- TangledingGrand Maître
Mon avis :
_ la problématique de séquence est un principe intéressant, que je maintiens, mais dans les faits je m'en éloigne souvent en cours de route et je fais rarement un récapitulatif en fin de "séquence", mi par manque de temps, mi parce que je trouve cela rébarbatif.
_ l'objectif de séance, désormais je n'ai plus à le préciser de façon fastidieuse après le titre de la séance, car depuis plusieurs années c'est mon titre de séance qui indique l'objectif. En général ça donne quelque chose comme : "Mettre à jour la vision de l'art selon WF et ce qu'elle dit de la conception de l'écriture de Marguerite Yourcenar"
Parfois plus simplement :
"Définir la vision de l'aventure dessinée par l'incipit de L'île au trésor"
Ça peut être plus simple. Et parfois une partie du titre et de l'objectif est laissé en suspens pour ne pas défricher.
Plus rarement ma séance a pour titre une citation de l'extrait car en fait cela correspond à l'objectif de séance.
Exemple : pour la scène du malade imaginaire au cours de laquelle Toinette s'oppose frontalement au projet de mariage d'Argan pour sa fille Angélique, mon titre était une réplique à double sens d Argan : "Où est-ce donc que nous sommes ?"
En effet cette interrogation d Argan et celle qui suit renvoient ironiquement aux conventions de la comédie :
_ Où est-ce donc que nous sommes ?
_ Nous sommes au théâtre sur une scène où se joue une comédie...
Et :
_ Quelle audace est-ce là à une coquine de servante de parler de la sorte devant son maître ?
_ C'est l'audace que donne Molière aux servantes de ses comédies...
Voilà quelques exemples.
_ la problématique de séquence est un principe intéressant, que je maintiens, mais dans les faits je m'en éloigne souvent en cours de route et je fais rarement un récapitulatif en fin de "séquence", mi par manque de temps, mi parce que je trouve cela rébarbatif.
_ l'objectif de séance, désormais je n'ai plus à le préciser de façon fastidieuse après le titre de la séance, car depuis plusieurs années c'est mon titre de séance qui indique l'objectif. En général ça donne quelque chose comme : "Mettre à jour la vision de l'art selon WF et ce qu'elle dit de la conception de l'écriture de Marguerite Yourcenar"
Parfois plus simplement :
"Définir la vision de l'aventure dessinée par l'incipit de L'île au trésor"
Ça peut être plus simple. Et parfois une partie du titre et de l'objectif est laissé en suspens pour ne pas défricher.
Plus rarement ma séance a pour titre une citation de l'extrait car en fait cela correspond à l'objectif de séance.
Exemple : pour la scène du malade imaginaire au cours de laquelle Toinette s'oppose frontalement au projet de mariage d'Argan pour sa fille Angélique, mon titre était une réplique à double sens d Argan : "Où est-ce donc que nous sommes ?"
En effet cette interrogation d Argan et celle qui suit renvoient ironiquement aux conventions de la comédie :
_ Où est-ce donc que nous sommes ?
_ Nous sommes au théâtre sur une scène où se joue une comédie...
Et :
_ Quelle audace est-ce là à une coquine de servante de parler de la sorte devant son maître ?
_ C'est l'audace que donne Molière aux servantes de ses comédies...
Voilà quelques exemples.
- MajuFidèle du forum
Je rejoins tout à fait Sylvain de Saint Sylvain. Je choisis des questions larges, et simples (Qu'est ce qu'un héros ? Pourquoi ruser ?). Si chaque texte étudié permet en principe d'apporter un élément de réponse, l'objectif de chaque étude et de chaque chapitre est bien celui énoncé par Sylvain.
Ce n'est que mon point de vue, mais il me semble contre productif de transformer l'enseignement du français en collège en "petit lycée", surtout dans les petites classes (6e/5e). Cela amène parfois à aborder l'analyse littéraire de manière assez poussée avant de développer la familiarité avec les textes et même à minimiser l'enseignement de la langue, parce qu'on ne peut pas tout faire. J'avoue que de plus en plus dans ces classes, mes priorités sont beaucoup de langue, le plus possible de lecture et d'écriture, et de l'analyse lorsque cela s'y prête, sans forcément aller trop loin.
Ce n'est que mon point de vue, mais il me semble contre productif de transformer l'enseignement du français en collège en "petit lycée", surtout dans les petites classes (6e/5e). Cela amène parfois à aborder l'analyse littéraire de manière assez poussée avant de développer la familiarité avec les textes et même à minimiser l'enseignement de la langue, parce qu'on ne peut pas tout faire. J'avoue que de plus en plus dans ces classes, mes priorités sont beaucoup de langue, le plus possible de lecture et d'écriture, et de l'analyse lorsque cela s'y prête, sans forcément aller trop loin.
- InvitéInvité
L'inspectrice qui est venue il y a deux ans m'a conseillé de ne pas faire noter la problématique de séquence ni même de séance. J'avoue que je continue à le faire quand même mais je fais simple (je ne fais pas de problématique de séance mais je vais m'y atteler). Je devrais aussi faire un bilan de fin de séquence ou chapitre, je zappe cela trop souvent.
- PequodNiveau 5
J'ai eu beaucoup de problèmes avec ces histoires de problématiques l'année dernière.
Entre la problématique de la séquence et les problématiques des séances, les élèves ne savaient jamais de quoi je parlais. Du coup je pense qu'à partir de la rentrée prochaine j'utiliserai uniquement une problématique pour la séquence.
Entre la problématique de la séquence et les problématiques des séances, les élèves ne savaient jamais de quoi je parlais. Du coup je pense qu'à partir de la rentrée prochaine j'utiliserai uniquement une problématique pour la séquence.
- TangledingGrand Maître
Je pense qu'on peut rendre accessibles des choses complexes dès la 6e, même si je ne suis pas très doué pour cela. Ça permet lorsqu'on s'y prend bien une véritable différenciation.
La continuité collège lycée pour la partie littérature me semble au cœur des programmes. Et dans le fait que nous sommes destinés à enseigner indifféremment en collège ou lycée. Je ne pense pas que les élèves doivent en 2nde intégrer l'analyse et sa mise en œuvre autonome dans le commentaire ou la dissertation.
Il y a une rupture entre le cm2 et la 6e. Entre le collège et le lycée c'est une rupture de degré mais non de nature.
Je ne vois pas trop ce qui justifierait une distinction 6e/5e et 4e/3e à part les pseudo cycles et encore en s'écartant de leur définition.
Pour ce que je vois les élèves sont intéressés par l'analyse même si cela leur semble complexe au départ, c'est indéniablement nouveau.
Par contre je n'appellerai pas cela faire du collège un petit lycée mais une propédeutique au lycée.
Il y a un besoin de progressivité certes, mais cela devrait plutôt reposer sur le rythme, ce que nos programmes ne permettent pas malheureusement.
Les difficultés des élèves en difficulté au collège ne proviennent pas de la place accordée à l'analyse car ces difficultés sont déjà abyssales pour ces élèves à l'arrivée en 6e alors que l'élémentaire repose peu sur l'analyse (et ça ne me choque pas).
Vu la lenteur d'acquisition de la méthode d'analyse pour les élèves moyen-nes et bosseurs-euses, je ne pense pas qu'il soit judicieux de repousser en 4e ou pire en 2de l'entrée dans l'analyse. Il faut deux à trois trimestres à ce type d'élèves.
Cela étant il y a un certain flou ou a minima une tension dans le discours institutionnel quant aux objectifs de la discipline en collège.
Le réflexe d'envisager de reculer pour mieux sauter me semble compréhensible mais ça me semble une erreur.
Autant je vois les progrès de mes élèves (moyens et bons) en analyse, et ils sont extrêmement impressionnants. Autant je suis accablé par le niveau en maîtrise de la langue malgré le temps passé. Et je ne parle pas que des 6e et 5e, je parle du brevet - et les collègues font beaucoup de langue en général (je suis clairement le mouton noir).
On ne va pas réparer ce qui dysfontionne en cassant ce qui fonctionne. J'appréhende vraiment le jour où l'on reverra à la baisse les ambitions du collège dans notre discipline.
La continuité collège lycée pour la partie littérature me semble au cœur des programmes. Et dans le fait que nous sommes destinés à enseigner indifféremment en collège ou lycée. Je ne pense pas que les élèves doivent en 2nde intégrer l'analyse et sa mise en œuvre autonome dans le commentaire ou la dissertation.
Il y a une rupture entre le cm2 et la 6e. Entre le collège et le lycée c'est une rupture de degré mais non de nature.
Je ne vois pas trop ce qui justifierait une distinction 6e/5e et 4e/3e à part les pseudo cycles et encore en s'écartant de leur définition.
Pour ce que je vois les élèves sont intéressés par l'analyse même si cela leur semble complexe au départ, c'est indéniablement nouveau.
Par contre je n'appellerai pas cela faire du collège un petit lycée mais une propédeutique au lycée.
Il y a un besoin de progressivité certes, mais cela devrait plutôt reposer sur le rythme, ce que nos programmes ne permettent pas malheureusement.
Les difficultés des élèves en difficulté au collège ne proviennent pas de la place accordée à l'analyse car ces difficultés sont déjà abyssales pour ces élèves à l'arrivée en 6e alors que l'élémentaire repose peu sur l'analyse (et ça ne me choque pas).
Vu la lenteur d'acquisition de la méthode d'analyse pour les élèves moyen-nes et bosseurs-euses, je ne pense pas qu'il soit judicieux de repousser en 4e ou pire en 2de l'entrée dans l'analyse. Il faut deux à trois trimestres à ce type d'élèves.
