Enseigner en Corse

Qqn enseigne-t-il là-bas ? J'ai envie de partir. Besoin de témoignages.

ouh là! c'est cher en points!

600 points si tu le demandes en voeu unique (800 points pour la 2è demande consécutive, 1000 points pour la 3è demande consécutive).

Parla corsu, zitella ?

J'en connais qui en sont vite revenus........

Pourquoi ?

Parce qu'ils ne s'y sont pas plu, pas intégrés, n'étant pas corses d'origine, ils ont assez mal vécu cette expérience.

C'est une chose d'y aller en touriste, et c'est la plus belle île de Méditerranée, et c'est tout autre chose d'y aller pour travailler.

Abraxas a écrit: et c'est la plus belle île de Méditerranée,

Pas sûr qu'elle soit aussi belle que Gozo! Non mais!

J'ai connu aussi des collègues qui sont restés en Corse 3 ans: ils n'ont pas été acceptés, ils ont eu régulièrement les pneus crevés, boîte aux lettres incendiés, lettres anonymes...Ils pensait que ça s'arrangerait avec le temps et ils ont tout fait pour s'intégrer mais en vain.
Moi aussi La Corse m'aurait bien tentée mais après plusieurs témoignages de ce type, j'ai changé d'avis, la Corse finalement, ce sera pour les vacances.

Déjà que même pendant les vacances c'est pas toujours facile, pour exemple déversage massif de clous sur la route à la descente du bateau........

j'avais vu un Dîner presque parfait (oui je sais THE référence) où les candidats étaient tous Corses sauf un... eh ben le pauv bonhomme il s'est fait lyncher comme tout!!! c'est fou d'être chauvin à ce point!!!

pas de Corse ici pour confirmer ou infirmer???

Apparemment la rumeur veut que l'expérience soit souvent difficile pour les fonctionnaires non natifs de l'île accusés de prendre la place des autochtones...

Un bienheureux s'ennuyait ferme au Paradis. Toujours entre deux hymnes à la Vierge, et Jésus, avec sa tête d'ancien élève des Jésuites… Bref, un beau (forcément) jour, il s'en va voir Saint Pierre : "C'est pas que je trouve le temps long, mais j'aimerais savoir : comment c'est, en bas — chez Satan ?"
- Voulez-vous aller y voir ? demande complaisamment Saint Pierre. Si vous voulez, je vous fais une autorisation de sortie pour une semaine…
- C'est vrai ? Je peux ?
Et voilà notre bonhomme qui prend un immense, interminable escalier. Plus il descend, plus des vapeurs suspectes montent — curieusement parfumées à la myrte et au romarin. Il arrive devant une porte massive au dessus de laquelle est gravé, dans la pierre, "Inferno", frappe d'un index timide… La porte s'ouvre, il est happé par des Gentilles Animatrices sublimes, emporté dans une tornade de délectations, à boire, à manger, et le reste : longues plages de sable blond, criques enchantées, dentelle de coppa avec rosé de Fiumiccicoli, etc…
Au bout de huit jours, il remonte. Longue longue remontée. Pénible. Back to Paradise…

Au bout de quelques jours — mais les journées durent longtemps là-haut —, il retourne voir Saint Pierre. "Rien de personnel, lance-t-il, ne le prenez pas mal, mais voilà : est-il possible de résilier le bail ? Parce que franchement moi, les hymnes, et la messe 24 heures sur 24…
- Rien de plus simple : signez ici…

Notre Bienheureux descend l'escalier comme une tornade, frappe d'un poing énergique sur la porte de l'Inferno, qui s'ouvre — et le voici happé par des démons terrifiants — cagoulés, de surcroît —, plongé dans l'huile d'olive bouillante, forcé de manger du fromage pur brebis, sodomisé avec de vieilles bouteilles de Patrimonio, criblé de balles explosives par des commandos autonomistes…
Et il se récrie, le malheureux. Alors, un rire énorme retentit, et le Diable apparaît.
- De quoi te plains-tu, pinzutu ?
- Ben… La semaine dernière, je suis venu, c'était enchanteur, il y avait des femmes, du vin, de la daube de sanglier…
- Ah oui ? Eh bien maintenant, tu sais la différence entre un touriste et un immigré.

Vraiment trés drôle l'apologue... Satan est corse..

Oui très drôle J'aime beaucoup !

A pas peur pour sa villa, l'ami Abraxas ?

Pourquoi, il a une villa en Corse ?

A pas de villa en Corse, l'ami Abraxas.
A tout vendu.
De toute manière, a pas peur. A écrit il y a cinq ans un roman "corse" qui lui a valu des menaces de mort circonstanciées, et une promesse de se faire mettre en l'air s'il se rendait à Bastia — par un individu aujourd'hui incarcéré qui n'est pas un plaisantin — avec du sang sur les mains jusqu'aux épaules. Y est allé quand même faire promo de son bouquin parce qu'il adore ce genre de situations — et de promesses. A de très grosses couilles, par principe.

Pur info,l'île entière fonctionne sur ce principe. Ce n'est pas qu'ils soient réellement machos, mais à force de le jouer, ils sont obligés de l'être bien plus qu'ils ne le sont. Ne pas y aller pour travailler si petits génitoires et mentalité symétrique.

Oh l'infâme vantard !

Abraxas a écrit:
A de très grosses couilles, par principe.
Ce n'est pas qu'ils soient réellement machos, mais à force de le jouer, ils sont obligés de l'être bien plus qu'ils ne le sont. Ne pas y aller pour travailler si petits génitoires et mentalité symétrique.

nan, il doit être corse.

C'est une spécialité régionale d'évoquer en public sa supériorité génitoire, tu crois ?

c'est peut-être ça.

Et moi qui croyais avoir fait un message au second degré — mais le second degré dit toujours quelque chose, comme l'a noté Freud…
D'ailleurs, ledit roman va ressortir en mai — sous un autre titre, histoire de faire du neuf avec du vieux. Vous verrez bien.

Hum... une métaphore est rarement due au hasard. Des épaules musculeuses ou des bras forts permettent aussi d'évoquer le courage et la virilité de l'homme qui jamais ne faiblit devant la menace...