- LeclochardEmpereur
Jenny a écrit:Prof Nazaire a écrit:Bouboule a écrit:(...)1000€ par mois de prime (...)
Pour autant que je sache les primes ne sont pas comptabilisées pour la retraite donc on garde une retraite de pauvre. L'augmentation de salaire n'a pas cet inconvénient.
(et +1 pour @angelxxx)
Ça permet au moins de mettre de l’argent de côté et de se loger décemment.
Oui. Je préférerais toujours une grosse prime à une modeste augmentation du point d’indice. Rien à f… de toucher 30 euros qui ne changeront rien à mon niveau de vie et au final qui influenceront à peine la retraite.
Paddy : je tiens le pari entre 2 et 4%. 3%… pourquoi pas. C’est même très vraisemblable.
- Arlon75Niveau 3
10 milliards, si nous, nous pouvions dégraisser tous ces incompétents, c'est chose aisée à trouver. Une bonne restructuration disruptive pour parler leur langage. J'ai des rêves très sadiques pour tous ces gens qui traînent dans les hautes administrations et qui organisent le démantèlement de la France.
Avec 1000 euros par mois, tu peux partir en vacances, prendre soin de tes enfants et mettre de côté.
Avec 3 %, tu paieras l'augmentation des factures, et tu perdras en pouvoir d'achat.
Avec 1000 euros par mois, tu peux partir en vacances, prendre soin de tes enfants et mettre de côté.
Avec 3 %, tu paieras l'augmentation des factures, et tu perdras en pouvoir d'achat.
- Prof NazaireNiveau 3
Leclochard a écrit:Je préférerais toujours une grosse prime à une modeste augmentation du point d’indice. Rien à f… de toucher 30 euros qui ne changeront rien à mon niveau de vie et au final qui influenceront à peine la retraite.
Pour se payer une baraque il faudrait des primes de 200 000 à 500 000 €, tu crois ça vraisemblable ?!
Par réalisme, il faut viser plus haut avec le rattrapage et l'indexation des salaires sur les 20 ou 30 dernières années (qui permettraient aux banques de nous financer la baraque).
- JennyMédiateur
C'est sûr qu'avec 30 euros en plus par mois, ça va tout changer. Je vais vite demander à mon banquier si je peux emprunter beaucoup plus.
Je ne crois pas à un rattrapage important sur le point d'indice, car ça concerne toute la fonction publique. On touche beaucoup moins de primes que le reste de la FP par contre.
Je ne crois pas à un rattrapage important sur le point d'indice, car ça concerne toute la fonction publique. On touche beaucoup moins de primes que le reste de la FP par contre.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
3% d'augmentation de l'indice, c'est 72€ par mois brut pour un professeur certifié échelon 7.
C'est juste une blague. Même pas 1 000€ par an en plus...
Sinon, on peut revoir la grille : 200 points de plus par échelon, ça serait déjà pas mal.
Je suis œcuménique :
C'est juste une blague. Même pas 1 000€ par an en plus...
Sinon, on peut revoir la grille : 200 points de plus par échelon, ça serait déjà pas mal.
Je suis œcuménique :
Par l'indice, par la grille, par la prime :
1 000€ supplémentaires par mois pour tous les enseignants.
1 000€ supplémentaires par mois pour tous les enseignants.
- slylanNiveau 10
Prof Nazaire a écrit:Bouboule a écrit:(...)1000€ par mois de prime (...)
Pour autant que je sache les primes ne sont pas comptabilisées pour la retraite donc on garde une retraite de pauvre. L'augmentation de salaire n'a pas cet inconvénient.
(et +1 pour @angelxxx)
Avec la réforme des retraites qui arrive, cet argument ne tiendra plus. On aura et une carrière mal payée et une pension de retraite faible.
- slylanNiveau 10
beaverforever a écrit:3% d'augmentation de l'indice, c'est 72€ par mois brut pour un professeur certifié échelon 7.
Rassurons-nous, pour un haut fonctionnaire qui pantoufle, ça sera bien plus.
- pseudo-intelloSage
beaverforever a écrit:3% d'augmentation de l'indice, c'est 72€ par mois brut pour un professeur certifié échelon 7.
C'est juste une blague. Même pas 1 000€ par an en plus...
Sinon, on peut revoir la grille : 200 points de plus par échelon, ça serait déjà pas mal.
Je suis œcuménique :Par l'indice, par la grille, par la prime :
1 000€ supplémentaires par mois pour tous les enseignants.
Voilà.
On peut avoir des préférences sur le comment, mais la priorité, c'est le montant de la fiche de paie.
_________________
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- HalybelÉrudit
Les premières rumeurs syndicales parlent de 3%.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Soit la moitié de l'inflation — et qui mettra à peine six mois à s'effacer…
_________________
Si tu vales valeo.
- BalthazaardVénérable
Je parie pour 3%..
Du bout des lèvres. Je ne sais pas faire mais il faudrait mettre un sondage sur le montant. Cela n'apporte rien mais ce sera un peu distrayant.
Du bout des lèvres. Je ne sais pas faire mais il faudrait mettre un sondage sur le montant. Cela n'apporte rien mais ce sera un peu distrayant.
- BaldredSage
A vrai dire, le pourcentage d'augmentation de l'indice et les calculs de ce qui serait acceptable, normal ou insultant et intéressant mais devrait être secondaire. En revanche, il serait important de définir (et je pense aux syndicats qui ont un canal de communication avec le ministère) à partir de quel niveau insultant nous ne ferons pas la rentrée (puisque le gouvernement a logiquement joué le calendrier). Cela peut s'appeler un ultimatum, mais aussi une stratégie pour reprendre un peu le contrôle.
Nos devins avaient raison sur l'échec prévisible des dernières grèves sur nos revendications, en particulier salariales, mais tort en la supposant sans effets. Grâce au miraculeux coup de pouce ibizesque du ministre lui-même, le discours s'est inversé, et des rémunérations au manque de profs, des non remplacements au désastre des maths, les médias ont brulé ce qu'ils avaient un peu trop adoré et de Montargis à Assas moquent un Blanquer démonétisé. Ils dressent surtout enfin un portait/bilan de l'Education Nationale à l'image de celui de la Santé, au bord de l'implosion et minée par une perte de sens à tous les niveaux. Ce que nous disions depuis longtemps sans être entendu est maintenant admis.
Selon nos analyses personnelles, on peut penser que cela ne change rien, ou que cela change tout.
Il faudrait sans doute demander à nos syndicats de fixer le niveau de ce qui serait un casus belli.
Nos devins avaient raison sur l'échec prévisible des dernières grèves sur nos revendications, en particulier salariales, mais tort en la supposant sans effets. Grâce au miraculeux coup de pouce ibizesque du ministre lui-même, le discours s'est inversé, et des rémunérations au manque de profs, des non remplacements au désastre des maths, les médias ont brulé ce qu'ils avaient un peu trop adoré et de Montargis à Assas moquent un Blanquer démonétisé. Ils dressent surtout enfin un portait/bilan de l'Education Nationale à l'image de celui de la Santé, au bord de l'implosion et minée par une perte de sens à tous les niveaux. Ce que nous disions depuis longtemps sans être entendu est maintenant admis.
Selon nos analyses personnelles, on peut penser que cela ne change rien, ou que cela change tout.
Il faudrait sans doute demander à nos syndicats de fixer le niveau de ce qui serait un casus belli.
- TFSFidèle du forum
Baldred a écrit:A vrai dire, le pourcentage d'augmentation de l'indice et les calculs de ce qui serait acceptable, normal ou insultant et intéressant mais devrait être secondaire. En revanche, il serait important de définir (et je pense aux syndicats qui ont un canal de communication avec le ministère) à partir de quel niveau insultant nous ne ferons pas la rentrée (puisque le gouvernement a logiquement joué le calendrier). Cela peut s'appeler un ultimatum, mais aussi une stratégie pour reprendre un peu le contrôle.
Nos devins avaient raison sur l'échec prévisible des dernières grèves sur nos revendications, en particulier salariales, mais tort en la supposant sans effets. Grâce au miraculeux coup de pouce ibizesque du ministre lui-même, le discours s'est inversé, et des rémunérations au manque de profs, des non remplacements au désastre des maths, les médias ont brulé ce qu'ils avaient un peu trop adoré et de Montargis à Assas moquent un Blanquer démonétisé. Ils dressent surtout enfin un portait/bilan de l'Education Nationale à l'image de celui de la Santé, au bord de l'implosion et minée par une perte de sens à tous les niveaux. Ce que nous disions depuis longtemps sans être entendu est maintenant admis.
Selon nos analyses personnelles, on peut penser que cela ne change rien, ou que cela change tout.
Il faudrait sans doute demander à nos syndicats de fixer le niveau de ce qui serait un casus belli.
Comme je l'ai formulé sur l'autre fil, il me semble personnellement que si la revalorisation est inférieure à celle des retraites (soit à peu près 5 %... en ajoutant leur réévaluation de janvier à celle de 4% prévue au 1er juillet), on sera en plein foutage de gueule...
- Lisak40Expert spécialisé
Bah c'est ce qui va arriver, et honnêtement on n'aura même pas 3% je pense. Et pour avoir une mère âgée qui n'a pas une retraite mais une pension de veuve de guerre, je peux vous dire que Macron -mais d'autres aussi avant lui- soigne son électorat sénior : sa pension a pris au moins 500 euros ces 2 dernières années ; manque de bol pour lui ma mère ne votera jamais pour lui !
- CathEnchanteur
Prof Nazaire a écrit:MUTIS a écrit:
Impossible. Dès que tu touches au portefeuille déjà bien abîmé des profs, tu en perds les 3/4...
Alors deux semaines de grève !!!
Il faut justement changer de logiciel et imaginer des actions qui ne coûtent pas grand chose et se voient...
J'ajoute : manif tous les samedis jusqu'à augmentation...
C'est pour ça que la grève du zèle est pertinente.
On ne fait plus rien qui ne soit explicitement dans notre charge de travail. Plus de sorties, on achète plus de stylos (donc corrections impossibles), on n'utilise plus d'ordis perso (adieu École directe et autres une fois à la maison), on compte nos heures et on s'arrête à 35 par semaine (ou on ajuste ça pour faire l'équivalent de 35h/s sur une année moins les vacances et RTT des autres), on ne vois plus les parents, on refuse les heures sup, etc. In faudrait se coordonner pour établir la liste.
Si ça suffit pas la grève des notes est pas mal :on rend les copies notées mais on refuse de transmettre les notes à l'administration. Un joyeux bordel.
Ça, ça peut faire bouger les choses sans perte de salaire. On met un gilet jaune, ou un brassard jaune, ou je ne sais quoi pour signifier qu'on en est.
Avec internet ce genre de chose coordonnée est possible (cf flashmobs) ; qu'est-ce que vous en dites ?
La grève du zèle des douaniers français
Tout ce que tu proposes est assimilable à un service bob fait, donc retrait d'1/30è à chaque fois.
- CathEnchanteur
slylan a écrit:
Vous pensez vraiment que le gouvernement actuel sera sensible à la disparition des voyages scolaires ? Au contraire, ça fera une économie supplémentaire ! Voyez la férocité avec laquelle le mouvement des gilets jaunes a été réprimé. Ce n'est certainement pas avec des petites actions sympathiques qu'on obtiendra quoi que ce soit.
C'est évident.
Toutes les actions genre brassard, chansons avec des fleurs dans les cheveux...sont à proscrire car totalement inefficaces (en plus d'être ridiculisantes. Oui, ridiculisantes).
- LokomazoutNiveau 9
Baldred a écrit:Grâce au miraculeux coup de pouce ibizesque du ministre lui-même, le discours s'est inversé, et des rémunérations au manque de profs, des non remplacements au désastre des maths, les médias ont brulé ce qu'ils avaient un peu trop adoré et de Montargis à Assas moquent un Blanquer démonétisé.
Sans oublier le coup de grâce, symbolique : LE SEUL ministre-candidat à avoir été ECARTE dès le premier tour des dernières Législatives.
Baldred a écrit:Ils dressent surtout enfin un portait/bilan de l'Education Nationale à l'image de celui de la Santé, au bord de l'implosion et minée par une perte de sens à tous les niveaux. Ce que nous disions depuis longtemps sans être entendu est maintenant admis.
Selon nos analyses personnelles, on peut penser que cela ne change rien, ou que cela change tout.
Il faudrait sans doute demander à nos syndicats de fixer le niveau de ce qui serait un casus belli.
Revalorisation des salaires (cf. ceux des enseignants des autres pays membres de l'OCDE), la priorité, sans contrepartie évidemment.
- agirouNiveau 6
Les dernières grèves de 2022 ont coûté à l'administration une page de plus en pdf pour la retenue de 3/30 è (fiche de paie sur deux pages). J'ai eu l'impression de voir sous mes yeux un ticket de caisse pendant les soldes mais dans le sens inverse et pour moi l'équivalent de 3 à 4 pleins d'essence ou de caddies de fin de semaines. Beaucoup de lignes ont été concernées par les ponctions. L'administration aime immensément notre masochisme. Et nous sommes toujours les mêmes et peu nombreux pour faire grève dans mon établissement. Cela ne pèse pas sur la balance des effets mais je me mobiliserai si je vois que l'institution se paie derechef ma tête. Et nous serons encore les mêmes et peu nombreux pour marquer notre refus d'être piétinés au vu et su de tout le monde. Tout cela est kafkaïen.Cath a écrit:Prof Nazaire a écrit:MUTIS a écrit:
Impossible. Dès que tu touches au portefeuille déjà bien abîmé des profs, tu en perds les 3/4...
Alors deux semaines de grève !!!
Il faut justement changer de logiciel et imaginer des actions qui ne coûtent pas grand chose et se voient...
J'ajoute : manif tous les samedis jusqu'à augmentation...
C'est pour ça que la grève du zèle est pertinente.
On ne fait plus rien qui ne soit explicitement dans notre charge de travail. Plus de sorties, on achète plus de stylos (donc corrections impossibles), on n'utilise plus d'ordis perso (adieu École directe et autres une fois à la maison), on compte nos heures et on s'arrête à 35 par semaine (ou on ajuste ça pour faire l'équivalent de 35h/s sur une année moins les vacances et RTT des autres), on ne vois plus les parents, on refuse les heures sup, etc. In faudrait se coordonner pour établir la liste.
Si ça suffit pas la grève des notes est pas mal :on rend les copies notées mais on refuse de transmettre les notes à l'administration. Un joyeux bordel.
Ça, ça peut faire bouger les choses sans perte de salaire. On met un gilet jaune, ou un brassard jaune, ou je ne sais quoi pour signifier qu'on en est.
Avec internet ce genre de chose coordonnée est possible (cf flashmobs) ; qu'est-ce que vous en dites ?
La grève du zèle des douaniers français
Tout ce que tu proposes est assimilable à un service bob fait, donc retrait d'1/30è à chaque fois.
- TivinouDoyen
Même expérience personnelle que @freche: les grévistes sont les plus âgés, et aux manifs, nous retrouvons les retraités qui viennent grossir notre maigre et silencieux cortège de toute petite ville de province.freche a écrit:Cassandrine a écrit:freche a écrit:Cassandrine a écrit:
Ou encore des collègues âgés (près de la retraite ) qui ne se rendent pas forcement de la perte du salaire de ceux qui sont en début ou milieu de carrière.
Non, ils sont trop c...
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire.
@freche,
Oui!!! Je l'affirme et si cela ne plaît ou ne te convient pas peu me chaut.
Dans mon établissement, extrêmement peu de collègues grévistes (la grève pour les retraites pas question: on n'est pas concerné !!! ) pas jeunes profs, pas d'heure de vie syndicale... Les professeurs subissent pleins de choses au niveau de La Direction et se plaignent en salle des profs mais pour arriver à une action collective c'est très compliqué.
C'est marrant, parce que si chacun y va de son expérience, dans mon collège, seuls les plus de 50 ans ont fait les dernières grèves. Pour les grèves contre la réforme des retraites, seuls ceux qui n'étaient pas concernés ont fait grève. J'en étais. Les plus jeunes se sont abstenus, je n'en déduis pas pour autant qu'ils sont satisfaits de leur sort. Je rappelle également que les quelques rares revalorisations de salaire n'ont pas touché les enseignants au-delà du 6e échelon, voire moins.
Je serais volontiers pour une grève longue dès le 1er septembre, mais je connais bien mes collègues. Il est urgent de trouver une autre manière de montrer que non décidément nous refusons d'être des paillassons. Je cherche. Si j'ai une idée lumineuse, je reviens ici.
Edit. Et même avec une idée lumineuse qui ne ferait pas perdre 1/30e, je suis très très loin d'être certaine de la mobilisation de mes collègues.
- Clecle78Bon génie
Je fais grève depuis 35 ans y compris pour ce qui concernait la réforme du collège. Je ferai encore les prochaines. J'ai fait grève jeune prof avec 3 enfants à charge et un mari plus mal rémunéré que moi. Mais il y avait une chouette solidarité. Aujourd'hui quasiment pas de collègues grévistes. A un moment ça veut bien dire ce que ça veut dire ...
- CathEnchanteur
Les collègues les plus anciens (j'en fais partie ? zut) ont vu leur pouvoir d'achat dégringoler, contrairement aux jeunes qui ont toujours été mal payés et ont tendance à croire que c'est normal (parce que "y a pire ailleurs" et "on n'est pas les plus malheureux").
Inutile de chercher une action magique qui permettrait à la fois de ne pas perdre d'argent et de faire plier le gouvernement : la dernière bonne idée était les retenues de copies du bac, on a vu le résultat.
On n’obtiendra RIEN si on ne se mène pas une action collective (= les profs. Sinon on se dilue) et forte.
Et si l'action doit être légale, je ne vois rien d'autre que la grève.
Souvenez-vous de celle du 13 janvier : le gouvernement a commencé à trembler dans ses chaussettes. "Heureusement", le syndicat majoritaire est sorti en brandissant victorieusement une boite de masques et la promesse de réunions bimensuelles avec le ministre, réunions dont on n'a d'ailleurs plus jamais entendu parler.
Inutile de chercher une action magique qui permettrait à la fois de ne pas perdre d'argent et de faire plier le gouvernement : la dernière bonne idée était les retenues de copies du bac, on a vu le résultat.
On n’obtiendra RIEN si on ne se mène pas une action collective (= les profs. Sinon on se dilue) et forte.
Et si l'action doit être légale, je ne vois rien d'autre que la grève.
Souvenez-vous de celle du 13 janvier : le gouvernement a commencé à trembler dans ses chaussettes. "Heureusement", le syndicat majoritaire est sorti en brandissant victorieusement une boite de masques et la promesse de réunions bimensuelles avec le ministre, réunions dont on n'a d'ailleurs plus jamais entendu parler.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Les vacances à Ibiza, les protocoles changés la veille pour le lendemain et publiés dans la presse, les parents obligés de faire des heures de queue pour un test, la FCPE qui appelle à ne pas confier les enfants aux écoles et les professeurs profondément exaspérés dans l'élémentaire et le secondaire, tout cela a constitué un contexte qui a renforcé la grève du 13 janvier.
Cependant, j'ai trouvé que le gouvernement a vite tremblé. Blanquer est passé quasi-immédiatement du Capitole à la roche Tarpéienne.
Alors, il ne faut pas s'imaginer que trois jours de grève suffiraient à faire plier le gouvernement, mais cela montre aussi que le rapport de force n'est pas aussi défavorable qu'on l'imagine.
Cependant, j'ai trouvé que le gouvernement a vite tremblé. Blanquer est passé quasi-immédiatement du Capitole à la roche Tarpéienne.
Alors, il ne faut pas s'imaginer que trois jours de grève suffiraient à faire plier le gouvernement, mais cela montre aussi que le rapport de force n'est pas aussi défavorable qu'on l'imagine.
- LefterisEsprit sacré
slylan a écrit:Prof Nazaire a écrit:Bouboule a écrit:(...)1000€ par mois de prime (...)
Pour autant que je sache les primes ne sont pas comptabilisées pour la retraite donc on garde une retraite de pauvre. L'augmentation de salaire n'a pas cet inconvénient.
(et +1 pour @angelxxx)
Avec la réforme des retraites qui arrive, cet argument ne tiendra plus. On aura et une carrière mal payée et une pension de retraite faible.
C'est un des buts du blocage du point : baisser les pensions. Que ce soit dans le système actuel ou dans le futur système, s'il se met en place. Pour les corps dont l'Etat ne peut se passer et dont la mauvaise humeur, l'absence de recrutement ou les soubresauts peuvent être préjudiciables, on adapte, on compense (outre les indemnités) le gel du point d'indice par des fusions d'échelons, de grades, qui accélèrent la carrière ou lui donnent des perspectives meilleures. C'est le cas des CDE d'ailleurs, mais en échange, on va leur demander de prendre le gourdin de managers. Mais des corps plus nombreux ont eu de petits cadeaux récemment...
Les seules actions efficaces, qui n'obligent pas à manger du rutabaga, sont visibles et gênants, sont les grèves massives aux examens, aux rentrées. Le refus de faire des voyages certes, mais plus encore de tout projet, d'être PP, de faire coordo (gratuit souvent)...."Mais tu comprends, si je refuse PP, il n'y a personne..." ou "moi je suis à un petit échelon, alors l"'indemnité PP, hein..."Cath a écrit:slylan a écrit:
Vous pensez vraiment que le gouvernement actuel sera sensible à la disparition des voyages scolaires ? Au contraire, ça fera une économie supplémentaire ! Voyez la férocité avec laquelle le mouvement des gilets jaunes a été réprimé. Ce n'est certainement pas avec des petites actions sympathiques qu'on obtiendra quoi que ce soit.
C'est évident.
Toutes les actions genre brassard, chansons avec des fleurs dans les cheveux...sont à proscrire car totalement inefficaces (en plus d'être ridiculisantes. Oui, ridiculisantes).
Ben oui. Et on est regardé, alors qu'on perd sa journée de paie pour les autres, car plus on avance, moins on a à gagner personnellement, comme des nostalgiques du bolchevisme, ou des nantis qui font grève parce qu'ils peuvent se permettre ce luxe. Et en plus on arrange les autres, qui voient leur EDT compacté, partent plus tôt... Pour moi, terminé -un peu tard- hors les cas de blocage réel du système. La dernière HIS que j'ai faite, 5 présents, alors que je revenais exprès sur une demi journée sans cours. Les passages dans les établissements, qui pourrissent vraiment la vie, ce sont des collègues qui tournent ostensiblement la tête, sauf quand on a pris vraiment contact avant pour un problème précis et local. Terminé aussi pour moi, je pense ne pas me déplacer, pour la première fois, pour les élections pros, qui seront une déculottée.Clecle78 a écrit:Je fais grève depuis 35 ans y compris pour ce qui concernait la réforme du collège. Je ferai encore les prochaines. J'ai fait grève jeune prof avec 3 enfants à charge et un mari plus mal rémunéré que moi. Mais il y avait une chouette solidarité. Aujourd'hui quasiment pas de collègues grévistes. A un moment ça veut bien dire ce que ça veut dire ...
Les observateurs avisés auront remarqué qu'après chaque élection pro, où les enseignants se ridiculisent (40% de votants, dont une partie pour les syndicats qui votent en CTM les mesures de l'administration en poignardant dans le dos) les gouvernements se déchaînent : après 2014, annonce réforme du collège. Après 2018, saccage accéléré du lycée.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ProflambdadaHabitué du forum
Arlon75 a écrit:10 milliards, si nous, nous pouvions dégraisser tous ces incompétents, c'est chose aisée à trouver. Une bonne restructuration disruptive pour parler leur langage. J'ai des rêves très sadiques pour tous ces gens qui traînent dans les hautes administrations et qui organisent le démantèlement de la France.
Avec 1000 euros par mois, tu peux partir en vacances, prendre soin de tes enfants et mettre de côté.
Avec 3 %, tu paieras l'augmentation des factures, et tu perdras en pouvoir d'achat.
"En même temps", le dégel du point a justement été décidé pour compenser l'inflation, pas du tout pour nous augmenter.
Bon, le problème, c'est que les anti-profs vont le voir comme une énième augmentation de ces profs fainéants en vacances 4 mois dans l'année... Du coup, les discussions pour nous augmenter et qui doivent avoir lieu indépendamment du point d'indice vont intervenir quand ?
- BaldredSage
Les législatives ont montré que la communication en guise de discours politique a ses limites. LREM n'ayant pas d'autres corpus idéologique qu'un libéralisme qui a détruit sous les yeux de tous la santé, et aux nôtres l'EN, mais aussi tout ce qui touche au service public, la Com est essentielle et menacée. Quoiqu'en pensent les chasseurs de castors, les élections ont précipité la fin de l'élu. Enfin la fin... Disons la faiblesse. Nous devons en profiter, mieux que la dernière fois.
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