Cela étant il y a un certain flou ou a minima une tension dans le discours institutionnel quant aux objectifs de la discipline en collège.
Le réflexe d'envisager de reculer pour mieux sauter me semble compréhensible mais ça me semble une erreur.
Autant je vois les progrès de mes élèves (moyens et bons) en analyse, et ils sont extrêmement impressionnants. Autant je suis accablé par le niveau en maîtrise de la langue malgré le temps passé. Et je ne parle pas que des 6e et 5e, je parle du brevet - et les collègues font beaucoup de langue en général (je suis clairement le mouton noir).
On ne va pas réparer ce qui dysfontionne en cassant ce qui fonctionne. J'appréhende vraiment le jour où l'on reverra à la baisse les ambitions du collège dans notre discipline.
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- ProvenceEnchanteur
Pequod a écrit:J'ai eu beaucoup de problèmes avec ces histoires de problématiques l'année dernière.
Entre la problématique de la séquence et les problématiques des séances, les élèves ne savaient jamais de quoi je parlais. Du coup je pense qu'à partir de la rentrée prochaine j'utiliserai uniquement une problématique pour la séquence.
Je n’ai jamais parlé de problématique aux élèves. On lit des textes qu’on explique, et c’est déjà bien suffisant au collège.
- User9525Niveau 8
Tangleding a écrit:Je pense qu'on peut rendre accessibles des choses complexes dès la 6e, même si je ne suis pas très doué pour cela. Ça permet lorsqu'on s'y prend bien une véritable différenciation.
La continuité collège lycée pour la partie littérature me semble au cœur des programmes. Et dans le fait que nous sommes destinés à enseigner indifféremment en collège ou lycée. Je ne pense pas que les élèves doivent en 2nde intégrer l'analyse et sa mise en œuvre autonome dans le commentaire ou la dissertation.
Il y a une rupture entre le cm2 et la 6e. Entre le collège et le lycée c'est une rupture de degré mais non de nature.
Je ne vois pas trop ce qui justifierait une distinction 6e/5e et 4e/3e à part les pseudo cycles et encore en s'écartant de leur définition.
Pour ce que je vois les élèves sont intéressés par l'analyse même si cela leur semble complexe au départ, c'est indéniablement nouveau.
Par contre je n'appellerai pas cela faire du collège un petit lycée mais une propédeutique au lycée.
Il y a un besoin de progressivité certes, mais cela devrait plutôt reposer sur le rythme, ce que nos programmes ne permettent pas malheureusement.
Les difficultés des élèves en difficulté au collège ne proviennent pas de la place accordée à l'analyse car ces difficultés sont déjà abyssales pour ces élèves à l'arrivée en 6e alors que l'élémentaire repose peu sur l'analyse (et ça ne me choque pas).
Vu la lenteur d'acquisition de la méthode d'analyse pour les élèves moyen-nes et bosseurs-euses, je ne pense pas qu'il soit judicieux de repousser en 4e ou pire en 2de l'entrée dans l'analyse. Il faut deux à trois trimestres à ce type d'élèves.
Cela étant il y a un certain flou ou a minima une tension dans le discours institutionnel quant aux objectifs de la discipline en collège.
Le réflexe d'envisager de reculer pour mieux sauter me semble compréhensible mais ça me semble une erreur.
Autant je vois les progrès de mes élèves (moyens et bons) en analyse, et ils sont extrêmement impressionnants. Autant je suis accablé par le niveau en maîtrise de la langue malgré le temps passé. Et je ne parle pas que des 6e et 5e, je parle du brevet - et les collègues font beaucoup de langue en général (je suis clairement le mouton noir).
On ne va pas réparer ce qui dysfontionne en cassant ce qui fonctionne. J'appréhende vraiment le jour où l'on reverra à la baisse les ambitions du collège dans notre discipline.
Tu as dit l'essentiel. En moins de deux ans, les entrants en seconde devraient acquérir des questionnements qu'ils n'auraient jamais auparavant travaillés ?
On peut appeler ça comme on veut mais une question comme "Qu'est-ce qu'un poème ?" (qui n'est pas une question simple d'ailleurs) permet de mettre petit à petit des repères en place. Si c'est bien fait, cela peut donner corps à la discipline, aussi bien que la langue ou l'écrit.
- NanouVNiveau 6
Je ne me prends plus la tête avec les histoires de problématiques et d'objectifs depuis ma titularisation.
En 5ème, je me concentre sur la maîtrise de la langue. Les œuvres me servent à enrichir le vocabulaire de mes monstres, leur culture générale et leur compréhension des genres littéraires.
Je fais des leçons, des exercices, de petites discussions de temps en temps pour leur permettre de développer leurs idées et leurs pensées mais ça s'arrête là.
Les élèves sont contents. Pour eux, tout est clair et ils progressent plutôt bien. Les parents sont contents. Ils arrivent à suivre le classeur et comprennent tout ce qui est fait. Le jour où je me referai inspecter... Ça fera mal et tant pis.
