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- TivinouDoyen
Si tu permets : le symbole accompagne/rend explicite le refus des tâches non obligatoires et annonce deux jours de grèvepour désorganiser la rentrée des élèves. Seul, il ne m'intéresse pas.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
D'autres moyens alternatifs :
- grâce à l'imprimante de l'établissement, fabriquer des messages mobilisateurs, humoristiques, sarcastiques sur les thèmes de la grève ou de la mobilisation sociale et les scotcher à différents endroits de la salle des professeurs; on peut signer ou pas; c'est un moyen alternatif aux tracs syndicaux pour sensibiliser et motiver les collègues; cela peut prendre la forme d'une chasse aux œufs de pâques amusante;
- imprimer des autocollants avec des slogans percutants et les coller à différents endroits de l'établissement.
Alors cela n'a pas d'effet immédiat, mais cela permet des discussions en salle des professeurs. Attention, il y a un dosage à respecter, notamment par rapport à la direction et aux élèves.
- grâce à l'imprimante de l'établissement, fabriquer des messages mobilisateurs, humoristiques, sarcastiques sur les thèmes de la grève ou de la mobilisation sociale et les scotcher à différents endroits de la salle des professeurs; on peut signer ou pas; c'est un moyen alternatif aux tracs syndicaux pour sensibiliser et motiver les collègues; cela peut prendre la forme d'une chasse aux œufs de pâques amusante;
- imprimer des autocollants avec des slogans percutants et les coller à différents endroits de l'établissement.
Alors cela n'a pas d'effet immédiat, mais cela permet des discussions en salle des professeurs. Attention, il y a un dosage à respecter, notamment par rapport à la direction et aux élèves.
- laMissSage
Une chaine humaine devant le Ministère et/ou les grands médias avec des milliers d'enseignants ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- DjogorNiveau 5
hara kiri au sein de l'établissement. Bon, après, faut savoir se louper X)
- SisypheHabitué du forum
Je sais bien Djogor, que tu n'avais aucune mauvaise intention mais ton message me renvoie à ceux des nôtres pour qui la situation n'était plus supportable. On pense bien sûr tous à Christine Renon mais j'en connais personnellement d'autres malheureusement. Rien n'a bougé. L'Etat a ajouté à la souffrance en refusant de reconnaître une quelconque part de responsabilité. Ne parlons donc pas de cela sur un ton amusé, s'il te plaît. Encore une fois, je me doute que tu n'avais aucune mauvaise intention. C'est juste très douloureux pour beaucoup d'entre nous.
- DjogorNiveau 5
Sisyphe a écrit:Je sais bien Djogor, que tu n'avais aucune mauvaise intention mais ton message me renvoie à ceux des nôtres pour qui la situation n'était plus supportable. On pense bien sûr tous à Christine Renon mais j'en connais personnellement d'autres malheureusement. Rien n'a bougé. L'Etat a ajouté à la souffrance en refusant de reconnaître une quelconque part de responsabilité. Ne parlons donc pas de cela sur un ton amusé, s'il te plaît. Encore une fois, je me doute que tu n'avais aucune mauvaise intention. C'est juste très douloureux pour beaucoup d'entre nous.
Désolé :-(
Toutefois, cela en dit long sur notre incapacité à faire bouger les choses. A notre incapacité de se mobiliser suite à des choses choquantes.
Que pourrions-nous faire pour améliorer nos situations, je ne sais pas :-(
Quand je vois que dans mon lycée, il faut 7 minutes juste pour ouvrir sa session et ouvrir un pdf, alors que des ordis faisant le taf en 2 minutes ne coutent pas cher... Évidemment, cela pose problème quand nous devons changer de salle pendant les intercours. Cela réduit aussi grandement les temps de récré, etc.
Tout va mal, et nous n'avons aucun réel pouvoir de nuisance malheureusement... Et je pense, que malheureusement, les grèves gentillettes des profs sont inutiles voire un attendu de l'EN pour moins nous payer
- NenyimNiveau 5
Prof Nazaire a écrit:
Pas sorties culturelles (@Nauje).
Là ça pique un peu plus parce que les élèves sont directement impactés, de manière très dure pour certains (@Nauje). En revanche, perdre une sortie à l'étranger pendant un temps v/s avoir des profs qui travaillent dans de meilleures conditions, engagés par des concours plus attractifs et plus présents (mois d'exploitation et donc moins de congés de maladie), c'est pas mal aussi.
