- TFSFidèle du forum
L'irrationalité de la racine de 2 est aussi au programme de l'enseignement scientifique de 1ère dans le cadre du thème sur les gammes en musique... jdcjdr
- ProflambdadaHabitué du forum
chmarmottine a écrit:Proflambdada a écrit:Oui enfin maintenant il y a les attendus sont par niveau de classe... Ils ont (encore) changé (en 2019)..
Après 8 ans en lycée, je suis revenue partiellement en collège en septembre et je peux te dire que c'est quasi impossible de savoir exactement ce que les élèves ont fait l'année d'avant ... et que dans le collège en question, je n'ai rien trouvé de vraiment calé sur un texte officiel ...
Normalement, il y a les attendus par niveau pourtant... En revanche, quand un collègue n'a pas le temps de traiter un thème sur un niveau (ça arrive, notamment cosinus en quatrième ou proba, le programme est bien lourd en 4ème), l'équipe est au courant et on s'adapte. Mais la logique de cycle est largement dépassée à mon sens et ce, depuis 2019..
- VicomteDeValmontGrand sage
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) May 24, 2022
Bilan catastrophique de la réforme du recrutement des enseignants !
2nd degré :
- 12% des postes sont perdus suite à l'admissibilité
- Si 50% des admissibles sont admis, 2225 postes seront vacants à la rentrée prochaine soit 43% des postes ouverts aux concours@SNESFSU pic.twitter.com/LprTugWaID
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- ProflambdadaHabitué du forum
Donc ils prendront 100% des admissibles, enfin 90;-) J'exagère mais à mon avis, je ne suis pas loin ! Et puis, cette année il y a les stagiaires M2, M1..Enfin M2 on va dire, en plus des issus du concours interne (mi-temps) et externe (plein temps)... Pourquoi recruter plus ??
:jesors:
:jesors:
- BoubouleDoyen
Calcul très superficiel, il y a plein de capes qui feront le plein, appliquer 50% à tous n'a pas de sens, il suffit de regarder l'historique de chacun des capes.
- EnaecoVénérable
Y a-t-il une différence significative dans le nombre de postes ouverts avec les années passées ?
Si j'ai bien suivi, les stagiaires de 2022 auront deux fois plus d'heures que les stagiaires 2021.
Donc en recrutant moitié moins que l'an dernier, les stagiaires couvreront tout de même à peu près le même volume horaire que cette année, non ?
Si j'ai bien suivi, les stagiaires de 2022 auront deux fois plus d'heures que les stagiaires 2021.
Donc en recrutant moitié moins que l'an dernier, les stagiaires couvreront tout de même à peu près le même volume horaire que cette année, non ?
- HélipsProphète
Non parce que seuls les stagiaires lauréats d'un master MEEF seront à temps plein, les autres seront à mi-temps (en simplifiant un peu).Enaeco a écrit:Y a-t-il une différence significative dans le nombre de postes ouverts avec les années passées ?
Si j'ai bien suivi, les stagiaires de 2022 auront deux fois plus d'heures que les stagiaires 2021.
Donc en recrutant moitié moins que l'an dernier, les stagiaires couvreront tout de même à peu près le même volume horaire que cette année, non ?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- EnaecoVénérable
On a une idée de la proportion MEEF / non MEEF ?
- JennyMédiateur
Vu que ce qui compte, c’est cette proportion parmi les admis, c’est impossible à estimer.
- VicomteDeValmontGrand sage
Ils tablaient sur 40% de temps plein et 60% de mi-temps au niveau ministériel. Mais avec la desertion des concours, ça va sans doute bouger.
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- TFSFidèle du forum
VicomteDeValmont a écrit:Ils tablaient sur 40% de temps plein et 60% de mi-temps au niveau ministériel. Mais avec la desertion des concours, ça va sans doute bouger.
Et donc, il va aussi manquer des profs sur les supports de stagiaires... vont devoir faire encors plus de job dating, on dirait...
- EnaecoVénérable
VicomteDeValmont a écrit:Ils tablaient sur 40% de temps plein et 60% de mi-temps au niveau ministériel. Mais avec la desertion des concours, ça va sans doute bouger.
Merci pour le chiffre même s'il est très approximatif.
Sur la base de cette estimation, il "suffirait" d'environ 750 admis de cette promotion pour faire le travail des 1067 admis de l'an dernier en maths, à 9h cette année.
Même raisonnement pour les autres disciplines.
On reste loin du compte.
- SeismiMineNiveau 5
- 40% d'admis en temps plein sur un capes externe (ayant un M2 MEEF), cela me paraît beaucoup en maths.
J'avais fait quelques calculs, et en gros sur ~1000 admis au capes de maths, ~500 le sont en étant en M1 MEEF, du premier coup.
Déjà, avec la réforme, cela implique que l'on tournera au plus dans les ~500 admis cette année (si les exigences de notation sont à peu près semblables). Vu le nombre d'admissibles, je tablerais plutôt sur du 430 admis.
40% de tout cela c'est quand même 172 étudiants qui seraient en M2 MEEF maths cette année (sans être stagiaires ni déjà titulaires d'un M2), qui auraient pour majorité échoué au capes maths 2021, qui n'auraient pas abandonné en cours de route avec la nouvelle mouture des M2 (modules à valider + cours en établissement à assurer + épreuves à potasser/préparer), et qui obtiendraient une admission cette fois.
- Sinon, un message avait parlé d'un ratio admis/admissibles probablement plus clément que d'habitude (dans une idée de combler le manque de profs à la source).
En 2010, quand une réforme similaire avait été mise en place, le ratio admis/admissibles était de ~55% au capes de maths. Il était dans les ~45% avant (du temps où le capes remplissait ses postes), et est resté dans les 55-60% de 2010 à 2021 (sans remplir les postes).
Je ne suis pas sûr que cette année le jury reçoive des consignes plus fortes à ce sujet. Les nouvelles épreuves pourraient par contre aider ou nuire au volume d'admis (en étant mal maîtrisées par trop de candidats, ou au contraire avec une grande portion "facile" pour beaucoup d'entre eux).
- Mais malgré tout cela, même si tous les admis étaient titulaires d'un M2 MEEF, cela ne changera pas le problème qui se pointera dans un an : 2 fois moins d'admis => 2 fois moins de certifiés titulaires
Que l'on mette les titulaires de M2 MEEF à 18h classe en stage pour que le volume d'heures faites par les stagiaires ne varie pas trop est une chose, mais après la titularisation tout le monde est à 18h d'ORS et tout poste en moins se ressent.
Je suis assez curieux pour ma part de l'impact de ce trou d'enseignants sur les mouvements inter et intra-académiques. Encore une petite année avant de découvrir les merveilleux effets de cette réforme :p
J'avais fait quelques calculs, et en gros sur ~1000 admis au capes de maths, ~500 le sont en étant en M1 MEEF, du premier coup.
Déjà, avec la réforme, cela implique que l'on tournera au plus dans les ~500 admis cette année (si les exigences de notation sont à peu près semblables). Vu le nombre d'admissibles, je tablerais plutôt sur du 430 admis.
40% de tout cela c'est quand même 172 étudiants qui seraient en M2 MEEF maths cette année (sans être stagiaires ni déjà titulaires d'un M2), qui auraient pour majorité échoué au capes maths 2021, qui n'auraient pas abandonné en cours de route avec la nouvelle mouture des M2 (modules à valider + cours en établissement à assurer + épreuves à potasser/préparer), et qui obtiendraient une admission cette fois.
- Sinon, un message avait parlé d'un ratio admis/admissibles probablement plus clément que d'habitude (dans une idée de combler le manque de profs à la source).
En 2010, quand une réforme similaire avait été mise en place, le ratio admis/admissibles était de ~55% au capes de maths. Il était dans les ~45% avant (du temps où le capes remplissait ses postes), et est resté dans les 55-60% de 2010 à 2021 (sans remplir les postes).
Je ne suis pas sûr que cette année le jury reçoive des consignes plus fortes à ce sujet. Les nouvelles épreuves pourraient par contre aider ou nuire au volume d'admis (en étant mal maîtrisées par trop de candidats, ou au contraire avec une grande portion "facile" pour beaucoup d'entre eux).
- Mais malgré tout cela, même si tous les admis étaient titulaires d'un M2 MEEF, cela ne changera pas le problème qui se pointera dans un an : 2 fois moins d'admis => 2 fois moins de certifiés titulaires
Que l'on mette les titulaires de M2 MEEF à 18h classe en stage pour que le volume d'heures faites par les stagiaires ne varie pas trop est une chose, mais après la titularisation tout le monde est à 18h d'ORS et tout poste en moins se ressent.
Je suis assez curieux pour ma part de l'impact de ce trou d'enseignants sur les mouvements inter et intra-académiques. Encore une petite année avant de découvrir les merveilleux effets de cette réforme :p
- JennyMédiateur
Pour l’impact sur l’intra, l’effet est visible dès cette année. La plupart des postes sont « bloqués stagiaires ». Il faut libérer des blocs de 18h. Je suppose que ça va être la même chose sur les BMP 18h.
- antonyNiveau 2
Pour l'impact sur les mouvements, c'est très simple. Il sera plus difficile de rester dans son académie après le stage dans certaines académies ( par exemple comme Bordeaux, ou cela était devenu un poil plus aisé depuis quelque temps). La plupart partiront dans le 93 et compagnie, et mettront du temps à redescendre.
Pour une raison simple : c'est là où le déficit va se faire le plus ressentir, et il est préférable pour le rectorat d'y envoyer un titulaire plutôt qu'un CDD qui risque de vite démissionner ( il y aura tout de même une bonne part non négligeable de CDD présents)
Beaucoup de postes ( en ville plutôt qu'en campagne ) seront bloqués ensuite dans d'autres académies plus clémentes pour les CDD, comme en 2013/2014/2015/2016, afin d'être sûr que les CDD ne refusent pas les postes et que l'on ne se retrouve pas sans enseignant.
La boucle est bouclée, hop, et on augmente le % de CDD au passage dans l'EN. C'est encore une fois la même stratégie que d'habitude.
Je vois chaque année des fils similaires. Pourtant il y aurait une solution plutôt aisée . Titulariser les CDI ainsi que les CDD ayant assez d’expérience ( au moins 3 ans + une inspection positive ). Je ne vois aucun, ou presque, parmi les syndicats qui se plaignent de la "crise" du recrutement militer pour cela. C'est presque à se demander pourquoi ( presque ) .
Pour une raison simple : c'est là où le déficit va se faire le plus ressentir, et il est préférable pour le rectorat d'y envoyer un titulaire plutôt qu'un CDD qui risque de vite démissionner ( il y aura tout de même une bonne part non négligeable de CDD présents)
Beaucoup de postes ( en ville plutôt qu'en campagne ) seront bloqués ensuite dans d'autres académies plus clémentes pour les CDD, comme en 2013/2014/2015/2016, afin d'être sûr que les CDD ne refusent pas les postes et que l'on ne se retrouve pas sans enseignant.
La boucle est bouclée, hop, et on augmente le % de CDD au passage dans l'EN. C'est encore une fois la même stratégie que d'habitude.
Je vois chaque année des fils similaires. Pourtant il y aurait une solution plutôt aisée . Titulariser les CDI ainsi que les CDD ayant assez d’expérience ( au moins 3 ans + une inspection positive ). Je ne vois aucun, ou presque, parmi les syndicats qui se plaignent de la "crise" du recrutement militer pour cela. C'est presque à se demander pourquoi ( presque ) .
- lisa81Habitué du forum
antony a écrit:
Je vois chaque année des fils similaires. Pourtant il y aurait une solution plutôt aisée . Titulariser les CDI ainsi que les CDD ayant assez d’expérience ( au moins 3 ans + une inspection positive ). Je ne vois aucun, ou presque, parmi les syndicats qui se plaignent de la "crise" du recrutement militer pour cela. C'est presque à se demander pourquoi ( presque ) .
Les CDI et les CDD veulent bien être titularisés mais sur place, ce qui pose quand même un problème vis à vis des collègues qui attendent depuis des années leur mutation dans leur région d'origine.
Rien de nouveau, et les syndicats en sont heureusement conscients.
Quand j'ai eu le CAPES il y a plus de 40 ans, j'ai bien sûr été envoyée à plus de 500 kilomètres de "chez moi".
A mon retour 5 ans plus tard comme TZR j'ai été très surprise par le nombre de postes occupés par des MA ( Maîtres Auxiliaires ) qui n'avaient bien entendu jamais quitté la région et ont d'ailleurs tous finis par être titularisés dans l'académie ( bon, pas forcément exactement là où ils voulaient ).
- antonyNiveau 2
lisa81 a écrit:antony a écrit:
Je vois chaque année des fils similaires. Pourtant il y aurait une solution plutôt aisée . Titulariser les CDI ainsi que les CDD ayant assez d’expérience ( au moins 3 ans + une inspection positive ). Je ne vois aucun, ou presque, parmi les syndicats qui se plaignent de la "crise" du recrutement militer pour cela. C'est presque à se demander pourquoi ( presque ) .
Les CDI et les CDD veulent bien être titularisés mais sur place, ce qui pose quand même un problème vis à vis des collègues qui attendent depuis des années leur mutation dans leur région d'origine.
Rien de nouveau, et les syndicats en sont heureusement conscients.
Quand j'ai eu le CAPES il y a plus de 40 ans, j'ai bien sûr été envoyée à plus de 500 kilomètres de "chez moi".
A mon retour 5 ans plus tard comme TZR j'ai été très surprise par le nombre de postes occupés par des MA ( Maîtres Auxiliaires ) qui n'avaient bien entendu jamais quitté la région et ont d'ailleurs tous finis par être titularisés dans l'académie ( bon, pas forcément exactement là où ils voulaient ).
On pourrait imaginer des solutions intermédiaires qui satisfassent les deux parties. On ne peut pas non plus demander à des CDD qui enseignent depuis 10 ans + , d'avoir le même parcours une fois titularisés qu'un néotit. C'est compréhensible et semble raisonnable. Mais je ne vois aucun syndicat se pencher sur ses solutions
D'autant plus que cela ne changerait au final pratiquement rien, puisque un bon nombre de postes sont déjà bloqués pour des CDD, cet argument ne tient donc pas.
- JennyMédiateur
C'est la fin des concours de recrutement si ça se fait. Il n y aura plus d'intérêt à passer les concours. Et certaines académies seront encore plus déficitaires.
Devenir fonctionnaire, c'est aussi accepter d'être envoyé là où il y a des besoins. Je ne suis pas favorable non plus à un concours par académie.
On ne peut pas refuser de passer le concours national, ne pas en accepter les contraintes et en vouloir les avantages. (Les ex-contractuels ont déjà des points en plus lorsqu'ils passent le concours). Plus de place au CAPES interne, pourquoi pas ? Mais est-ce qu'il fait le plein actuellement ?
Devenir fonctionnaire, c'est aussi accepter d'être envoyé là où il y a des besoins. Je ne suis pas favorable non plus à un concours par académie.
On ne peut pas refuser de passer le concours national, ne pas en accepter les contraintes et en vouloir les avantages. (Les ex-contractuels ont déjà des points en plus lorsqu'ils passent le concours). Plus de place au CAPES interne, pourquoi pas ? Mais est-ce qu'il fait le plein actuellement ?
- antonyNiveau 2
Jenny a écrit:C'est la fin des concours de recrutement si ça se fait. Il n y aura plus d'intérêt à passer les concours. Et certaines académies seront encore plus déficitaires.
Devenir fonctionnaire, c'est aussi accepter d'être envoyé là où il y a des besoins. Je ne suis pas favorable non plus à un concours par académie.
On ne peut pas refuser de passer le concours national, ne pas en accepter les contraintes et en vouloir les avantages.
Inexact. Premièrement, cela s'est déjà fait par le passé. A-t-on vu les concours disparaître? Non.
Deuxièmement, il faudrait accepter d’être CDD pendant 3 ans + . C'est à dire, accepter de se retrouver possiblement au chômage et être baladé durant ces 3 années, et ce, jusqu'à ce que l'on ait cumulé les 3 ans d'ancienneté requis. Cela peut prendre au moins 6 ans dans certaines matières.
Peu seront prêts à faire ce choix.
- TFSFidèle du forum
Je ne sais pas trop s'il y a des solutions à ce problème, mais ce qui est sur, c'est que c'est l'une des grosses fractures entre titulaires et contractuels et que le gouvernement l'entretient et l'accroit à dessein pour opposer les statuts et les personnels entre eux.
Quand tout le monde en aura bien marre, la régionalisation des recrutements arrivera accueillie comme une panacée...
Pourtant, l'exemple du 1er degré devrait être mieux observé...
Quand tout le monde en aura bien marre, la régionalisation des recrutements arrivera accueillie comme une panacée...
Pourtant, l'exemple du 1er degré devrait être mieux observé...
- JennyMédiateur
antony a écrit:Jenny a écrit:C'est la fin des concours de recrutement si ça se fait. Il n y aura plus d'intérêt à passer les concours. Et certaines académies seront encore plus déficitaires.
Devenir fonctionnaire, c'est aussi accepter d'être envoyé là où il y a des besoins. Je ne suis pas favorable non plus à un concours par académie.
On ne peut pas refuser de passer le concours national, ne pas en accepter les contraintes et en vouloir les avantages.
Inexact. Premièrement, cela s'est déjà fait par le passé. A-t-on vu les concours disparaître? Non.
Deuxièmement, il faudrait accepter d’être CDD pendant 3 ans + . C'est à dire, accepter de se retrouver possiblement au chômage et être baladé durant ces 3 années, et ce, jusqu'à ce que l'on ait cumulé les 3 ans d'ancienneté requis. Cela peut prendre au moins 6 ans dans certaines matières.
Peu seront prêts à faire ce choix.
Exemple ? Pas de problème de recrutement dans certaines régions ?
Passer le concours et obtenir l'académie souhaitée peut prendre plus de 6 ans au passage...
- valleExpert spécialisé
C'est une idée horrible. L'accès à la fonction publique doit se faire avec un critère de "choix" de l'administration, qui vérifie que le futur fonctionnaire peut faire le travail (année de stage, par exemple, et épreuves de type "professionnel") mais où tous les candidats se trouvent en situation d'égalité.antony a écrit:
Je vois chaque année des fils similaires. Pourtant il y aurait une solution plutôt aisée . Titulariser les CDI ainsi que les CDD ayant assez d’expérience ( au moins 3 ans + une inspection positive ). Je ne vois aucun, ou presque, parmi les syndicats qui se plaignent de la "crise" du recrutement militer pour cela. C'est presque à se demander pourquoi ( presque ) .
Bien des contractuels (en CDD ou CDI) pensent, à juste titre, qu'il n'y a pas de raison qu'ils n'aient pas le même statut que les autres, vu que l'administration considère depuis longtemps qu'ils peuvent accomplir les tâches demandées. Or ce faisant ils oublient que, en les titularisant, l'administration léserait tous ceux qui souhaiteraient un poste et qui n'ont pas été contractuels.
Autrement dit : une titularisation "par contrat" imposerait la volonté arbitraire de l'administration ou, plutôt, le fait accompli. La seule justification pour que l'administration puisse signer un contrat avec X plutôt qu'avec Y après un simple entretien avec un chargé de mission, sans un concours (anonyme qui plus est) avec un jury souverain, est qu'il s'agit une décision qui ne devrait pas devenir pérenne. Sinon, le fils du recteur se verra offrir un CDD et, trois ans plus tard, l'administration pourra justifier de sa titularisation puisque "objectivement" il a plus d'ancienneté que le fils du boulanger.
La CDIsation n'est qu'une forme d'éviter qu'une erreur de fonctionnement de l'administration, qui ne devrait en principe employer des contractuels qu'exceptionnellement, ait de trop lourdes conséquences sur le contractuel.
Sinon, je ne pense pas qu'il y ait déjà eu des titularisations sauvages comme ça, si ? Et, en tout cas, un enseignant ancien contractuel n'a pas le même parcours qu'un autre néotitulaire, il a un traitement "spécial" (pour le mouvement, la reprise d'ancienneté, etc.).
- CeladonDemi-dieu
Le fils de boulanger n'a qu'à faire boulanger, épicétou.
- postulatNiveau 7
Les contractuels obtiennent déjà un CDI au bout de six ans je crois. Ils n'ont cependant pas le même statut qu'un titulaire si je ne dis pas de bêtise. Je ne sais d'ailleurs pas trop à quel niveau se trouvent les différences entre un contractuel en CDI et un titulaire,
- ben2510Expert spécialisé
Celadon a écrit:Le fils de boulanger n'a qu'à faire boulanger, épicétou.
En tout cas je doute fort que le fils du recteur souhaite devenir enseignant.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- JennyMédiateur
ben2510 a écrit:Celadon a écrit:Le fils de boulanger n'a qu'à faire boulanger, épicétou.
En tout cas je doute fort que le fils du recteur souhaite devenir enseignant.
Oh, il y avait eu une polémique sur un poste logé à LLG.
https://paris.snes.edu/spip.php?article1887
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