- CracNiveau 1
Bonjour,
Enseignant en CPGE, je souhaiterais savoir comment cela se passe en cas d'arrêt maladie de plus de trois semaines ou de congé maternité, si aucun collègue de l'établissement n'est en mesure d'effectuer le remplacement.
Je n'ai jamais pensé être irremplaçable, mais étant données la charge de travail et la spécificité du poste que j'occupe, je serais rassurée d'avoir des retours d'expérience ... positive.
Enseignant en CPGE, je souhaiterais savoir comment cela se passe en cas d'arrêt maladie de plus de trois semaines ou de congé maternité, si aucun collègue de l'établissement n'est en mesure d'effectuer le remplacement.
Je n'ai jamais pensé être irremplaçable, mais étant données la charge de travail et la spécificité du poste que j'occupe, je serais rassurée d'avoir des retours d'expérience ... positive.
- RuthvenGuide spirituel
L'IG contacte des "volontaires" dans le secondaire ou demande à d'autres enseignants de prépa.
- ForsterÉrudit
Lorsque je me suis cassé le genou, j’ai été remplacé par un TZR agrégé qui a fait un super travail, tant pour les élèves que pour faciliter mon retour. Comme dit Ruthven, il a été appelé par L’IG d’abord (qui avait appelé un autre collègue avant mais celui ci avait refusé). J’ai également déjà vu d’autres remplacements où un collègue du secondaire venait en CPGE pendant qu’un TZR prenait les heures dans le secondaire.
Ne t’inquiète pas, l’inspection gérera..
Ne t’inquiète pas, l’inspection gérera..
- CracNiveau 1
- MelanieSLBDoyen
Désolée d'apporter une expérience négative. J'ai dû être opérée après la Toussaint en 2020 avec 2 mois d'AM, date communiquée en août à mon CDE et à l'IG. Je n'ai pas été remplacée.
Pour mon congé maternité qui débute à la rentrée, mon CDE a cherché une solution locale. Ma collègue prend mes classes, je lui ai tout expliqué en amont. Sera-t-elle remplacée pour le secondaire ? Mystère.
Pour mon congé maternité qui débute à la rentrée, mon CDE a cherché une solution locale. Ma collègue prend mes classes, je lui ai tout expliqué en amont. Sera-t-elle remplacée pour le secondaire ? Mystère.
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La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- LagomorpheFidèle du forum
Désolé pour la note pessimiste aussi, mais ça ne se passe pas toujours aussi bien.
Un collègue chez moi a eu toutes les peines du monde à être remplacé, parce que:
- nous, collègues du secondaires, étions déjà échaudés par la mauvaise expérience de l'une d'entre nous (qui a accepté un remplacement contre la promesse d'un poste en CPGE, promesse non tenue) et l'ingratitude si caractéristique de l'EN. Pourquoi donc se fatiguer à faire un boulot de dingue en échange de...rien ?
- une jeune agrégée (normalienne + docteure), en poste dans un collège un peu plus perdu de l'académie et colleuse dans la classe concernée, était volontaire. Sauf que le rectorat n'arrivait pas à trouver de quoi la remplacer, et a freiné des quatre fers...
- ...sans doute d'autant plus facilement que les professeurs des autres CPGE du même type de chez moi assuraient en partie le remplacement. Initialement "vu l'urgence et pour deux semaines maxi" mais ça a duré un mois et demi le temps que le rectorat accepte de libérer la remplaçante volontaire (qui n'a d'ailleurs pas été remplacée là où elle enseignait). Les collègues de prépa n'ont tenu qu'un mois, et je les comprends.
Bilan: deux semaines sans matière reine l'année du concours.
Bref, le jeu des chaises musicales, ça peut glisser tout seul ou accrocher sévèrement. Tout dépend de paramètres géographiques (zone dense en établissements ou pas), de la discipline (en tension ou pas, poids lourd dans la prépa ou pas), des collègues du secondaire du lycée (certains étant moins tentés par l'aventure, ou trop sages pour gober une fausse promesse), du nombre de CPGE du même type dans l'établissement et de l'éventuelle "erreur stratégique" des collègues y enseignant consistant à pallier la paresse du rectorat.
Un collègue chez moi a eu toutes les peines du monde à être remplacé, parce que:
- nous, collègues du secondaires, étions déjà échaudés par la mauvaise expérience de l'une d'entre nous (qui a accepté un remplacement contre la promesse d'un poste en CPGE, promesse non tenue) et l'ingratitude si caractéristique de l'EN. Pourquoi donc se fatiguer à faire un boulot de dingue en échange de...rien ?
- une jeune agrégée (normalienne + docteure), en poste dans un collège un peu plus perdu de l'académie et colleuse dans la classe concernée, était volontaire. Sauf que le rectorat n'arrivait pas à trouver de quoi la remplacer, et a freiné des quatre fers...
- ...sans doute d'autant plus facilement que les professeurs des autres CPGE du même type de chez moi assuraient en partie le remplacement. Initialement "vu l'urgence et pour deux semaines maxi" mais ça a duré un mois et demi le temps que le rectorat accepte de libérer la remplaçante volontaire (qui n'a d'ailleurs pas été remplacée là où elle enseignait). Les collègues de prépa n'ont tenu qu'un mois, et je les comprends.
Bilan: deux semaines sans matière reine l'année du concours.
Bref, le jeu des chaises musicales, ça peut glisser tout seul ou accrocher sévèrement. Tout dépend de paramètres géographiques (zone dense en établissements ou pas), de la discipline (en tension ou pas, poids lourd dans la prépa ou pas), des collègues du secondaire du lycée (certains étant moins tentés par l'aventure, ou trop sages pour gober une fausse promesse), du nombre de CPGE du même type dans l'établissement et de l'éventuelle "erreur stratégique" des collègues y enseignant consistant à pallier la paresse du rectorat.
- MaroussiaHabitué du forum
Chez nous, les remplacements des collègues se font en interne, les heures sont dispatchées entre les autres collègues (cette année une collègue de lettres absente pour maladie de octobre à fin juin) , les collègues prenant chacun 3 heures de plus.
Parfois il est arrivé, lorsque cette répartition n'était pas possible sur toutes les heures, que certains cours soient mutualisés et aient lieu en amphi , et, autre cas de figure, un.e collègue du secondaire est détaché.e sur le poste le temps du congé et lui/elle-même remplacé.e sur ses heures de lycée.
Dans mon établissement, les chefs sont très réactifs pour trouver des solutions immédiatement.
Parfois il est arrivé, lorsque cette répartition n'était pas possible sur toutes les heures, que certains cours soient mutualisés et aient lieu en amphi , et, autre cas de figure, un.e collègue du secondaire est détaché.e sur le poste le temps du congé et lui/elle-même remplacé.e sur ses heures de lycée.
Dans mon établissement, les chefs sont très réactifs pour trouver des solutions immédiatement.
- ElaïnaDevin
Ruthven a écrit:L'IG contacte des "volontaires" dans le secondaire ou demande à d'autres enseignants de prépa.
Exemple de mon expérience l'an dernier.
Contactée mi-janvier pour un remplacement d'un collègue qui était hospitalisé. On m'avait laissé entendre que c'était un remplacement non prévu (en fait l'hospitalisation était programmée si j'ai bien compris, donc ils auraient pu s'y prendre plus tôt pour chercher un remplaçant, ce qui m'aurait évité bien des ennuis). Bref donc mi-janvier on m'a proposé d'abord de faire quelques heures en LS2, puis de faire le service complet du collègue, puis finalement de faire la moitié du service en ne prenant que les LS1 (ce que j'ai fait en plus de mon service en lycée puisque ma CDE a refusé que je sois déchargée de cours) (trad. fr. : enceinte, j'ai fait 30h d'enseignement par semaine pendant 4 mois). Le reste des heures a été effectué par un collègue du lycée et par une collègue d'un autre établissement. En avril, le titulaire n'étant toujours pas revenu, comme je partais en congé maternité, le collègue du lycée a pris quelques-unes des heures de LS1 mais ne pouvait pas tout prendre, donc il y a une partie des heures qui n'a pas été prise. Bon, on était vraiment sur la toute fin d'année...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- BoubouleDoyen
Un peu HS : Nouméa recherche un agrégé d’anglais pour ses CPGE scientifiques à la rentrée, 2 ans renouvelables 2 ans, ils viennent de prolonger l’offre car ils ne trouvent pas...
- JaimaNiveau 2
En poste dans une prépa parisienne (en classes littéraires), je n'en peux plus des trajets et cherche tout remplacement dans l'Académie de Versailles pour du latin, du grec ou du français. Le lycée a déjà trouvé quelqu'un pour prendre mon poste. En cas de besoin à la rentrée, je serais là...
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