En 5ème, je me concentre sur la maîtrise de la langue. Les œuvres me servent à enrichir le vocabulaire de mes monstres, leur culture générale et leur compréhension des genres littéraires.
Je fais des leçons, des exercices, de petites discussions de temps en temps pour leur permettre de développer leurs idées et leurs pensées mais ça s'arrête là.
Les élèves sont contents. Pour eux, tout est clair et ils progressent plutôt bien. Les parents sont contents. Ils arrivent à suivre le classeur et comprennent tout ce qui est fait. Le jour où je me referai inspecter... Ça fera mal et tant pis.
- MajuFidèle du forum
Je me suis sans doute mal exprimée: je n'ai rien contre le fait d'aborder des notions compliquées au collège, ni contre le fait d'analyser les textes que l'on travaille, je le fais, et dès la 6e. Ce qui me gêne, c'est de faire d'éléments d'analyse littéraire l'objectif en soi de l'étude du texte, avec des élèves chez qui des compétences solides de compréhension ne sont pas solidement installées.
- AsarteLilithBon génie
Ruggera7 a écrit:Asarte, je ne comprends pas bien.... Tu vois les choses avec ou sans la problématique?
Avec problématique, mais que j'essaie de faire simple.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Je suis d'accord avec Maju.
La moitié de nos élèves (davantage en REP) arrivent au collège sans comprendre ce qu'on leur donne à lire, ou très grossièrement, faute de vocabulaire, de familiarité avec la syntaxe de la langue soignée (la langue écrite ou ce que NLM nommerait la haute langue orale), parfois faute d'avoir mis en place les bons mécanismes de lecture (bonne segmentation des groupes, marquage de la ponctuation...). Alors quand je donne un texte à lire, mon premier objectif est que ce texte soit compris, pleinement. Je veux dire en comprendre non seulement le sens global, mais autant que possible chaque mot, chaque phrase. Cela signifie souvent à en déplier patiemment la construction, expliciter la référence de tel ou tel pronom qui n'avait pas été remarqué, revenir sur les marqueurs logiques, nourrir intensément en vocabulaire... Mais il faut aussi comprendre les enjeux humains d'un texte, qui font le sel et le sens de la lecture, donc prendre le temps de discuter assez librement des émotions ou réactions que suscite le texte. Ce travail de compréhension me paraît essentiel, et bien plus propice à "préparer les élèves au lycée" que de courir après l'analyse avec des élèves qui savent à peine lire et qui manquent crûment de vocabulaire. Je ne dis pas que ce travail d'analyse ne doit pas exister au collège, mais chez moi, dans les petites classes, il est réduit à une dizaine de minutes par heure maximum, et bien davantage abordé comme un modeste exercice de stylistique, débouchant sur l'imitation, que comme de l'interprétation de haute volée. Ce travail s'étoffe progressivement en 4e et en 3e, mais sans prendre le pas sur la compréhension.
Je crois qu'on mystifie trop cette "propédeutique au lycée", la théorie, la méthodologie. J'appartiens à une génération qui n'a jamais fait d'analyse au collège. J'ai retrouvé mes manuels de l'époque : nous avions essentiellement des questions de compréhension et de discussion. Et cela ne m'a pas empêchée d'apprendre l'analyse au lycée. Parce que j'y suis entrée avec la meilleur propédeutique qui soit, en maîtrisant l'essentiel : la langue et sa manifestation dans des textes très divers.
Nous reprochons parfois aux instits certaines dérives : vouloir faire de l'analyse trop précoce avec les élèves, théoriser sur auteur et narrateur, au lieu de bien leur enseigner la langue, les faire lire à voix haute. Mais il me semble parfois que nous faisons exactement ce que nous leur reprochons et que ce n'est pas davantage justifié ni par l'âge de nos élèves, ni encore moins par leurs compétences.
La moitié de nos élèves (davantage en REP) arrivent au collège sans comprendre ce qu'on leur donne à lire, ou très grossièrement, faute de vocabulaire, de familiarité avec la syntaxe de la langue soignée (la langue écrite ou ce que NLM nommerait la haute langue orale), parfois faute d'avoir mis en place les bons mécanismes de lecture (bonne segmentation des groupes, marquage de la ponctuation...). Alors quand je donne un texte à lire, mon premier objectif est que ce texte soit compris, pleinement. Je veux dire en comprendre non seulement le sens global, mais autant que possible chaque mot, chaque phrase. Cela signifie souvent à en déplier patiemment la construction, expliciter la référence de tel ou tel pronom qui n'avait pas été remarqué, revenir sur les marqueurs logiques, nourrir intensément en vocabulaire... Mais il faut aussi comprendre les enjeux humains d'un texte, qui font le sel et le sens de la lecture, donc prendre le temps de discuter assez librement des émotions ou réactions que suscite le texte. Ce travail de compréhension me paraît essentiel, et bien plus propice à "préparer les élèves au lycée" que de courir après l'analyse avec des élèves qui savent à peine lire et qui manquent crûment de vocabulaire. Je ne dis pas que ce travail d'analyse ne doit pas exister au collège, mais chez moi, dans les petites classes, il est réduit à une dizaine de minutes par heure maximum, et bien davantage abordé comme un modeste exercice de stylistique, débouchant sur l'imitation, que comme de l'interprétation de haute volée. Ce travail s'étoffe progressivement en 4e et en 3e, mais sans prendre le pas sur la compréhension.
