- BaldredSage
Les législatives ont montré que la communication en guise de discours politique a ses limites. LREM n'ayant pas d'autres corpus idéologique qu'un libéralisme qui a détruit sous les yeux de tous la santé, et aux nôtres l'EN, mais aussi tout ce qui touche au service public, la Com est essentielle et menacée. Quoiqu'en pensent les chasseurs de castors, les élections ont précipité la fin de l'élu. Enfin la fin... Disons la faiblesse. Nous devons en profiter, mieux que la dernière fois.
- CathEnchanteur
beaverforever a écrit:Les vacances à Ibiza, les protocoles changés la veille pour le lendemain et publiés dans la presse, les parents obligés de faire des heures de queue pour un test, la FCPE qui appelle à ne pas confier les enfants aux écoles et les professeurs profondément exaspérés dans l'élémentaire et le secondaire, tout cela a constitué un contexte qui a renforcé la grève du 13 janvier.
Cependant, j'ai trouvé que le gouvernement a vite tremblé. Blanquer est passé quasi-immédiatement du Capitole à la roche Tarpéienne.
Alors, il ne faut pas s'imaginer que trois jours de grève suffiraient à faire plier le gouvernement, mais cela montre aussi que le rapport de force n'est pas aussi défavorable qu'on l'imagine.
Bien sûr, pas trois jours. Annonçons 2 semaines, et on verra au bout de combien de temps le gouvernement plie !
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Il faut aussi regarder la réalité en face:
- les syndicats n'ont pas de caisses de grève, ni de culture d'une grève dure;
- les enseignants sont particulièrement légalistes, ce qui limite les blocages d'établissement et autres moyens expéditifs;
- très peu d'enseignants se mobilisent pendant les grèves depuis des années;
- beaucoup d'enseignants doutent de l'utilité d'une grève;
- en 2003, la grève assez dure contre les retraite n'a pas fait plier le gouvernement.
Nous ne sommes pas en situation actuellement pour lancer un mouvement de masse.
Nous pourrions tirer profit de l'arrogance du pouvoir s'il propose 1,1% et de la tripartition de l'assemblée nationale. Mais il faudrait que la FSU prenne la décision d'aller au carton et de taper fort.
(Est-ce que, dans l'histoire du mouvement enseignant, il y a déjà eu des grève le premier septembre ? Vraie question)
- les syndicats n'ont pas de caisses de grève, ni de culture d'une grève dure;
- les enseignants sont particulièrement légalistes, ce qui limite les blocages d'établissement et autres moyens expéditifs;
- très peu d'enseignants se mobilisent pendant les grèves depuis des années;
- beaucoup d'enseignants doutent de l'utilité d'une grève;
- en 2003, la grève assez dure contre les retraite n'a pas fait plier le gouvernement.
Nous ne sommes pas en situation actuellement pour lancer un mouvement de masse.
Nous pourrions tirer profit de l'arrogance du pouvoir s'il propose 1,1% et de la tripartition de l'assemblée nationale. Mais il faudrait que la FSU prenne la décision d'aller au carton et de taper fort.
(Est-ce que, dans l'histoire du mouvement enseignant, il y a déjà eu des grève le premier septembre ? Vraie question)
- pseudo-intelloSage
Localement, il y a u avoir des grèves le 1er septembre.
Dans mon bahut, il y a quelques années, on réclamait à corps et à cris un poste et demi de surveillants depuis des mois, et après la grève de la rentrée, on a eu... un demi-poste, donc pas ce qu'on demandait, mais le soir-même après un seul jour de grève. Je pense aussi qu'une perspective de grève dure à la rentrée à joué dans la décision de l'administration de faire dégager notre direction cet été. Comme quoi...
Dans mon bahut, il y a quelques années, on réclamait à corps et à cris un poste et demi de surveillants depuis des mois, et après la grève de la rentrée, on a eu... un demi-poste, donc pas ce qu'on demandait, mais le soir-même après un seul jour de grève. Je pense aussi qu'une perspective de grève dure à la rentrée à joué dans la décision de l'administration de faire dégager notre direction cet été. Comme quoi...
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- ProflambdadaHabitué du forum
Malheureusement, je suis d'accord.beaverforever a écrit:Il faut aussi regarder la réalité en face:
- les syndicats n'ont pas de caisses de grève, ni de culture d'une grève dure;
- les enseignants sont particulièrement légalistes, ce qui limite les blocages d'établissement et autres moyens expéditifs;
- très peu d'enseignants se mobilisent pendant les grèves depuis des années;
- beaucoup d'enseignants doutent de l'utilité d'une grève;
- en 2003, la grève assez dure contre les retraite n'a pas fait plier le gouvernement.
Nous ne sommes pas en situation actuellement pour lancer un mouvement de masse.
Nous pourrions tirer profit de l'arrogance du pouvoir s'il propose 1,1% et de la tripartition de l'assemblée nationale. Mais il faudrait que la FSU prenne la décision d'aller au carton et de taper fort.
(Est-ce que, dans l'histoire du mouvement enseignant, il y a déjà eu des grève le premier septembre ? Vraie question)
En effet, une vraie semaine de grève réelle et suivie de 3/4 des profs suffirait à débloquer énormément de choses, on a un pouvoir fou mais ça n'arrivera pas pour toutes les raisons évoquées (pas envie de perdre des sous ou l'élève et ma mission passera toujours avant ou on n'est pas si malheureux etc..). Les enseignants ne savent pas se mobiliser (j'en fais partie bien sûr).
- JennyMédiateur
J'ai déjà bénéficié de la caisse de grève du SNES.
- MathadorEmpereur
Si je me souviens bien, c'était seulement sur l'un des textes liés à l'examen du bac (et pas l'organisation des enseignements elle-même), et notamment les épreuves comptant pour Parcoursup vues comme une avancée (Santorin n'avait pas encore fait exploser la fiabilité des notes des épreuves terminales). Il est vite revenu dans l'opposition…Sisyphe a écrit:Le SNALC a voté pour la réforme Blanquer ? Je suis à la CGT mais j'écoute avec beaucoup de plaisir Jean-Rémi Girard et je ne comprends pas. Quelqu'un pour m'expliquer ? (Je ne cherche pas la polémique. Je veux juste comprendre. En particulier le point de vue de ceux qui ne sont pas d'accord avec moi.)
Entré dans un corps « analogue » à celui des certifiés après avoir été agrégé, j'aurai une retraite deProf Nazaire a écrit:Bouboule a écrit:(...)1000€ par mois de prime (...)
Pour autant que je sache les primes ne sont pas comptabilisées pour la retraite donc on garde une retraite de pauvre. L'augmentation de salaire n'a pas cet inconvénient.
(et +1 pour @angelxxx)
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- GoldenNiveau 3
+1000slylan a écrit:Prof Nazaire a écrit:Bouboule a écrit:(...)1000€ par mois de prime (...)
Pour autant que je sache les primes ne sont pas comptabilisées pour la retraite donc on garde une retraite de pauvre. L'augmentation de salaire n'a pas cet inconvénient.
(et +1 pour @angelxxx)
Avec la réforme des retraites qui arrive, cet argument ne tiendra plus. On aura et une carrière mal payée et une pension de retraite faible.
- IlonaHabitué du forum
Mathador a écrit:Entré dans un corps « analogue » à celui des certifiés après avoir été agrégé, j'aurai une retraite decertifiépauvre et je m'en tamponne. Je me rattraperai en investissant une partie de mes 1000€ par mois de prime.
C'est effectivement comme cela que je vois les choses également. (Attention, je suis devenue une affreuse capitaliste au fil des années, je n'accorde plus la moindre confiance à la parole de l'état employeur)
- LefterisEsprit sacré
Même pas certain, je ne connais pas ton cas particulier, mais il y a des corps de catégorie A qui ouvrent désormais sur l'échelle lettre A, ce qui est le maxi de la majorité des agrégés au terminus. Sans compter les promos internes, les débouchés sur des emplois de direction. Et si tu es jeune, 1000 € de plus par mois ( c'est ce que j'avais en moins en passant de catégorie A à certifié 10e échelon, ça fait mal, il faut être agrégé HC pour revenir au même niveau, je me répète, ça enfonce le clou et ça calme les éternels jaloux des agrégés), c'est près de 100000 € de plus tous les 8 ans. Concrètement, ça te paie un logement ou ça y contribue bien.Mathador a écrit:
Entré dans un corps « analogue » à celui des certifiés après avoir été agrégé, j'aurai une retraite decertifiépauvre et je m'en tamponne. Je me rattraperai en investissant une partie de mes 1000€ par mois de prime.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- beaverforeverNeoprof expérimenté
ftfyGolden a écrit:+1 000€
- HORAHabitué du forum
Trop de mauvaises habitudes ont été prises, tout peut désormais être fait aux enseignants en France. Humiliation salariale, mépris absolu de leur vie pendant la crise sanitaire. Et ça n'a rien à voir avec le ministère en lui-même : les administratifs de l'EN ont un régime indemnitaire bien plus élevé que le nôtre et je ne me souviens pas qu'on les ait enfermés dans des salles bourrées à bloc, sans ventilation ni masque fourni par l'employeur.
Si c'est possible, il faut se barrer.
Si c'est possible, il faut se barrer.
- Prof NazaireNiveau 3
Cath a écrit:Prof Nazaire a écrit:C'est pour ça que la grève du zèle est pertinente.
On ne fait plus rien qui ne soit explicitement dans notre charge de travail.
Tout ce que tu proposes est assimilable à un service non fait, donc retrait d'1/30è à chaque fois.
@Cath Tu as raison et j'ai tort.
Ce n'est pas une grève du zèle que je décris (d'où mon erreur, mea culpa) mais d'un refus systématique de tout ce qui relève du bénévolat.
Ça me fait penser que je ne sais pas quelles sont les tâches contractuelles effectives (obligatoires) et si le chef d'établissement peut en ajouter de manière discrétionnaire. Est-ce qqun aurait une source officielle pour (1) les tâches contractuelles obligatoires et (2) les tâches effectuées de manière bénévole (qui pourraient donc être refusées sans risquer de sanction au titre de service non fait ni autre pénalité ? Que dire des tâches obligatoires dans les cas où l'outil de travail nécessaire n'est pas fourni ?
- Prof NazaireNiveau 3
agirou a écrit:
(...) Et nous serons encore les mêmes et peu nombreux pour marquer notre refus d'être piétinés au vu et su de tout le monde. Tout cela est kafkaïen.
Justement @agirou, le but de ce fil est de trouver des moyens de pression à la fois efficaces et susceptibles de mobiliser une grande partie des profs. Je pense à 80 ou 90 %. @Cath l'idée de porter un signe distinctif est uniquement pour identifier ceux qui participent -- ce n'est évidement pas un moyen de pression en soi.
Plusieurs messages ont fait la liste de ce qui ne marchera pas (incluant la grève), ce qui est facile car il suffit de regarder vers le passé. On cherche des idées.
- Thierry75Niveau 10
J'ai envie de dire : il suffit de ne pas faire la rentrée et de continuer ainsi pendant 10, 20, 30, 40,50 jours, jusqu'à ce qu "ils" craquent. Simple, is it not (ainsi présenté et formulé).
_________________
Le moi est haïssable.
- e-WandererGrand sage
800000 profs. Tablons sur 400000 qui accepteraient de se bouger pour quelque chose d'efficace et qui ne coûte presque rien. Chacun envoie 10 lettres de protestation au ministère la même semaine, ça coûte moins de 10 €, et ça fait 4 millions de lettres qui engorgent le service courrier du ministère pendant des semaines – et même, je pense, tout le quartier de la rue de Grenelle, à commencer par le centre de tri : ça mettrait vraiment un b**del monstre ! En plus, il n'y a absolument rien d'illégal ou de répréhensible, et ça ferait un peu le buzz médiatique.Prof Nazaire a écrit:agirou a écrit:
(...) Et nous serons encore les mêmes et peu nombreux pour marquer notre refus d'être piétinés au vu et su de tout le monde. Tout cela est kafkaïen.
Justement @agirou, le but de ce fil est de trouver des moyens de pression à la fois efficaces et susceptibles de mobiliser une grande partie des profs. Je pense à 80 ou 90 %. @Cath l'idée de porter un signe distinctif est uniquement pour identifier ceux qui participent -- ce n'est évidement pas un moyen de pression en soi.
Plusieurs messages ont fait la liste de ce qui ne marchera pas (incluant la grève), ce qui est facile car il suffit de regarder vers le passé. On cherche des idées.
Il faut juste que les syndicats se mettent d'accord pour lancer le mot d'ordre et coordonner l'opération. Notre force, c'est le nombre. Avec un peu de chance, en mettant les fédés de parents dans le coup, ça multiplie encore l'impact…
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- BoubouleDoyen
beaverforever a écrit:
[...]
(Est-ce que, dans l'histoire du mouvement enseignant, il y a déjà eu des grèves le premier septembre ? Vraie question)
Tu sais, ça ne fait pas si longtemps qu'on rentre le 1er septembre donc non, sauf des grèves locales.
J'ai le souvenir d'une nationale le jour de la rentrée le 10 septembre 1998, sur laquelle tu retrouveras des traces dans les journaux en ligne mais c'était une grève qui n'a pris que dans une catégorie donc ça ne compte pas (cette catégorie de nantis avait de fait compris que les profs allaient en baver côté rémunération, les autres planaient déjà et ne travaillaient pas pour l'argent).
- MathadorEmpereur
J'ai effectivement grossi le trait, il y a en réalité pas mal de possibilités de promotion à la fois par concours et ad nutum. Reste à voir si je suis prêt à accepter les contraintes en termes d'emplois qui vont avec, et c'est une question que je ne me serais pas posé pour les promotions de grade en tant qu'agrégé.Lefteris a écrit:Même pas certain, je ne connais pas ton cas particulier, mais il y a des corps de catégorie A qui ouvrent désormais sur l'échelle lettre A, ce qui est le maxi de la majorité des agrégés au terminus. Sans compter les promos internes, les débouchés sur des emplois de direction. Et si tu es jeune, 1000 € de plus par mois ( c'est ce que j'avais en moins en passant de catégorie A à certifié 10e échelon, ça fait mal, il faut être agrégé HC pour revenir au même niveau, je me répète, ça enfonce le clou et ça calme les éternels jaloux des agrégés), c'est près de 100000 € de plus tous les 8 ans. Concrètement, ça te paie un logement ou ça y contribue bien.Mathador a écrit:
Entré dans un corps « analogue » à celui des certifiés après avoir été agrégé, j'aurai une retraite decertifiépauvre et je m'en tamponne. Je me rattraperai en investissant une partie de mes 1000€ par mois de prime.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CathEnchanteur
Thierry75 a écrit:J'ai envie de dire : il suffit de ne pas faire la rentrée et de continuer ainsi pendant 10, 20, 30, 40,50 jours, jusqu'à ce qu "ils" craquent. Simple, is it not (ainsi présenté et formulé).
#PasDeRentréeEnSeptembre
- CathEnchanteur
Prof Nazaire a écrit:Cath a écrit:Prof Nazaire a écrit:C'est pour ça que la grève du zèle est pertinente.
On ne fait plus rien qui ne soit explicitement dans notre charge de travail.
Tout ce que tu proposes est assimilable à un service non fait, donc retrait d'1/30è à chaque fois.
@Cath Tu as raison et j'ai tort.
Ce n'est pas une grève du zèle que je décris (d'où mon erreur, mea culpa) mais d'un refus systématique de tout ce qui relève du bénévolat.
Ça me fait penser que je ne sais pas quelles sont les tâches contractuelles effectives (obligatoires) et si le chef d'établissement peut en ajouter de manière discrétionnaire. Est-ce qqun aurait une source officielle pour (1) les tâches contractuelles obligatoires et (2) les tâches effectuées de manière bénévole (qui pourraient donc être refusées sans risquer de sanction au titre de service non fait ni autre pénalité ? Que dire des tâches obligatoires dans les cas où l'outil de travail nécessaire n'est pas fourni ?
Facile : grâce aux "missions liées" dont la liste n'est pas exhaustive, on peut te faire faire à peu près tout :
https://www.education.gouv.fr/bo/15/Hebdo14/MENH1506031C.htm :
"Dans le cadre général défini par l'article L. 912-1 du code de l'éducation, le décret reconnaît l'ensemble des missions liées au service d'enseignement dont elles sont le prolongement. Relèvent ainsi pleinement du service des personnels enseignants régis par ces dispositions, sans faire l'objet d'une rémunération spécifique supplémentaire autre que l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (Isoe) régie par le décret n° 93-55 du 15 janvier 1993, les travaux de préparation et de recherches nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire (II de l'article 2 du décret n° 2014-940).
Entrent notamment dans ce cadre:
- la participation aux réunions d'équipes pédagogiques, qu'elles prennent ou non la forme d'instances identifiées telles que les conseils d'enseignement (pour les enseignants exerçant dans les mêmes champs disciplinaires) ou les conseils de classe (pour les enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves) ;
- la participation à des dispositifs d'évaluation des élèves au sein de l'établissement ;
- les échanges avec les familles notamment les réunions parents - professeurs ;
- les heures de vie de classe, dont le contenu est défini au 1- du B- du I-."
Pour ça que je dis que hors une grève dure, point de salut.
- Clecle78Bon génie
Je serais assez partante. Mais il faut être nomvreux.
- TornadoNiveau 6
Cath a écrit:
Facile : grâce aux "missions liées" dont la liste n'est pas exhaustive, on peut te faire faire à peu près tout :
https://www.education.gouv.fr/bo/15/Hebdo14/MENH1506031C.htm :
"Dans le cadre général défini par l'article L. 912-1 du code de l'éducation, le décret reconnaît l'ensemble des missions liées au service d'enseignement dont elles sont le prolongement. Relèvent ainsi pleinement du service des personnels enseignants régis par ces dispositions, sans faire l'objet d'une rémunération spécifique supplémentaire autre que l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (Isoe) régie par le décret n° 93-55 du 15 janvier 1993, les travaux de préparation et de recherches nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire (II de l'article 2 du décret n° 2014-940).
Entrent notamment dans ce cadre:
- la participation aux réunions d'équipes pédagogiques, qu'elles prennent ou non la forme d'instances identifiées telles que les conseils d'enseignement (pour les enseignants exerçant dans les mêmes champs disciplinaires) ou les conseils de classe (pour les enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves) ;
- la participation à des dispositifs d'évaluation des élèves au sein de l'établissement ;
- les échanges avec les familles notamment les réunions parents - professeurs ;
- les heures de vie de classe, dont le contenu est défini au 1- du B- du I-."
Pour ça que je dis que hors une grève dure, point de salut.
Mais ce cadre n'est -il pas tout de même limité par ailleurs par nos ORS?
Je sais par exemple ainsi que tout ce que tu décris doit rentrer dans les 108 h annuelles pour le 1er degré même si c'est devenu un grand fourre tout et que le détail n'est plus imposé (d'où d'ailleurs le combat des collègues qui récupèrent les 10 min d'accueil sur leurs 108 h, temps d'accueil inscrit dans le code de l'éducation mais absent des ors des pe)
- LagomorpheFidèle du forum
Tornado a écrit:Cath a écrit:Pour ça que je dis que hors une grève dure, point de salut.
Mais ce cadre n'est -il pas tout de même limité par ailleurs par nos ORS?
Je sais par exemple ainsi que tout ce que tu décris doit rentrer dans les 108 h annuelles pour le 1er degré même si c'est devenu un grand fourre tout et que le détail n'est plus imposé (d'où d'ailleurs le combat des collègues qui récupèrent les 10 min d'accueil sur leurs 108 h, temps d'accueil inscrit dans le code de l'éducation mais absent des ors des pe)
D'accord avec @Cath.
On aimerait tous trouver la faille dans les règles du jeu, trouver un moyen de perturber lourdement le système sans que ça ne nous coûte trop. C'est d'ailleurs un petit jeu assez fréquent quand on veut s'opposer...disons diplomatiquement...à un CdE qui veut faire un peu trop de zèle: la bataille de textes. Sauf que voilà:
...le "et" souligné étant interprété comme cumulatif par les tribunaux administratifs (il ne suffit pas qu'un ordre soit illégal - contraire à un texte - pour nous autoriser à refuser de l'exécuter). Généralement, les chefs évitent de donner des ordres illégaux, et d'appuyer ces derniers sur cette arme nucléaire de l'administration qu'est le devoir d'obéissance hiérarchique du fonctionnaire. Mais en cas de mouvement massif très perturbateur pour le pays mais subtil, sous la protection apparente d'un texte quelconque, l'administration peut dégainer cette munition-là. Et le chef donner explicitement les ordres (même illégaux au regard de certains textes) pour que la machine continue de ronronner à peu près, ou procéder à des retraits sur traitement pour service non fait, dont le jugement par un TA sera aléatoire (faute bilatérale: ordre illégal d'un côté, désobéissance tout aussi illégale de l'autre).Code général de la fonction publique Article L121-10 a écrit:L'agent public doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.
Seul un fonctionnaire gréviste, donc renonçant à son traitement, est à l'abri des ordres hiérarchiques - et encore, ce n'est vrai que parce que nous ne faisons pas partie des fonctionnaires réquisitionnables. Une pseudo-grève "intelligente", un repli sur la stricte application des textes ou autres petits sabotages dans le respect des textes, me semble rendue impossible par l'arsenal juridique dont dispose l'administration. Seule une vraie grève dure peut fonctionner.
Je mets donc des sous de côté.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Les enseignants ne sont pas réquisitionnables, n'étant pas personnels “d'autorité”. Reste qu'un CDE peut parfaitement donner l'ordre à tel ou tel profs d'effectuer des heures en plus (en cas d'absence, d'heures non pourvues) “dans l'intérêt du service”.
_________________
Si tu vales valeo.
- Prof NazaireNiveau 3
epekeina.tes.ousias a écrit:Les enseignants ne sont pas réquisitionnables, n'étant pas personnels “d'autorité”. Reste qu'un CDE peut parfaitement donner l'ordre à tel ou tel profs d'effectuer des heures en plus (en cas d'absence, d'heures non pourvues) “dans l'intérêt du service”.
Est-ce que tu as des sources pour ce que tu écris ? Le CDE est-il obligé d'enlever des tâches pour en ajouter d'autres ? Je serais surpris qu'un CDE puisse te demander de remplacer 3 collègues absents pendant 6 mois et que tu ne puisse refuser sans être licencié ; il doit y avoir une limite.
Je rejoins les remarques de @Lagomorphe : je me dis qu'il doit bien y avoir d'autres choses dans nos contrats ou dans le code du travail qui fait qu'on ne peut pas imposer l'ajout de tâches à quelqu'un qu, en théorie, fait déjà ses 35 heures (ou équivalent annuel).
- ImpasseNiveau 1
Le seul pb , c'est que le "pouvoir de nuisance" des enseignants (en tout cas au niveau des lycées) est très faible.
Le Ministere réalise qq économies sur les rémunérations, mais je ne pense pas que cela le traumatise plus que ça
Une grève de qq jours dans ces conditions est d'un effet limité.
On peut le regretter, mais c'est ainsi !
Des infos sur l'augmentation envisagée ?
J'ai cru comprendre que l'annonce est prévue mardi
Le Ministere réalise qq économies sur les rémunérations, mais je ne pense pas que cela le traumatise plus que ça
Une grève de qq jours dans ces conditions est d'un effet limité.
On peut le regretter, mais c'est ainsi !
Des infos sur l'augmentation envisagée ?
J'ai cru comprendre que l'annonce est prévue mardi
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