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- Ruggera7Neoprof expérimenté
Bonjour,
Suite à une réorganisation probable des services en lettres -je passe les détails-, il se pourrait que deux membres de l'équipe se retrouvent à la rentrée avec trois classes du même niveau à prendre en charge.
Si ça ne doit pas poser problème pour le travail sur les groupements de textes puisque nous photocopions les documents, cela me semble bien difficile à gérer pour les séries à prêter aux élèves, dont nous n'avons en général pas assez d'exemplaires pour que trois classes puissent travailler simultanément sur la même oeuvre.
Ca vous est déjà arrivé? Comment avez-vous géré cela? Ce n'est pas tant le fait de répéter qui m'inquiète. Je précise qu'il nous est impossible de compter faire acheter plusieurs titres aux familles. Une oeuvre, ça passe, guère plus.
Si ça m'arrivait, cette éventualité des trois classes, je serais novice en la matière et je suis preneuse de vos conseils et du récit de votre expérience.
Merci!
Suite à une réorganisation probable des services en lettres -je passe les détails-, il se pourrait que deux membres de l'équipe se retrouvent à la rentrée avec trois classes du même niveau à prendre en charge.
Si ça ne doit pas poser problème pour le travail sur les groupements de textes puisque nous photocopions les documents, cela me semble bien difficile à gérer pour les séries à prêter aux élèves, dont nous n'avons en général pas assez d'exemplaires pour que trois classes puissent travailler simultanément sur la même oeuvre.
Ca vous est déjà arrivé? Comment avez-vous géré cela? Ce n'est pas tant le fait de répéter qui m'inquiète. Je précise qu'il nous est impossible de compter faire acheter plusieurs titres aux familles. Une oeuvre, ça passe, guère plus.
Si ça m'arrivait, cette éventualité des trois classes, je serais novice en la matière et je suis preneuse de vos conseils et du récit de votre expérience.
Merci!
- LadyOlennaModérateur
Cela m'est arrivé à plusieurs reprises (et c'est même assez courant me semble-t-il) : il suffit de décaler les séquences dans la progression pédagogique, et de prévoir des évaluations différentes, pour ne pas que les élèves se les refilent.
- GriseldaNiveau 3
Bonjour,
En Lettres également, cela m'arrive souvent (deux classes d'un même niveau, trois c'est quand même plus rare...).
Il me semble qu'il y a peu d'alternatives si tu ne peux faire acheter d'oeuvres aux familles. Voici les solutions qui me viennent à l'esprit :
- ne pas proposer les mêmes oeuvres aux différentes classes (évidemment cela entraîne une augmentation du temps de préparation)
- décaler les séquences portant sur les oeuvres (organise tes progressions différemment, cela ne t'oblige pas à construire d'autres séquences, tu ne les feras simplement pas au même moment avec tes différentes classes)
Je ne sais pas si cela t'aidera. Bon courage en tout cas pour ta préparation.
En Lettres également, cela m'arrive souvent (deux classes d'un même niveau, trois c'est quand même plus rare...).
Il me semble qu'il y a peu d'alternatives si tu ne peux faire acheter d'oeuvres aux familles. Voici les solutions qui me viennent à l'esprit :
- ne pas proposer les mêmes oeuvres aux différentes classes (évidemment cela entraîne une augmentation du temps de préparation)
- décaler les séquences portant sur les oeuvres (organise tes progressions différemment, cela ne t'oblige pas à construire d'autres séquences, tu ne les feras simplement pas au même moment avec tes différentes classes)
Je ne sais pas si cela t'aidera. Bon courage en tout cas pour ta préparation.
- pasbienNiveau 6
Bien conscient qu'il ne s'agit certainement pas de la solution idéale la règle principale en France, comme dans plusieurs pays européens, est que toutes les productions d'une personne deviennent libres de droit soixante-dix ans après sa mort.
Sont ainsi concernées énormément d'œuvres d'auteurs décédés avant 1952. Il est donc légal de télécharger gratuitement ces oeuvres et de les lire sur une liseuse, ordinateur ou autre smartphone. La question du droit n'est évidemment jamais simple, il faut tout de même veiller aux exceptions qui peuvent concerner, le traducteur le cas échéant, l'illustrateur, un statut particulier de l'auteur etc...
Qu'un lycée ne puisse pas investir quelques centaines d'euros pour des séries qui pourront servir pendant presque dix ans m'etonnera toujours.
Sont ainsi concernées énormément d'œuvres d'auteurs décédés avant 1952. Il est donc légal de télécharger gratuitement ces oeuvres et de les lire sur une liseuse, ordinateur ou autre smartphone. La question du droit n'est évidemment jamais simple, il faut tout de même veiller aux exceptions qui peuvent concerner, le traducteur le cas échéant, l'illustrateur, un statut particulier de l'auteur etc...
Qu'un lycée ne puisse pas investir quelques centaines d'euros pour des séries qui pourront servir pendant presque dix ans m'etonnera toujours.
- frimoussette77Guide spirituel
Quand je vois le peu de soin que les élèves accordent à leurs propres livres, je doute qu'on puisse garder et utiliser dix ans une série.
J'ai déjà eu trois classes d'un même niveau sans aucun problème. Je change juste les évaluations finales. Par contre, gros avantage, nous faisons acheter trois œuvres par les élèves. Pour autant, j'ai chaque année des élèves qui n'ont pas les livres et ça complique beaucoup les choses. Ce n'est forcément pas par manque de moyen, le fonds social est attribué aux élèves en difficulté financière, c'est plus par manque d'intérêt pour la matière.
J'ai déjà eu trois classes d'un même niveau sans aucun problème. Je change juste les évaluations finales. Par contre, gros avantage, nous faisons acheter trois œuvres par les élèves. Pour autant, j'ai chaque année des élèves qui n'ont pas les livres et ça complique beaucoup les choses. Ce n'est forcément pas par manque de moyen, le fonds social est attribué aux élèves en difficulté financière, c'est plus par manque d'intérêt pour la matière.
- MajuFidèle du forum
J'ai toujours eu au moins 2 classes d'un même niveau. Il m'est arrivé de ne pas étudier les mêmes œuvres, mais c'est parce qu'avec les années, je commençais à avoir pas mal de choses en stock, cela aide. Sinon, j'organisais des progressions différentes pour que les séquences sur les œuvres ne tombent pas au même moment. Cela donne parfois des progressions un peu tirées par les cheveux, mais on y arrive.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
En effet, ma préoccupation parmi d'autres est celle-ci: le fait que les élèves cherchent à récupérer le travail fait par d'autres classes avant. Pour les évaluations notamment. C'est quand même un gros travail de modifier toutes les évaluations, enfin d'en re créer...
Mais le problème du prêt des séries me contraint à décaler les oeuvres puisque je ne pourrai pas disposer d'assez d'exemplaires pour que trois classes fassent le théâtre en même temps.
A moins de re préparer d'autres parcours: une classe / une pièce différente.
Mais le problème du prêt des séries me contraint à décaler les oeuvres puisque je ne pourrai pas disposer d'assez d'exemplaires pour que trois classes fassent le théâtre en même temps.
A moins de re préparer d'autres parcours: une classe / une pièce différente.
- InvitéInvité
Cela m'est souvent arrivé également. Je ne faisais pas les séquences dans le même ordre, et je préparais des devoirs différents, comme les collègues de ce fil. Un peu de travail supplémentaire certes, mais pas tant que ça.
- MajuFidèle du forum
De toutes façons, même si tu avais assez d'œuvres pour mener les séquences en parallèle avec tes classes, tu serais bien obligée de faire des évaluations différentes pour éviter qu'ils se les passent.
- IrulanHabitué du forum
Franchement, on peut garder les mêmes évaluations quand on a deux classes d'un même niveau et que l'on peut faire le chapitre avec les deux en même temps. Je fais les évaluations le même jour, et peu d'élèves "trichent" (aucun à vrai dire, ou je n'ai rien remarqué); ils n'ont de toute façon pas la correction.
_________________
Ad augusta per angusta.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Mais même sans la correction, avoir accès aux questions avant leur permet de les préparer un peu. Enfin, ça ne concerne que ceux qui se soucient des notes. Beaucoup ne cherchent même pas à questionner les camarades d'autres classes.
Bref, si je peux éviter que certains aient ce genre de recours...
Bref, si je peux éviter que certains aient ce genre de recours...
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Pour l'achat d'oeuvres, la frilosité des familles m'agace: on achète une paire de baskets, mais pas de livres. Il me semble en avoir déjà parlé ailleurs sur ce forum: si je ne propose pas d'acheter moi même la série et de l'apporter aux élèves contre paiement, beaucoup auront une édition différente , quelques uns n'achètent rien du tout.
Et vous, quelles sont vos pratiques, si vous êtes confrontés à des familles qui ont un état d'esprit proche de ce que je vous décris?
Et vous, quelles sont vos pratiques, si vous êtes confrontés à des familles qui ont un état d'esprit proche de ce que je vous décris?
- ProfPédagogoNiveau 1
Ruggera7 a écrit:En effet, ma préoccupation parmi d'autres est celle-ci: le fait que les élèves cherchent à récupérer le travail fait par d'autres classes avant. Pour les évaluations notamment. C'est quand même un gros travail de modifier toutes les évaluations, enfin d'en re créer...
Mais le problème du prêt des séries me contraint à décaler les oeuvres puisque je ne pourrai pas disposer d'assez d'exemplaires pour que trois classes fassent le théâtre en même temps.
A moins de re préparer d'autres parcours: une classe / une pièce différente.
Je ne comprends pas, ta préoccupation est que tes élèves vont... réviser ?
- frimoussette77Guide spirituel
J'ai pendant longtemps fait une commande groupée et puis à cause de travaux dans l'établissement et d'une certaine mauvaise volonté de la libraire, j'ai arrêté. C'était hyper chronophage, certains parents payaient avec des pièces de 10 centimes. Je transitais par le FSE, j'y passais un temps fou.Ruggera7 a écrit:Pour l'achat d'oeuvres, la frilosité des familles m'agace: on achète une paire de baskets, mais pas de livres. Il me semble en avoir déjà parlé ailleurs sur ce forum: si je ne propose pas d'acheter moi même la série et de l'apporter aux élèves contre paiement, beaucoup auront une édition différente , quelques uns n'achètent rien du tout.
Et vous, quelles sont vos pratiques, si vous êtes confrontés à des familles qui ont un état d'esprit proche de ce que je vous décris?
Finalement, la plupart des élèves achètent les livres ou récupèrent ceux des cousins, copains et tant pis pour ceux qui n'ont pas le livre. Je signale l'existence du fonds du collégien, je propose d'accompagner l'élève en difficulté s'il le souhaite et tant pis pour les autres. Je donne le coupon des livres à acheter en début d'année avec les numéros ISBN, les parents doivent assumer de ne pas acheter les fournitures. Je ne suis pas magicienne : l'étude de l'œuvre sans l'œuvre je ne sais pas faire. Je n'embête pas l'élève qui reste sage mais qui n'a pas le livre, mais je fais copier ceux qui embêtent les autres et je mets systématiquement des mots dans le carnet. Certains finissent par l'acheter ou l'emprunter à un élève d'une autre classe ou au CDI parce qu'ils en ont assez de copier ou d'avoir un mot à faire signer. En ce qui concerne les pièces de théâtre, je travaille beaucoup à partir de captation.
- MathadorEmpereur
ProfPédagogo a écrit:Ruggera7 a écrit:En effet, ma préoccupation parmi d'autres est celle-ci: le fait que les élèves cherchent à récupérer le travail fait par d'autres classes avant. Pour les évaluations notamment. C'est quand même un gros travail de modifier toutes les évaluations, enfin d'en re créer...
Mais le problème du prêt des séries me contraint à décaler les oeuvres puisque je ne pourrai pas disposer d'assez d'exemplaires pour que trois classes fassent le théâtre en même temps.
A moins de re préparer d'autres parcours: une classe / une pièce différente.
Je ne comprends pas, ta préoccupation est que tes élèves vont... réviser ?
Pour toi, retenir que dans le contrôle des 4eZ l'hypoténuse mesure 13cm, c'est réviser ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- InvitéInvité
Si les familles refusent d'acheter des livres à trois euros nécessaires à la scolarité de leurs enfants, c'est leur problème. Mais je suis très rarement tombée sur des parents réfractaires. Je suis également contente d'être au lycée et d'avoir affaire à des élèves -un peu- plus autonomes et qui se chargent eux-mêmes de leurs achats.
- pseudo-intelloSage
Mes élèves pensent rarement (voire jamais) à essayer de se piquer l'interro d'une classe à l'autre.
Cependant, pour des problèmes de triche, je fais deux sujets pour tout ce qui est langue (un sujet sur la moitié gauche,l'autre sur la moitié droite, les voisins n'ont donc pas le même) ; ça ferait deux fois plus de boulot à celui qui voudrait piquer le sujet des camarades, sauf à s'entendre avec son voisin - auquel cas, je commanderais à voix haute à chaque contrôle que "côté fenêtre, vous prenez le sujet A, côté couloir, le sujet B". L'élève ne pourrait pas prévoir à quel sujet il serait assigné.
Cependant, pour des problèmes de triche, je fais deux sujets pour tout ce qui est langue (un sujet sur la moitié gauche,l'autre sur la moitié droite, les voisins n'ont donc pas le même) ; ça ferait deux fois plus de boulot à celui qui voudrait piquer le sujet des camarades, sauf à s'entendre avec son voisin - auquel cas, je commanderais à voix haute à chaque contrôle que "côté fenêtre, vous prenez le sujet A, côté couloir, le sujet B". L'élève ne pourrait pas prévoir à quel sujet il serait assigné.
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- MajuFidèle du forum
Je fais acheter trois œuvres par an. Je leur indique toutes les pistes possibles, y compris l'emprunt à la mediatheque ou la vente d'occasion. J'indique une édition de référence, mais je précise toujours que s'ils en ont une autre chez eux ou chez un cousin, ils peuvent la prendre, sauf pour les œuvres traduites ou abrégées. Je fais noter sur le carnet les œuvres à acheter et je double par un mail aux parents. Si des élèves n'ont pas le livre au moment où on commence à travailler dessus, j'envoie un mail aux parents, c'est généralement réglé dans les 2 jours.
Si gros problème financier, je prête.
Si gros problème financier, je prête.
- RubikNiveau 10
Je n’enseigne pas les lettres, mais on parle de combien de livres à acheter ? Parce que si c’est 3 ou moins, tu distribues les séries à 2 classes et tu fais acheter par la troisième. A la fin de l’année, chacun aura acheté un seul livre.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
ProfPédago, si tu relis mes messages, tu verras que ce que je déplore, c'est la tentative de certains de récupérer la feuille de contrôle d'une autre classe pour préparer les questions à l'avance: ce n'est donc pas réviser, mais tricher.
Cette pratique a lieu si je présente la même étude d'oeuvre aux deux ou trois classes en même temps: un petit malin peut se procurer les questions, mais en effet, pas le corrigé. Par contre, si je décale l'ordre des études et que j'aborde les oeuvres à des moments différents dans l'année, ce même petit malin pourra non seulement se fournir en questions, mais aussi en corrigés, au sein d'une classe ayant déjà traité l'oeuvre. A moins de doubler ou tripler toutes les évaluations.
Rubrik, je vais réfléchir à ton idée mais en lettres, en plus de l'étude d'oeuvres intégrales, je dois réfléchir aussi à des lectures en autonomie, ce qui augmente le nombre de livres à me procurer ou dont je demande éventuellement l'achat.
Cette pratique a lieu si je présente la même étude d'oeuvre aux deux ou trois classes en même temps: un petit malin peut se procurer les questions, mais en effet, pas le corrigé. Par contre, si je décale l'ordre des études et que j'aborde les oeuvres à des moments différents dans l'année, ce même petit malin pourra non seulement se fournir en questions, mais aussi en corrigés, au sein d'une classe ayant déjà traité l'oeuvre. A moins de doubler ou tripler toutes les évaluations.
Rubrik, je vais réfléchir à ton idée mais en lettres, en plus de l'étude d'oeuvres intégrales, je dois réfléchir aussi à des lectures en autonomie, ce qui augmente le nombre de livres à me procurer ou dont je demande éventuellement l'achat.
- MédéeÉrudit
Pour les lectures cursives, tu peux faire une sélection au CDI et laisser le choix aux élèves, comme ça pas d'achat. Tout dépend bien sûr de la "richesse" des fonds présents ce au CDI bien sûr... J'avais fait cela une année sous forme de défi lecture, ça avait mieux marché d'ailleurs que de leur imposer le même livre.
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Oui, Médée, c'est une idée à creuser...à la rentrée. Je n'ai pas accès l'été aux ressources disponibles. Mais nos classes sont chargées, donc 30 titres qui pourraient convenir à tel ou tel parcours, ça va être compliqué. Mais en faisant tourner, pourquoi pas?
A vous lire, j'ai l'impression que vous n'avez pas été si embêtés que cela, quand vous avez eu trois classes du même niveau. Ca me rassure.
Je continue à lire vos suggestions, bien sûr.
A vous lire, j'ai l'impression que vous n'avez pas été si embêtés que cela, quand vous avez eu trois classes du même niveau. Ca me rassure.
Je continue à lire vos suggestions, bien sûr.
- MédéeÉrudit
Si tu es embêté sur le nombre de livres disponibles, tu peux très bien leur présenter les thèmes de l'année, leur expliquer que vous allez étudier des textes en classe en lien et que pour les LC, ils auront un livre de chaque thème à livre au choix dans la liste fournie mais dans l'ordre qu'ils veulent. Ça leur apprend à anticiper pour la réservation si un livre voulu n'est pas disponible tout de suite et moins de problème pour toi d'élèves qui n'ont pas de livre. En plus, il y a beaucoup de livres qui peuvent correspondre à plusieurs thèmes.
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- Ruggera7Neoprof expérimenté
Super, Médée! C'est une nouvelle façon d'organiser les choses, ça devrait le faire, merci!
- SolovieïNiveau 10
Bonjour,
J'ai toujours trouvé agréable d'avoir un seul niveau. C'est mon cas depuis 3 ans et je me régale. J'ai la chance d'avoir une direction qui cède à mes caprices. Ma préparation est plus sereine, je réalise mes séquences / objets d'étude / parcours à ma guise, en peaufinant, je laisse libre cours à mes goûts et sensibilités, je maîtrise mieux mon contenu. Pour moi, c'est tout gagnant. Je sais toutefois que certains collègues n'aiment pas cela et ont l'impression de répéter, ce que je comprends parfaitement.
Concernant le problèmes des œuvres intégrales, la situation décrite me choque. Même si cela risque fort d'être inutile, il faudrait rappeler aux élèves, aux familles et à la direction que si l'on choisit de faire des études, il faut l'assumer. L'acquisition des livres fait partie du parcours scolaire, les œuvres font partie du matériel scolaire. Dans mon établissement, le fait de ne pas avoir l'œuvre est assimilé à un défaut de matériel, ce qui peut justifier — à discrétion du professeur, mais la possibilié est là — un mot dans le carnet et une exclusion de cours (permanence avec devoir à faire). C'est écrit dans le règlement intérieur.
Maintenant, que faire ? En premier lieu, peut-être revoir l'idée d'une progression commune et alterner l'ordre des objets d'étude. Ensuite, je veux rappeler les moyens aujourd'hui à disposition :
- le livre numérique (format PDF ou EPUB), remis par le professeur. Il permet de commencer la lecture sans attendre la livraison, d'effectuer une recherche par mots clés (idéal pour travailler les thèmes ou rechercher des passages !). Peut être lu sur smartphone, liseuse, tablettes, ordinateur. C'est pratique aussi pour lire en classe (projection).
- la photocopie : faire photocopier le livre, générer un PDF, le faire imprimer et relier dans une cyber-boutique ou autre commerce du même genre.
- le marché de l'occasion. Il existe des sites web qui vendent des livres, notamment les "classiques", pour quelques euros.
- la mise en place d'un achat groupé par l'établissement, mais c'est souvent compliqué.
- l'achat directement par le CDI, mais la quantité limitée impose de faire une progression alternée pour les objets d'étude, afin d'établir une rotation.
Enfin, j'ajoute que si le contexte social n'est pas favorable, ce qui semble être le cas, la collaboration de la direction, des CPE, de l'équipe pédagogique en somme, est indispensable pour faire évoluer les choses dans le bon sens. Le professeur de français tout seul dans son coin ne peut pas faire grand chose, à moins de tomber dans une coercition permanente qui finira par se retourner contre lui.
J'ai toujours trouvé agréable d'avoir un seul niveau. C'est mon cas depuis 3 ans et je me régale. J'ai la chance d'avoir une direction qui cède à mes caprices. Ma préparation est plus sereine, je réalise mes séquences / objets d'étude / parcours à ma guise, en peaufinant, je laisse libre cours à mes goûts et sensibilités, je maîtrise mieux mon contenu. Pour moi, c'est tout gagnant. Je sais toutefois que certains collègues n'aiment pas cela et ont l'impression de répéter, ce que je comprends parfaitement.
Concernant le problèmes des œuvres intégrales, la situation décrite me choque. Même si cela risque fort d'être inutile, il faudrait rappeler aux élèves, aux familles et à la direction que si l'on choisit de faire des études, il faut l'assumer. L'acquisition des livres fait partie du parcours scolaire, les œuvres font partie du matériel scolaire. Dans mon établissement, le fait de ne pas avoir l'œuvre est assimilé à un défaut de matériel, ce qui peut justifier — à discrétion du professeur, mais la possibilié est là — un mot dans le carnet et une exclusion de cours (permanence avec devoir à faire). C'est écrit dans le règlement intérieur.
Maintenant, que faire ? En premier lieu, peut-être revoir l'idée d'une progression commune et alterner l'ordre des objets d'étude. Ensuite, je veux rappeler les moyens aujourd'hui à disposition :
- le livre numérique (format PDF ou EPUB), remis par le professeur. Il permet de commencer la lecture sans attendre la livraison, d'effectuer une recherche par mots clés (idéal pour travailler les thèmes ou rechercher des passages !). Peut être lu sur smartphone, liseuse, tablettes, ordinateur. C'est pratique aussi pour lire en classe (projection).
- la photocopie : faire photocopier le livre, générer un PDF, le faire imprimer et relier dans une cyber-boutique ou autre commerce du même genre.
- le marché de l'occasion. Il existe des sites web qui vendent des livres, notamment les "classiques", pour quelques euros.
- la mise en place d'un achat groupé par l'établissement, mais c'est souvent compliqué.
- l'achat directement par le CDI, mais la quantité limitée impose de faire une progression alternée pour les objets d'étude, afin d'établir une rotation.
Enfin, j'ajoute que si le contexte social n'est pas favorable, ce qui semble être le cas, la collaboration de la direction, des CPE, de l'équipe pédagogique en somme, est indispensable pour faire évoluer les choses dans le bon sens. Le professeur de français tout seul dans son coin ne peut pas faire grand chose, à moins de tomber dans une coercition permanente qui finira par se retourner contre lui.
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