- choup78Habitué du forum
https://www.bfmtv.com/paris/ile-de-france-seulement-un-poste-sur-trois-pourvu-au-concours-des-enseignants-un-syndicat-s-alarme_AD-202206240655.html
- Flo44Érudit
Étant donné le coût de la vie en région parisienne, et le revenu d'un professeur les écoles, ça n'a rien d'étonnant... sans compter les autres facteurs qui défavorisent l'Ile de France.
Je ne comprends pas pourquoi dans certains endroits, il n'y a pas une prime de résidence comme pour pas mal d'autres agents de la fonction publique (et dans le privé aussi, on est mieux rémunéré là où le coût de la vie est plus élevé).
Je ne comprends pas pourquoi dans certains endroits, il n'y a pas une prime de résidence comme pour pas mal d'autres agents de la fonction publique (et dans le privé aussi, on est mieux rémunéré là où le coût de la vie est plus élevé).
- Madame_ProfEsprit sacré
Y en a une...
Dérisoire.
Dérisoire.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- HalybelÉrudit
D’après Watrelot et la clique des cahiers pédagogiques ça viendrait des méchants jurys trop élitistes.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- MathadorEmpereur
Même dans le reste de la FP, elle n'est pas toujours énorme. Dans mon nouveau corps j'aurais eu 3% d'IR (comme pour les certifiés) et 500 bruts annuels de supplément d'indemnité.Flo44 a écrit:Étant donné le coût de la vie en région parisienne, et le revenu d'un professeur les écoles, ça n'a rien d'étonnant... sans compter les autres facteurs qui défavorisent l'Ile de France.
Je ne comprends pas pourquoi dans certains endroits, il n'y a pas une prime de résidence comme pour pas mal d'autres agents de la fonction publique (et dans le privé aussi, on est mieux rémunéré là où le coût de la vie est plus élevé).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User9525Niveau 8
Halybel a écrit:D’après Watrelot et la clique des cahiers pédagogiques ça viendrait des méchants jurys trop élitistes.
Ce dernier n'a pas écrit que des choses contestables...https://blogs.mediapart.fr/philippe-watrelot/blog/190322/lettre-dun-vieux-prof-au-president-candidat
Il me semble que sur le constat, une sorte de consensus se fait jour. Mais on peut être assez assuré que les (bonnes) solutions resteront dans les cartons, dans le bureau du ministre.
- User20159Esprit éclairé
Va falloir en organiser des job dating pour combler les trous d'ici à la rentrée...
- HalybelÉrudit
Shakti a écrit:Halybel a écrit:D’après Watrelot et la clique des cahiers pédagogiques ça viendrait des méchants jurys trop élitistes.
Ce dernier n'a pas écrit que des choses contestables...https://blogs.mediapart.fr/philippe-watrelot/blog/190322/lettre-dun-vieux-prof-au-president-candidat
Il me semble que sur le constat, une sorte de consensus se fait jour. Mais on peut être assez assuré que les (bonnes) solutions resteront dans les cartons, dans le bureau du ministre.
Je suis d’accord mais réformer les concours ouvriraient une porte extrêmement dangereuse qu’on ne pourra plus refermer. Et son post jette le discrédit sur les jurys et nourrit le complotisme plutôt que d’attaquer le vrai fond du problème.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- Lisak40Expert spécialisé
Je me souviens il y a 2-3 ans j'étais PP d'une classe de 2de. Et dc lors de la réunion parents-profs de la rentrée un père m'avait demandé pourquoi la classe de son fils n'avait pas de prof de maths. Je lui avais répondu ben qu'on n'en avait pas. Il m'a demandé s'il n'y avait pas de remplaçant. Ben non plus. Je lui ai dit et ai essayé de lui faire comprendre qu'il n'y avait simplement pas assez de profs, surtout en sciences dans notre académie. Il a insisté en disant "dites plutôt qu'ils sont en vacances (?), en grève ou qu'ils sont malades (ç'est possible qu'un collègue ne reprenne pas à la rentrée car il est en congé maladie, mais ce n'était pas le cas et en outre le père était persuadé que de ttes les façons si le prof était malade, c'était forcément un abus). Je n'ai pas continué la conversation (aucun intérêt) mais on en est là : certains parents, surtout dans les banlieues popu se rendent compte qu'il n'y a pas de prof pour leurs enfants, mais ils restent persuadés que cela est dû à "l'absentéisme des profs" (qui ne vont donc travailler à l'image de leurs propres enfants ou des députés que quand ça leur chante), pas qu fait qu'on manque de profs car la profession n'attire plus personne... Ils exècrent Macron, les grands médias, mais dès qu'il s'agit de l'EN, ils croient littéralement tout ce qu'on leur raconte. Bientôt quand ils auront des profs contractuels désastreux, ils nous mettront encore tout sur le dos, exactement à l'image du gouvernement. Ils ne comprennent pas à l'image du pays tout entier (faut croire), que professeur est un vrai métier qui nécessite beaucoup beaucoup beaucoup de compétences, et que donc pour le salaire de misère qui est le notre, ben ça ne se bouscule pas au portillon pour enseigner à monchérimoncoeur, parce que pour le professeur (moi en tous les cas) il s'en cogne de monchérimoncoeur, il veut juste travailler pour un salaire et des conditions décentes et n'a aucune envie de faire du bénévolat...
- ProflambdadaHabitué du forum
C'est assez drôle d'ailleurs (ça rejoint l'autre fil où les néo évoquent l'augmentation du point d'indice et la non capacité de le corporation des profs à se mobiliser réellement et à faire grève ensemble..) : en effet, certains parents nous voient comme des fainéants, toujours en grève ou absents alors que justement on appartient à un corps qui ne sait pas s'unir pour obtenir une vraie augmentation car justement on n'ose pas laisser les élèves sans profs, qu'on a, pour beaucoup, une espèce de conscience professionnelle qui nous empêche d'agir.. Le monde à l'envers finalement !Lisak40 a écrit:Je me souviens il y a 2-3 ans j'étais PP d'une classe de 2de. Et dc lors de la réunion parents-profs de la rentrée un père m'avait demandé pourquoi la classe de son fils n'avait pas de prof de maths. Je lui avais répondu ben qu'on n'en avait pas. Il m'a demandé s'il n'y avait pas de remplaçant. Ben non plus. Je lui ai dit et ai essayé de lui faire comprendre qu'il n'y avait simplement pas assez de profs, surtout en sciences dans notre académie. Il a insisté en disant "dites plutôt qu'ils sont en vacances (?), en grève ou qu'ils sont malades (ç'est possible qu'un collègue ne reprenne pas à la rentrée car il est en congé maladie, mais ce n'était pas le cas et en outre le père était persuadé que de ttes les façons si le prof était malade, c'était forcément un abus). Je n'ai pas continué la conversation (aucun intérêt) mais on en est là : certains parents, surtout dans les banlieues popu se rendent compte qu'il n'y a pas de prof pour leurs enfants, mais ils restent persuadés que cela est dû à "l'absentéisme des profs" (qui ne vont donc travailler à l'image de leurs propres enfants ou des députés que quand ça leur chante), pas qu fait qu'on manque de profs car la profession n'attire plus personne... Ils exècrent Macron, les grands médias, mais dès qu'il s'agit de l'EN, ils croient littéralement tout ce qu'on leur raconte. Bientôt quand ils auront des profs contractuels désastreux, ils nous mettront encore tout sur le dos, exactement à l'image du gouvernement. Ils ne comprennent pas à l'image du pays tout entier (faut croire), que professeur est un vrai métier qui nécessite beaucoup beaucoup beaucoup de compétences, et que donc pour le salaire de misère qui est le notre, ben ça ne se bouscule pas au portillon pour enseigner à monchérimoncoeur, parce que pour le professeur (moi en tous les cas) il s'en cogne de monchérimoncoeur, il veut juste travailler pour un salaire et des conditions décentes et n'a aucune envie de faire du bénévolat...
- CasparProphète
Oui, le "profs toujours en grève" est encore très répandu alors que les grèves sont courtes, peu nombreuses et peu suivies.
- User20159Esprit éclairé
Il faut vraiment se détendre sur le sujet : nous ne sommes pas des feignasses...
Par contre quand on est absents, ben ça se voit tout de suite , contrairement à plein d'autres...
à méditer hein..., si jamais vous avez des envies de grève massive
Par contre quand on est absents, ben ça se voit tout de suite , contrairement à plein d'autres...
à méditer hein..., si jamais vous avez des envies de grève massive
- ProtonExpert
Halybel a écrit:D’après Watrelot et la clique des cahiers pédagogiques ça viendrait des méchants jurys trop élitistes.
Mais pardon ? A-t-il déjà vu des copies de maths des candidats du crpe ?
Je ne peux rien dévoiler mais les consignes de correction ne sont pas du tout élitistes !
Pas du tout étonné de ce problème au vu du faible nombre de candidats au départ. Problème qui sera résolu à coup de speed dating… on prendra n’importe qui pour avoir une personne face aux élèves.
- ysabelDevin
Je me souviens, il a quelques années, du désespoir d'un collègue de math face au niveau catastrophique de son stagiaire.
Par contre l'année précédente, le stagiaire de maths, brillant, a démissonné à la fin de l'année. On lui offrait bien plus ailleurs.
Par contre l'année précédente, le stagiaire de maths, brillant, a démissonné à la fin de l'année. On lui offrait bien plus ailleurs.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DaphnéDemi-dieu
CQFD : voilà, tout est dit.ysabel a écrit:Je me souviens, il a quelques années, du désespoir d'un collègue de math face au niveau catastrophique de son stagiaire.
Par contre l'année précédente, le stagiaire de maths, brillant, a démissonné à la fin de l'année. On lui offrait bien plus ailleurs.
- CeladonDemi-dieu
Ben oui, c'est ainsi depuis pas mal de temps et ça fait cher la garderie.Proton a écrit:Halybel a écrit:D’après Watrelot et la clique des cahiers pédagogiques ça viendrait des méchants jurys trop élitistes.
Mais pardon ? A-t-il déjà vu des copies de maths des candidats du crpe ?
Je ne peux rien dévoiler mais les consignes de correction ne sont pas du tout élitistes !
Pas du tout étonné de ce problème au vu du faible nombre de candidats au départ. Problème qui sera résolu à coup de speed dating… on prendra n’importe qui pour avoir une personne face aux élèves.
- lene75Prophète
Lisak40 a écrit:Je me souviens il y a 2-3 ans j'étais PP d'une classe de 2de. Et dc lors de la réunion parents-profs de la rentrée un père m'avait demandé pourquoi la classe de son fils n'avait pas de prof de maths. Je lui avais répondu ben qu'on n'en avait pas. Il m'a demandé s'il n'y avait pas de remplaçant. Ben non plus. Je lui ai dit et ai essayé de lui faire comprendre qu'il n'y avait simplement pas assez de profs, surtout en sciences dans notre académie. Il a insisté en disant "dites plutôt qu'ils sont en vacances (?), en grève ou qu'ils sont malades (ç'est possible qu'un collègue ne reprenne pas à la rentrée car il est en congé maladie, mais ce n'était pas le cas et en outre le père était persuadé que de ttes les façons si le prof était malade, c'était forcément un abus). Je n'ai pas continué la conversation (aucun intérêt) mais on en est là : certains parents, surtout dans les banlieues popu se rendent compte qu'il n'y a pas de prof pour leurs enfants, mais ils restent persuadés que cela est dû à "l'absentéisme des profs" (qui ne vont donc travailler à l'image de leurs propres enfants ou des députés que quand ça leur chante), pas qu fait qu'on manque de profs car la profession n'attire plus personne... Ils exècrent Macron, les grands médias, mais dès qu'il s'agit de l'EN, ils croient littéralement tout ce qu'on leur raconte. Bientôt quand ils auront des profs contractuels désastreux, ils nous mettront encore tout sur le dos, exactement à l'image du gouvernement. Ils ne comprennent pas à l'image du pays tout entier (faut croire), que professeur est un vrai métier qui nécessite beaucoup beaucoup beaucoup de compétences, et que donc pour le salaire de misère qui est le notre, ben ça ne se bouscule pas au portillon pour enseigner à monchérimoncoeur, parce que pour le professeur (moi en tous les cas) il s'en cogne de monchérimoncoeur, il veut juste travailler pour un salaire et des conditions décentes et n'a aucune envie de faire du bénévolat...
Bah ils ne font que répéter ce qu'ils entendent partout. C'est encore ce que dit Macron en ce moment, et qui est relayé sur toutes les ondes : si ça ne va pas, c'est parce qu'il y a toute une partie de la profession qui n'en fout pas une rame et que de toute façon, pour tous, les obligations de service sont insuffisantes. Jamais on n'entend que les professeurs travaillent en moyenne 42h par semaine d'après les chiffres du ministère, jamais on n'entend qu'une heure devant une classe, ça n'a rien à voir avec une heure dans un bureau, surtout quand la classe est difficile, non non, ce qu'on entend, c'est qu'il faudrait que les enseignants fassent plus d'heures, qu'ils aient plus de missions, parce qu'en réalité, si les enseignants travaillaient autant que tout le monde, on ne manquerait pas d'enseignants. Et d'ailleurs, il faut employer des contractuels, parce que la sécurité de l'emploi, ça rend flemmard, et il faut embaucher des gens qui savent vraiment bosser, donc d'anciens cadres du privé.
À force d'être répété ad nauseam, ce discours entre dans toutes les têtes, et je suis assez persuadée que ce mépris pour la profession, à une époque où l'image compte beaucoup, participe, à côté de tout le reste, à la désaffection du métier : qui a envie de s'engager dans une profession méprisée et critiquée par tous ? Ce que les politiques n'ont pas compris, c'est que la profession ne tenait depuis déjà pas mal de temps que par la bonne volonté des enseignants, la « vocation » qui a bon dos. Le « sens », comme ils disent ou la reconnaissance. Quand on vous crache dessus quotidiennement, ce sens se perd et alors il ne reste plus que le réalité objective : le salaire de misère, surtout en RP, les affectations lointaines et incertaines, les élèves difficiles (surtout en RP bis), les parents tout autant, et d'autant plus avec ce qu'ils entendent, la charge de travail qui augmente sans cesse, le mépris de la hiérarchie, l'inhumanité de la gestion des RH, les réformes nuisibles, le projet de réforme des retraites désastreux pour les enseignants... et la promesse, sur toutes les ondes, que ça va empirer. Il faudrait être fou pour vouloir devenir enseignant dans ces conditions. Les gens ne le sont pas. Et bizarrement, M. Michu non plus, qui crache sur les profs en réunion de parents, sur l'ENT ou à la boulangerie, ne se pointe pas pour faire ce travail où on est tout le temps en vacances et où on ne vient que quand on en a envie, c'est-à-dire rarement.
- berzekoNiveau 8
Et encore ils font la fine bouche pour recruter ...
- choup78Habitué du forum
berzeko a écrit:Et encore ils font la fine bouche pour recruter ...
Ça c'est encore à voir, cette année on a eu des contractuels qui ne tenaient du tout la route, tant en matière de pédagogie qu'en matière de conscience professionnelle.... Genre ils étaient là car il faut bien manger...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
https://www.liberation.fr/societe/education/face-a-la-penurie-de-profs-leducation-nationale-reine-du-bricolage-20220626_3MMLMJDE5FGI7IUBLGHP6BTTGA/
https://www.lemonde.fr/education/article/2022/06/24/ecoles-primaires-les-resultats-des-concours-confirment-la-penurie-d-enseignants_6131946_1473685.html
L’Education nationale peine plus que jamais à recruter des enseignants, l’affaire est entendue. Les résultats d’admission au Concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE) tombés cette semaine le confirment : dans certaines académies, il y a moins d’admis que de postes, et parfois beaucoup, beaucoup moins. Il en manque 11 dans l’académie de Grenoble, 14 dans celle de Nancy-Metz, 62 à Paris, mais surtout 660 à Créteil et 1 006 à Versailles. En lycée, le Capes de sciences économiques et sociales n’a pas non plus fait le plein : seuls 102 candidats ont été retenus, pour 121 postes disponibles. Les résultats des Capes de mathématiques, pour lequel il y avait déjà moins d’admissibles (donc pas encore admis) que de places, et qui tomberont début juillet, ne devraient pas être plus reluisants. A la rentrée prochaine, il manquera donc des enseignants devant les élèves, une situation certes pas nouvelle mais qui n’a jamais été aussi critique.
https://www.lemonde.fr/education/article/2022/06/24/ecoles-primaires-les-resultats-des-concours-confirment-la-penurie-d-enseignants_6131946_1473685.html
L’alerte avait été donnée à la mi-mai. Elle est désormais confirmée : les résultats définitifs des concours de recrutement des enseignants du premier degré, qui ont commencé à circuler dans toutes les académies – ou presque –, vendredi 24 juin, confirment, pour la rentrée 2022, les pires craintes agitées par les syndicats d’enseignants : à Paris, 62 enseignants manquent à l’appel (219 postes ouverts pour 157 admis). Il manque 660 postes à Créteil (1 079 postes, 419 admis) et 1 006 à Versailles (1 430 postes, 424 admis), selon les calculs du SNUipp-FSU.
Seulement un poste sur trois pourvu en Ile-de-France ? A ce stade, le « ratio choc » avancé, vendredi matin, par le site d’informations spécialisé Café pédagogique reste à confirmer : on attend encore, pour le 5 juillet, les résultats des deux concours complémentaires du premier degré instaurés, sous la gauche, à Créteil et à Versailles, pour, à l’époque déjà, tenter d’endiguer la tendance.
[…]
Cette crise du recrutement, particulièrement aiguë dans les académies franciliennes – qui regroupent les zones les plus fragiles –, concerne des territoires jusqu’ici épargnés par les difficultés. Le « taux d’admissibilité » était faible, cette année, dans plusieurs académies, dont Dijon et Montpellier. Cette dernière fait finalement le plein, mais, à Dijon, où il y avait 1,2 admissible pour un poste, six candidats manquent à l’appel. Un déficit d’une petite poignée d’enseignants est aussi à noter à Amiens, à Besançon et à Nice. A Grenoble, il manque onze enseignants. A Nancy-Metz, quatorze postes restent non pourvus.
_________________
Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
Et pendant ce temps là...
Ca vend du rêve.
Son rôle principal : Rompre avec la posture magistrale, déconstruire la figure du professeur pour ne plus être au centre des activités de la classe. Il faut apprendre à créer des situations pédagogiques qui mettent les élèves en activité. Le cours idéal n'est pas celui où les élèves écoutent religieusement leur professeur mais celui où ils acquièrent le savoir ensemble et en quasi-autonomie.
https://www.jobaviz.fr/rechercher-un-job-etudiant/autres-domaines/divers/toulouse-31000/906069/n:39?commune=Toulouse+%2831%29&sort=&limit=20&page=1&position=11&matching=0VOLUME HORAIRE
18h / semaine
RÉMUNÉRATION
936.00 Euros net par mois
Ca vend du rêve.
- Clecle78Bon génie
936 euros. C'est exactement ce que vaut notre travail aux yeux du grand public ... Évidemment pas besoin de plus puisque les élèves font tout.
- JennyMédiateur
Et en plus, c'est présenté comme un job étudiant. Un temps plein de professeur, c'est évidemment compatible avec des études.
- M le MauditNiveau 9
C'est inouï de pouvoir lire une telle annonce et quelle image de l'enseignement !! Je ne parle pas de la rémunération et de ce discours incroyablement démagogique, bref lamentable...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum