Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Mag01Niveau 1
Bonjour,
Après des mois de réflexion et ensuite de recherches, ça y est, j'ai entre les mains une proposition d'embauche en CDI et je peux enfin quitter l'éducation nationale.
Cependant, cela fait 2 jours que je recherche à qui envoyer ma lettre de démission, partout, je vois qu'il faut "suivre la voie hiérarchique" mais on ne me l'a jamais expliquée...
Professeur dans un collège privé, après avoir été rechercher partout sur le Net, je n'arrive pas à savoir à qui envoyer cette lettre.
J'ai contacté des syndicats mais hélas, ils sont occupés et ne m'ont pas encore répondu (ce qui est bien normal, surtout en ce moment!), mais il faut que j'envoie cette lettre demain soir au plus tard si je ne veux pas faire une semaine de plus !
Est-ce que l'un d'entre vous serait "calé" en voie hiérarchique et pourrait m'indiquer la "chaine" à suivre ?
Est-ce que le recteur et le chef d'établissement suffisent ? J'ai entendu parler de l'IA, mais je ne trouve pas ses coordonnées... Bref, je suis perdue dans cette société que je n'ai jamais vraiment comprise ! Je compte demander à mon chef d'établissement, mais, deux confirmations valent mieux qu'une...
Merci à tout ceux qui pourrait m'aider !
Après des mois de réflexion et ensuite de recherches, ça y est, j'ai entre les mains une proposition d'embauche en CDI et je peux enfin quitter l'éducation nationale.
Cependant, cela fait 2 jours que je recherche à qui envoyer ma lettre de démission, partout, je vois qu'il faut "suivre la voie hiérarchique" mais on ne me l'a jamais expliquée...
Professeur dans un collège privé, après avoir été rechercher partout sur le Net, je n'arrive pas à savoir à qui envoyer cette lettre.
J'ai contacté des syndicats mais hélas, ils sont occupés et ne m'ont pas encore répondu (ce qui est bien normal, surtout en ce moment!), mais il faut que j'envoie cette lettre demain soir au plus tard si je ne veux pas faire une semaine de plus !
Est-ce que l'un d'entre vous serait "calé" en voie hiérarchique et pourrait m'indiquer la "chaine" à suivre ?
Est-ce que le recteur et le chef d'établissement suffisent ? J'ai entendu parler de l'IA, mais je ne trouve pas ses coordonnées... Bref, je suis perdue dans cette société que je n'ai jamais vraiment comprise ! Je compte demander à mon chef d'établissement, mais, deux confirmations valent mieux qu'une...
Merci à tout ceux qui pourrait m'aider !
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Par voie hiérarchique ça veut juste dire que c'est envoyé par ton établissement donc sous son couvert. Tu donnes le courrier à ton secrétariat, ton chef en prend connaissance et ils envoient le courrier à ta place.
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Mag01Niveau 1
Tout simplement, je me prends la tête depuis 2 jours pour rien, c'est bien mon genre ça !
Mais, je croyais que notre chef d'établissement n'était pas notre responsable hiérarchique (enfin, c'est ce qu'on m'a toujours dit !) ? Du coup, je comptais lui transmettre plus par correction que par obligation !
Merci en tout cas de ta réponse très rapide !
Mais, je croyais que notre chef d'établissement n'était pas notre responsable hiérarchique (enfin, c'est ce qu'on m'a toujours dit !) ? Du coup, je comptais lui transmettre plus par correction que par obligation !
Merci en tout cas de ta réponse très rapide !
- Lowpow29Neoprof expérimenté
De rien, peut-être que quelqu'un complétera, je suis dans le public !
Et bravo pour ta reconversion, bonne chance !
Et bravo pour ta reconversion, bonne chance !
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- EdithWGrand sage
C’est exactement pareil dans le privé : les CDE envoient au rectorat la plupart des documents remplis par les maîtres. Bonne continuation, ça fait envie
- CathEnchanteur
Si bien sûr, le chef d'établissement est effectivement notre supérieur hiérarchique, contrairement à la légende urbaine. Enfin te concernant, ce sera bientôt du passé !