Je crois qu'on mystifie trop cette "propédeutique au lycée", la théorie, la méthodologie. J'appartiens à une génération qui n'a jamais fait d'analyse au collège. J'ai retrouvé mes manuels de l'époque : nous avions essentiellement des questions de compréhension et de discussion. Et cela ne m'a pas empêchée d'apprendre l'analyse au lycée. Parce que j'y suis entrée avec la meilleur propédeutique qui soit, en maîtrisant l'essentiel : la langue et sa manifestation dans des textes très divers.
Nous reprochons parfois aux instits certaines dérives : vouloir faire de l'analyse trop précoce avec les élèves, théoriser sur auteur et narrateur, au lieu de bien leur enseigner la langue, les faire lire à voix haute. Mais il me semble parfois que nous faisons exactement ce que nous leur reprochons et que ce n'est pas davantage justifié ni par l'âge de nos élèves, ni encore moins par leurs compétences.
- MajuFidèle du forum
Ombre écrit très clairement ce que je n'arrivais pas exactement à formuler. J'ajouterai juste que les élèves avec lesquels on a travaillé de cette manière ne semblent pas éprouver pour autant de difficulté supplémentaire au lycée.
- TangledingGrand Maître
Mais l'analyse dans mon esprit - et ma pratique - ne s'oppose nullement au sens et au sel du texte, bien au contraire elle doit mener au cœur du sens et du sel du texte.
Étudier "le Loup et l'Agneau" en s'interrogeant sur la place inhabituelle de la moralité et sur la répartition des paroles rapportées et de la narration, c'est aller au cœur du texte, on voit que les paroles du Loup se referment physiquement sur le malheureux Agneau comme les deux mâchoires du prédateur. On voit que la fable s'achève sur le coup de force pour mieux illustrer la brutalité de la moralité immorale énoncée en ouverture de la fable. Etc.
Étudier "le Loup et l'Agneau" en s'interrogeant sur la place inhabituelle de la moralité et sur la répartition des paroles rapportées et de la narration, c'est aller au cœur du texte, on voit que les paroles du Loup se referment physiquement sur le malheureux Agneau comme les deux mâchoires du prédateur. On voit que la fable s'achève sur le coup de force pour mieux illustrer la brutalité de la moralité immorale énoncée en ouverture de la fable. Etc.
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- *Ombre*Grand sage
C'est vrai, Tang, cela ne s'oppose pas.
Pas forcément, en tout cas.
On revient tout de même de quelques décennies extrêmement technicistes qui avaient complètement évacué le sens du texte, ce travail étant taxé d'inacceptable paraphrase. Je n'invente rien, les années 90 et début 2000 ont été une catastrophe de ce point de vue, même nos IG en ont convenu lors de la réforme de 2009 (se rappeler le beau texte de Laudet publié pour l'occasion).
Ce que tu dis sur Le Loup et l'Agneau, je le fais aussi. Mais c'est bien ce que je disais : cela prend une dizaine de minutes. Le plus gros du travail, c'est de comprendre "onde", "se désaltérer" (et une phrase aussi tordue que "Je me vas désaltérant dans le ruisseau..."), "breuvage", "témérité", "châtier", "médire" - j'en oublie peut-être -, la situation exacte (où est l'Agneau, où et le Loup, que reproche ce dernier au premier ?), qui sont "Votre Majesté", "cette bête cruelle", "ton frère"... C'est apprendre à lire sans s'arrêter au bout du vers, mais en faisant émerger le sens de ces phrases difficiles... Pour mes élèves, rien de tout cela n'est de l'ordre de l'évidence, et ce travail prend l'essentiel de l'heure.
Tout est question de place accordée à l'analyse.
Et quand on voit où est l'urgence chez nos élèves d'une part, et la prétention des programmes et des formations d'autre part, qui nous sortent de la problématique et de l'objectif de séance, cela fait rire, mais jaune.
Pas forcément, en tout cas.
On revient tout de même de quelques décennies extrêmement technicistes qui avaient complètement évacué le sens du texte, ce travail étant taxé d'inacceptable paraphrase. Je n'invente rien, les années 90 et début 2000 ont été une catastrophe de ce point de vue, même nos IG en ont convenu lors de la réforme de 2009 (se rappeler le beau texte de Laudet publié pour l'occasion).
Ce que tu dis sur Le Loup et l'Agneau, je le fais aussi. Mais c'est bien ce que je disais : cela prend une dizaine de minutes. Le plus gros du travail, c'est de comprendre "onde", "se désaltérer" (et une phrase aussi tordue que "Je me vas désaltérant dans le ruisseau..."), "breuvage", "témérité", "châtier", "médire" - j'en oublie peut-être -, la situation exacte (où est l'Agneau, où et le Loup, que reproche ce dernier au premier ?), qui sont "Votre Majesté", "cette bête cruelle", "ton frère"... C'est apprendre à lire sans s'arrêter au bout du vers, mais en faisant émerger le sens de ces phrases difficiles... Pour mes élèves, rien de tout cela n'est de l'ordre de l'évidence, et ce travail prend l'essentiel de l'heure.
Tout est question de place accordée à l'analyse.
Et quand on voit où est l'urgence chez nos élèves d'une part, et la prétention des programmes et des formations d'autre part, qui nous sortent de la problématique et de l'objectif de séance, cela fait rire, mais jaune.
- TangledingGrand Maître
Tu connais je pense ma position concernant nos programmes, outre qu'ils sont mal fichus, ils sont bien trop lourds pour qu'on puisse prétendre les traiter sérieusement avec les élèves en grande difficulté que nous découvrons à chaque rentrée dès le début de la 6e.
J'ai connu les programmes d'avant 2009, lamentables. Mais si ceux de 2009 avaient une cohérence réelle, ils étaient également trop lourds. Et de fait nous vouaient au bricolage insatisfaisant qui est notre lot commun.
Il faudrait un véritable changement de paradigme avec des programmes conçus dans une perspective plus qualitative que cumulative comme c'est le cas encore aujourd'hui.
Et bien sûr intégrer les dédoublements nécessaires aux horaires réglementaires.
J'ai connu les programmes d'avant 2009, lamentables. Mais si ceux de 2009 avaient une cohérence réelle, ils étaient également trop lourds. Et de fait nous vouaient au bricolage insatisfaisant qui est notre lot commun.
Il faudrait un véritable changement de paradigme avec des programmes conçus dans une perspective plus qualitative que cumulative comme c'est le cas encore aujourd'hui.
Et bien sûr intégrer les dédoublements nécessaires aux horaires réglementaires.
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- PequodNiveau 5
Je suis en train de refaire mes séquences de l'année dernière pour les améliorer un peu.
Je compte faire un GT de 3 textes sur la poésie et le voyage. J'hésite à ajouter un quatrième texte vous pensez que ça ira en quatre semaines ? (Sachant que je compte partager mes heures entre la littérature et la langue de manière égale, et gratter encore un peu du temps de littérature pour travailler sur l'écriture). Si mes calculs sont corrects, je n'aurai que 6 heures pour traiter tous les textes.
Je compte faire un GT de 3 textes sur la poésie et le voyage. J'hésite à ajouter un quatrième texte vous pensez que ça ira en quatre semaines ? (Sachant que je compte partager mes heures entre la littérature et la langue de manière égale, et gratter encore un peu du temps de littérature pour travailler sur l'écriture). Si mes calculs sont corrects, je n'aurai que 6 heures pour traiter tous les textes.
- NanouVNiveau 6
Pequod a écrit:Je suis en train de refaire mes séquences de l'année dernière pour les améliorer un peu.
Je compte faire un GT de 3 textes sur la poésie et le voyage. J'hésite à ajouter un quatrième texte vous pensez que ça ira en quatre semaines ? (Sachant que je compte partager mes heures entre la littérature et la langue de manière égale, et gratter encore un peu du temps de littérature pour travailler sur l'écriture). Si mes calculs sont corrects, je n'aurai que 6 heures pour traiter tous les textes.
Tout dépend de la difficulté des textes choisis et de ce que tu veux en faire.
Dans l'absolu, cela me semble faisable.
- DerborenceModérateur
*Ombre* a écrit:Au bon endroit cette fois :
L'année prochaine, je vais reprendre pas mal de chapitres que j'ai faits cette année, qui, du point de vue strictement pédagogique, a été plutôt satisfaisante malgré mes affreux jojos.
Ce qui donnera :
1. Molière, Le Malade imaginaire
écriture : la phrase et sa ponctuation
2. GT poésie : les objets du quotidien
écriture : petits paragraphes pour décrire des objets de façon poétique
3. Héros épiques : deux extraits de L'Iliade puis La Chanson de Roland en OI
écriture : ponctuer correctement la phrase complexe, bien employer les pronom et les mots de liaison
4. Récits de la table ronde (GT avec larges extraits de Perceval)
écriture : les temps du récit, la chronologie
5. L'homme qui plantait des arbres (le livre et le film d'animation)
écriture : le portrait et la description
6. Vingt mille Lieues sous les mers, qui a très bien marché cette année, je me fais plaisir une fois encore, surtout que je devrais bénéficier de l'engouement créé par la sortie de la série
écriture : faire un récit complexe avec insertion de passages descriptifs
*Ombre*, je ne suis pas très inspirée pour trouver un sujet de rédaction en lien avec l'étude de L'homme qui plantait des arbres comportant portrait et /ou description. Prévois-tu d'en donner un ?
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- sandGuide spirituel
Tangleding, utilises-tu un manuel particulier pour ta séquence sur Wang-Fô ?
- *Ombre*Grand sage
Derborence a écrit:*Ombre* a écrit:Au bon endroit cette fois :
L'année prochaine, je vais reprendre pas mal de chapitres que j'ai faits cette année, qui, du point de vue strictement pédagogique, a été plutôt satisfaisante malgré mes affreux jojos.
Ce qui donnera :
1. Molière, Le Malade imaginaire
écriture : la phrase et sa ponctuation
2. GT poésie : les objets du quotidien
écriture : petits paragraphes pour décrire des objets de façon poétique
3. Héros épiques : deux extraits de L'Iliade puis La Chanson de Roland en OI
écriture : ponctuer correctement la phrase complexe, bien employer les pronom et les mots de liaison
4. Récits de la table ronde (GT avec larges extraits de Perceval)
écriture : les temps du récit, la chronologie
5. L'homme qui plantait des arbres (le livre et le film d'animation)
écriture : le portrait et la description
6. Vingt mille Lieues sous les mers, qui a très bien marché cette année, je me fais plaisir une fois encore, surtout que je devrais bénéficier de l'engouement créé par la sortie de la série
écriture : faire un récit complexe avec insertion de passages descriptifs
*Ombre*, je ne suis pas très inspirée pour trouver un sujet de rédaction en lien avec l'étude de L'homme qui plantait des arbres comportant portrait et /ou description. Prévois-tu d'en donner un ?
Derbo, je pense multiplier les écritures courtes et imitatives.
- décrire un lieu désolé en utilisant, comme Giono, des images pour renforcer l'effet produit ;
- décrire un personnage en action, comme le vieux lorsqu'il apparaît ;
- décrire un lieu paradisiaque...
On part du texte, on observe la façon dont il produit ses effets, et on s'essaie à son tour, avec un détour par le vocabulaire et un peu de syntaxe (des points repris des Apprendre à rédiger).
- DerborenceModérateur
*Ombre* a écrit:Derborence a écrit:*Ombre* a écrit:Au bon endroit cette fois :
L'année prochaine, je vais reprendre pas mal de chapitres que j'ai faits cette année, qui, du point de vue strictement pédagogique, a été plutôt satisfaisante malgré mes affreux jojos.
Ce qui donnera :
1. Molière, Le Malade imaginaire
écriture : la phrase et sa ponctuation
2. GT poésie : les objets du quotidien
écriture : petits paragraphes pour décrire des objets de façon poétique
3. Héros épiques : deux extraits de L'Iliade puis La Chanson de Roland en OI
écriture : ponctuer correctement la phrase complexe, bien employer les pronom et les mots de liaison
4. Récits de la table ronde (GT avec larges extraits de Perceval)
écriture : les temps du récit, la chronologie
5. L'homme qui plantait des arbres (le livre et le film d'animation)
écriture : le portrait et la description
6. Vingt mille Lieues sous les mers, qui a très bien marché cette année, je me fais plaisir une fois encore, surtout que je devrais bénéficier de l'engouement créé par la sortie de la série
écriture : faire un récit complexe avec insertion de passages descriptifs
*Ombre*, je ne suis pas très inspirée pour trouver un sujet de rédaction en lien avec l'étude de L'homme qui plantait des arbres comportant portrait et /ou description. Prévois-tu d'en donner un ?
Derbo, je pense multiplier les écritures courtes et imitatives.
- décrire un lieu désolé en utilisant, comme Giono, des images pour renforcer l'effet produit ;
- décrire un personnage en action, comme le vieux lorsqu'il apparaît ;
- décrire un lieu paradisiaque...
On part du texte, on observe la façon dont il produit ses effets, et on s'essaie à son tour, avec un détour par le vocabulaire et un peu de syntaxe (des points repris des Apprendre à rédiger).
Merci beaucoup, *Ombre* !
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Bonjour,
Afin de préparer ma séquence sur 20 000 lieues sous les mers, j'ai acheté cette oeuvre en édition abrégée, à l'Ecole des Loisirs. Pour ceux qui ont l'expérience de cette étude avec les élèves, passez-vous une adaptation en classe? Intégrale ou par extraits et dans ce cas, lesquels privilégiez-vous?
Il me semble qu'une collègue avait aussi évoqué la sortie d'une série télévisée l'année prochaine; je me posais donc la question d'envisager de comparer tel extrait du roman avec sa version filmée.
Merci pour vos pistes!
Pour l'instant, j'en suis à répertorier tout le vocabulaire dont mes petits élèves auront forcément besoin, au fil des chapitres. Je crains que cette difficulté lexicale ne les rebute, tellement je relève de mots ...
Afin de préparer ma séquence sur 20 000 lieues sous les mers, j'ai acheté cette oeuvre en édition abrégée, à l'Ecole des Loisirs. Pour ceux qui ont l'expérience de cette étude avec les élèves, passez-vous une adaptation en classe? Intégrale ou par extraits et dans ce cas, lesquels privilégiez-vous?
Il me semble qu'une collègue avait aussi évoqué la sortie d'une série télévisée l'année prochaine; je me posais donc la question d'envisager de comparer tel extrait du roman avec sa version filmée.
Merci pour vos pistes!
Pour l'instant, j'en suis à répertorier tout le vocabulaire dont mes petits élèves auront forcément besoin, au fil des chapitres. Je crains que cette difficulté lexicale ne les rebute, tellement je relève de mots ...
- *Ombre*Grand sage
Ruggera, j'ai étudié ce roman l'an dernier avec mes élèves. Ce sont eux qui m'ont dit qu'une série allait sortir sur le sujet.
Vérification faite :
https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=29934.html
https://disney-planet.fr/nautilus-la-nouvelle-serie-de-disney/
Le tournage a commencé, elle devrait sortir en 2023.
Je n'ai pas utilisé de film pour mon étude.
Vérification faite :
https://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=29934.html
https://disney-planet.fr/nautilus-la-nouvelle-serie-de-disney/
Le tournage a commencé, elle devrait sortir en 2023.
Je n'ai pas utilisé de film pour mon étude.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Merci Ombre, je me souvenais en effet d'avoir lu cette info au sujet de la série; merci de préciser les choses!
Tes élèves n'ont pas été "refroidis" par l'abondance de lexique inconnu? Tout dépend de leur niveau, mais je redoute ça pour les miens. Il y a quelques années, j'avais fait lire Un Hivernage de Jules Verne et le vocabulaire de la mer, des bateaux avait bien posé problème.
Tes élèves n'ont pas été "refroidis" par l'abondance de lexique inconnu? Tout dépend de leur niveau, mais je redoute ça pour les miens. Il y a quelques années, j'avais fait lire Un Hivernage de Jules Verne et le vocabulaire de la mer, des bateaux avait bien posé problème.
- IslaneNiveau 10
Bonjour à tous,
Je travaille sur ma progression et sur le thème autrui, famille, réseau. Le chapitre porte notamment sur l'effet de groupe, sur ce qui conditionne nos comportements. Je pars du conte Les habits neufs du grand duc, d'Andersen, puis on travaille sur au moins une ou deux fables, et je finis sur une activité autour de la rumeur, des fake news et de leur propagation. Je cherche des lectures cursives sur le thème pour différents niveaux de lecteurs. Est-ce que quelqu'un connaît L'école perdue de Tahar Ben Jelloun? Auriez-vous des idées?
Merci!
Je travaille sur ma progression et sur le thème autrui, famille, réseau. Le chapitre porte notamment sur l'effet de groupe, sur ce qui conditionne nos comportements. Je pars du conte Les habits neufs du grand duc, d'Andersen, puis on travaille sur au moins une ou deux fables, et je finis sur une activité autour de la rumeur, des fake news et de leur propagation. Je cherche des lectures cursives sur le thème pour différents niveaux de lecteurs. Est-ce que quelqu'un connaît L'école perdue de Tahar Ben Jelloun? Auriez-vous des idées?
Merci!
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Bonsoir,
Je "remets ça", façon de parler, en venant poser une autre question sur l'étude du roman 20000 lieues sous les mers. Je vais commander les deux films adaptés de cette oeuvre de Jules Verne, n'en ayant vu aucun. (L'un des films date des années 50 et l'autre est plus récent, avec l'acteur Patrick Dempsey jeune.)
Les connaissez-vous? Les appréciez-vous?
Bien entendu, je vais me faire ma propre idée, mais ça m'intéresse de connaître la vôtre, sur le plan de l'exploitation en classe, ayant peu de culture cinématographique moi-même.
Bonne soirée.
Ruggera.
Islane, je n'ai jamais entendu parler de ce roman; je vais chercher.
Je "remets ça", façon de parler, en venant poser une autre question sur l'étude du roman 20000 lieues sous les mers. Je vais commander les deux films adaptés de cette oeuvre de Jules Verne, n'en ayant vu aucun. (L'un des films date des années 50 et l'autre est plus récent, avec l'acteur Patrick Dempsey jeune.)
Les connaissez-vous? Les appréciez-vous?
Bien entendu, je vais me faire ma propre idée, mais ça m'intéresse de connaître la vôtre, sur le plan de l'exploitation en classe, ayant peu de culture cinématographique moi-même.
Bonne soirée.
Ruggera.
Islane, je n'ai jamais entendu parler de ce roman; je vais chercher.
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