- JennyMédiateur
En cassant les classes avec la mise en place des spécialités, la réforme du lycée a fait gagner plus de 2500 emplois au ministère pour les seuls niveaux de 1ère et terminale. Mais elle a surtout considérablement aggravé les conditions de travail des professeurs et des élèves. C'est ce que révèle une nouvelle Note de la Depp. Ainsi un professeur de SES a maintenant des élèves venant de 12 classes. En maths c'est 8 classes. Certaines disciplines ont été décimées par la réforme : en maths on compte 18% d'heures d'enseignement en moins, en technologie 27%, en SES 14%, en lettres 6%.
La création des spécialités et la répartition des élèves qu'elle entraine contribue elle aussi à la réduction du nombre de postes puis qu'on mélange des élèves de classes différentes dans les spécialités alors qu'auparavant il fallait tenir compte des filières. Cela conduit à une explosion du nombre de professeurs par classe avec les problèmes bien connus pour tenir les conseils de classe. En moyenne, selon la Depp, on compte 28 enseignants par classe de première contre 18 en 2018.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/11/22112021Article637731612604174684.aspx#.YwCXY2xEX8s
- LordAnthonyNiveau 6
Cela correspond à quoi "technologie" ?
- beloteHabitué du forum
SI et NSI je pense.
- WanakaNiveau 6
Et sti2d
- trompettemarineMonarque
Cela fait deux ans qu'on le sait. Les medias s'empareront-ils de ce rapport ?
Notre ministre ne veut rien y changer.
Vous allez voir qu'il va nous créer des spécialités dès le collège pour résoudre la pénurie de professeurs.
J'arrête de jouer les Cassandre.
Mais à présent, depuis Allègre, j'imagine toujours le pire.
Ce rapport à le mérite de montrer aussi que les contreparties sont déjà faites par les enseignants. Maintenant que le gouvernement nous paie grassement !
Pour ma part, j'ai craqué et suis repartie au collège, trop âgée pour me reconvertir. J'ai vécu au moins une année vivable.
Notre ministre ne veut rien y changer.
Vous allez voir qu'il va nous créer des spécialités dès le collège pour résoudre la pénurie de professeurs.
J'arrête de jouer les Cassandre.
Mais à présent, depuis Allègre, j'imagine toujours le pire.
Ce rapport à le mérite de montrer aussi que les contreparties sont déjà faites par les enseignants. Maintenant que le gouvernement nous paie grassement !
Pour ma part, j'ai craqué et suis repartie au collège, trop âgée pour me reconvertir. J'ai vécu au moins une année vivable.
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