- Alex33Niveau 1
Par contre ils ont 4 mois pour répondre donc pas sûr que tu aies la réponse de suite et ils peuvent te refuser ta démission. Curieux de savoir ce que tu as trouvé comme job, si tu peux m'en dire plus :-)
_________________
Enseignant de Technologie au collège depuis 2006
- OudemiaBon génie
Il me semble que si tu n'as pas l'intention de retravailler dans la fonction publique tu peux t'en passer.Alex33 a écrit:Par contre ils ont 4 mois pour répondre donc pas sûr que tu es la réponse de suite et ils peuvent te refuser ta démission. Curieux de savoir ce que tu as trouvé comme job, si tu peux m'en dire plus :-)
Mais j'imagine l'embarras du CdE si tu quittes subitement l'établissement sans qu'il ait pu organiser ton remplacement...
- pseudo-intelloSage
Oui, si tu passes dans le privé, tu ne vas plus au boulot et c'est tout.
Tu peux même, comme le font de nombreux personnels qui démissionnent, expliquer ce que tu penses du mépris de l'EN envers les profs et les élèves, qui t'a bien dégoûtée de poursuivre dans le métier.
Tu peux même, comme le font de nombreux personnels qui démissionnent, expliquer ce que tu penses du mépris de l'EN envers les profs et les élèves, qui t'a bien dégoûtée de poursuivre dans le métier.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- dansesNiveau 9
Bonjour et bravo pour avoir sauté le pas,
Un conseil si je puis me permettre : garde tout en double, voire demande à ton CDE un document attestant qu'il a reçu ta demande ledit jour. J'en connais des retors qui (pour ne pas faire de vagues, ou simplement te mettre des bâtons dans les roues) se garderaient bien de transmettre ton courrier. S'il refuse (je l'ai vu faire pour un collègue dans le même cas que toi: "mais non, vous êtes fait pour être prof, on va trouver une solution, laissez-vous le temps de la réflexion...", et hop ça dure), envoi en recommandé avec AR à son attention.
Bon courage !
D.
Un conseil si je puis me permettre : garde tout en double, voire demande à ton CDE un document attestant qu'il a reçu ta demande ledit jour. J'en connais des retors qui (pour ne pas faire de vagues, ou simplement te mettre des bâtons dans les roues) se garderaient bien de transmettre ton courrier. S'il refuse (je l'ai vu faire pour un collègue dans le même cas que toi: "mais non, vous êtes fait pour être prof, on va trouver une solution, laissez-vous le temps de la réflexion...", et hop ça dure), envoi en recommandé avec AR à son attention.
Bon courage !
D.
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Personnellement, j'avais envoyé ma demande (c'était pour une dispo) en recommandé au Rectorat directement, en plus de la voie hiérarchique...
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- dansesNiveau 9
@Lowpow : +1, je ne fais malheureusement plus confiance aux CDE, trop d'entourloupes ces dernières années.
- Reine MargotDemi-dieu
Alors je ne sais pas ce qu'il en est pour le privé (je suppose que c'est sous contrat), mais pour le public les règles doivent être les mêmes:
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
Mais pas de panique, si tu as un emploi, tu n'es pas obligé de rester jusqu'à la dernière étape. Tu commences ton nouvel emploi, tu envoies ton courrier de démission et le reste suivra
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
Mais pas de panique, si tu as un emploi, tu n'es pas obligé de rester jusqu'à la dernière étape. Tu commences ton nouvel emploi, tu envoies ton courrier de démission et le reste suivra
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Ajonc35Sage
Je trouve le processus compliqué comme le reste. En fait à l'image de l'administration. C'est fait pour l'empêcher de partir?Reine Margot a écrit:Alors je ne sais pas ce qu'il en est pour le privé (je suppose que c'est sous contrat), mais pour le public les règles doivent être les mêmes:
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
Mais pas de panique, si tu as un emploi, tu n'es pas obligé de rester jusqu'à la dernière étape. Tu commences ton nouvel emploi, tu envoies ton courrier de démission et le reste suivra
Ma fille vient de démissionner de son travail. Procédures très simples et pourtant son entreprise manque de bras.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Je trouve le processus compliqué comme le reste. En fait à l'image de l'administration. C'est fait pour l'empêcher de partir?Reine Margot a écrit:Alors je ne sais pas ce qu'il en est pour le privé (je suppose que c'est sous contrat), mais pour le public les règles doivent être les mêmes:
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
Mais pas de panique, si tu as un emploi, tu n'es pas obligé de rester jusqu'à la dernière étape. Tu commences ton nouvel emploi, tu envoies ton courrier de démission et le reste suivra
Ma fille vient de démissionner de son travail. Procédures très simples et pourtant son entreprise manque de bras.
Demander une RC relève du parcours du combattant, la démission prend le même chemin.
Je crois effectivement que c'est voulu. Si l'on faisait le total de tous ceux qui souhaitent quitter l'EN ça finirait par se voir et ça ferait désordre.
Pourtant je je comprends pas: tous ces retraités et ces oisifs qui ne demandent qu'à prendre notre place, ça devrait être d'une simplicité biblique que de quitter le Titanic...
- Ajonc35Sage
De quels retraités parles-tu zigmag? Pas de moi. Les "souffrances" sont trop fraîches. Je vis avec moins d'argent mais tellement mieux!zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:Je trouve le processus compliqué comme le reste. En fait à l'image de l'administration. C'est fait pour l'empêcher de partir?Reine Margot a écrit:Alors je ne sais pas ce qu'il en est pour le privé (je suppose que c'est sous contrat), mais pour le public les règles doivent être les mêmes:
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
Mais pas de panique, si tu as un emploi, tu n'es pas obligé de rester jusqu'à la dernière étape. Tu commences ton nouvel emploi, tu envoies ton courrier de démission et le reste suivra
Ma fille vient de démissionner de son travail. Procédures très simples et pourtant son entreprise manque de bras.
Demander une RC relève du parcours du combattant, la démission prend le même chemin.
Je crois effectivement que c'est voulu. Si l'on faisait le total de tous ceux qui souhaitent quitter l'EN ça finirait par se voir et ça ferait désordre.
Pourtant je je comprends pas: tous ces retraités et ces oisifs qui ne demandent qu'à prendre notre place, ça devrait être d'une simplicité biblique que de quitter le Titanic...
- zigmag17Guide spirituel
Non mais c'était ironique hein! Allusion à l'appel du ministère auprès des retraités et autres "mères de famille" pour venir dans les classes remplacer les profs malades...!
- pseudo-intelloSage
Il blaguait.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- zigmag17Guide spirituel
Oui! Enfin moi c'est "elle" mais je blaguais c'est vrai!!
- Ajonc35Sage
Venant de toi , je n'en doutais pas. Pour ma part, je montre aussi qu'après l'enseignement, il y a de nouvelles vies y compris celle de retraitée. C'est sans doute ce qui fait peur à l'administration qui fait tout pour que les jeunes n'entrent pas et tout pour décourager les autres à partir, quand ils le peuvent encore.zigmag17 a écrit:Oui! Enfin moi c'est "elle" mais je blaguais c'est vrai!!
- tAoKHabitué du forum
Reine Margot a écrit:Alors je ne sais pas ce qu'il en est pour le privé (je suppose que c'est sous contrat), mais pour le public les règles doivent être les mêmes:
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
C'est tout de même hallucinant. On ne parle pas d'une rupture conventionnelle (qui nécessite l'accord des 2 parties), mais d'une démission. En quoi faudrait-il que la hiérarchie donne son accord ?
Démission = je m'en vais en vous informant et en respectant mes obligations (préavis notamment)
Rupture conventionnelle = je souhaite partir, y a-t-il moyen de s'arranger ? J'attends votre accord.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Venant de toi , je n'en doutais pas. Pour ma part, je montre aussi qu'après l'enseignement, il y a de nouvelles vies y compris celle de retraitée. C'est sans doute ce qui fait peur à l'administration qui fait tout pour que les jeunes n'entrent pas et tout pour décourager les autres à partir, quand ils le peuvent encore.zigmag17 a écrit:Oui! Enfin moi c'est "elle" mais je blaguais c'est vrai!!
