a thèse et antithèse, c'est "Apollinaire associe l'antique et le moderne" vs "Apollinaire ne les associe pas; il les sépare". Bon; je ne vois pas comment on peut s'en sortir pour construire quoi que ce soit autour de cela, dans une dissertation littéraire, fondée non pas sur des idées générales, mais sur la connaissance d'une œuvre. Il faudrait voir avec d'autres sujets ; mais parler de plan dialectique avec des élèves de lycée, il me semble que c'est induire de façon systématique des plans où, dans les deux premières parties, la tension que suppose un sujet correctement problématisé disparaît complètement, où l'on se livre à un catalogue d'idées reçues sans intérêt. Autrement dit, @gregforever, cela ne vérifie aucunement la connaissance intime de l’œuvre, mais seulement la connaissance des généralités qu'on entend dire généralement sur l’œuvre (Apollinaire est moderne parce qu'il parle d'avions, parce qu'il enlève la ponctuation, parce qu'il ne respecte pas la versification classique, etc.) Pour moi, cela n'a aucune espèce d'intérêt. Il n'y a ni réflexion sur le sujet proposé, ni connaissance de l’œuvre.
*
A mon sens, encore une fois, cela suppose l'axiome suivant : "ils sont trop sots pour réfléchir vraiment". Le corollaire vient tout naturellement : "Alors proposons-leur une méthode qui leur permette de produire quelque chose, pour qu'on puisse continuer à faire semblant d'enseigner." Je pense au contraire qu'ils sont tout à fait capables de réfléchir. Mais encore faut-il le leur demander.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- trompettemarineMonarque
Je suis parfaitement d'accord avec @NLM76. La dissertation, mais aussi le commentaire, est un exercice où la pensée est vivante. L'enfermer dans des cases la rend stérile, ce qui ne signifie pas non plus qu'elle ne doive pas être organisée. On doit peu à peu amener les élèves à une pensée vivante, en mouvement et complexe (sans vouloir plagier "la pensée complexe" d'Edgar Morin).
Pour les élèves, plan dialectique et plan thématique sont des mots vides de sens. Cela, c'est notre tambouille.
Raisonner, c'est difficile et cela prend du temps : pour cela, il faut avoir de la matière (littéraire) à analyser, à assimiler pour pouvoir ensuite opérer une réflexion à partir d'une question ou d'une citation.
Je m'excuse pour ma brusquerie, mais j'ai en horreur les exercices tout faits où l'on donne un plan aux élèves qu'ils doivent compléter (c'est un exercice à trous, mis au niveau de la pensée). Pire le plan proposé propose souvent des titres sous forme de groupes nominaux conceptuellement insuffisants, et non sous forme de phrases, lesquelles sont les seules à exprimer une pensée complexe. Or c'est bien une pensée qu'il faut mettre au jour. Il est difficile pour des élèves d'entrer dans la pensée issue d'un plan d'un collègue. Il n'y aura jamais de plan parfait, mais l'élève qui saura proposer un raisonnement par lui-même sans béquilles, un plan même discutable, progressera.
Il faut du temps : de la lecture, oser penser par soi-même, discuter avec soi-même puis trancher pour établir les idées maîtresses de son raisonnement.
A la poubelle, les axes...
Il faut disloquer ce grand niais de plan à cases...
et accepter que cela prenne du temps.
Mais le désir de clore le programme et de faire tous les textes contraint certains d'entre nous à cette solution de facilité.
En outre, lutter contre les dissertations sur internet comme prêt à penser et panacée délirante est devenue une véritable gageure.
A l'oral, j'en suis venue à créer des moments que j'appelle "conversation" (au sens de Diderot) pour ne plus avoir subir les débats oui/non sans argumentaire, faute de contenu et d'art de la pensée.
EDIT : je me souviens d'un professeur qui nous expliquait que la dissertation était une histoire de point de vue. A chaque partie, on change d'angle, ce qui permet de découvrir ou d'apporter un élément nouveau destiné à enrichir l'argumentaire et à permettre la progression de la pensée.
Le comble est de lire certaines annonces de plan de nos lycéens et de nos collégiens de troisième : "d'abord nous étudierons A. puis nous verrons le contraire et enfin nous verrons qu'il y autre chose".
Seule la méthode, mal ingérée et dénuée de contenu, est mémorisée. Combien de fois ai-je alors écrit : quelles sont les idées (ou thèses) que tu veux démontrer ?
Pour les élèves, plan dialectique et plan thématique sont des mots vides de sens. Cela, c'est notre tambouille.
Raisonner, c'est difficile et cela prend du temps : pour cela, il faut avoir de la matière (littéraire) à analyser, à assimiler pour pouvoir ensuite opérer une réflexion à partir d'une question ou d'une citation.
Je m'excuse pour ma brusquerie, mais j'ai en horreur les exercices tout faits où l'on donne un plan aux élèves qu'ils doivent compléter (c'est un exercice à trous, mis au niveau de la pensée). Pire le plan proposé propose souvent des titres sous forme de groupes nominaux conceptuellement insuffisants, et non sous forme de phrases, lesquelles sont les seules à exprimer une pensée complexe. Or c'est bien une pensée qu'il faut mettre au jour. Il est difficile pour des élèves d'entrer dans la pensée issue d'un plan d'un collègue. Il n'y aura jamais de plan parfait, mais l'élève qui saura proposer un raisonnement par lui-même sans béquilles, un plan même discutable, progressera.
Il faut du temps : de la lecture, oser penser par soi-même, discuter avec soi-même puis trancher pour établir les idées maîtresses de son raisonnement.
A la poubelle, les axes...
Il faut disloquer ce grand niais de plan à cases...
et accepter que cela prenne du temps.
Mais le désir de clore le programme et de faire tous les textes contraint certains d'entre nous à cette solution de facilité.
En outre, lutter contre les dissertations sur internet comme prêt à penser et panacée délirante est devenue une véritable gageure.
A l'oral, j'en suis venue à créer des moments que j'appelle "conversation" (au sens de Diderot) pour ne plus avoir subir les débats oui/non sans argumentaire, faute de contenu et d'art de la pensée.
EDIT : je me souviens d'un professeur qui nous expliquait que la dissertation était une histoire de point de vue. A chaque partie, on change d'angle, ce qui permet de découvrir ou d'apporter un élément nouveau destiné à enrichir l'argumentaire et à permettre la progression de la pensée.
Le comble est de lire certaines annonces de plan de nos lycéens et de nos collégiens de troisième : "d'abord nous étudierons A. puis nous verrons le contraire et enfin nous verrons qu'il y autre chose".
Seule la méthode, mal ingérée et dénuée de contenu, est mémorisée. Combien de fois ai-je alors écrit : quelles sont les idées (ou thèses) que tu veux démontrer ?
- gregforeverGrand sage
@NLM76 je ne parlais pas de comment on l'enseigne mais de comment on l'évalue au bac; l'année du sujet sur la "fantaisie" chez Molière, la grande majorité des élèves n'avait pas compris (ou cherché le sens) du sujet pour plaquer des connaissances et un plan tout fait genre comique= divertissement et comique= message sérieux (satire); au final on a "valorisé" la connaissance de l'oeuvre indépendamment du sujet à traiter.
- NLM76Grand Maître
Je n'ai pas corrigé cette année. Et alors, qu'en penses-tu : s'agissait-il d'une vraie connaissance de l’œuvre, ou de la connaissance d'un méta-discours sur l'œuvre? Parce qu'en fait, d'une certaine façon j'aurais tendance à accepter des plans tout faits, dès lors qu'il racontent quelque chose d'intéressant. Ce que je crains, ce sont des plans tout faits, mais bêtes, dans le genre I. Thèse (comique), II. Antithèse (satire).gregforever a écrit:@NLM76 je ne parlais pas de comment on l'enseigne mais de comment on l'évalue au bac; l'année du sujet sur la "fantaisie" chez Molière, la grande majorité des élèves n'avait pas compris (ou cherché le sens) du sujet pour plaquer des connaissances et un plan tout fait genre comique= divertissement et comique= message sérieux (satire); au final on a "valorisé" la connaissance de l'oeuvre indépendamment du sujet à traiter.
Au fond, le bon plan sur Molière, c'est : I. Sous l'humour, le sérieux (mort à la mort !). II. Oui, mais le sérieux chez Molière, c'est le sérieux de la fantaisie (Vive la vie, l'amour, la comédie... la fantaisie).
Qu'ils apprennent des plans tout faits, mais des plans tout faits intelligents !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- The PaperHabitué du forum
Ma règle d'or : on s'adapte au sujet. Donc pas nécessairement avec trois parties.
Mes élèves me demandent combien il doit y avoir de paragraphes au total. Etant donné la règle d'or que je leur donne, je leur dis qu'en théorie je pourrais admettre quatre : deux parties avec deux paragraphes chacune, mais qu'en pratique, je n'ai jamais vu un bon devoir avec moins de six paragraphes.
Mes élèves me demandent combien il doit y avoir de paragraphes au total. Etant donné la règle d'or que je leur donne, je leur dis qu'en théorie je pourrais admettre quatre : deux parties avec deux paragraphes chacune, mais qu'en pratique, je n'ai jamais vu un bon devoir avec moins de six paragraphes.
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- NLM76Grand Maître
Tu considères que sous-partie = paragraphe, forcément ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je rebondis sur cette histoire de plans à base de groupes nominaux qui est très importante pour moi : je me bats en effet pour que les titres de chaque partie ou sous-partie soient des phrases complètes. Sans cela en effet, on sait vaguement de quoi on parle, mais on ne sait que très rarement ce qu’on dit !
- NLM76Grand Maître
Très juste. Même s'il ne suffit pas que le titre ait la forme d'une phrase pour pour qu'il exprime une véritable idée, et qu'en soi, un titre sous forme de phrase nominale peut être l'expression d'un véritable propos.uneodyssée a écrit:Je rebondis sur cette histoire de plans à base de groupes nominaux qui est très importante pour moi : je me bats en effet pour que les titres de chaque partie ou sous-partie soient des phrases complètes. Sans cela en effet, on sait vaguement de quoi on parle, mais on ne sait que très rarement ce qu’on dit !
Sur un point de détail très formel, l'annonce de plan, je viens de rédiger un petite mise au point, sans doute fort discutable. N'hésitez pas, justement, à la discuter :
- https://www.lettresclassiques.fr/2022/10/22/lannonce-de-plan-dun-commentaire-ou-dune-dissertation-litteraires/
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Mélusine2Niveau 10
Le passage sur la "formulation élégante" me fait bien plaisir : il me faut beaucoup de temps pour convaincre mes premières qu'une formulation simple et "scolaire" vaut mieux qu'une tournure alambiquée qu'ils ne maîtrisent pas et tourne à la plus grande confusion après trois mots.
- NLM76Grand Maître
Merci. Et pour le reste, tu conseillerais à tes élèves de lire ma mise au point ?Mélusine2 a écrit:Le passage sur la "formulation élégante" me fait bien plaisir : il me faut beaucoup de temps pour convaincre mes premières qu'une formulation simple et "scolaire" vaut mieux qu'une tournure alambiquée qu'ils ne maîtrisent pas et tourne à la plus grande confusion après trois mots.
D'autre part, qu'y aurait-il à redire si cette mise au point s'adressait à des étudiants en Lettres ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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