Pour moi le problème est toujours là. On cherche des moyens de pression qui ne portent pas préjudice aux élèves, voir souvent à personne, mais quelle pression peut-il y avoir dans ce cas? Pourquoi le gouvernement réagirait si les actions ne posent aucun problème à personne? De la même manière une entreprise privée ne cède que si elle estime perdre plus d'argent si la grève continue.
Il me semble qu'à partir du moment où le point de départ est qu'il ne faut surtout pas que cela ait le moindre impact sur les élèves le gouvernement n'aura qu'à attendre qu'on se fatigue. Et quant bien même la mobilisation se poursuivrai indéfiniment en quoi cela serait problématique pour le gouvernement ? Il suffit de voir l'année de grève des hospitaliers avant le COVID pour comprendre que l'état se moque bien des mobilisations non impactantes.
Pareil pour le refus des tâches administratives ou autre, dès qu'on nous dira que petit Timmy ne pourra pas s'inscrit au collège ou n'aura pas ces vœux sur parcoursup si on ne le fait pas combien de collègues arrêteront? On était combien à garder les notes du bacs? Combien de vos collègues vous on dit qu'ils ne ferait pas grève le 6 décembre car '' tu comprends mes terminales ont le bac à la fin de l'année"?
Rentrer dans un rapport de force sans vouloir exercer la moindre force est un voeux pieu. Cela pouvait marcher dans le passé, et encore quand je vois les barricades de mai 68 je me dis que l'image de manifestations pacifiques et de joie populaire transmise par les médias sur mai 68 est au mieux très parcellaire, mais ce temps est bel et bien révolu.
- pseudo-intelloSage
+ 1 aussi.
La grève doit porter préjudice, sinon elle n'a aucune valeur. De rares métiers ont, ou avaient, car parfois les règles changent, le pouvoir de ne porter préjudice qu'à leurs patrons (aux péages d'autoroute). Il m'a été conte que fut un temps, pendant les grèves de la SNCF, les trains roulaient mais les passagers montaient gratis - c'est interdit depuis des années.
La grève doit porter préjudice, sinon elle n'a aucune valeur. De rares métiers ont, ou avaient, car parfois les règles changent, le pouvoir de ne porter préjudice qu'à leurs patrons (aux péages d'autoroute). Il m'a été conte que fut un temps, pendant les grèves de la SNCF, les trains roulaient mais les passagers montaient gratis - c'est interdit depuis des années.
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- CathEnchanteur
Nenyim a écrit:Prof Nazaire a écrit:
Pas sorties culturelles (@Nauje).
Là ça pique un peu plus parce que les élèves sont directement impactés, de manière très dure pour certains (@Nauje). En revanche, perdre une sortie à l'étranger pendant un temps v/s avoir des profs qui travaillent dans de meilleures conditions, engagés par des concours plus attractifs et plus présents (mois d'exploitation et donc moins de congés de maladie), c'est pas mal aussi.
Pour moi le problème est toujours là. On cherche des moyens de pression qui ne portent pas préjudice aux élèves, voir souvent à personne, mais quelle pression peut-il y avoir dans ce cas? Pourquoi le gouvernement réagirait si les actions ne posent aucun problème à personne? De la même manière une entreprise privée ne cède que si elle estime perdre plus d'argent si la grève continue.
Il me semble qu'à partir du moment où le point de départ est qu'il ne faut surtout pas que cela ait le moindre impact sur les élèves le gouvernement n'aura qu'à attendre qu'on se fatigue. Et quant bien même la mobilisation se poursuivrai indéfiniment en quoi cela serait problématique pour le gouvernement ? Il suffit de voir l'année de grève des hospitaliers avant le COVID pour comprendre que l'état se moque bien des mobilisations non impactantes.
Pareil pour le refus des tâches administratives ou autre, dès qu'on nous dira que petit Timmy ne pourra pas s'inscrit au collège ou n'aura pas ces vœux sur parcoursup si on ne le fait pas combien de collègues arrêteront? On était combien à garder les notes du bacs? Combien de vos collègues vous on dit qu'ils ne ferait pas grève le 6 décembre car '' tu comprends mes terminales ont le bac à la fin de l'année"?
Rentrer dans un rapport de force sans vouloir exercer la moindre force est un voeux pieu. Cela pouvait marcher dans le passé, et encore quand je vois les barricades de mai 68 je me dis que l'image de manifestations pacifiques et de joie populaire transmise par les médias sur mai 68 est au mieux très parcellaire, mais ce temps est bel et bien révolu.
Et oui. Mais certains ont du mal à le comprendre.
- CathEnchanteur
MUTIS a écrit:Cath a écrit:Il n'y a aucun autre moyen légal efficace.
Les manifs du week-end, les SR ont essayé : une poignée de collègues.
Textes aux médias et relais médiatiques ? les textes iront directement à la poubelle : vous avez remarqué que les médias ne nous sont pas particulièrement favorables...
Refus de recevoir les parents ? A part que la plupart ne viennent pas, les recevoir fait partie de nos ORS, donc refus-> retrait d'1/30è
Pas de clubs, sorties, ateliers...sérieusement, vous pensez que ça va faire trembler le gouvernement ?
Communiqués aux parents : entre ceux qui savent/s'en foutent/nous trouvent bien payés...ils ne sont pas décideurs !
Mouvement unitaire pour une journée de manif : voir mon premier point : flop assuré. Et quand bien même, en quoi cela influerait-il sur le gouvernement ?
Refus de discuter de nouvelles réformes : depuis quand nous demande-t-on notre avis ?
Lettres aux députés...-> poubelle
Lettres aux médias...-> même étagère.
Franchement, si un moyen qui ne coute rien existait, on l'aurait déjà trouvé.
A un moment, il faut...(compléter par tout expression bien grasse qui vous vient à l'esprit).
Les femmes de chambre ont fait grève pendant des mois, et nous on ne pourrait pas 1 ou 2 semaine ?
Sympa comme message...
Si vous croyez dans une grève d'une ou deux semaines, ce n'est pas le bon fil je crois. C'est le fil illusions et utopies du passé. Ou vieilles lunes syndicalistes.
Vous croyez sérieusement que les profs sont prêts à faire plusieurs semaines de grève ? Pas ceux que je connais en tout cas. Et ceux qui la feraient peuvent souvent se le permettre parce qu'à l'abri du besoin... Pas tous mais beaucoup. Moi par exemple, je pourrais. Mais la plupart des profs que je connais ne pourraient pas... Ce fil est fait pour proposer pas pour dénigrer et revenir à l'unique grève.
Mon but n'était pas d'être désagréable, mais je crois que c'est le tien.
Explique-moi plutôt comment le fait de porter un tee-shirt/un brassard...pourrait faire trembler le gouvernement ?
- BoubouleDoyen
Je sais que ça n'a pas plu quand je l'ai proposé il y a quelques années mais je redis.
Que tous les certifiés mécontents s'inscrivent aux agreg externes et internes de leurs disciplines quand elles existent et les autres, agrégés compris, à d'autres. Demandez le jour de révision, faites du covoiturage si vous êtes loin des centres (ou n'y allez pas), ça remuera l'organisation et pour certains ça vous fera quelques jours "off" pour pas grand chose.
(Moi, ça m'a fait du bien de passer 5h sur des épreuves que je ne maîtrisais pas mais dans le silence d'une salle de classe studieuse.)
Que tous les certifiés mécontents s'inscrivent aux agreg externes et internes de leurs disciplines quand elles existent et les autres, agrégés compris, à d'autres. Demandez le jour de révision, faites du covoiturage si vous êtes loin des centres (ou n'y allez pas), ça remuera l'organisation et pour certains ça vous fera quelques jours "off" pour pas grand chose.
(Moi, ça m'a fait du bien de passer 5h sur des épreuves que je ne maîtrisais pas mais dans le silence d'une salle de classe studieuse.)
- guzNiveau 5
Les grèves jouissent encore d'un soutien populaire si leur objectif est bien expliqué et légitime. Ça pourrait marcher pour l'école à condition que les accueils soient impeccables et que ça ne mette pas les familles en difficulté.
Après nous sommes dans une ère où la com' est prépondérante. De bons slogans, avec images contrastées à la clefs, par exemple " :
pourrait avoir un fort impact.
Après nous sommes dans une ère où la com' est prépondérante. De bons slogans, avec images contrastées à la clefs, par exemple " :
"L'école alsacienne pour tous"
- PrezboGrand Maître
Tivinou a écrit:Refus massif d'être PP le jour de la prérentrée, tous vêtus de t-shirts imprimés : I would prefer not to.
Et grève le jeudi et le vendredi.
Les modes d'actions type refus des taches annexes, refus d'ëtre PP, refus des HSA, ça fait des années que je lis tous le monde promettre qu'il va s'y mettre l'année prochaine parce que cette fois ci il en a vraiment marre...et que je constate que ça ne marche pas. C'est des modes d'action dans lesquelles les collègues sont isolés face aux éventuelles pressions de la hiérarchie, ce qui est difficile. Et puis, soyons clairs, ils échouent parce qu'une majorité de collègue finit toujours par céder au besoin financier de quelques HSA, à l'envie d'être bien vu par sa direction, à une conception sacerdotale de son travail...
guz a écrit:Les grèves jouissent encore d'un soutien populaire si leur objectif est bien expliqué et légitime. Ça pourrait marcher pour l'école à condition que les accueils soient impeccables et que ça ne mette pas les familles en difficulté.
Après nous sommes dans une ère où la com' est prépondérante. De bons slogans, avec images contrastées à la clefs, par exemple " :pourrait avoir un fort impact."L'école alsacienne pour tous"
Je ne sais pas si les conditions serait réunies pour une grève suivie, mais j'aime bien le slogan.
Sérieusement, je pense que l'expérience passée montre que seule une grève dure à un moment vraiment clef aurait un impact. Les syndicats et en premier lieu le SNES ont beaucoup perdus en 2003, lorsque le ministère a compris qu'ils arrêteraient d'appeler à la grève à l'approche du bac. Et le seul moment où Blanquer a un peu tremblé, c'est quand quelques collègues ont retenu leurs notes pendant quelques jours pour perturber les jurys.
Ensuite, la bataille de la communication est devenue essentielle (sur la forme et sur l'occupation des médias), et il faut bien reconnaître que les syndicats ont loupé des marches dans ce domaine, même s'il y a quelques progrès (Sophie Venetitay s'en tire bien je trouve).
- Manu7Expert spécialisé
Une passante a écrit:J'ai souvenir de grandes manifestations parisiennes qui étaient efficaces. Au lieu de manifester dans nos villes (ce qui donne parfois des défilés ridicules de quelques centaines de personnes, dont les médias ne parlent pas du tout), il faudrait une grande manifestation parisienne.
Les syndicats ont la possibilité d'organiser des convois au départ de toutes les villes de France, ce qui nous permettrait de tous nous rassembler et d'être enfin visibles.
Cela serait toujours une journée de grève, mais sur 800 000 enseignants, même s'il n'y en a que 100 000 qui défilent, cela aurait autrement de la gueule !
Une manifestation géante de défense de l'enseignement en France qui réunirait plus d'un million de personnes à Paris un samedi ou un dimanche ! Donc sans aucune grève, cela aurait de la gueule je pense... On ne pourrait plus parler des profs qui ne font pas cours, des parents qui ne peuvent pas faire garder les enfants, bref on parlerait du mal-être de la profession et surtout du fond du puit où l'on creuse encore...
- Manu7Expert spécialisé
Cath a écrit:Il n'y a aucun autre moyen légal efficace.
Les manifs du week-end, les SR ont essayé : une poignée de collègues.
Les Stylots Rouges ne représentent pas les enseignants. Il faut un mouvement global, et si vraiment il n'y a personne un WE alors c'est que finalement les profs sont assez contents de leur sort et donc on peut circuler il n'y a rien à signaler...
- valleExpert spécialisé
Manu7 a écrit:Une passante a écrit:J'ai souvenir de grandes manifestations parisiennes qui étaient efficaces. Au lieu de manifester dans nos villes (ce qui donne parfois des défilés ridicules de quelques centaines de personnes, dont les médias ne parlent pas du tout), il faudrait une grande manifestation parisienne.
Les syndicats ont la possibilité d'organiser des convois au départ de toutes les villes de France, ce qui nous permettrait de tous nous rassembler et d'être enfin visibles.
Cela serait toujours une journée de grève, mais sur 800 000 enseignants, même s'il n'y en a que 100 000 qui défilent, cela aurait autrement de la gueule !
Une manifestation géante de défense de l'enseignement en France qui réunirait plus d'un million de personnes à Paris un samedi ou un dimanche ! Donc sans aucune grève, cela aurait de la gueule je pense... On ne pourrait plus parler des profs qui ne font pas cours, des parents qui ne peuvent pas faire garder les enfants, bref on parlerait du mal-être de la profession et surtout du fond du puit où l'on creuse encore...
Mais on en revient au même : on confond les revendications professionnelles avec les revendications citoyennes.
Quant au fait que l'absence d'adhésion aux mouvements (quelles qu'en soient la forme et l'instance à l'origine) impliquerait un manque de revendications, je n'y crois pas.
- Une passanteEsprit éclairé
Manu7 a écrit:Cath a écrit:Il n'y a aucun autre moyen légal efficace.
Les manifs du week-end, les SR ont essayé : une poignée de collègues.
Les Stylos Rouges ne représentent pas les enseignants. Il faut un mouvement global, et si vraiment il n'y a personne un WE alors c'est que finalement les profs sont assez contents de leur sort et donc on peut circuler il n'y a rien à signaler...
Et les Stylos Rouges n'ont pas non plus le même réseau pour l'organisation qu'un syndicat capable d'affréter un car (ce que le mien avait fait donc, il y a de nombreuses années, avec départ à minuit et route de nuit pour arriver le matin dans la capitale).
Je ne suis pas sûre cependant qu'un week-end cela passe réellement, les contraintes familiales peuvent dissuader les bonnes volontés (en revanche, un vendredi pourrait inciter les collègues à passer ensuite un week-end parisien et rentrer chez eux le dimanche à leurs frais).
Il faut aussi penser que les enseignants vieillissent, on fait moins facilement à 40-50 ans ce qu'on faisait à 30 ans alors si ce genre d'action avait lieu, il faudrait penser au temps de récupération (d'où l'idée du jour précédent le week-end).
- Une passanteEsprit éclairé
valle a écrit:Manu7 a écrit:Une passante a écrit:J'ai souvenir de grandes manifestations parisiennes qui étaient efficaces. Au lieu de manifester dans nos villes (ce qui donne parfois des défilés ridicules de quelques centaines de personnes, dont les médias ne parlent pas du tout), il faudrait une grande manifestation parisienne.
Les syndicats ont la possibilité d'organiser des convois au départ de toutes les villes de France, ce qui nous permettrait de tous nous rassembler et d'être enfin visibles.
Cela serait toujours une journée de grève, mais sur 800 000 enseignants, même s'il n'y en a que 100 000 qui défilent, cela aurait autrement de la gueule !
Une manifestation géante de défense de l'enseignement en France qui réunirait plus d'un million de personnes à Paris un samedi ou un dimanche ! Donc sans aucune grève, cela aurait de la gueule je pense... On ne pourrait plus parler des profs qui ne font pas cours, des parents qui ne peuvent pas faire garder les enfants, bref on parlerait du mal-être de la profession et surtout du fond du puit où l'on creuse encore...
Mais on en revient au même : on confond les revendications professionnelles avec les revendications citoyennes.
Quant au fait que l'absence d'adhésion aux mouvements (quelles qu'en soient la forme et l'instance à l'origine) impliquerait un manque de revendications, je n'y crois pas.
Je crois que si déjà les syndicats parvenaient à se mettre d'accord sur le fait de défendre la profession en particulier et pas toute la fonction publique en générale, ce serait un début.
La défense de l'enseignement, c'est à la fois celle des conditions d'exercice, mais également l'indispensable revalorisation salariale.
- TFSFidèle du forum
En 1998, l'éducation du 93 a été massivement en grève pendant de nombreuses semaines...
Manifs, occupation des écoles par les parents... tout a été fait... et le ministère Allègre restait droit dans ses bottes...
Jusqu'à un samedi matin où une bonne partie de la population s'est retrouvée à St Denis et a formé une chaîne humaine autour du tout nouveau Grand Stade. Le message était clair: après avoir mis du pognon pour le foot, il fallait mettre du pognon dans les écoles... sinon la compétition serait trés perturbée...
Et cela a marché: quasiment tous les moyens demandés ont été donné pour la Rentrée suivante... et les journées de grêve ont été largement payées (de mémoire, juste quelques trentièmes... alors qu'on alignait en moyenne vraiment bien plus du double ou du triple...).
Les JO sont un peu loin... mais pas la Coupe du Monde de Rugby... jdçjdr
Manifs, occupation des écoles par les parents... tout a été fait... et le ministère Allègre restait droit dans ses bottes...
Jusqu'à un samedi matin où une bonne partie de la population s'est retrouvée à St Denis et a formé une chaîne humaine autour du tout nouveau Grand Stade. Le message était clair: après avoir mis du pognon pour le foot, il fallait mettre du pognon dans les écoles... sinon la compétition serait trés perturbée...
Et cela a marché: quasiment tous les moyens demandés ont été donné pour la Rentrée suivante... et les journées de grêve ont été largement payées (de mémoire, juste quelques trentièmes... alors qu'on alignait en moyenne vraiment bien plus du double ou du triple...).
Les JO sont un peu loin... mais pas la Coupe du Monde de Rugby... jdçjdr
- OxfordNeoprof expérimenté
Cath a écrit:
Explique-moi plutôt comment le fait de porter un tee-shirt/un brassard...pourrait faire trembler le gouvernement ?
Marre du mépris du gouvernement, je ne vais pas en plus me ridiculiser avec un brassard ou une plume sur la tête !!!
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- CathEnchanteur
guz a écrit:Les grèves jouissent encore d'un soutien populaire si leur objectif est bien expliqué et légitime. Ça pourrait marcher pour l'école à condition que les accueils soient impeccables et que ça ne mette pas les familles en difficulté.
Après nous sommes dans une ère où la com' est prépondérante. De bons slogans, avec images contrastées à la clefs, par exemple " :pourrait avoir un fort impact."L'école alsacienne pour tous"
Non mais...où as-tu vu qu'une grève qui ne gêne pas les usagers avait une chance d'aboutir ?
- zigmag17Guide spirituel
En fait en lisant certains messages j'apprends que finalement, en venant faire cours tous les jours, c'est-à-dire en favorisant un super accueil, en ne pénalisant pas les élèves, en ne mettant pas les parents en difficulté... je fais grève? Un grève Canada Dry en somme: on a l'impression que c'est pas une grève mais c'est une grève quand même. C'est bien ça? Cool (parce que là pour le coup pour une gréviste je suis vachement bien payée. ET je ne vois plus trop les raisons de faire grève du coup. )
Ca commence à m'embrouiller
Ca commence à m'embrouiller
- CathEnchanteur
Voilà, c'est tout à fait ça, @zigmag17.
Il faut faire grève sans déranger personne et surtout surtout, sans perdre d'argent.
Il faut faire grève sans déranger personne et surtout surtout, sans perdre d'argent.
- zigmag17Guide spirituel
Là-dessus je suis moins catégorique que toi : sans déranger personne me semble évidemment aberrant car absolument contre-productif, je dirais même antinomique avec la grève. C'est la base : on fait grève, on perturbe. Mais nous ne sommes pas prêts à des coups d'éclat, ça se voit. Je le lis ici, et je vois bien comment ça se passe dans mon lycée.Cath a écrit:Voilà, c'est tout à fait ça, @zigmag17.
Il faut faire grève sans déranger personne et surtout surtout, sans perdre d'argent.
Mais pour l'argent, c'est compréhensible je trouve. C'est un sacrifice, il faut le reconnaître, et il faut être prêt à le faire. J'y suis prête (mais c'est rare ; pour une fois je peux), pour un mouvement long. Pour une journée, c'est faire trop plaisir à l'Etat qui se repaît de ce qu'il prend pour des sursauts gracieux de légère indisposition (les petites manifs et les chiffres truqués de remontées de grévistes ça va bien), alors que ce qu'il faut c'est une bonne vieille grosse colère qui arrive enfin à faire tourner le vent dans une direction favorable pour nous.
Je ne jette pas la pierre à ceux qui ne peuvent pas envisager de faire grève ni un peu, ni longtemps.
La caisse de grève est une bonne idée, pour cela il faut des garanties: l'assurance que si grève il y a, elle ne s'arrêtera pas à un satisfecit syndical au goût amer, mais à de réelles avancées.
- CathEnchanteur
Personne n'envisage de gaieté de cœur de perdre de l'argent, et moi non plus, sans entrer dans les détails, je peux dire que ce n'est vraiment pas le moment (si tant est qu'il y en ait un bon).
Mais au bout d'un moment, il faut savoir ce qu'on veut.
Mais au bout d'un moment, il faut savoir ce qu'on veut.
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