Oui c'était un commentaire légèrement ( très ?) désabusé comme ce ministère a l'art d'en faire naître chez moi, mais sans émoticône pour appuyer le discours ce n'était peut-être pas évident.
Je crois que l'administration sait très bien que l'herbe est plus verte ailleurs que dans l'EN telle qu'elle est devenue, et qu'elle a peur, tout simplement, que des départs massifs ternissent son image savamment bâtie sur des mensonges depuis des lustres ( et surtout depuis UN lustre), et que le manque immédiat et massif( en conséquence) de remplaçants mette les parents dans la rue. Et les parents ont plus de poids que nous.
Les personnes que je connais, hors EN, prennent pour argent comptant les contre-vérités que nous assène Blanquer depuis des années. En ce moment cette belle image se fissure. Tant mieux.
- Reine MargotDemi-dieu
Ajonc35 a écrit:Je trouve le processus compliqué comme le reste. En fait à l'image de l'administration. C'est fait pour l'empêcher de partir?Reine Margot a écrit:Alors je ne sais pas ce qu'il en est pour le privé (je suppose que c'est sous contrat), mais pour le public les règles doivent être les mêmes:
- tu envoies ta lettre de démission sous couvert du CDE mais en envoyant un double directement au rectorat (la DPE qui te gère)
- le/la chef(fe) de bureau de ta DPE te contacte pour t'expliquer les conséquences de ta démission
- l'IA-IPR donne un avis
- si accord de l'IA-IPR courrier avec LRAR à l'intéressé expliquant les conséquences et demandant de confirmer
- après réception de ta confirmation, tu reçois l'arrêté de démission.
Mais pas de panique, si tu as un emploi, tu n'es pas obligé de rester jusqu'à la dernière étape. Tu commences ton nouvel emploi, tu envoies ton courrier de démission et le reste suivra
Ma fille vient de démissionner de son travail. Procédures très simples et pourtant son entreprise manque de bras.
Oui, c'est vrai. Il faut voir comment l'EN galère pour trouver des remplaçants, c'est pour ça que rien n'est fait pour simplifier les choses...Mais bon, de fait si la personne part pour un nouvel emploi ça n'a guère de conséquences...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Ajonc35Sage
Je suis d'accord avec toi surtout le dernier paragraphe. Mais j'ai bien peur, une fois la crise passée que la fissure soit oubliée. Je souhaite me tromper. Beaucoup de Français ont vu les efforts des enseignants et des personnels, constatent l'incompétence de différents ministères sauf à mentir. J'espère qu'ils n'oublieront pas.zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:Venant de toi , je n'en doutais pas. Pour ma part, je montre aussi qu'après l'enseignement, il y a de nouvelles vies y compris celle de retraitée. C'est sans doute ce qui fait peur à l'administration qui fait tout pour que les jeunes n'entrent pas et tout pour décourager les autres à partir, quand ils le peuvent encore.zigmag17 a écrit:Oui! Enfin moi c'est "elle" mais je blaguais c'est vrai!!
Oui c'était un commentaire légèrement ( très ?) désabusé comme ce ministère a l'art d'en faire naître chez moi, mais sans émoticône pour appuyer le discours ce n'était peut-être pas évident.
Je crois que l'administration sait très bien que l'herbe est plus verte ailleurs que dans l'EN telle qu'elle est devenue, et qu'elle a peur, tout simplement, que des départs massifs ternissent son image savamment bâtie sur des mensonges depuis des lustres ( et surtout depuis UN lustre), et que le manque immédiat et massif( en conséquence) de remplaçants mette les parents dans la rue. Et les parents ont plus de poids que nous.
Les personnes que je connais, hors EN, prennent pour argent comptant les contre-vérités que nous assène Blanquer depuis des années. En ce moment cette belle image se fissure. Tant mieux.
- Mag01Niveau 1
Merci à tous de vos commentaires qui m'ont bien aidé, ça y est, je suis démissionnaire ce soir, et c'est un réel soulagement pour moi !
Alors, pour répondre à vos différents messages et apporter une réponse claire :
- Je venais du monde informatique, donc, après 6 ans dans l'éducation nationale, j'ai tenté de réactiver mes contacts et en 1 mois, j'avais une proposition... Je n'en revenais pas que cela soit aussi simple pour moi, surtout pour un milieu en perpétuelle évolution !
- Après validation auprès des syndicats, en effet, j'ai donné ma lettre de démission en main propre à mon Chef d'établissement ce matin, en 2 exemplaires, je lui ai demandé de m'en dater un et de la signer, et je l'ai récupéré (ce que je faisais quand je démissionnais dans le privé). Comme prévu, il ne savait pas quoi faire de cette lettre, c'est donc à moi de lui expliquer qu'il faut maintenant la transmettre à la hiérarchie. Heureusement, les 2 recommandés vers le recteur et IA étaient partis le matin même, au cas où !
- Concernant le préavis, c'est 4 mois avec autorisation si on est dans le public, mais moi, j'étais titulaire du cafep, et donc dans le privé. Cela change que je ne suis pas fonctionnaire ou assimilé mais simple "agent contractuel de l'état". Ainsi, mon préavis est de 2 mois (parce que plus de 2 ans d'ancienneté), et il n'est aucune mention dans les textes d'une attente de réponse. J'ai donc écrit que je partais le 14 mars, et c'est tout (en mettant tout de même le décret qui le dit !)
Je préférai ne pas abandonner mon poste, au cas où il y aura un quelconque souci avec mon nouveau travail. En quittant l'éducation nationale pour un CDI, si mon nouvel employeur venait à me renvoyer pendant ma période d'essai, j'aurai le droit au chômage, alors que si j'abandonnais mon poste, la procédure de licenciement de l'éducation nationale risquait de prendre beaucoup de temps et donc de ne pas bénéficier de ce droit si nécessaire, c'est mon coté prudente !
En tout cas, ce soir, je m'endormirai soulagée qu'une page se tourne enfin.
Alors, pour répondre à vos différents messages et apporter une réponse claire :
- Je venais du monde informatique, donc, après 6 ans dans l'éducation nationale, j'ai tenté de réactiver mes contacts et en 1 mois, j'avais une proposition... Je n'en revenais pas que cela soit aussi simple pour moi, surtout pour un milieu en perpétuelle évolution !
- Après validation auprès des syndicats, en effet, j'ai donné ma lettre de démission en main propre à mon Chef d'établissement ce matin, en 2 exemplaires, je lui ai demandé de m'en dater un et de la signer, et je l'ai récupéré (ce que je faisais quand je démissionnais dans le privé). Comme prévu, il ne savait pas quoi faire de cette lettre, c'est donc à moi de lui expliquer qu'il faut maintenant la transmettre à la hiérarchie. Heureusement, les 2 recommandés vers le recteur et IA étaient partis le matin même, au cas où !
- Concernant le préavis, c'est 4 mois avec autorisation si on est dans le public, mais moi, j'étais titulaire du cafep, et donc dans le privé. Cela change que je ne suis pas fonctionnaire ou assimilé mais simple "agent contractuel de l'état". Ainsi, mon préavis est de 2 mois (parce que plus de 2 ans d'ancienneté), et il n'est aucune mention dans les textes d'une attente de réponse. J'ai donc écrit que je partais le 14 mars, et c'est tout (en mettant tout de même le décret qui le dit !)
Je préférai ne pas abandonner mon poste, au cas où il y aura un quelconque souci avec mon nouveau travail. En quittant l'éducation nationale pour un CDI, si mon nouvel employeur venait à me renvoyer pendant ma période d'essai, j'aurai le droit au chômage, alors que si j'abandonnais mon poste, la procédure de licenciement de l'éducation nationale risquait de prendre beaucoup de temps et donc de ne pas bénéficier de ce droit si nécessaire, c'est mon coté prudente !
En tout cas, ce soir, je m'endormirai soulagée qu'une page se tourne enfin.
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum