- ThalieGrand sage
Je commence à en avoir assez d'avoir de plus en plus d'élèves qui se décrètent dys quelque chose et qui ne suivent aucune thérapie. J'ai suivi une mini-conférence il y a quelques années que j'ai un peu oubliée depuis (faut que je retrouve mes notes).
Certains sont-ils ici des spécialistes des dyslexiques notamment ? Ce qui m'intéresse dans un premier temps ce n'est pas tant ce que l'on doit faire que la validité du diagnostic.
Avez-vous des contacts avec des orthophonistes ? Certains ont-ils lu le livre d'une d'elles qui disait, il y a quelques années, que c'était une mode, il me semble ?
Je ne remets pas en cause le fait que certains enfants ont de grande difficulté car j'en ai eu et en effet c'était un combat de tous les jours mais cette année c'est la déferlante. A peine la rentrée de 6e faite, les gamins eux-mêmes disent d'un ton dégagé : "ah mais moi je suis dyslexique" et voilà tout est dit et rien n'est fait alors que quand je les observe, ils m'ont l'air surtout de ne pas avoir suivi et compris un bon enseignement en langue... J'exagère ?
Certains sont-ils ici des spécialistes des dyslexiques notamment ? Ce qui m'intéresse dans un premier temps ce n'est pas tant ce que l'on doit faire que la validité du diagnostic.
Avez-vous des contacts avec des orthophonistes ? Certains ont-ils lu le livre d'une d'elles qui disait, il y a quelques années, que c'était une mode, il me semble ?
Je ne remets pas en cause le fait que certains enfants ont de grande difficulté car j'en ai eu et en effet c'était un combat de tous les jours mais cette année c'est la déferlante. A peine la rentrée de 6e faite, les gamins eux-mêmes disent d'un ton dégagé : "ah mais moi je suis dyslexique" et voilà tout est dit et rien n'est fait alors que quand je les observe, ils m'ont l'air surtout de ne pas avoir suivi et compris un bon enseignement en langue... J'exagère ?
- elea84Niveau 10
Je suis d'accord avec toi, certains se décrètent dyslexiques.
Il faut que le diagnostic ait été posé par un orthophoniste pour que cela soit vraiment reconnu. Ensuite s'il n'y a pas de suivi (ortho ou autre), je considère que les parents sont des boulets et qu'on a pas à essayer de faire des miracles.
Que les parents s'occupent de faire rééduquer leurs gosses et nous suivrons!
Rencontre les parents ou téléphone-leur pour en savoir plus et tu peux aussi contacter les orthophonistes (les miens ont été ravis de mon intérêt)
Il faut que le diagnostic ait été posé par un orthophoniste pour que cela soit vraiment reconnu. Ensuite s'il n'y a pas de suivi (ortho ou autre), je considère que les parents sont des boulets et qu'on a pas à essayer de faire des miracles.
Que les parents s'occupent de faire rééduquer leurs gosses et nous suivrons!
Rencontre les parents ou téléphone-leur pour en savoir plus et tu peux aussi contacter les orthophonistes (les miens ont été ravis de mon intérêt)
- littleJulieNiveau 10
Je ne peux pas t'aider, mais ces gamins qui se dédouanent de tout travail sous prétexte que..., ça m'agace.
Demande à rencontrer les parents pour avoir une confirmation (ou au moins un mot, peut-être pas dans le carnet de correspondance) pour savoir quelle est l'ampleur du phénomène, si il y a un suivi avec un orthophoniste. Ils sont en 6ème, il doit y avoir une trace dans leur dossier de liaison CM2-6ème, non ?
Pas de prise en charge, pas de thérapie, pas de suivi -> élève ordinaire, évalué et noté comme tel.
Nous avons l'obligation d'accepter des élèves en situation de handicap (tous handicaps confondus), mais l'adaptation de nos cours à leur situation dépend essentiellement de notre bonne volonté.
Demande à rencontrer les parents pour avoir une confirmation (ou au moins un mot, peut-être pas dans le carnet de correspondance) pour savoir quelle est l'ampleur du phénomène, si il y a un suivi avec un orthophoniste. Ils sont en 6ème, il doit y avoir une trace dans leur dossier de liaison CM2-6ème, non ?
Pas de prise en charge, pas de thérapie, pas de suivi -> élève ordinaire, évalué et noté comme tel.
Nous avons l'obligation d'accepter des élèves en situation de handicap (tous handicaps confondus), mais l'adaptation de nos cours à leur situation dépend essentiellement de notre bonne volonté.
- KilmenyEmpereur
Nos infirmières ont des tests de dépistage. Essaye de voir du côté de l'infirmerie. J'y envoie les élèves qui se clament dys-machin et on a vite la réponse ensuite.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- ThalieGrand sage
Merci les filles. Oui je vais aller voir du côté de l'infirmerie, je ne savais pas que cela existait et j'ai déjà convoqué les parents pour les renvoyer vers une ortho qui doit me faire parvenir un bilan.
c'est du délire...là j'ai une 6e dys sans suivi, elle n'a eu que deux fois 20 séances d'ortho, diagnostic posé qu'en CM1 et elle fait :
de l'équitation
de la danse
le conservatoire
de l'espagnol
et une heure de devoirs tous les soirs avec papa super anxieux de la réussite de petite chérie...
...qui s'avère être une vraie peste en classe super agitée et bavarde mais bon mademoiselle a la caution de papa et du neurologue qui ont dit qu'elle était dys (ce que je ne vois pas du tout depuis un mois en français) et qu'elle avait beaucoup de mal à gérer son stress (là où moi je ne vois que la sublime comédienne qu'elle va devenir )
Où va-t-on ???
c'est du délire...là j'ai une 6e dys sans suivi, elle n'a eu que deux fois 20 séances d'ortho, diagnostic posé qu'en CM1 et elle fait :
de l'équitation
de la danse
le conservatoire
de l'espagnol
et une heure de devoirs tous les soirs avec papa super anxieux de la réussite de petite chérie...
...qui s'avère être une vraie peste en classe super agitée et bavarde mais bon mademoiselle a la caution de papa et du neurologue qui ont dit qu'elle était dys (ce que je ne vois pas du tout depuis un mois en français) et qu'elle avait beaucoup de mal à gérer son stress (là où moi je ne vois que la sublime comédienne qu'elle va devenir )
Où va-t-on ???
- LeilEsprit éclairé
Des sujets ont déjà été ouverts : tu peux aller voir sur celui-ci https://www.neoprofs.org/l-enseignement-au-quotidien-f1/dans-la-famille-des-dys-je-demande-dysphasie-dyslexie-dyscalculie-dysorthographie-dysgraphie-et-dyspraxie-t9085.htm?highlight=dyslexie
_________________
http://www.bricabook.fr/
- IsiaSage
Chez nous, les élèves dys- ont droit à un PAI (mais pas de miracle...). Les parents écrivent une lettre au médecin scolaire en joignant le bilan de l'ortho. Pas d'ortho pas de PAI !!!
Le médecin scolaire décide seul ensuite si une mise en place du PAI est nécessaire.... Réunion de l'équipe pédagogique avec les parents, l'ortho (qd il se déplace), le médecin scolaire, l'infirmière.....
Cette année, j'en ai 5 en 6°.... dans une classe particulièrement agitée !
Je n'ai pas attendu le PAI pour m'occuper d'eux (dictée à trous et E.F "allégée") parce que j'ai rencontré les parents et que je sais qu'il y a un suivi !
Sur internet, tu trouves le site Cognisciences, une mine d'infos....
Le médecin scolaire décide seul ensuite si une mise en place du PAI est nécessaire.... Réunion de l'équipe pédagogique avec les parents, l'ortho (qd il se déplace), le médecin scolaire, l'infirmière.....
Cette année, j'en ai 5 en 6°.... dans une classe particulièrement agitée !
Je n'ai pas attendu le PAI pour m'occuper d'eux (dictée à trous et E.F "allégée") parce que j'ai rencontré les parents et que je sais qu'il y a un suivi !
Sur internet, tu trouves le site Cognisciences, une mine d'infos....
- MSFidèle du forum
Tant que les élèves ne sont pas reconnus officiellement avec un PAI, je n'accorde en théorie , aucun traitement de faveur. Néanmoins
1) Une élève a un PAI et des séances d'ortho mais son ptoblème me semble très mineur.
2) Certains parents refusent le diagnostic et pourtant l'élève en aurait bien besoin.
3) J'en ai même un cette année en 6° qui a fait des séances mais en lisant sa copie les fautes relèvent plus de lacunes grammaticales et lexicales, alors...
1) Une élève a un PAI et des séances d'ortho mais son ptoblème me semble très mineur.
2) Certains parents refusent le diagnostic et pourtant l'élève en aurait bien besoin.
3) J'en ai même un cette année en 6° qui a fait des séances mais en lisant sa copie les fautes relèvent plus de lacunes grammaticales et lexicales, alors...
_________________
Pas de deuxième année d'IUFM!
- ThalieGrand sage
marmottine a écrit:
Le médecin scolaire décide seul ensuite si une mise en place du PAI est nécessaire.... Réunion de l'équipe pédagogique avec les parents, l'ortho (qd il se déplace), le médecin scolaire, l'infirmière.....
Justement j'aurais aimé que cela se passe comme cela chez nous. Or, ici, dyslexie donc PAI alors qu'il n'y a pas de suivi et tout au long de l'équipe éducative le médecin scolaire m'a remise à ma place en disant que si je ne voyais pas de problèmes et si la petite se débrouillait bien c'était uniquement qu'elle COMPENSAIT comme tous les enfants dys et elle particulièrement bien !!! Elle m'a même recadrée en me disant que je ne pouvais contester le diagnostic d'un neurologue !!!
Trop drôle, on est roulé dans la farine et il ne faut surtout rien dire.
Vous ne vous souvenez donc pas du titre de ce bouquin d'une orthophoniste contestant tous ces diagnostics dys ???
- IsiaSage
nous sommes pourtant dans la même académie.... il pourrait y avoir harmonisation des pratiques, quand même !
(pour le bouquin, ça ne me dit rien... mais si tu retrouves le titre, ça m'intéresse !)
(pour le bouquin, ça ne me dit rien... mais si tu retrouves le titre, ça m'intéresse !)
- zabriskieÉrudit
Aujourd'hui, j'ai appris que quand un élève bénéfiçiait d'un PPS, l'enseignant était légalement obligé de lui fournir un polycop des leçons, de prévoir pour lui des devoirs spécifiques, et de lui faire faire un maximum d'évaluation à l'oral. On vous tient le même discours ?
- ThalieGrand sage
J'ai retrouvé le livre de Colette OUZILOU
Résumé : La dyslexie aujourd'hui fait couler beaucoup d'encre. Les
cabinets d'orthophonie s'emplissent d'enfants en échec scolaire. Selon
l'auteur, orthophoniste, sur les 10 % d'élèves dits dyslexiques en
primaire, à peine 1 % le sont réellement. Cet ouvrage a été conçu au
cours de rééducations d'enfants mal-lisants. Il s'est enrichi
d'entretiens quotidiens avec des parents anxieux, des adolescents mal à
l'aise dans leur rapport à l'écrit et des enseignants incertains. Après
une analyse en profondeur des processus d'installation de la lecture,
l'auteur porte un regard nouveau sur une stérile querelle de méthode et
souligne, la confusion faite actuellement entre mauvais lecteurs et
dyslexiques. Elle dénonce certaines pratiques scolaires qui s'avèrent
très sélectives et propose des voies pédagogiques préventives. Un livre
destiné à tous les parents et enseignants qui veulent lutter contre
l'échec de l'enfant dès le cours préparatoire.
A propos de l'auteur
:Colette Ouzilou, orthophoniste depuis trente ans, a exercé dans
plusieurs centres de soins, dont le centre médico-psycho-pédogogique
d'Athis-Mons, en collaboration avec le Dr Tony Lainé, et la Fondation
Parent de Rosan, centre d'accueil de la DDASS.
Résumé : La dyslexie aujourd'hui fait couler beaucoup d'encre. Les
cabinets d'orthophonie s'emplissent d'enfants en échec scolaire. Selon
l'auteur, orthophoniste, sur les 10 % d'élèves dits dyslexiques en
primaire, à peine 1 % le sont réellement. Cet ouvrage a été conçu au
cours de rééducations d'enfants mal-lisants. Il s'est enrichi
d'entretiens quotidiens avec des parents anxieux, des adolescents mal à
l'aise dans leur rapport à l'écrit et des enseignants incertains. Après
une analyse en profondeur des processus d'installation de la lecture,
l'auteur porte un regard nouveau sur une stérile querelle de méthode et
souligne, la confusion faite actuellement entre mauvais lecteurs et
dyslexiques. Elle dénonce certaines pratiques scolaires qui s'avèrent
très sélectives et propose des voies pédagogiques préventives. Un livre
destiné à tous les parents et enseignants qui veulent lutter contre
l'échec de l'enfant dès le cours préparatoire.
A propos de l'auteur
:Colette Ouzilou, orthophoniste depuis trente ans, a exercé dans
plusieurs centres de soins, dont le centre médico-psycho-pédogogique
d'Athis-Mons, en collaboration avec le Dr Tony Lainé, et la Fondation
Parent de Rosan, centre d'accueil de la DDASS.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum