- A TuinVénérable
Mathador a écrit:berzeko a écrit:Iphigénie a écrit:Pourquoi l’EN est elle aussi mal gérée - et particulièrement depuis quelques mois: incompétence ou volonté délibérée de tout faire craquer?
ça n'engage que moi, mais je pense qu'ils veulent semer la discorde entre titulaires/contractuels. A termes, être titulaire sera une plaie (mutations refusées, pas de mobilité, missions imposées). Ils font tout pour que les gens aillent vers la contractualisation comme le cas plus haut pour les profs de technos. Diviser pour mieux régner et sucrer le peu de liberté et d'avantages restant. C'est une stratégie vicieuse en donnant tout aux contractuels ils font craquer les titulaires qui vont démissionner ou redevenir contractuel et donc on fait des économies (titulaire = trop cher pour eux).
Inciter, via une gestion administrative punitive, à changer de statut… cela me fait penser à un ancien service public dans lequel ces pratiques ont conduit à des procès.
Une fois les faits étant posés, je ne vois pas pourquoi les gens se mettraient la rate au court-bouillon : les titulaire s'adaptent. Ils se mettent encore plus au double-discours, se ménagent, et se payent en temps libre. Vu sous cet angle ce n'est pas trop pénible d'être titulaire, il suffit d'ajuster sa charge de travail et de ne faire que ce qui est plaisant dans les tâches requises.
- A TuinVénérable
LordAnthony a écrit:Je suis en dispo car muté loin de chez moi alors qu'il n'y a pas de professeur de technologie dans le collège de mes enfants à 500m de chez moi (en plus des 75 postes dispo au mouvement dans l'académie). Si l'an prochain je ne peux pas revenir dans mon académie je démissionnerais certainement pour prendre un poste de contractuel.
Oui mais ça dit quoi pour la retraite, si on est contractuel ? Déjà que ce n'est pas glorieux pour un titulaire - à considérer qu'on soit toujours vivant au moment où on y aura droit - mais pour un contractuel la question se pose peut-être.
- mathmaxExpert spécialisé
A Tuin a écrit:Mathador a écrit:berzeko a écrit:Iphigénie a écrit:Pourquoi l’EN est elle aussi mal gérée - et particulièrement depuis quelques mois: incompétence ou volonté délibérée de tout faire craquer?
ça n'engage que moi, mais je pense qu'ils veulent semer la discorde entre titulaires/contractuels. A termes, être titulaire sera une plaie (mutations refusées, pas de mobilité, missions imposées). Ils font tout pour que les gens aillent vers la contractualisation comme le cas plus haut pour les profs de technos. Diviser pour mieux régner et sucrer le peu de liberté et d'avantages restant. C'est une stratégie vicieuse en donnant tout aux contractuels ils font craquer les titulaires qui vont démissionner ou redevenir contractuel et donc on fait des économies (titulaire = trop cher pour eux).
Inciter, via une gestion administrative punitive, à changer de statut… cela me fait penser à un ancien service public dans lequel ces pratiques ont conduit à des procès.
Une fois les faits étant posés, je ne vois pas pourquoi les gens se mettraient la rate au court-bouillon : les titulaire s'adaptent. Ils se mettent encore plus au double-discours, se ménagent, et se payent en temps libre. Vu sous cet angle ce n'est pas trop pénible d'être titulaire, il suffit d'ajuster sa charge de travail et de ne faire que ce qui est plaisant dans les tâches requises.
+ 1 ! Il va falloir que tout le monde prenne conscience que le rapport de forces a changé. Ce que je fais ne vous satisfait pas pleinement, cher parent, cher chef d’établissement ? Faites-moi donc licencier, puis recrutez à ma place un agent plus compétent. Ah bon, personne ne veut venir ? C’est ballot
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- DanskaProphète
A Tuin a écrit:
Une fois les faits étant posés, je ne vois pas pourquoi les gens se mettraient la rate au court-bouillon : les titulaire s'adaptent. Ils se mettent encore plus au double-discours, se ménagent, et se payent en temps libre. Vu sous cet angle ce n'est pas trop pénible d'être titulaire, il suffit d'ajuster sa charge de travail et de ne faire que ce qui est plaisant dans les tâches requises.
Donc les collègues de technologie qui mentionnent au-dessus le fait d'être complètement bloqués dans leurs demandes de mutation, au point de devoir choisir la disponibilité plutôt que la séparation familiale, n'ont qu'à s'adapter ?
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Mais même s'ils s'adaptent, on leur dira qu'ils ne sont pas adaptés !!!! Parce que le double discours, il est là aussi.A Tuin a écrit:Mathador a écrit:berzeko a écrit:Iphigénie a écrit:Pourquoi l’EN est elle aussi mal gérée - et particulièrement depuis quelques mois: incompétence ou volonté délibérée de tout faire craquer?
ça n'engage que moi, mais je pense qu'ils veulent semer la discorde entre titulaires/contractuels. A termes, être titulaire sera une plaie (mutations refusées, pas de mobilité, missions imposées). Ils font tout pour que les gens aillent vers la contractualisation comme le cas plus haut pour les profs de technos. Diviser pour mieux régner et sucrer le peu de liberté et d'avantages restant. C'est une stratégie vicieuse en donnant tout aux contractuels ils font craquer les titulaires qui vont démissionner ou redevenir contractuel et donc on fait des économies (titulaire = trop cher pour eux).
Inciter, via une gestion administrative punitive, à changer de statut… cela me fait penser à un ancien service public dans lequel ces pratiques ont conduit à des procès.
Une fois les faits étant posés, je ne vois pas pourquoi les gens se mettraient la rate au court-bouillon : les titulaire s'adaptent. Ils se mettent encore plus au double-discours, se ménagent, et se payent en temps libre. Vu sous cet angle ce n'est pas trop pénible d'être titulaire, il suffit d'ajuster sa charge de travail et de ne faire que ce qui est plaisant dans les tâches requises.
Et se payer en temps libre ? C'est-à-dire ? Et la concurrence entre personnels ? A qui mieux-mieux du projet chronophage ou dans l'air du temps du CD ou de la région ?
On est dans un système purement malsain où peuvent être considérés comme égaux, des "profs Pôle Emploi/le Bon coin" (avec bac +2 max parfois) et d'autres avec "licence mini + concours + stage". Dès l'instant que l'on a considéré cela comme égal, c'eétait foutu. C'est exactement ce qui est connu des L1400.
Et la question n'est QUE celle du statut. (Après on fait semblant d'exiger beaucoup plus des titulaires que des contractuels, pour écœurer au maximum).
La quoi ??? ("Mais vous êtes dans le passé, vous devez être titulaire" )A Tuin a écrit:LordAnthony a écrit:Je suis en dispo car muté loin de chez moi alors qu'il n'y a pas de professeur de technologie dans le collège de mes enfants à 500m de chez moi (en plus des 75 postes dispo au mouvement dans l'académie). Si l'an prochain je ne peux pas revenir dans mon académie je démissionnerais certainement pour prendre un poste de contractuel.
Oui mais ça dit quoi pour la retraite, si on est contractuel ? Déjà que ce n'est pas glorieux pour un titulaire - à considérer qu'on soit toujours vivant au moment où on y aura droit - mais pour un contractuel la question se pose peut-être.
- A TuinVénérable
Danska a écrit:A Tuin a écrit:
Une fois les faits étant posés, je ne vois pas pourquoi les gens se mettraient la rate au court-bouillon : les titulaire s'adaptent. Ils se mettent encore plus au double-discours, se ménagent, et se payent en temps libre. Vu sous cet angle ce n'est pas trop pénible d'être titulaire, il suffit d'ajuster sa charge de travail et de ne faire que ce qui est plaisant dans les tâches requises.
Donc les collègues de technologie qui mentionnent au-dessus le fait d'être complètement bloqués dans leurs demandes de mutation, au point de devoir choisir la disponibilité plutôt que la séparation familiale, n'ont qu'à s'adapter ?
C'est pourri comme situation. Dans pareil cas une amie a d'abord demandé une reconversion pour enseigner une autre matière, et maintenant elle envisage une disponibilité pour commencer un métier dans le secteur privé et préparer sa rupture conventionnelle.
- A TuinVénérable
Et qu'est-ce qu'il y en a à faire franchement ??? Non mais sincèrement. C'est une vraie question.TrucOuBidule a écrit:
Et se payer en temps libre ? C'est-à-dire ? Et la concurrence entre personnels ? A qui mieux-mieux du projet chronophage ou dans l'air du temps du CD ou de la région ?
Celui qui veut faire des projets, en fait, et ceux qui n'en ont pas envie, ne font pas. Je ne vois pas de problème là. Chacun se gère au mieux pour soi.
Franchement alors là, c'est clair.
Le problème vient peut-être des collègues qui manquent de confiance en eux et ont besoin d'avoir de la reconnaissance du travail, je ne sais. Et qui le prennent pour eux. Mais c'est une hypothèse. C'est une vraie question.
Après, on est d'accord qu'il y a des collègues blaireaux pour critiquer "ceux qui font trop de projets" ou "ceux qui n'en font pas assez", mais en général quand on regarde de qui émanent ces remarques, cela provient toujours de collègues qui veulent se mettre en avant et que tout le monde a très bien capté.. donc grosso modo, leur avis les regarde, en fait.
Laisse pisser le mérinos... Les autres s'en fichent et font ce qu'ils ont à faire et ont bien raison....
Et ne pas s'inquiéter, les projets vraiment chronophages, les gens n'en veulent pas.
C'est bien de faire des projets, dès lors qu'on s'y retrouve aussi... Soit parce que c'est intellectuellement stimulant, soit parce qu'on est payé pour.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Cette réponse me semble un peu agressive au vu de ce que j'ai tenté d'exprimer. Quand j'indique "concurrence entre personnels", c'est juste pour exprimer l'atmosphère "générale" tant dans la société que dans la Fonction Publique. On va vers une individualisation totale des devoirs et surtout des droits.A Tuin a écrit:Et qu'est-ce qu'il y en a à faire franchement ??? Non mais sincèrement. C'est une vraie question.TrucOuBidule a écrit:
Et se payer en temps libre ? C'est-à-dire ? Et la concurrence entre personnels ? A qui mieux-mieux du projet chronophage ou dans l'air du temps du CD ou de la région ?
Celui qui veut faire des projets, en fait, et ceux qui n'en ont pas envie, ne font pas. Je ne vois pas de problème là. Chacun se gère au mieux pour soi.
Franchement alors là, c'est clair.
Après, on est d'accord qu'il y a des collègues blaireaux pour critiquer "ceux qui font trop de projets" ou "ceux qui n'en font pas assez", mais en général quand on regarde de qui émanent ces remarques, cela provient toujours de collègues qui veulent se mettre en avant et que tout le monde a très bien capté.. donc grosso modo, leur avis les regarde, en fait. Les autres s'en fichent et font ce qu'ils ont à faire....
- ...:
- Perso, j'ai un collègue, contractuel, qui, au-delà de son service d'enseignement normal, accueille n'importe quel élève, n'importe quand (pendant qu'il a cours aussi, dans la salle qui lui a été attribuée.
Je suis sûre que ma direction actuelle trouve cela super, puisque ça arrange, ça remplace la vie sco (je suis en REP dans le 93).
Moi, bonne vieille titulaire (et je l'ai dit tout de même à mon collègue), je trouve ça très limite mais surtout, je ne le ferai absolument jamais pour des questions de responsabilité (protection des mineurs etc). J'assure juste mon service, selon une VS, un EDT et l'endroit donné par la direction pour assurer l'enseignement.
Je m'attends à ce qu'on prenne bientôt en exemple mon collègue "portes ouvertes" - qui a déjà un service de 24 heures hebdo (je sais pas faire). Mais il y a un moment, je pense que ce n'est plus de l'enseignement."
- A TuinVénérable
TrucOuBidule a écrit:Cette réponse me semble un peu agressive au vu de ce que j'ai tenté d'exprimer. Quand j'indique "concurrence entre personnels", c'est juste pour exprimer l'atmosphère "générale" tant dans la société que dans la Fonction Publique. On va vers une individualisation totale des devoirs et surtout des droits.A Tuin a écrit:Et qu'est-ce qu'il y en a à faire franchement ??? Non mais sincèrement. C'est une vraie question.TrucOuBidule a écrit:
Et se payer en temps libre ? C'est-à-dire ? Et la concurrence entre personnels ? A qui mieux-mieux du projet chronophage ou dans l'air du temps du CD ou de la région ?
Celui qui veut faire des projets, en fait, et ceux qui n'en ont pas envie, ne font pas. Je ne vois pas de problème là. Chacun se gère au mieux pour soi.
Franchement alors là, c'est clair.
Après, on est d'accord qu'il y a des collègues blaireaux pour critiquer "ceux qui font trop de projets" ou "ceux qui n'en font pas assez", mais en général quand on regarde de qui émanent ces remarques, cela provient toujours de collègues qui veulent se mettre en avant et que tout le monde a très bien capté.. donc grosso modo, leur avis les regarde, en fait. Les autres s'en fichent et font ce qu'ils ont à faire....
- ...:
Perso, j'ai un collègue, contractuel, qui, au-delà de son service d'enseignement normal, accueille n'importe quel élève, n'importe quand (pendant qu'il a cours aussi, dans la salle qui lui a été attribuée.
Je suis sûre que ma direction actuelle trouve cela super, puisque ça arrange, ça remplace la vie sco (je suis en REP dans le 93).
Moi, bonne vieille titulaire (et je l'ai dit tout de même à mon collègue), je trouve ça très limite mais surtout, je ne le ferai absolument jamais pour des questions de responsabilité (protection des mineurs etc). J'assure juste mon service, selon une VS, un EDT et l'endroit donné par la direction pour assurer l'enseignement.
Je m'attends à ce qu'on prenne bientôt en exemple mon collègue "portes ouvertes" - qui a déjà un service de 24 heures hebdo (je sais pas faire). Mais il y a un moment, je pense que ce n'est plus de l'enseignement."
Il ne faut rien y voir d'agressif, j'exprimais un simple ressenti. Il faut aussi comprendre que les gens plutôt que de se déprimer ou démissionner, peuvent choisir de s'adapter en adaptant leur charge de travail ou en s'en tenant strictement aux missions de base requises, c'est ce qui est en train de commencer à se passer quand j'observe autour de moi.
Encore une fois qu'est-ce qu'il y a à faire du fait que tel ou tel fonctionnement puisse être pris en exemple ? Il s'agit d'argumenter comme tu l'as très bien fait dans ta partie spoiler, et il n'y a rien à redire puisque tu rappelles à la loi et à la VS. Quand on connaît à peu près ses droits et devoirs, c'est plus confortable pour argumenter.
Exemple le chef est venu me signaler qu'il voulait faire faire telle chose sur tel type d'horaire l'année prochaine. Je lui ai répondu que je n'étais pas sûre d'avoir bien compris en lui rappelant les choses définies dans les IO, et il est reparti sans rien dire, puisque ce qu'il proposait était de contourner les choses définies. Et il le savait très bien, il a juste tenté le coup, on ne sait jamais, "pas vu pas pris" après tout.
S'il y en a pour faire n’importe quoi, n'importe comment juste parce qu'un chef le leur dit, en étant heureux de le faire, grand bien leur fasse après tout. C'est leur problème. A titre individuel je ne vois pas très bien ce que chacun peut faire désormais à part se préserver.
- dandelionVénérable
Pour un enseignant en poste depuis longtemps et qui n’est pas le dernier arrivé, et/ou qui n’attend pas depuis des années de pouvoir muter, c’est en effet une option (même si ça dépend aussi du chef et des collègues, parce qu’à un moment c’est difficile de tenir seul contre tous). Par contre, si tu sais que c’est toi qui vas faire l’objet de la MCS si on réduit la dotation horaire, ou que tu attends ta mutation et que la porte de sortie c’est de faire un projet pour te faire bien voir et te faire recruter dans un établissement près de chez toi, ben, là encore, ça devient difficile de résister à la pression. Ma tante travaillait à France Télécom, et ce n’est pas aussi facile que cela de faire abstraction des pressions. Sans contre-pouvoirs, on peut arriver à des situations d’une extrême violence. En plus, à France Télécom comme à l’EN, il y a des gens qui croient au service public. C’est difficile de vivre sans illusions.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
dandelion a écrit:Pour un enseignant en poste depuis longtemps et qui n’est pas le dernier arrivé, et/ou qui n’attend pas depuis des années de pouvoir muter, c’est en effet une option (même si ça dépend aussi du chef et des collègues, parce qu’à un moment c’est difficile de tenir seul contre tous). Par contre, si tu sais que c’est toi qui vas faire l’objet de la MCS si on réduit la dotation horaire, ou que tu attends ta mutation et que la porte de sortie c’est de faire un projet pour te faire bien voir et te faire recruter dans un établissement près de chez toi, ben, là encore, ça devient difficile de résister à la pression. Ma tante travaillait à France Télécom, et ce n’est pas aussi facile que cela de faire abstraction des pressions. Sans contre-pouvoirs, on peut arriver à des situations d’une extrême violence. En plus, à France Télécom comme à l’EN, il y a des gens qui croient au service public. C’est difficile de vivre sans illusions.
- ...:
- Bien qu'en poste depuis longtemps (2006, mais je suis sur mon premier poste !?!), cela fait déjà 10 ans que je m'adapte (grâce au temps partiel).
J'ai un collègue, qui était contractuel et qui a été titularisé par le 3è concours vers 2012-13 - celui sans condition de diplôme (il n'a jamais mis les pieds hors 93) - et l'autre contractuel sur un poste de 24 h. Je n'ai plus vu arriver de néotit ou de tit à partir de 2010 environ. Quand j'ai été nommée, nous étions 5 postes de techno. Nous ne sommes plus que 3 (et on tourne toujours à 700 élèves +segpa, disons que la démographie ne baisse pas vraiment dans le 93).
Là, j'ai une nouvelle direction et attention le management. Parce que non seulement je pose des questions (comme d'hab) mais je crois en plus que les chefs ont peur que le fait de poser ces questions donne des idées aux petits jeunes encore tit, notamment quant à nos devoirs et droits.
Le management subi actuellement est ahurissant. Suite à une de mes remarques, sans doute pas hyper judicieuse mais pas répréhensible non plus et je m'en suis très largement excusé, la direction m'a convoquée.
J'ai eu droit à un démontage en règle de mon travail et surtout de ma personne (c'est illégal mais vous savez la loi... Étant déjà passée par tout ça, ça ne m'a pas affectée mais quelqu'un de plus jeune, de plus candide ou simplement correct, pourrait vouloir commettre certains actes à l'issue d'un tel "entretien"à charge. Le collègue de mon bahut qui m'accompagnait a je crois halluciné sur ce qu'on a osé me dire - c'est de la diffamation pure et simple).
J'ai indiqué à plusieurs reprises qu'au vu du descriptif qu'ils faisaient, je ne comprenais absolument pas comment quelqu'un (moi vous l'aurez compris) d'aussi irresponsable voire dangereux pouvait être encore en poste (et que j'ai été inspectée l'an passé, dernier PPCR...l'IPR et l'ex-chef n'ont rien eu à dire, bizarre). Cet entretien a duré plus d'une heure. La direction a donc rédigé un écrit sur ce qui ce serait dit lors de l'entretien, avec en-tête du collège (pas du rectorat ou autre entité avec "marque de l'Etat" si reconnaissable https://www.gouvernement.fr/charte/charte-graphique-les-fondamentaux/le-bloc-marque).
J'ai eu à subir un deuxième "entretien" (d'une heure aussi, pourtant j'avais cours et les élèves qui étaient censé m'avoir, ont fait nimp dans les étages (et on pourrait m'en tenir rigueur !!!)). Lors de ce deuxième entretien, la direction voulait absolument que je signe cet écrit. Écrit (assez creux et sans contexte, peu de choses peuvent m'être réellement reprochées) dont je ne comprenais pas le statut. Mais il fallait que je comprenne qu'elle me "laissait une chance" sic. En gros, une chance de ne pas envoyer cela au rectorat (j'ai eu un chef qui avait déjà envoyé des trucs illégaux dans mon dossier admin, ces menaces ne m'ont fait ni chaud ni froid). Ou une chance de me laisser travailler dans ce bahut de REP (où il y a toujours des postes vacants sur l'année entière).
Et j'ai ...un troisième entretien où je suis censée rendre mon contre-compte-rendu... On verra bien à quoi cela va ressembler.
J'ai précisé ce blabla parce que je suis justement affectée dans un endroit archi déficitaire. C'est-à-dire qu'avec le statut et le manque de candidats, on devrait être en position de force. Et pourtant, les pressions continuent mais changent de forme selon le moment. Il faut virer les titulaires, surtout ceux qui connaissent leurs droits et devoirs...
Cette direction est très mielleuse, un peu startup nation et donc peu professionnelle. Or, mon chef n'est pas et ne sera jamais ma "maman". Et je crois que ce sera ça aussi, l'"école du futur".
- PonocratesExpert spécialisé
Trucoubidule,je n'ai pas de mots
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- CathEnchanteur
Effectivement...
- ipomeeGuide spirituel
Tout mon soutien. Dis-moi si je peux faire quelque chose. Retraitée, je ne crains pas grand chose).
- pseudo-intelloSage
TrocOuBidule, je sais que ni ma sympathie ni mon soutien en pensée ne te serviront concrètement à grand chose, mais je te les donne quand même.
_________________
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- MoyenCrocoNiveau 10
Incroyable !! Bon courage a toi face à cette direction toxique... Surtout que si elle vient d'arriver, tu risques de te la farcir pendant quelques années...
- IphigénieProphète
Je ne suis plus dans le circuit et les temps ont changé donc je ne sais pas si ce serait adapté aujourd’hui mais dans une telle situation de harcèlement et de menaces il me semble que la meilleure défense c’est l’attaque: en l’occurrence c’est moi qui enverrais un rapport au recteur par voie hiérarchique et bien sûr avec copie au syndicat pour pointer tous les harcèlements en y ajoutant les élèves laissés dans le couloir sans surveillance pendant la convocation et la judicieuse idée de décourager les enseignants par temps de pénurie et de difficultés de remplacement, qui plaisent tant aux parents d’élèves …( plus ton inspection et l’avis de ton ancien chef - et insistance sur le fait que ce chef vient de débarquer dans l’établissement et est en mal de reconnaissance de son autorité apparemment….
Dans tous les cas bon courage devant ce fléau de chefaillon : et les collègues, pas de soutien? .
Comme je ne connais pas personnellement le contexte j’onsiste sur le fait que ce serait là ma réaction personnelle, plus qu’une certitude de bon conseil. mais je ne saurais trop de recommander de t’entourer d’avis et de soutiens pour résister à ces injustices et plus exactement ces menaces.
Dans tous les cas bon courage devant ce fléau de chefaillon : et les collègues, pas de soutien? .
Comme je ne connais pas personnellement le contexte j’onsiste sur le fait que ce serait là ma réaction personnelle, plus qu’une certitude de bon conseil. mais je ne saurais trop de recommander de t’entourer d’avis et de soutiens pour résister à ces injustices et plus exactement ces menaces.
- OudemiaBon génie
C'est ahurissant ! C'est usant aussi, je te souhaite beaucoup de courage.
- *Ombre*Grand sage
Je souscris à ce que dit Iphigénie et te dis ton mon soutien, TrucouBidule.
- A TuinVénérable
Oui bon courage à toi !
- Mélusine2Niveau 10
Iphigénie a écrit:Je ne suis plus dans le circuit et les temps ont changé donc je ne sais pas si ce serait adapté aujourd’hui mais dans une telle situation de harcèlement et de menaces il me semble que la meilleure défense c’est l’attaque: en l’occurrence c’est moi qui enverrais un rapport au recteur par voie hiérarchique et bien sûr avec copie au syndicat pour pointer tous les harcèlements en y ajoutant les élèves laissés dans le couloir sans surveillance pendant la convocation et la judicieuse idée de décourager les enseignants par temps de pénurie et de difficultés de remplacement, qui plaisent tant aux parents d’élèves …( plus ton inspection et l’avis de ton ancien chef - et insistance sur le fait que ce chef vient de débarquer dans l’établissement et est en mal de reconnaissance de son autorité apparemment….
Dans tous les cas bon courage devant ce fléau de chefaillon : et les collègues, pas de soutien? .
Comme je ne connais pas personnellement le contexte j’onsiste sur le fait que ce serait là ma réaction personnelle, plus qu’une certitude de bon conseil. mais je ne saurais trop de recommander de t’entourer d’avis et de soutiens pour résister à ces injustices et plus exactement ces menaces.
Il me semble aussi. Le collègue qui t'accompagnait (au moins la première fois, pour les autres je n'ai pas bien saisi) peut en outre témoigner de la violence qui t'est faite. Et appui syndical, bien sûr.
Tout mon soutien.
- IlonaHabitué du forum
Ponocrates a écrit:Trucoubidule,je n'ai pas de mots
Idem, c'est un comportement indigne de la part de cette direction.
- zigmag17Guide spirituel
TrucOuBidule je lis tes contributions édifiantes depuis longtemps et je t'apporte virtuellement tout mon soutien. Tout ce que tu vis -subis- professionnellement à tout niveau est vraiment effarant. Courage à toi.
- TornadoNiveau 6
TrucOuBidule a écrit:
Mais même s'ils s'adaptent, on leur dira qu'ils ne sont pas adaptés !!!! Parce que le double discours, il est là aussi.
Et se payer en temps libre ? C'est-à-dire ? Et la concurrence entre personnels ? A qui mieux-mieux du projet chronophage ou dans l'air du temps du CD ou de la région ?
On est dans un système purement malsain où peuvent être considérés comme égaux, des "profs Pôle Emploi/le Bon coin" (avec bac +2 max parfois) et d'autres avec "licence mini + concours + stage". Dès l'instant que l'on a considéré cela comme égal, c'eétait foutu. C'est exactement ce qui est connu des L1400.
Et la question n'est QUE celle du statut. (Après on fait semblant d'exiger beaucoup plus des titulaires que des contractuels, pour écœurer au maximum).
Le problème n'est pas qu'on puisse les considérer comme égaux, le problème est:
- le travail fourni: un titulaire expérimenté fait en théorie mille fois mieux qu'un contractuel: enseigner reste un métier difficile qui ne s'improvise pas et ils ne doivent pas être nombreux les contractuels qui restent dans le métier d'une part, et savent faire classe en tenant leurs élèves d'autre part
- le fait que le travail se transforme en garderie: si tout ce qui intéresse l'administration c'est d'avoir un adulte devant élèves, effectivement, difficile de négocier en arguant le premier point.
Se payer en temps libre, ça marche ainsi:
- du temps libre pour faire une seconde activité rémunérée non soumise à autorisation de cumul ou qui y est soumise mais ne peut en théorie être refusée que motivée par des intérêts conflictuels au service (soit qu'on passe bien au delà du cadre de l'activité accessoire, soit qu'elle ne soit pas compatible avec la posture d'un fonctionnaire, comme si , par exemple, je décidais de jouer dans des films x)
-du temps libre pour préparer sa reconversion
L'autre option, c'est de respecter scrupuleusement ce pour quoi on a signé (ORS), et de donner un bon avant goût du bon travail produit sur ces heures, puis de viser les HSE en cherchant à imposer son tarif.
Pour l'heure, fixer mon tarif ne passe pas encore mais ça a failli cette année. Triste constat: ils préfèrent encore pour l'instant ne pas avoir le service en question que de lâcher quelques centaines d'euros, raison pour laquelle ça ne passe pas. Pas dit qu'ils puissent jouer à ça longtemps: les trous dans la raquette commencent à se voir sérieusement.
A ce petit jeu, pour tordre la main, on peut aussi, en connaissant bien les textes pour ne pas se mettre en faute, enlever des choses qu'on fait gratuitement et qu'on décide de ne plus faire tant qu'il n'y aura pas les budgets ou qu'on se fait embêter.
Et des choses qu'on fait pour l'heure et qu'on peut enlever, si on n'a aucune pitié (mais la caissière du supermarché en aura-t-elle quand vous ne pourrez payer toutes vos courses?), on en trouve à la pelle et certaines mettraient l'administration bien dans l'embarras.
Quant à la concurrence entre collègues, ma foi, chacun fait bien ce qu'il veut. Je constate simplement que ceux qui se défoncent au boulot s'épuisent de plus en plus vite au fur et à mesure qu'ils se retrouvent sollicités pour TOUS les à côtés puisque les candidats se raréfient. Pas dit qu'ils tiennent longtemps.
Bon courage pour votre situation , pour l'avoir vécue, je sais à quel point un CDE pénible peut être épuisant. La seule protection que j'ai trouvé dans ce genre de cas, c'est une connaissance parfaite des textes pour refuser tout ce qui sort des ORS et tirer à vue chaque fois que l'autre se met en tort, en étant soi même irréprochable, ce qui demande une vigilance de chaque instant.
- Catherine93Niveau 5
Bonjour
Ce qui risque d'arriver ou qui a malheureusement déjà lieu j'en suis certaine, c'est l'inimitié (et je pèse mes mots) entre collègues quand nous n'avons pas le même cursus, la même formation et que nous enseignons la même matière. J'ai fait des études de lettres modernes, ma collègue a un diplôme en ingénierie de pédagogie, une autre est diplômée en psychologie. Nous enseignons dans une association à des CAP, BAC PRO et BTS. Entre nous, c'est pire que de la détestation. J'ai droit aux coups bas à tel point que j'ai décidé de partir. J'ai deux collègues en enseignement professionnel qui subissent les attaques de deux autres moins diplômés, moins brillants. Jalousie et complexes d'infériorité créent une ambiance très délétère au point que certains se demandent si ça ne va pas s'écrouler. Le chef? Aux abonnés absents. C'est le problème majeur.
Ce qui risque d'arriver ou qui a malheureusement déjà lieu j'en suis certaine, c'est l'inimitié (et je pèse mes mots) entre collègues quand nous n'avons pas le même cursus, la même formation et que nous enseignons la même matière. J'ai fait des études de lettres modernes, ma collègue a un diplôme en ingénierie de pédagogie, une autre est diplômée en psychologie. Nous enseignons dans une association à des CAP, BAC PRO et BTS. Entre nous, c'est pire que de la détestation. J'ai droit aux coups bas à tel point que j'ai décidé de partir. J'ai deux collègues en enseignement professionnel qui subissent les attaques de deux autres moins diplômés, moins brillants. Jalousie et complexes d'infériorité créent une ambiance très délétère au point que certains se demandent si ça ne va pas s'écrouler. Le chef? Aux abonnés absents. C'est le problème majeur.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour à tous,
merci beaucoup pour vos messages, ça n'a pas servi à rien !
merci beaucoup pour vos messages, ça n'a pas servi à rien !
- ...:
Bon, bah le troisième entretien....n'a pas eu lieu.
J'avais tout de même préparé les éléments de contextualisation de ce qui m'a été reproché et surtout, j'étais syndicalement accompagnée par quelqu'un qui n'était pas de mon établissement.
L'adjoint nous a reçu, je n'ai même pas vu la principale (elle ne pouvait pas me recevoir... alors que c'était un rdv).
Changement complet d'attitude, j'avais mal compris (!), ce n'était pas un autre entretien, juste un point pour recueillir mes observations.
Il a pris mes deux feuilles de réponse, il m'a réclamé les deux feuilles de leur courrier (que j'aurais "dû" signer mais que je n'ai donc pas signé), il a agrafé le tout et a dit qu'il transmettrait à la cheffe....qui en fera...
La collègue du syndicat s'est "assurée" que l'on cesserait de me convoquer ainsi, après s'être assurée du non-statut de ce document. Ce qui a été confirmé en face. Voilà.
Des pressions, des mensonges plutôt graves (diffamation etc), et de la perversité ("mais c'est vous qui interprétez...", "vous attaquez nos valeurs" (qu'ils n'ont plus depuis longtemps)).
L'impression de devenir fou. J'insiste. C'est ce qui nous attend à terme, les titulaires. Il faut en être conscient, car ça fait bien moins de mal.
Tout sera fait pour nous faire partir, surtout si vous voulez que l'on respecte vos droits statutaires et que vous le faites savoir.
Et le combat à ce niveau ne peut être que collectif. Ne jamais jamais être seul.
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