- kantzNiveau 1
J'ai suivi la conférence de rentrée de ce matin du nouveau ministre de l’Éducation Pap Ndiaye.
Il a évoqué plusieurs mesures ou projets de mesures qui à mon sens pourraient exercer des contraintes non négligeables sur les mouvements de mutation à venir, notamment pour les titulaires dans le second degré :
- la mise en place d'un "concours exceptionnel de titularisation des enseignants contractuels au printemps 2023" (postes bloqués pour les admis dès la rentrée 2023 ? non soumis au mouvement national mais maintenus dans leur académie de recrutement ?) ;
- la diminution nette des effectifs d'élèves prévue sur les 5 ans à venir du quinquennat : 500 000 élèves en moins d'après le ministre, avec une conséquence évoquée sur l'évolution du nombre de postes ;
- une réflexion lancée sur les modalités de la mobilité professionnelle, avec une priorité annoncée pour les territoires d'outre-mer pour lesquels la problématique des séparations familiales est accrue ;
- une réflexion lancée sur le parcours de formation des professeurs avec une préparation envisagée dès après le bac (comme pour le PPPE), qui pourrait redéfinir entre autres l'année de passage du concours (L3 au lieu de M2 ?) et le fonctionnement des INSPÉ.
Sans oublier l'éventuelle extension du mouvement PoP (Postes à Profil) expérimenté l'année passée, qui n'a pas été évoqué ce matin.
Je précise ma situation personnelle, qui m'a encouragé à suivre la conférence du ministre ce matin : prof de SVT en collège de Normandie, en situation de séparation de conjoint travaillant en Bretagne, qui hésite entre demander sa mutation de rapprochement dès cette année scolaire (3 ans de séparation, barème inter de 840 points et intra de 555 points d'après le calculateur du gouvernement) ou l'année suivante pour augmenter les chances d'obtenir un poste fixe (4 ans de séparation (barème inter de 985 points et intra de 675 points).
Qu'en pensez-vous ?
Il a évoqué plusieurs mesures ou projets de mesures qui à mon sens pourraient exercer des contraintes non négligeables sur les mouvements de mutation à venir, notamment pour les titulaires dans le second degré :
- la mise en place d'un "concours exceptionnel de titularisation des enseignants contractuels au printemps 2023" (postes bloqués pour les admis dès la rentrée 2023 ? non soumis au mouvement national mais maintenus dans leur académie de recrutement ?) ;
- la diminution nette des effectifs d'élèves prévue sur les 5 ans à venir du quinquennat : 500 000 élèves en moins d'après le ministre, avec une conséquence évoquée sur l'évolution du nombre de postes ;
- une réflexion lancée sur les modalités de la mobilité professionnelle, avec une priorité annoncée pour les territoires d'outre-mer pour lesquels la problématique des séparations familiales est accrue ;
- une réflexion lancée sur le parcours de formation des professeurs avec une préparation envisagée dès après le bac (comme pour le PPPE), qui pourrait redéfinir entre autres l'année de passage du concours (L3 au lieu de M2 ?) et le fonctionnement des INSPÉ.
Sans oublier l'éventuelle extension du mouvement PoP (Postes à Profil) expérimenté l'année passée, qui n'a pas été évoqué ce matin.
Je précise ma situation personnelle, qui m'a encouragé à suivre la conférence du ministre ce matin : prof de SVT en collège de Normandie, en situation de séparation de conjoint travaillant en Bretagne, qui hésite entre demander sa mutation de rapprochement dès cette année scolaire (3 ans de séparation, barème inter de 840 points et intra de 555 points d'après le calculateur du gouvernement) ou l'année suivante pour augmenter les chances d'obtenir un poste fixe (4 ans de séparation (barème inter de 985 points et intra de 675 points).
Qu'en pensez-vous ?
- OcelotNiveau 7
Bonjour, si tu as la possibilité d'obtenir une mutation inter, n'hésite surtout pas.
Rien ne te garantit qu'en attendant une année de plus tu obtiennes un poste fixe qui te plait (la barre inter pourrait également grimper, surtout si les nouveaux contractuels sont maintenus dans leur académie après avec ce concours).
Rien ne te garantit qu'en attendant une année de plus tu obtiennes un poste fixe qui te plait (la barre inter pourrait également grimper, surtout si les nouveaux contractuels sont maintenus dans leur académie après avec ce concours).
- almuixeNeoprof expérimenté
La situation de pénurie actuelle serait peut-être le moment d'essayer de revenir au mouvement en un tour.
On a déjà suffisamment compliqué la tâche des enseignants pour leur épargner ce genre de pari lourds de conséquences. De plus, c'est une mesure qui ne coûterait rien au ministère.
Sinon, moi aussi je tenterai le rapprochement le plus tôt possible. Le passé ne prédit pas l'avenir mais les choses tendent plus à se dégrader qu'à s'améliorer dans l'éducation nationale.
On a déjà suffisamment compliqué la tâche des enseignants pour leur épargner ce genre de pari lourds de conséquences. De plus, c'est une mesure qui ne coûterait rien au ministère.
Sinon, moi aussi je tenterai le rapprochement le plus tôt possible. Le passé ne prédit pas l'avenir mais les choses tendent plus à se dégrader qu'à s'améliorer dans l'éducation nationale.
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Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- HalybelÉrudit
Pour les concours de contractuels à mon avis derrière ça veut dire qu’ils passeront au mouvement comme tout le monde.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
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